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Revival List/MichelledAstier.org
NDLR: Merci à Michelle d’Astier et à Olivier Le Normand, pour cette traduction, que nous nous apprêtions à faire !
Par David Servant (Transmis par Revival List)
P’pa, c’est ce dimanche qu’on mange le snack du Seigneur?
Dans la dernière église dont je fus le pasteur, j’ai exigé de ceux qui servaient la Sainte Cène, le Repas du Seigneur, que nous prenions une fois par mois, que tous portent une veste et une cravate. Il m’avait semblé que ceux qui se trouvaient être les préposés à la distribution du corps et du sang de Jésus se devaient de ce minimum de respect envers leur devoir sacré.
Au cours de l’un de ces dimanches de Communion, alors que l’un de ces serviteurs conduisait sa famille vers l’église, son fils de cinq ans remarqua sa veste et sa cravate. Innocemment, il lui posa alors cette question :
- « P’pa, est-ce ce dimanche-ci que nous allons manger le saint snack de Dieu? »
Plus tard, alors que son père me racontait cette histoire, ce fut pour moi le moment d’une très grande révélation. Je m’étais trouvé des centaines de fois face à des congrégations, leur disant : « Préparons nos cœurs à recevoir le Repas du Seigneur, » leur faisant ensuite distribuer à chacun un minuscule biscuit ainsi qu’une dose infime de jus de raisin. Et personne n’avait jamais remis cela en question !
Ce que nous avions eu l’habitude de faire était fait dans des millions d’églises depuis des centaines d’années.
Mais un garçon de cinq ans venait de révéler qu’il s’agissait en fait… de siècles de tradition aveugle …
1 – Le « snack » que nous appelons repas.
Comment étaient les choses à L’origine ?
Bien sûr, pratiquement tout le monde sait qu’à l’origine, le Repas du Seigneur fut un véritable repas, un repas de Pâques, partagé par des amis proches, des croyants en Jésus. Quiconque lit dans le Nouveau Testament les passages appropriés peut se rendre compte, en quelques minutes, du fait que, dans l’église primitive, le Repas du Seigneur était un véritable repas, partagé entre des personnes s’aimant les unes les autres comme dans une famille.
Quand le Repas du Seigneur est-il donc devenu un saint snack ?
Quelle différence pourrait-il se produire si nous célébrions le Repas du Seigneur comme le faisait l’Église primitive ?
Avant que nous ne nous attaquions à ces questions, lisons d’abord ce que Paul écrivait aux Chrétiens Corinthiens à propos du Repas du Seigneur. Cela va nous aider à comprendre ce que beaucoup d’entre nous n’avons sans doute pas saisi.
« Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le Repas du Seigneur; car, quand vous vous mettez à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre. Quoi ! N’avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point…Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de faibles et de malades, et qu’un grand nombre dorment…. Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. » (1 Cor. 11:20-34).
En examinant attentivement les premiers et derniers versets de ce passage, il est un point qui nous échappe souvent. À l’évidence, les premiers chrétiens se réunissaient, avant tout, pour partager le Repas du Seigneur. En tout cas, certaines de leurs réunions avaient pour but essentiel le partage d’un repas, un repas qu’ils appelaient le « Repas du Seigneur ».
Relisez ces premiers et derniers versets pour vous en faire votre propre idée :
« Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le Repas du Seigneur; car, quand vous vous mettez à table, chacun commence par prendre son propre repas, (ce qui signifie que vous dites que vous vous réunissez pour partager le Repas du Seigneur, mais la façon dont vous le faites révèle qu’il s’agit d’autre chose) et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre… Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas… » (1 Cor. 11:20,34,).
Il ressort à l’évidence de ces deux versets que le Repas du Seigneur était bien un véritable repas.
Une fois ce fait établi, d’autres passages de l’Ecriture qui décrivent la vie de l’Église primitive prennent une signification nouvelle.
Par exemple, Luc décrit quatre activités qui caractérisaient les premiers chrétiens, l’une d’entre elles étant de partager des repas :
Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. (Actes 2:42)
Et juste quelques versets plus loin, Luc souligne à nouveau ces repas communs :
Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. (Actes 2:46-47)
Bien que Luc ne spécifie pas explicitement que ces repas étaient le » Repas du Seigneur », ils sont absolument conformes à la description que Paul fait du Repas du Seigneur en 1 Corinthiens 11:20-34. Nous pouvons donc nous demander : si le Repas du Seigneur est un repas en commun, quelle pourrait être la différence majeure entre un repas en commun qui ne serait pas le Repas du Seigneur et un repas en commun le serait, d’autant plus quand le pain et le vin étaient les éléments les plus communs d’un repas ordinaire de cette époque ?
Nous pourrions même aller plus loin et nous demander, puisque Jésus a dit : »Faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. »: Est-il possible que Jésus voulait qu’ils se souviennent de Lui chaque fois qu’ils boiraient en commun du vin, boisson très répandue à leur époque ?
La description que font Paul et Luc de la vie de l’Église des premiers temps révèle la grande différence entre ce qui était alors comme faisant partie de la vie courante des chrétiens, mais qui ne l’est plus aujourd’hui. Nous nous réunissons rarement aujourd’hui dans le but de partatger avec simplicité le Repas du Seigneur. Au contraire, dans la vision moderne, nous plaçons plutôt le Repas du Seigneur en fin des réunions dominicales, en « annexe ». En plus, il ne s’agit pas du tout d’un véritable repas, mais d’un petit « snack », un bout de nourriture symbolique.
De fait, les agapes que les églises modernes organisent à l’occasion sont plus proches de ce que le Nouveau Testament nous montre comme modèle de ce que doit être le Repas du Seigneur.
2 – Le Repas d’Agape
Il me semble également correct de conclure que Jude, dans sa petite épître se référait aux repas chrétiens quotidiens, quand il les appelait « fêtes de l’amour » (Agapes) (voir Jude 1:12). Ces repas quotidiens étaient en effet une fête de l’amour, un repas où ceux qui le pouvaient apportaient de la nourriture qu’ils partageaient avec les pauvres au milieu d’eux, ce qui est précisément ce que Paul décrit en 1 Corinthiens 11:20-23.
Gardez en mémoire que lorsque Paul écrivait : « Ou bien méprisez-vous l’Église de Dieu ? », il ne parlait pas, évidemment, de mépriser un bâtiment qui aurait servi d’église aux Chrétiens. Il parlait des Chrétiens eux-mêmes. Se saouler et s’empifrer de toute la nourriture lors d’un rassemblement des Saints est certainement une preuve du peu de considération que l’on peut porter aux enfants de Dieu, l’Église. En agissant ainsi, on « méprise l’Église de Dieu ».
Ces gloutons étaient typiquement les personnes auxquelles Jude pensait quand il écrivait,
« Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. » (Jude 1:12).
