La fausse doctrine de l’Enlèvement global, par Jerôme Prékel

1 325 lectures, par colibri le 28 avril 2010 · 15 commentaires

dans la rubrique Christianisme, Edification, Eschatologie biblique, Exhortations et sermons, Prophétisme

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«L’Eglise» sera-t-elle enlevée dans les jours de la fin des temps ?
Une annonce de plus en plus répandue aujourd’hui prétend que l’ensemble du corps de Christ (c’est-à dire «l’Eglise» et donc par extension «les chrétiens») sera enlevé avant le retour du Seigneur. La plupart des commentaires traitent de la chronologie dans laquelle s’inscrit l’enlèvement, ou focalisent notre attention sur les détails économiques et politiques de la préparation du règne de l’Antichrist, mais nous exposent plus rarement le sens et la signification profonde de l’enlèvement, ainsi que l’intention divine.
Cette carence entraîne une simplification dangereuse de ce sujet, qui fait directement le jeu de l’ennemi du peuple de Dieu, en ce qu’elle inhibe la préparation volontaire et active des cœurs, favorisant une forme de passivité qui entraîne fatalement à mépriser l’exhortation céleste: «Le consacré, qu’il se consacre encore!» (Apoc. 22/11-Chouraqui).
La démonstration qui suit cherchera à établir qu’au contraire, «l’Eglise» ne sera pas enlevée dans le sens où on l’entend globalement, et que le peuple de Dieu a tout à gagner à reconsidérer sa conception de l’enlèvement. Comment ? En cherchant d’un cœur vrai à rendre à la Parole de Dieu toute l’autorité sur nos interprétations, parfois fondées sur une théologie héritée plutôt de la tradition. Que disent les Ecritures au sujet de l’enlèvement ?
« Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et les morts en Christ ressusciteront premièrement; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur». 1Thess 4:16
C’est principalement sur ce passage des Écritures que se fonde l’attente de «l’enlèvement» (ainsi que Matthieu 24/40 : «au jour du Fils de l’Homme …l’un sera pris, l’autre laissé»).

La première chose que nous pouvons dire, c’est que dans l’Ancien Testament, l’enlèvement est un phénomène qui a été réservé à des figures de premier plan dont la foi et l’engagement étaient absolus pour la cause de Dieu (Hénoc, Genèse 5/24 et Elie, 2 Rois 2/1 — ainsi que dans le N.T. Jésus, Actes 1/9), et il est intéressant de conserver à l’esprit ces trois exemples dans notre méditation de cet évènement futur. Dieu ne change pas, et les valeurs qui sont les Siennes n’ont pas subi l’érosion du temps, ni varié malgré l’impuissance de l’Homme à se conformer à Son plan.

«Nous, les vivants qui demeurons …»: la définition de l’enlèvement communément entretenue admet donc, au travers d’un consensus assez large, que l’expression «nous, les vivants qui demeurons» englobe l’ensemble des croyants concernés par ce moment. C’est pour cette raison qu’il est prêché que «l’Eglise sera enlevée au retour du Seigneur».

Ne faisons-nous pas preuve d’une certaine forme de naïveté — pour ne pas dire d’angélisme — si nous nous arrêtons à cette conception des choses qui stipule que tous ceux qui croient en Dieu seront enlevés ? Vous conviendrez en effet qu’entre les formules : «l’ensemble des croyants» et «tous ceux qui croient en Christ comme leur Sauveur», nous pouvons d’emblée constituer deux corps spirituellement très distincts. Cela nous entraîne donc inévitablement à définir d’une manière plus précise «…Nous les vivants qui demeurons …».

Si nous pensions en effet que «l’Eglise» est simplement constituée par l’ensemble de ceux «qui croient en Dieu», alors nous pourrions admettre effectivement que l’enlèvement s’opérera dans toutes les dénominations chrétiennes, et ce, dans leur intégralité, sans distinction aucune. Cette interprétation représenterait en quelque sorte une garantie de non-élitisme de l’amour de Dieu qui sied à quelques-uns. Mais si nous sommes prêts à écouter le message du Saint-Esprit qui se dégage de l’ensemble des Ecritures, alors nous serons amenés à réformer nos conceptions (inspirées par une fibre humaniste ou sentimentale) pour les calquer sur des enseignements bibliques plus fidèles.