Mais revenons aux écrits de Paul. Les Chrétiens corinthiens ne pouvaient pas, avec justice, appeler leurs repas communs « le Repas du Seigneur », parce qu’il en ressortait de l’égoïsme plutôt que de l’amour ! Tous ceux qui le pouvaient apportaient à manger et du vin pour le repas, mais tous n’arrivaient pas à la même heure. Les premiers arrivés mangeaient sans attendre les autres, et quand les derniers arrivaient, – dont certains apparemment étaient parfois si pauvres qu’ils ne pouvaient apporter aucune nourriture – , tout avait déjà été consommé. Certains des premiers arrivés étaient même saouls d’avoir bu tout le vin, alors que les derniers restaient avec leur faim après leur arrivée. Pas vraiment une agape, pas vraiment une « Fête de l’amour » !
C’est pour cela que Paul réprimande vivement les Corinthiens en concluant :
« Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui » (1 Cor 11:33-34).
3 – Un Rassemblement Unique
De manière évidente, le Repas du Seigneur était, dans l’Église primitive, un rassemblement de Chrétiens de différentes classes sociales et économiques, ce qui en faisait quelque chose d’absolument unique sur la planète Terre, un véritable avant-goût des noces de l’Agneau. S’occuper des pauvres est une part de ce à quoi le Christianisme est destiné, suffisamment pour que cela soit une composante du Repas du Seigneur auquel prenaient part et dont se réjouissaient les premiers Chrétiens.
Par le moyen du Repas du Seigneur, les premiers croyants remplissaient un commandement de Christ qui semble littéralement ignoré aujourd’hui:
« Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. » (Luc 14:12-14)
Il est certain qu’un tel dîner est réellement une « fête de l’amour » ! Mais revenons aux Corinthiens. Ils remplissaient, en partie, le commandement de Christ que nous venons de lire. Ils invitaient les pauvres au milieu d’eux pour un repas en commun. Cependant, avant que les pauvres arrivent, ils avaient mangé toute la nourriture ! Et en agissant ainsi, ils se plaçaient eux-mêmes sous un jugement de Dieu :
« Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous n’attiriez pas un jugement sur vous ». ( 1 Cor. 11:34)
Paul avait détaillé plus précisément ce jugement dans les versets précédents….
Les jugements (ou corrections) dont certains Corinthiens avaient à souffrir étaient la faiblesse, la maladie, et même la mort prématurée. Ces jugements tombaient sur eux simplement par le fait qu’ils mangeaient toute la nourriture et qu’ils buvaient jusqu’à l’ivresse lors du Repas du Seigneur. Un comportement qui révélait quelque chose de plus grave, que Paul appelait :
« Ne pas discerner le corps » (11:29)
Paul parlait de la nécessité pour chacun d’avoir un juste regard sur ce qu’était le Corps de Christ, un corps formé des croyants. Que personne, comme il le disait auparavant, « ne méprise l’Église de Dieu » (11:22) ! Cette attitude se révélait, entre autres, lorsqu’ils ignoraient ou maltraitaient les pauvres au milieu d’eux lors du Repas du Seigneur. L’acte même de manger tout le pain sans penser aux retardataires affamés faisait de ce « Repas du Seigneur » une parodie de ce que représentait en fait de partager un seul pain, symbole de notre unité avec Christ et les autres chrétiens (voir Cor. 10:16-17).
Paul évoquait sans doute en parallèle le fait que chacun était ainsi amené à juger sa propre nature pécheresse et égoïste, une nature révélée par un comportement inconsidéré lors du Repas du Seigneur.
Les deux interprétations amènent à la même conclusion :
Participer au Repas du Seigneur, acte symbolisant fortement le souvenir de l’étonnant amour de Jésus pour chacun d’entre nous, ainsi qu’un moyen d’expression de notre amour les uns pour les autres, peut s’avérer mortel si « ‘fait indignement » » (11:27), en l’occurrence : égoïstement. L’égoïsme est un déni tacite de tout ce que le Repas du Seigneur représente.
Imaginez quelques-uns dévorant et buvant tout au repas du Seigneur, de sorte que certains « des plus petits » parmi les frères en Christ aient à rentrer chez eux plus affamés qu’à leur arrivée ! Quand cela arrive, les brebis ne diffèrent pas beaucoup des boucs. Et nous savons ce que Dieu pense des boucs. (Si vous ne le savez pas, lisez Matt 25:31-46)
Vous pouvez comprendre pourquoi Dieu voulait corriger, à Corinthe, ces brebis au comportement de boucs. Cette correction, étonnamment, était une démonstration de Sa Grâce, ainsi que Paul l’écrivait :
« Quand nous sommes jugés, nous sommes corrigés par le Seigneur, afin de ne pas être condamnés avec le monde » (11:32).
Le monde sera un jour condamné à l’enfer, mais Dieu nous corrige pour nous ramener dans le chemin étroit de la vie éternelle. Nous pouvons éviter Son jugement si, comme Paul l’écrit : » Nous nous jugeons nous-mêmes ». Ce qui signifie confesser et abandonner notre égoïsme.
J’espère que vous commencez à voir que le petit rituel que nous répétons dans nos églises est bien éloigné de ce que le Seigneur avait originellement prévu comme devant être Son très spécial repas d’amour ! J’ai également l’espoir que personne ne pense que je puisse appeler à, simplement, ramener le Repas du Seigneur des églises vers les maisons, et à juste augmenter la taille des portions ! La finalité essentielle est notre amour les uns pour les autres. Naturellement, un joyeux repas à la maison est une bien meilleure occasion d’exprimer notre amour pour les autres qu’un « snack » de deux minutes que nous avalons, les yeux fixés sur le dos de celui qui se trouve devant nous.
Mais, plus important, partager notre nourriture avec des croyants pauvres est bien plus en adéquation avec le fait d’aimer nos prochains comme nous-mêmes (un commandement d’une importance capitale), comparé à ce que nous faisons en participant pieusement à un rituel d’église, qui se base pratiquement, uniquement, sur une tradition catholique Romaine !
J’ai tendance à penser que si nous partageons le Repas du Seigneur, que ce soit comme un « snack » ou comme un véritable repas à la maison, nous sommes aussi coupables que les Corinthiens si nous ne prenons pas soin de ceux du Corps de Christ qui ont peu ou pas à manger, et ce, même s’ils vivent dans une autre nation. Quelle caricature du Repas du Seigneur en font ceux qui se disent Chrétiens, quand ils savourent du vin tout en ne faisant aucun cas de leurs frères et sœurs en Christ qui meurent de faim ! Comme les Corinthiens, ceux-là mangent et boivent un jugement contre eux-mêmes, et, à moins qu’ils ne se repentent, eux aussi seront condamnés avec le monde, selon l’avertissement de Christ en Matthieu 25:31-46.
4 – Le Repas spontané du Seigneur
Je pense qu’il est fort possible que beaucoup d’entre nous aient pu apprécier à un certain degré le Repas du Seigneur sans même le savoir, puisque nous avons été naturellement amenés à partager des repas avec ceux pour qui nous avons le sentiment d’avoir des relations sacrées et spirituelles. Cela arrive naturellement quand les personnes sont nées de nouveau. Comme Paul l’écrivait :
« Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres » (1 Thes 4:9).
Et Jean écrivit :
« Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. » ( 1 Jean 3:14).
L’amour fait partie du pack du salut. Maintenant, combien de pasteurs sincères ont découvert que bien des membres de leurs églises n’avaient aucune aspiration véritable à rencontrer d’autres Chrétiens dans de petits groupes spirituels, et encore moins, à vrai dire, à se réunir à la maison pour partager un repas ? Ces personnes assisteront à un spectacle du dimanche matin et serreront même éventuellement des mains quand le pasteur leur demandera de prendre une minute pour aller les uns vers les autres.
Mais ils ne s’aiment pas véritablement les uns les autres. Sitôt l’heure venue, les boucs s’en retournent en courant vers le parking où les attendent leurs voitures. Mais, pour les vraies brebis, l’Église commence souvent après le service. Ils restent longtemps à parler, ou s’en vont partager un repas où la réelle nourriture est spirituelle et où se ressent l’esprit de famille. Ils ne le font pas par obligation, mais bien parce qu’ils le désirent vraiment, et c’est ce qui a de la valeur aux yeux de Dieu !
Les premiers Chrétiens ne se réunissaient pas parce qu’ils avaient lu dans le livres des Actes qu’ils DEVAIENT partager des repas et ce, pour « revenir à des manières bibliques ». Ils le faisaient car ils le voulaient ! Ce principe est tellement révélateur de ce qu’est la façon de faire de Dieu !
Chaque pasteur qui tente de motiver les boucs pour qu’ils se comportent en brebis perd son temps. Il a plutôt besoin de proclamer le vrai évangile jusqu’à ce que les boucs fuient ou se repentent. Ceux qui se repentent deviendront des brebis. Alors ils commenceront à se conduire en brebis, naturellement (ou peut-être devrais-je dire, surnaturellement).
5 – La Vraie Orthodoxie
L’histoire chrétienne indique que ce n’est pas avant la fin du second siècle que le pain et le vin ont commencé à être séparés du Repas du Seigneur. A la fin du quatrième siècle, la « fête de l’amour » a été, en réalité, interdite par le Concile de Carthage. Dans les siècles qui suivirent, le Repas du Seigneur s’est transformé en un sombre et mystique rituel au cours duquel le pain et le vin sont en fait devenus le corps et le sang de Christ : un » saint sacrifice » qui ne pouvait être administré que par un prêtre ordonné, et uniquement dans un endroit sacralisé très précis d’un bâtiment lui-même sacralisé.
J’ai posé la question suivante à des pasteurs de tous les pays en voie de développement :
- Quelle serait votre réaction si vous appreniez que certains des membres de votre église se réunissaient dans des maisons privées pour célébrer la Sainte cène, sans la présence d’un ministre ordonné pour officier au service et bénir les aliments ?
La plupart d’entre eux ont confessé que leur première réaction serait d’en être extrêmement alarmés, car une telle chose leur semblerait hérétique ! Je les reprends alors habituellement en leur disant qu’ils sont comme les prêtres Catholiques Romains ! Ils ont aveuglément suivi une tradition non-biblique qui remonte à plus de 1700 ans ! Certes, ils ne croient pas que le pain et le vin de la communion deviennent psysiquement le Corps et le sang de Christ*, mais la sacralisation de la communion en un rituel dominical dans « leur » église s’y apparente de près ! NOTE de Michelle d’Astier: Doctrine catholique romaine de la transsubstantation née au quatrième siècle après Jésus-Christ, à cause d’une interprétation « textuelle » et non « spirituelle » de Jean 6:50 à 58
Quoiqu’il en soit, la vérité est que le Repas du Seigneur, tel qu’il était pratiqué par les premiers Chrétiens, ne se déroulait jamais dans un bâtiment d’église particulièrement affecté pour ce faire*, mais dans des maisons. Et il ne s’agissait jamais d’un petit « snack », mais toujours d’un vrai repas. Et il n’y avait jamais un « ministre ordonné » présent pour « officier », puisqu’il n’existait aucun « ministre ordonné ». Note de Michelle d’Astier: et trop souvent « sacralisé », comme chez les catholiques !
Les Ecritures nous conduisent à penser que des Chrétiens ordinaires partageaient avec joie le Repas du Seigneur. De plus, lors du Repas du Seigneur, les pauvres étaient nourris*. Et chaque étudiant de la Bible qui a pu écrire sur la manière dont le Repas du Seigneur se pratiquait par l’Église des premiers temps vous confirmera cela… (si vous ne me croyez, ni moi, ni la Bible !).%%
- Note de Michelle d’Astier: Chaque jour, nous dit la Bible ! (Actes 2:47 – 4:34)
Je me demande combien de pasteurs (il y en a des centaines dans notre liste d’e-mails) qui, après avoir lu ceci, vont continuer de le pratiquer de cette manière non traditionnelle, et combien vont commencer à éduquer leur congrégation en vue de le faire à la manière du Seigneur. Choisirez-vous la manière biblique ou la façon » orthodoxe « ?
Car si votre église n’est qu’un lieu de rendez-vous de boucs, préparez vous à des désagréments !
David Servant
%
(Note M.A.V.: Merci à Olivier qui a pris de son temps pour traduire cet article. J’avais ressenti qu’il était urgent de nous rappeler que l’évangile, quand il fait son œuvre dans notre cœur, se traduit PAR DES ACTES D’AMOUR CONCRETS. Car Christ en nous doit souvent pleurer de notre égoïsme occidental !
Personnellement, je me suis sentie fortement interpelée !
Rappelons-nous les paroles sévères que Jésus a adressées en Matthieu 25 – L’article de David Servant est en entière conformité avec ces paroles auxquelles il fait plusieurs fois allusion.
Rappelons-nous aussi que ce ne sont pas aux païens que Jésus parlait, mais AUX CROYANTS !
Matthieu 25:31 à 46
Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire.
Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ?
Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.
Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.
Ils répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ?
Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites.
Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle
CRAIGNONS DIEU ! Et que le Seigneur Jésus vienne changer notre cœur, afin que nous ne nous entendions pas dire une jour: « Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. »)
Lire également:
>>> »Fast food » ou Repas du Seigneur? (voxdei)
>>> Bientôt un »drive in » de Sainte Cène ? (Ship of Fools/voxdei)
>>> Sondage sur l’usage des gobelets plastiques individuels dans les églises (voxdei)
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De tous les versets cités concernant le Sang de Jésus, et le sang dans la première alliance, je ne vois rien d’autre que le sens de purification.
La protection et l’autorité pour les Chrétiens,je ne les dévouvre que dans le Nom de Yashoua, et aussi dans l’Esprit-Saint qui doit résider dans le Chrétien; pour moi, c’est pleinement suffisant
Que YHWH nous instruire et nous consuise dans ses voies. Qu’Il nous bénisse et nous garde.
Chalom
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Et n’oublions pas que le mot "témoin" d’Actes 1: 8 vient de la même racine que martyre.
Le martyre et la persécution sont tout aussi biblique et -spirituels- que la protection, nous le savons depuis Etienne jusque dans l’Apocalypse. Et Iashoua a averti que le disciple n’est pas plus grand que son Maître.
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C’est tout merveilleux d’avoir à sa disposition une telle possibilité de s’instruire dans les du Seigneur.