«Nous, les vivants qui demeurons …» peut-il faire référence à une «Eglise» qui ne serait que «l’ensemble de ceux qui croient en Dieu» ? L’épître de Jacques nous dit clairement que celui qui se contente de croire que Dieu est vivant, et même qu’Il est unique, ne se distingue pas encore des démons qui partagent cette vision du divin… (Jacques 2/19). Croire «simplement» en Dieu sans que cela soit suivi d’effets spirituels concrets est même assimilé à une stérilité, une vanité : la foi sans les œuvres est morte (Jacques 2/26).

«Nous, les vivants qui demeurons …» ne peut raisonnablement concerner l’ensemble de la corporation de ceux qui croient en un Dieu unique, car l’attachement à la Parole de Dieu et la fidélité à la Personne-même de Christ y sont perçues de manières très disparates. Nous en trouvons une confirmation dans le discours de Jésus sur le Cep et les sarments : « tout sarment EN MOI qui ne porte pas de fruit, Il le retranche » (Jean 15). Quelques temps auparavant, dans sa discussion avec la femme samaritaine, Jésus lui explique « Vous en savez pas ce que vous adorez » (Jean 4). Il ne lui dit pas que sa foi est inexistante, mais en déclarant que le Père « se cherche de vrais adorateurs », il admet qu’il en existe de faux. On peut donc croire en Dieu et ne pas le connaître. Or, l’enlèvement concerne vraiment ceux et celles qui connaissent vraiment Dieu.

Dans beaucoup de cas bibliques, Dieu montre que «les ensembles» doivent passer par des tests qui révèleront les véritables attachements. Or, «l’Eglise» fait partie de ces «ensembles».
Il y avait par exemple parmi ceux qui suivaient Jésus lors de son ministère terrestre un même ensemble apparent, et pourtant de profondes séparations cachées : une grande foule qui criait «Hosanna!… mais qui criera aussi «crucifie !»; puis parmi elle un cercle plus étroit constitué par les proches et amis; puis un autre cercle constitué par les disciples, plus proches des enseignements de Jésus; puis un autre cercle plus étroit encore, constitué des proches choisis, Pierre, Jacques et Jean; chaque ensemble verra sa fidélité et son attachement testé par l’épreuve, jusqu’à cette évidence finale de Golgotha: un seul au pied de la croix, c’est-à dire Jean, à l’heure où tous l’ont abandonné.
Ces cercles concentriques deviennent de plus en plus étroits, leur cadre de plus en plus resserré, et ceux qui se tiennent dans la plus grande proximité de Dieu… seront ceux en lesquels le processus de l’amour sera le plus avancé (ici, l’apôtre Jean) et qui démontrent qu’ils ne font pas de cas de leur vie (Apocalypse 12).

«Nous, les vivants qui demeurons, nous seront ravis ensemble… à la rencontre du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» est donc la traduction d’un attachement puissant, dans la pensée de l’apôtre, dont la composante principale ne peut être que l’amour, et non une adhésion formelle à un concept religieux bien ou mal défini.
Si nous croyons donc (ou pire : si nous laissons croire) que «l’ensemble des chrétiens» est promis à l’enlèvement, nous sommes les victimes et les artisans inconscients d’une demi-vérité qui travaillera à la perte d’un grand nombre d’hommes et de femmes sincères qui, n’ayant pas été avertis, se seront reposés sur une interprétation erronnée du plan divin.

L’INTENTION DIVINE

«Celui qui vaincra, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône» (Apocalypse 3:21).

Dans bien des passages nous pourrions trouver des traces d’enseignements de l’intention divine éternelle pour nous (voir aussi Rom. 8/29 et Eph. 1/5).Elle est manifestée ici de façon très claire et dépasse de loin ce que nous pouvions imaginer : c’est-à dire la participation, pour les «vainqueurs», au gouvernement et au règne sur toutes choses, pour toujours. Le don de la Vie est ici sublimé par le partage de la gloire et de l’autorité personnelle de Dieu. Et si ces choses nous dépassent et nous donnent le vertige, elle nous permettent en même temps de mieux comprendre la pureté et la sainteté de ce grand but divin pour nous, qui nécessite de notre part un engagement et une alliance dont la vocation est de s’affermir (Proverbes 4/18). Car Dieu veut que Son Épouse se prépare (Apocalypse 19/7), et qu’elle le fasse sur la base d’un choix libre et entier. C’est une des leçons de la parabole des 10 vierges. Le Saint-Esprit est la force qui nous a été donnée, qui a été mise à notre disposition pour suppléer à toutes nos faiblesses, pour être notre énergie morale et spirituelle, notre force d’âme et la vitalité de notre vertu, afin de nous rendre capables de CHOISIR de servir (d’épouser) la Justice de Dieu et de marcher dans Sa vérité et Sa lumière.
Notre fruit est dans la sainteté (Rom. 6), c’est-à dire dans la séparation volontaire (l’acceptation du but divin pour notre vie) avec les choses anciennes.
C’est le sens-même du mot «église» dont la racine grecque «ekklesia» contient l’idée de séparation («hors de»).