Dieu vous bénisse, bien-aimés du Seigneur Jésus-Christ!
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Soyez béni par notre Seigneur pour toutes ces informations qui m’aide à trouver des réponses à mes questions.
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Merci Saint Esprit d’avoir inspiré, cet enseignement Magnifique sur: "le repas du Seigneur". Je ne ferai pas d’autre commentaire sinon celui ci, d’après moi: la Justice, la Vérité, la Fidélité… l’Amour qui vient en droite ligne de la Parole de Christ; se passe totalement des raisonnements qui s’avéreraient plus ou moins stériles! Dieu Bénit ses enfants et au temps marqué, IL séparera SANS AUCUNE ERREUR POSSIBLE: les brebis des boucs. Amicalement en Christ.
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Il existe des chrétiens en Chine,qui ne rompent jamais le pain le dimanche,ni les autres jours:ils n’ont que du riz.(et parfois pas tous les jours)
Il y a même une chrétienne(peut-être plusieurs)qui s’étant convertie grâce à l’Evangile selon Jean(seule traduction qu’elle avait trouvée)ne comprenait rien à cette affaire et en était très perturbée:elle avait bien compris qu’il y avait eu un repas très important avant la Pâque de Jésus,mais que ce soir là,Il avait lavé les pieds de ses disciples.
Faut-il demander à certains commentateurs d’aller les enseigner?
D’une façon plus générale,que faut-il faire pour que le Seigneur du repas soit présent au repas du Seigneur? "Discerner le "Corps"?
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Bonjour à vous,
Lecteur depuis peu de votre « blogdei » je suis un chrétien assidu à une église évangélique de la région parisienne.
Pour avoir apprécié la réflexion portée par l’article – Ce "snack" que nous osons appeler "Repas du Seigneur"… – qui nous oblige à évaluer nos pratiques à la lumières de la parole de Dieu, permettez moi trois réflexions qui me tiennent à cœur :
- Pour rappeler qu’à l’origine, la Sainte Cène était un véritable repas, était – il vraiment nécessaire d’employer des mots si méprisant à l’égard de ce qui se pratique aujourd’hui ? Le mot « Snack » revoie à une image si PROFANE ce qui est vécu comme une SAINTE CENE par, osons le dire, une majorité de chrétiens nés de nouveau. Rétablir la signification originelle de « repas de l’amour » voulu par notre Seigneur est une excellente chose. Et pourquoi ne pas parler de « snack bar » lorsque la coupe contient du vin ? A tant faire ! Le moment symbolique, même calqué sur d’anciennes coutumes catholique, ne mérite pas si grand mépris. Dénigrer ce qui est vécu avec vérité et sans hypocrisie dans nos églises constitue donc un … blasphème à l’égard du corps de notre Seigneur. Le culte du sauveur et messie Jésus Christ crucifié et ressuscité est le centre de toute réunion, cène, prière, chorale, prédication … Le « repas de l’amour » n’est pas le centre du culte. Seulement une conséquence de notre foi, amputé certes dans bien des cas, mais à considérer seulement comme un nécessaire et concret prolongement du culte.
- Dans le même ordre d’idée, l’illustration du Christ en croix sur le M de Mac Do est un faux pas. Des évangéliques n’auraient JAMAIS dû se laisser aller à pareille dérive. Par cette banalisation de l’image de Christ en croix, on donne le bâton pour se faire battre par nos propres détracteurs. Cela frise la profanation (rendre profane ce qui devrait être considéré comme saint, ce qui devrait être respecté). Ne vous souvenez vous pas comment les publicitaires avaient utilisés l’image du Christ en croix pour promouvoir un film au contenu blasphématoire ? Paradoxalement, ce sont les catholiques qui avaient réagi par médias et tribunaux interposés pour que l’affiche, au moins, soit interdite. Que font les évangéliques ? N’avons-nous pas assez reproché aux catholiques une utilisation excessive de l’image du Christ en croix pour la placarder à notre tour sur de vils objets destinés à être détritus, parodiant qui plus est les publicitaires sans scrupules ? Essayez donc de faire la même chose avec les symboles du coran. Avons-nous donc moins d’honneur (ou de respect) que les musulmans n’en ont à l’égard de leur prophète ? Quelle honte.
- Dans mon assemblée aussi, la fraction du pain et la distribution du vin sont symbolique. Pourtant, nous veillons à ce qu’aucun étranger à l’église, visiteur ou simple curieux, ne reparte sans avoir été invité à partager le repas de midi dans une ou l’autre des familles, y compris les « sans papiers » qui passent, nombreux. Mes parents me l’on enseigné en le pratiquant par leur exemple, comme le point d’honneur du chrétien. En quoi cette pratique vécue n’aurait – elle pas le droit d’être appelée « repas de l’amour » ? Au nom de quel évangile serait – elle à délaisser au profit d’une agape mensuelle (que nous organisons aussi à l’occasion d’ailleurs) ? Notre petite assemblée serait – elle la seule à vivre cela ? J’ai vraiment peine à le croire. Aussi, il serait bon que notre auteur ne juge pas de trop haut les pratiques découlant d’attitudes du cœur que le Seigneur accueille favorablement, me semble t-il.
Merci de m’avoir donné l’occasion de donner mon avis.
Joël Racine.
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Après avoir lu pratiquement tous ces messages, permettez moi de vous dire simplement une chose: < qu’ est – ce que le SEIGNEUR aurait dit à votre place >?… Le SEIGNEUR est le seul qui soit monté, par obéissance ,sur la croix pour nos péchés . Qui de vous oserait en faire autant ? Je vous citerais juste : < avant de vouloir oter la paille dans l’ oeil de ton frère etc..etc.>Ne perdez pas de vue votre témoignage car plusieurs lisent vos mails et vous ètes loin de l’ édification pour ceux qui vous scrutent …Dieu fait gràce aux humbles , mais IL résiste fermement aux Orgueilleux .Que celui qui a des orilles pour entendre , entende .
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un seul commentaire, au lieu de vous évertuer à savoir qui de vous tous avez raison,ma réflexion à moi est: prier,prier seule la prière fervente du juste à une grande éfficace.jacq.5/16
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Je comprends pourquoi je retourne chez les cathos.
J’ai fait les athées, les témoins de jéhovah un peu, les évangéliques, les juifs messianiques, j’aurais pu continuer longtemps, alors comme j’ai été baptisé petit, mon appel est dans cette église.
Je sens déjà les jugements terrible, ne vous inquiétez pas Jésus essaye de me consoler et je lui dit pardonne leur car ils ont été indui en erreur, car je sais que je ne suis pas sauvé à moins que cela ai changé chez les évangéliques.
Tous les politiques pendant des siècles nous ont manipulé, vous comme moi, moi je suis peut-être né de Constantin, mais vous en grande parti d’angleterre et des état-unis par l’allemagne.
Alors arrêtez s’il vous plaît avec les catholiques. Si tu veux parler avec moi de théologie, va voir un prêtre, un évêque. Si tu veux m’aimer car si je ne suis pas ton frère, je suis au moins ton prochain, alors tu dois m’aimer, c’est un ordre si je le prends à la lettre. Si c’était facile vous croyez que Jésus se serait donner la peine de nous le demander.
Je ne suis pas d’accord avec tout ce que fait le pape, les évêques, les prêtres mais j’ai appris a les aimer, à les respecter, à ne pas tous les jours remettent en cause la véracité de tout ce qui est dit.
Laissez moi être aimé par Jésus, je vous en supplie, car lui seul a donné sa vie pour moi.
C’est pas un concours d’être catholique, évangéliste, ou autres.
Si je vous fait du mal, je vous demande pardon, je peux comprendre. Il faut combattre le bon combat de la foi.
Que le Seigneur de tout espérance vous bénisse dans le nom de Jésus-Christ de Nazareth.
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salut bruno!!
l’appel que jesus nous fait n’est pas de devenir catholique, evangélique, temoin de jehovah ou que sais_je encore…!
a tous ceux qui croit il leur a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu…! (jean1:12)
le reste, comme tu l’a dit a été inventé par les hommes a des fins politique ou ideologique…!
si tu crois qu’il est mort pour tes péché, qu’il ressucité pour te donné une nouvelle vie et qu’il reviens te chercher: alors ta fait le bon choix!!
ce que je note c’est que tu semble avoir compris que le plus grand des commendements c’est l’amour de Dieu et du prochain!! ce que beaucoup de personnes se proclamant de christ ont oubliés…!
je partage la meme foi que toi et te considère comme un frere, meme si il y a des divergences doctrinales, le fondement et les fruits semble etre la!!
perseveront vers cette esperance et puisse le Saint esprit nous conduire dans toute la verité car nous ne connaissons qu’en partie!!
la paix du seigneur soit sur toi!!!
Jesus revient bientot, l’esprit et l’eglise disent vient!!!
fraternellement!
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Cher Frère Bruno,
Le Seigneur vous bénisse richement. Persévérez dans la connaissance de Sa Parole et la communion avec Lui. La Paix soit avec vous.
Didier Gasser.
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Je regarde votre blog avec admiration, mais ne peut m’empêcher de sourire en voyant la photo de cet article. Pourquoi avoir choisi cette photo "Mc Jesus"?
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Je comprends que ça puisse te choquer. moi, ce qui me choque, c’est que la "sainte" Cène soit servie dans de petits gobelets plastiques individuels.
Si tu ne l’as jamais fait, pose-toi la question: qu’est-ce que cela représente? Où est le corps, la communion avec autrui?
C’est du Mc Jesus, du fast food evangélique, un acte de communion à l’autel de la déesse "hygios".
Amitiés
Nicolas ><>
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Dose 13
Ce texte est tiré et adapté d’un enseignement oral de Serge Tarassenko, y est inclue la méditation d’un récent feuillet du calendrier ‘La Bonne Semence’, la note finale est adaptée de Wikipédia.
La SC est un engagement solennel, elle engage toute notre vie qui suit la consommation.
Sur le plan religieux, la SC est réduite d’une part à une simple commémoration de la mort de Christ ; d’autre part on a créé le dogme de la transsubstantiation.
Son but est de nous faire annoncer la mort de Seigneur, et la nôtre avec, bien au delà d’une commémoration.
La Sainte Cène, source d’énergie
La SC n’est pas seulement simple commémoration dans la marche en nouveauté de vie, elle concerne notre intimité, notre dépouillement pour revêtir Christ.(Eph.4 : 20-24, Col.3 : 9-10, etc.)
En Jean 6, Iashoua parle de manger sa chair et boire son sang ; pas de manger du pain et de boire du vin, c’est une parabole, les éléments symbolisent des vérités profondes, ce qui n’enlève rien à leur importance. Au-delà du manger, il y a le sens profond, un principe fondamental d’énergie pour mon corps, suite à un brisement. Pour que l’énergie passe, il faut briser la nourriture qui sera même broyée, c’est le principe de vie biologique qui a son équivalent spirituel qui conduit à la vie éternelle par Christ, en Christ, pour Christ. Y est attaché une espérance grandiose, notre vocation, notre destinée.
Il faut absorber l’énergie, la nourriture, l’énergie est en nous, nous sommes en elle. Nous recevons en principe la même énergie lorsque nous mangeons ensembles, le repas avait un caractère sacré chez les Juifs.
Bien sûr nous commémorons, mais au delà, il y a un principe fondamental, sans besoin que la substance devienne chair et sang.
Unis à Iashoua en un brisement
Yashoua a été brisé sur la Croix. Tout ce qui est venu par lui et en lui est monté à la Croix. La foi me fait rentrer dans la connaissance en Christ de moi-même. Quand je vois Christ, je me vois ; là est un secret de notre identité.
Notre vie, en réalité, est cachée en Christ, elle nous sera révélée. Elle nous apparaîtra dans la mesure où nous parviendrons au face à face, nous verrons tel que Dieu nous voit en Christ. La réalité de notre nature éternelle et glorieuse apparaît dans la mesure où nous arrivons à ce face à face pour vivre éternellement avec lui. Alors Dieu permet, par l’intermédiaire de son repas, de vivre tous les jours la réalité de notre nature éternelle.
Mais qu’est-ce que l’on reçoit, un principe de vie ? Non, un principe de mort pour commencer. Il n’y a pas de vie sans mort qui la précède. Ce n’est pas la mort qui suit la vie, c’est la vie qui suit la mort. L’enfant meurt à un contexte de vie lorsqu’il naît, il dépendait entièrement de sa mère dans le sein maternel. Lorsqu’il sort au moment de la naissance, il se coupe du cordon ombilical, c’est la dernière coupure, il se coupe d’un environnement, d’un contexte de vie dans lequel il était totalement dépendant de sa mère. Il devient biologiquement indépendant, il doit se nourrir, il faut que le principe de la nourriture passe en lui indépendamment de sa mère. Il meurt à un type de vie, il peut vivre biologique, il n’est viable que s’il est coupé de la vie de sa mère complètement et s’il est capable d’être soutenu dans cette vie qui l’attend. De la même façon nous passons, nous sommes en pleine gestation. Nos vies, même si elles atteignent la maturité, l’apothéose, l’apogée au niveau de nos ambitions, de nos carrières, nous ne sommes pas encore totalement nous-mêmes. Nous sommes enfermés dans des enveloppes qui nous trompent, qui nous font dire : ça c’est nous, mais ce n’est pas nous nos enveloppes. C’est pour cela que nous aussi nous devons nous détacher de nos enveloppes, et cette mort va consister notre nouvelle naissance.
C’est ainsi que la chrétienté russe voit cette mort. La mort, c’est le plus beau des événements. On ne s’habille pas en noir, on se réjouit parce que enfin quelqu’un qui est mort physiquement vient de naître à la vie éternelle complètement. Maintenant son corps n’est plus un obstacle, la personne n’est plus liée à des apparences, elle ne transfert plus ses priorités à ce qu’elle voit d’elle-même, à ce qu’elle ressent, etc., enfin libérée de ce corps provisoire, du dernier bastion dont parle Paul.