La préparation de l’Épouse est un choix, de la même manière que les vierges folles ont fait le choix, à données égales, d’une vie spirituelle qui ne les a pas amenées à remplir leurs vases. Peut-être certaines nobles activités devraient-elles être délaissées au profit de l’essentiel … Le choix du Bien et de la Vie est continuellement proposé dans notre existence. Le choix existe et nous appartient, depuis le jardin d’Eden (où l’homme fit le mauvais choix), jusqu’au jardin de Getsémané, où le fils de l’Homme fit le choix de renoncer à Sa volonté, pour épouser la volonté céleste, malgré le chemin de douleur et la perspective de la mort.

LA CONDITION DIVINE

Il revient donc à dire que la condition sine qua non de l’enlèvement est la sainteté (dans le sens de «séparation» des choses anciennes, et donc la réservation pour la Vérité) ainsi que la révélation totale de la Justice de Dieu dans notre vie et son instauration dans toutes les sphères de notre existence. C’est l’installation d’une confiance qui a grandi en Lui, de force en force, de gloire en gloire, d’épreuves en épreuves, à un point tel que Christ a été formé dans le cœur (Galates 4/19), Lui, le visage de l’amour du Père, qui est le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa personne (Hébreux 1:3).

Les apparences tendent ici (dans cet article) à montrer que la condition divine de l’enlèvement est restrictive ou élitiste, alors qu’au contraire nous devons la considérer comme une forme de reconnaissance divine qui donne du sens à la confiance et à l’amour de ceux qui «n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort, qui ont vaincu la bête et son image à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage» (Apocalypse 12:11).
C’est pour eux que des places ont été préparées, depuis la fondation du monde, à la gauche et à la droite de l’Agneau, et même comme nous l’avons vu «avec Lui sur son trône». Non pas qu’elles soient réservées nominativement de par l’autorité divine, mais parce que Dieu savait, de toute éternité, qu’une partie de ceux qui disent L’aimer et Le servir traverserait toutes les tribulations et surmonterait tous les obstacles en se donnant à Lui avec confiance, et parviendrait devant Lui.
Quelque chose dans leur vie (comme dans la vie des vierges sages) les a entraînés à agir dans le sens où Dieu l’entendait, et là où Dieu les attendait. Ce «quelque chose» NE PEUT PAS être une prédestination divine arbitraire, car cela ferait apparaître (par exemple) les exhortations «aux vainqueurs» comme une vaste supercherie… puisque tout serait décidé d’avance pour tous.

L’amour de Dieu en eux a trouvé Son chemin, et leur volonté à épousé la Sienne : il est donc juste qu’ils soient appelés «l’Épouse de Christ». Leur pélerinage les a mené hors du camp de l’Humain (Hébreux 13/13) pour entrer, habiter et demeurer «dans le royaume du Fils de Son amour» (Colossiens 1/13), dans lequel nous avons tous été transportés, transplantés lors de notre nouvelle naissance.
C’est à ceux-là que l’enlèvement est réservé, eux, les vivants qui demeurent… Et cet appel s’adresse encore à nous tous aujourd’hui, et nous sommes encouragés à refuser l’échec de vies tièdes, ou l’enlisement de confession formelles, pour apporter devant le trône de la Grâce notre ardente supplication, et notre repentance. Et Il nous rendra capables de trouver «où acheter cette huile», et de nous préparer pour Lui. Car on ne peut pas réveiller l’amour de la fiancée avant qu’elle le veuille…

Article de Jérôme Prekel paru dans Le Sarment n°36


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1 Thamis 28 avril 2010 à 19 h 12 min

Bien dit et bien trouvé, cet article.
Je suis revenu à Dieu avec cette bonne nouvelle en poche pour que l’Esprit reçu quelques mois auparavant me révèle peut après (il y a 7 ans) que j’allais rester.
Bien cruelle revélation, j’ai passé toute les étapes du deuil mais je n’ai pas néanmoins laissé tombé ma foi en Jésus-Christ.
Malgré la détresse que je vous laisse imaginer, je me suis fait une raison.
J’y crois encore mais pour les autres…
Depuis que je suis sur terre, je n’en fait qu’à ma tête, alors je reviens puis je m’éloigne, etc…
Je n’ai ni n’aurai le degré de sainteté requis.