Crucifiés avec Iashoua, une annonce
Mais en attendant, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. On se voit en quelque sorte des messagers de la mort du Seigneur au travers de la Parole. Mais nous avons bien lu dans Romains 6:6, 7:4, Gal.2:20, nous avons été crucifiés avec lui, nous sommes sortis de lui, nous n’avons de sens qu’en lui, parce que nous sommes faits par lui. Lorsqu’il monte sur la croix et qu’il est crucifié, nous sommes crucifiés avec lui. Avant même que nous naissions, c’est déjà fait ; entrant dans cet accomplissement, nous sommes affranchis et vivons avec Christ (Romains 6 :8, 8 :2,etc.). Vivre une vie qui ne traduit pas que nous sommes crucifiés avec lui, c’est vivre à côté de ‘la plaque’. Et vivre à côté des conditions d’équilibre, signifie vivre en condition de déséquilibre. Quelque chose va aller de travers tôt ou tard, c’est pour cela qu’il y en a qui deviennent malades spirituellement, et d’autres qui meurent spirituellement, ce n’est pas premièrement physique là. C’est cela qui se passe, et c’est pour cela que nous ne connaissons pas le principe sacré de la SC, le principe solennel, lorsqu’on ne vit qu’une commémoration. Il fut même un temps ou l’on s’empiffrait lorsque la SC était célébrée pendant des agapes. Nous, nous ne nous empiffrons pas, mais nous l’appelons uniquement une commémoration et nous passons à côté de ‘la plaque’. Alors on s’étonne qu’après, dans la vie de tous les jours, les choses vont de travers. On s’étonne que dans nos églises, on n’arrive pas à trouver l’équilibre. Des Pasteurs et Responsables ont des fardeaux épouvantables à porter parce que les gens se critiquent, se disputent, et ils peuvent même être concernés eux-mêmes comme artisans des désordres. L’Eglise est souvent malade spirituellement, le Peuple de Dieu est malade, et la cause centrale : ils ne savent pas ce qu’ils font au moment de la SC qui est prise à la légère, si ce n’est à la va-vite. Ils pensent qu’ils savent en commémorant, mais c’est beaucoup plus. A chaque fois que nous mangeons le Pain et que nous buvons le Vin, nous annonçons la mort du Seigneur, c’est donc la nôtre, puisque nous avons été crucifiés avec lui.
Et ce n’est pas tout de l’annoncer par une cérémonie, il faut que notre vie de tous les jours traduise que nous annonçons notre propre crucifixion. C’est bien gentil de l’annoncer au moment de la SC, mais il ne faut pas ensuite vivre comme si nous n’étions pas crucifiés dans la vie de tous les jours. Dieu nous fait la grâce de vivres les dons spirituels, mais pour quelqu’un qui vit au niveau d’une commémoration, qui ne vit pas crucifié, les dons sont pollués par la tyrannie de la chair. L’exercice des dons ne doit pas être pollué, c’est un cadeau de Dieu. La façon de les exercer peut être polluée par la chair, par l’exercice des dons en fonction trop souvent de sa petite gloire personnelle, en se faisant remarquer, en pensant moi qui ai un tel don, je ne dois pas le négliger, je suis quelqu’un dans l’assemblée. Il a existé que la tyrannie de la chair ait conduit une assemblée à se partager en deux, et que chaque partie prophétisait contre l’autre. Tout par de travers du moment que nous ne réalisons pas que nous avons été crucifiés avec Christ et en conséquence laissions l’Esprit Saint nous conduire.
Quand ?
Il n’y a pas de sens de manger et de boire si nous négligeons le principe qu’il y a derrière. Ce principe, c’est le corps brisé de Christ avec lequel nous avons été brisés, c’est me rappeler que j’ai été crucifié en Christ. Pourquoi la célébrer régulièrement, hebdomadairement pour beaucoup ? Il est bon que nous nous rappelions dans la semaine qui suit que la chair est apte à reprendre vite le dessus. Comme on oublie bien vite, il est bon de nous le rappeler, de confesser : Seigneur, je n’ai pas vécu comme si j’avais été crucifié avec toi. Crucifié veut dire en sa conséquence : ressuscité, l’un et l’autre ne font qu’un tout.
Je ne peux pas être ressuscité en Christ si je n’ai pas été crucifié. On voudrait vivre comme des ressuscités en Christ, mais ce n’est souvent pas le cas. Vivre comme si nous étions morts, complètement morts. On a la vie biologique, on a tout de la parade, la devanture spirituelle, on sait dire des bonnes choses, on sait déclencher des dons spirituels, mais il n’y a rien derrière. Il n’y a aucune vie authentique, la vie éternelle ne se manifeste pas, c’est très grave, parce qu’ainsi on devient malade spirituellement, et on finit par mourir spirituellement. Pourquoi il y a tant d’Eglises mortes ? Parce qu’elles sont sorties de ce cadre, sont devenues des institutions, et les gens ne savent plus ce qu’ils font, pas plus que ceux qui les dirigent, ils sont formés dans des institutions de préparation au ministère où cela n’est pas annoncé. Alors on perpétue un enseignement, une cécité spirituelle. On fait de la SC une cérémonie, mais il n’y a rien derrière.
On parle beaucoup d’Esprit dans les Assemblées, et c’est extraordinaire qu’on ait enfin retrouvé le Dieu Esprit, alors que dans les autres formes de cette vaste famille chrétienne, et autres confessions, c’est juste une vague théologie.
On attribue bien des choses à l’Esprit disant que c’est lui qui les a faites, mais on est allé souvent trop vite pour dire cela. Qu’elle est la mission de l’Esprit de Dieu ? Si nous lisons 1Jean 5:6-8, les trois ne font qu’un avec Celui qui est un : l’eau, le sang et l’Esprit. Morts et ensevelis, on ne regarde plus au passé, c’est fini, la tyrannie du passé, si elle nous rattrape, c’est que nous ne sommes pas morts avec Lui. Ou, à la limite, on accepte que l’œuvre de la crucifixion commence en nous, mais on n’est pas prêts à l’ensevelissement, à ce que le passé soit nettoyé par l’œuvre de la Croix. Et alors, c’est tous les problèmes qui amènent à la cure d’âme, qui amènent toutes sortes de choses, de techniques apparaissent imitant ce qui ce fait dans le monde au niveau de psychothérapies qui n’arrangent rien, qui aggravent les problèmes s’ils ne conduisent pas à la Croix et l’ensevelissement, la seule clef pour la coupure avec le passé. Entrer dans l’œuvre de la Croix s’est couper une fois pour toutes, les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles, nous sommes une nouvelle création, recréés. Et alors, à ce moment là, le Sang est opérant, il nous purifie de tous nos péchés, pas dans le sens inverse. L’eau et le sang, et non le sang et l’eau, l’ordre est très important. L’eau : l’ensevelissement a pour conséquence le pardon des péchés lavés par le sang de Iashoua, œuvre accomplie en nous par l’Esprit divin.
N’oublions surtout pas 1Jean 1 :7 : « 1) Si nous vivons dans la lumière comme il est lui-même dans la lumière, 2) alors nous sommes en communion les uns avec les autres, 3et alors) le sang de Iashoua nous purifie de tout péché. »
Prendre sa croix
« Prendre sa croix », telle était, du temps des Romains, la part d’un condamné à mort. Mais que signifie cette expression pour nous croyants ? Ce n’est pas, comme on le pense parfois, accepter stoïquement les souffrances et les épreuves de la vie. Non, Jésus se sert de cette image forte pour nous faire comprendre une vérité toute différente et très importante. « Prendre sa croix », c’est renier son ‘moi’ égoïste et indépendant de Dieu. Ce ‘moi’ qui s’irrite, éprouve de l’envie, de la rancune, refuse de reconnaître ses torts, qui est dur à l’égard des autres et satisfait de lui-même. Ce ‘moi’ qui pourtant peut être religieux, défendre une moralité, faire toutes sortes d’œuvres louables, et qui est toujours présent dans la vie du croyant.
Mais la Bible m’apprend que Dieu m’a libéré de ce ‘moi’ foncièrement orgueilleux et égoïste. Comment cela ? En m’identifiant avec Christ dans sa mort sur la croix pour que, dorénavant, je vive une vie nouvelle, non pas pour moi, mais pour lui et pour mon prochain. Par la foi, je réalise peu à peu cette vérité libératrice dans mes circonstances quotidiennes. Pour chacune, le choix se présente : Vais-je écouter le ‘moi’ ou me laisser guider par le Saint-Esprit ? Que chaque fois je puisse répondre : « Seigneur Jésus, toi qui es ma vraie vie, accorde-moi de prendre ma croix et de te suivre avec bonheur. »
Alors on pourra voir dans mon comportement quelques ressemblances avec Jésus. Je serai un témoin de sa grâce et de la puissance libératrice de sa mort.
La mission de l’Esprit Saint
Annoncer notre mort par la SC s’est annoncer notre ensevelissement. Annoncer notre ensevelissement, c’est annoncer le fait que nous ne vivons plus sous la puissance qui nous maintenait dans une mort éternelle, alors que nous étions pourtant vivants biologiquement, c’est annoncer qu’elle n’a plus de puissance totale sur nous, bien qu’elle puisse de temps en temps nous tendre des embuscades dans lesquelles nous tombons. Mais parce que nous proclamons régulièrement notre mort et notre ensevelissement avec Christ, le Sang de Jésus que nous réclamons sur ce que nous avons fait dans la semaine, que nous confessons avant de prendre la SC est tout puissant pour nous purifier. On a beau mettre du sang, et du sang, et du sang, nous sommes toujours tyrannisées par ce qui était notre ancienne nature, et surtout par notre passé.
A partir du moment où nous sommes ensevelis, nous sommes libérés de note passé, on ne ressort pas un cadavre, on ne fait pas du post mortem ; c’est de l’occultisme d’examiner son passé en introspection, on est totalement libéré, on peut se le rappeler, mais faire une analyse psychologique pour trouver une porte de sortie pour le présent, c’est de l’occultisme, c’est une abomination devant l’Eternel, c’est très, très grave. Nous jetons un lien sur nous-mêmes et sur ceux que nous interpellerions ainsi au travers d’une telle pratique.
Nous sommes une création nouvelle, mais en attendant que nous soyons complètement nés, c’est la mort physique qui va nous délivrer définitivement de toutes tyrannies produites au travers de notre corps de misère, ce bastion de résistance contre l’esprit. Cette chair fera que de temps en temps nous tombions, mais nous ne sommes plus dans une continuité, dans une pratique régulière d’esclavage au péché. Et parce que nous confessons que nous sommes crucifiés avec Lui, il n’y a rien de tel que la SC pour le faire, à ce moment là, le Sang de Jésus est tout puissant pour nous purifier. Et l’Esprit de Dieu est en parfait accord avec cela. Voilà la mission de l’Eglise. L’Esprit amène toujours l’homme à la Croix, et la Croix passe le relais à la puissance de la Croix. Et si nous voyons des guérisons, des miracles, des démons chassés, l’Esprit a amené celui qui exerce le ministère à la Croix, lui a révélé la puissance de la Croix dans des circonstances particulières. Cette annonce se fait envers celui qui est lié, et surtout aux puissances spirituelles à qui nous rappelons qu’elles ont été vaincues une fois pour toutes, et que si elles exercent encore, c’est qu’elles utilisent le mensonge, et nous dévoilons ce mensonge et nous leur disons maintenant vous êtes découvertes, vous puissances d’obscurité. Vous avez été vaincues, dehors, vous n’avez plus rien à faire ici, et elles partent. Elles ne peuvent pas supporter qu’on leur rappelle qu’elles sont vaincues. C’est l’Esprit qui permet de le rappeler. Il éclaire l’œuvre de la Croix d’une lumière tellement intense que même l’ennemi ne résiste pas.
Ne laissons pas les petits tiroirs secrets dans nos vies que nous ne voulons pas laisser passer par la Croix. C’est l’Esprit de Dieu qui descend dans les profondeurs de l’esprit de l’homme et lui montre ce qui n’est pas à sa gloire et doit être réglé quelque soit l’ancienneté, alors à ce moment là la SC aura servi à fond, allant au fond et totalement.
Note : La transsubstantiation est, au sens catholique du terme, la transformation de la substance de l’hostie en substance du corps et en sang du Christ alors que l’espèce reste elle même. Ce changement qui n’a pas d’origine apostolique est prétendu s’accomplir au cours de la messe, au moment de la consécration. Cette doctrine a été inaugurée tardivement au IVe concile du Latran en 1215, la doctrine prend le nom de « transsubstantiation » lors du concile de Trente (1551) où elle est officiellement proclamée et devient donc un dogme en s’opposant à la doctrine de la consubstantiation défendue par certains protestants. La consubstantiation est la doctrine protestante luthérienne par laquelle, lors de la Cène, le pain et le vin conservent leurs substances propres avec lesquelles coexistent les substances du corps et du sang du Christ.
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Dose 14
Salut Bernard,
J’ai besoin que tu me renseignes sur de Marc 10 verset 38 avec le baptême de souffrance.
Traduction de Claude Tresmontant :
« et alors ieschoua il leur a dit
vous ne savez pas ce que vous demandez
est-ce que vous pouvez boire
la coupe que moi je vais boire
ou bien encore la plongé
que moi je vais être plongé dedans
est-ce que vous pouvez y être [dedans] [vous aussi]
et alors eux ils ont dit
nous le pouvons
et ieshoua il leur a dit
la coupe que moi je vais boire
vous la boirez
et la plongée
que moi je vais être plongé [dedans]
vous y serez plongés [vous aussi] » (Marc 10 : 38-39)
Matthieu 20 :22-23
« …est-ce que vous pouvez boire la coupe
Que moi je vais boire
Et eux ils ont dit
Nous le pouvons
Alors il leur a dit
Ma coupe {en effet] vous la boirez… »
Et selon une traduction et adaptation plus traditionnelle :
« Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ? Nous le pouvons dirent-ils.
Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême que je dois être baptisé. »
Matthieu 20 : 22-23
« Jésus répondit : Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire ? Nous le pouvons, dirent-ils.