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2 michel.r 28 avril 2010 à 20 h 13 min

Les Saints evangeliques ont parlé. Sauvé par grace, mais enlevé par les oeuvres !!! trop bon !!!

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3 Pierrot 28 avril 2010 à 20 h 41 min

Que le Seigneur nous aide à être et à rester « digne » de passer par là , si nous devons y passer…
Je pense également comme toi, Thamis !

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4 Franz 28 avril 2010 à 21 h 38 min

Certes non, cher Thamis, tu n’auras jamais le niveau ! moi non plus bien entendu. Et pourtant je compte bien faire partie du voyage… « par grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu » (Eph. 2, 8). Car ce ne seront jamais les bien-portants qui ont besoin du médecin, mais les malades, et c’est pour eux que Jésus est venu.
Réjouis-toi donc de ta faiblesse, de tes chutes multiples, et regarde-Le agir. Je ne donne pas de leçon : c’est aussi mon histoire, et combien !
Mais regarde ce cabochard de Simon : à Jésus qui lui demande s’il l’aime en employant le verbe agapè qui caractérise l’amour divin, il ne peut répondre mieux que « Seigneur,tu sais bien que je t’aime », en employant le verbe phileo (attachement humain). C’est sûr, c’est un tout autre autre niveau d’exigence, et pourtant Jésus l’encourage à « paître ses brebis ».

Le renoncement délibéré, actif, conscient, fait partie intégrante de la marche chrétienne : il faut qu’Il grandisse en nous et que nous diminuions. ‘Ni par la force, ni par la puissance, mais par Mon esprit, dit l’Eternel des armées ». C’est un aspect incontournable de la sanctification. Je me demande (que les plus expérimentés que moi donnent leur avis éclairé SVP) si l’accablement « de temps en temps » n’est pas inévitable et sain : en nous faisant percevoir l’écart inouï entre le Créateur et la créature, il rabaisse le caquet de ceux qui veulent « travailler à leur sanctification ». C’est dans ces moments-là qu’il nous donne à voir notre misère et nous aide à faire grandir notre espérance plutôt que notre foi. En tous cas, c’est comme ça qu’il s’y prend régulièrement avec moi ; ça coûte cher, c’est douloureux, mais quelles étapes ça fait franchir…

Crois-moi, ton message m’encourage, bien plus que tu ne peux l’imaginer !

Sois béni au nom de notre Sauveur.

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5 Franz 28 avril 2010 à 21 h 42 min

PS : Thamis, si UN esprit t’a fait croire que tu allais rester, sache que ce n’est pas L’Esprit et qu’il ne parle pas de la part du Père !

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6 sakuvangu 29 avril 2010 à 0 h 22 min

C´est clair.
Cette erreur de l´enlèvement collectif est malheureusement très répandue.D´accord avec Jerôme Prekel.

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7 Francois G 29 avril 2010 à 4 h 41 min

Amen Franz !

A tous les indignes, les malades, les laissés pour compte….
Une parole d’espérance…

Galates 2:20
… si je vis maintenant dans la chair, je vis DANS LA FOI au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

Et Paul n’a pas écrit:
« Je me suis crucifié avec Christ »….
Mais:
« J’ai été crucifié avec Christ »….

Cela est possible à Dieu, pas à nous !

Être prêt pour sa venue ou pour l’enlèvement: personne ne peut y prétendre.
Faire face à notre péché; personne ne peut y arriver.
On ne peut se crucifier avec Christ….

« Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » Rom 7:24

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »

C’est par la foi que je suis sauvé mais aussi sanctifié….
PAR LA FOI.

Et s’il y a à lutter contre le péché… à ne pas renoncer en période de souffrance, à persévérer…. la seule issue possible est par la foi.

J’ai envie de hurler tout cela…
Mais il n’y a que le Père qui puisse nous les révéler, nous révéler que Christ vit en nous.

Et si parfois Il nous casse en miettes, c’est pour que nous puissions enfin crier: « Abba ! Père »

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8 Thamis 29 avril 2010 à 12 h 27 min

Merci Pierrot, Franz et Francois.
Bonne route à vous.
Bonne route à tous.

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9 Michel 29 avril 2010 à 18 h 19 min

Lorsque Paul a été enlevé au troisième Ciel, il s’est trouvé dans le Royaume de Dieu, où il n’y a pas de temps

Ce qu’il a vu, ce sont tous les sauvés de tous les temps, qui semblent arriver tous en même temps, du fait, justement, que le temps n’existe pas au Ciel

Vu de la terre, on meurt à des époques différentes, mais vu du Ciel, on arrive tous en même temps

Certains ont ont tiré la théorie de l’enlèvement : vu du Ciel, on peut effectivement le voir comme un enlèvement, mais vu de la terre l’enlèvement se produit à notre mort

Une fois de plus, on se crée de fausses querelles, du fait qu’on interprète la Bible avec notre bon sens terrestre, qui n’a rien de spirituel

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10 FortheSon 30 avril 2010 à 7 h 58 min

@michel r

je dirais plutot sauvé par grâce, (et par repentance cf Mat 3.7 Luc 3.7)

et disqualifié par certaines oeuvres (égoisme, mondanité, abominations..)

oeuvres faites ou refusées (cf jean 3.17)

Jésus est un chemin, le Père une destination.

Que celui qui a des oreilles entende…

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11 FortheSon 30 avril 2010 à 7 h 58 min

lire 1 jean 3.17 en place de jean 3.17

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12 achel 30 avril 2010 à 8 h 55 min

La référence de l’épître aux Thessaloniciens peut être complétée par la suivante de 2 Timothée 4 : 6-8 :
L’apôtre y donne le témoignage de ce qu’il attend dans la foi et l’espérance . Et il ajoute que cette attente-là peut être partagée par « tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue » (Semeur) , « Tous ceux qui auront ainé son avènement » (Segond).
Cette expression noue renvoie, non aux oeuvres, (ce qui reviendrait à un certain salut par les oeuvres !) , mais à l’essentiel de la Bonne Nouvelle, à cet amour pour le Seigneur, amour qui ne peut, évidemment, que nous inciter, inviter, à agir en harmonie avec cet amour vécu, car reçu de Dieu, puisque versé dans nos coeurs par le Saint-Esprit.
Aucun « légalisme » dans cette perspective, aucune « condition sine qua non » qui nous ramènerait à ce que la religion officielle voudrait nous imposer (attention à toi, sois fidèle sinon tu risques la perdition, ou au moins un strapontin à la place d’un trône !) .
L’amour pour le Seigneur doit être l’unique carburant qui nous propulse vers Lui. Tout le reste en découle ! Car, comment pourrions-nous prétendre aimer Dieu que nous ne voyona pas, si nous n’aimons pas les frères que nous voyons ?
L’amour transforme alors nos controverses stériles (souvent hargneuses !) en échanges fraternels dans l’humilité.
C’est ce que je souhaite pour BLOGDEI !

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13 Francois G 30 avril 2010 à 9 h 56 min

Oui, Achel, mais l’amour que nous avons pour Lui devrait nous conduire à aimer aussi ses commandements (=sanctification).

Jean 14:15 « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. »

1 Jean 5:2 « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. »

Et dans cette perspective, l’obéissance n’est plus du légalisme.

Sinon quelle serait la nature d’un amour qui ne nous pousserait pas aussi à aimer ses commandements ???

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14 achel 30 avril 2010 à 10 h 34 min

A François G
Tu as écrit :
Oui, Achel, mais l’amour que nous avons pour Lui devrait nous conduire à aimer aussi ses commandements (=sanctification).

Je préfère écrire:
Oui, et l’amour que nous avons pour Lui nous conduit à aimer aussi ses commandements (=sanctification).

La sanctification est donc la réponse d’amour du pécheur sauvé, au lieu d’être l’effort désespéré, et désespérant, du sauvé qui doute de son salut, car il ne pourra jamais remplir les « conditio sine qua non »

Dans cette heureuse et joyeuse optique, nous restons prêts à rendre compte de l’espérance qui est en nous.
Et à témoigner ainsi de la joie qu’il y a à attendre l’évènement « enlèvement – avènement ».

« Qui accusera les élus-choisis-aimés de Dieu ? C’est Dieu qui justifie-glorifie »
A Lui seul soit toute la gloire !

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15 Pierrot 30 avril 2010 à 13 h 52 min

«  »La sanctification est donc la réponse d’amour du pécheur sauvé, au lieu d’être l’effort désespéré, et désespérant, du sauvé qui doute de son salut, car il ne pourra jamais remplir les « conditio sine qua non » »"

oui , Achel !
car pouvons nous aimer Dieu « ….de tout notre coeur , de toute notre âme , et de toute notre pensée ….et notre prochain comme nous même… »"???

«  »Jean 15.12 C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. «  »

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