Et il leur répondit : Il est vrai que vous boirez ma coupe ; mais pour ce qui est d’être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a réservé. »
Marc place d’évidence cet échange entre l’annonce de sa passion aux disciples et son entrée triomphale dans Jérusalem inaugurant la semaine de la Pâque. Malgré les chapitres d’écart et de nombreux enseignements, il est légitime d’établir la même considération chez Matthieu qui ne cite pas le baptême.
Ces paroles sont échangées entre Jésus et les fils de Zébédée, Jacques et Jean. Deux questions peuvent d’amblée être posées, de quelle coupe et de quel baptême s’agit-il, et la double réponse de Jésus et ses interlocuteurs peut-elle par extension concernée l’ensemble de ses disciples, présents et futurs ? En conséquence, une double question s’impose en moi, Iashoua me l’adresse-t-il ; quelle est ma réponse ?
Rappelons-nous ces paroles du Seigneur : « Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu’ai-je à désirer, s’il est déjà allumé ? Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division. Car désormais… » (Luc 12 : 49-52)
« Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son Seigneur. Il suffit au disciple d’être traité comme son maître, et au serviteur comme son seigneur… Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. » (Mt. 10 : 24-25,28)
« Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde airerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu’ils ce connaissent pas celui qui m’a envoyé. » (Jean 15 : 18- 21)
« Ne vous étonnés pas, frères, si le monde vous hait. » (1Jean 3 :13)
« Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » (Mc.10 : 22)
***
Remarquons bien la question, alors que pour sa part Iashoua parle de devoir boire la coupe, dans la question aux disciples il parle de pouvoir : ‘pouvez-vous et non devrez-vous’.
Selon des traductions, Iashoua parle au présent ou au futur (proche) le concernant, mais parle au futur concernant les disciples.
A la réponse ‘nous pouvons’, le Seigneur confirme oui, et précise même à Jean et Jacques que cela sera une réalité pour eux, en précisant qu’il s’agit bien de la même coupe et du même baptême que les siens.
MAIS, entre Iashoua et les disciples que nous pouvons être, une importante différence est à relever. Iashoua est abandonné de tous, et s’écrit même sur la Croix : « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? » La réponse, chaque disciple la connaît, du moins faut-il l’espérer.
Par contre, les Disciples sont porteurs de promesses :
« Prenez courage, j’ai vaincu le monde. Je suis tous les jours avec vous jusqu’à la fin du monde. Je ne vous laisserai pas orphelins, je vous enverrai le consolateur… »
Il est intéressant de relever ces lignes du Nouveau Commentaire Biblique (Ed.Emmaüs), citons d’abord celui concernant Marc : « Ce que l’on a justement appelé "la première intrigue ecclésiastique pour briguer une place élevée dans l’Eglise" est une démarche familiale (auprès du cousin Jésus) pour évincer Pierre, troisième membre du trio des intimes de Jésus. Mais comme Bengel le dit admirablement, Jésus insiste sur sa passion, sachant qu’il devra d’abord avoir d’autres compagnons à sa droite et à sa gauche (les brigands). Pendant ce temps, l’esprit des disciples se meut sans cesse dans un tout autre monde. C’est pourquoi le Christ utilise les termes poétiques de la coupe et du baptême, courant dans l’A.T. (Ps.11: 6 ; Es.51:17 ; Ps.42: 8 ; 69: 2 ; 124: 4-5) pour décrire le fait d’être submergé par une douleur accablante ; il essaie ainsi de leur montrer ce qui le séparait de sa gloire, et s’interposait par conséquent entre eux et la réalisation de leur désir. Leur déclaration téméraire ‘nous le pouvons’ prouve comme leur requête, toute leur ignorance. Mais Jésus les prend au mot, comme ils le découvriront plus tard (Ac.12: 2 ; Ap.1 : 9). »
Et concernant Matthieu : « La mère des fils de Zébédée n’apparaît pas dans Marc, qui ne cite que Jacques et Jean eux-mêmes. Il ne peut être sérieusement question d’excuser ici les 2 frères, comme le font des nombreux exégètes, car c’est à eux que les autres s’en prennent. Ils s’imaginaient arriver à la gloire sans passer par la souffrance, et croyaient que le Christ disposerait des places dans le Royaume. La coupe est le symbole de douleur (26: 39 ; cf.Es.51 : 17). Marc 10 : 38 fait également allusion à un baptême de souffrance. Jacques subit le martyre (Ac.12 : 2). Jean a probablement vécu jusqu’à un âge avancé. Aucun des deux n’était prêt à mourir avec Jésus lors de la Pâque imminente. »
***
Il n’est pas difficile se situer dans le temps quand Iashoua a bu la coupe dont il est question. Après le départ de la ‘’chambre haute’ pour Gethsémané, qui signifie ‘pressoir à huile’, et la mort du Sauveur.
Matthieu 26 :
« Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. v39
Il s’éloigna une deuxième fois, et pria ainsi : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! v42
Il les quitta, et, s’éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. v44 »
Marc 14
« Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta à terre et pria que s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. v35-36
Il s’éloigna de nouveau, et fit la même prière. v39 »
Luc 22
« Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent. v39
Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. v42 »
Jean 18
« Jésus dit à Pierre : Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? v11»
***
Que nous dit la Parole concernant le ‘boire’ entre la ‘chambre haute’ et la passion accomplie, la mort constatée ?
« Ils, lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire. » (Mt.27 : 34)
« Ils mettent du fiel dans ma nourriture. Et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre. » (Ps.69 : 22)
(fiel, sécrétion amère du foie, bile, figuré : sentiments d’animosité et de méchanceté)
« Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et l’ayant fixé à un roseau, il lui donna à boire. » (Mt.27 : 48)
« Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. » (Mc.15 : 23)
« Et l’un deux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l’ayant fixé à un roseau, il lui donna à boire. » (Mc.15 : 36)
« Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant et lui présentant du vinaigre. » (Luc 23 : 36)
« Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Ecriture soit accomplit : J’ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixé à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : C’est accomplit (c’est fait, consommé). Et baissant la tête, il rendit l’esprit. » (Jean 19 : 28-30)
Notons ici que nous ne reportons pas le ‘tout’ de ‘tout est accompli’ contenu dans de nombreuse versions. Ce qui est accompli à la Croix, c’est l’exigence du sacrifice nécessaire au pardon. « Or, d’après la loi, presque tout est purifié avec du sang, et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon. » (Héb.9 : 22) Iashoua a accompli sa part, les actes cérémoniels et prophétiques concernant le pardon des péchés sont accomplis. Aux humains de faire la leur, entrer dans le salut et marcher dans la sanctification, car « sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur » (Héb.12: 4) Nous rappelant que le Seigneur qui a été fait ‘sacrifice pour le péché’ et non pas ‘péché’ en notre faveur, nous a dit que sans lui nous ne pouvons rien faire, regardons et comptons sur lui pour marcher de progrès en progrès et de victoire en victoire jusqu’à la pleine maturité en Christ.
Osons un commentaire concernant Colossiens 2 : 14 que nous lisons généralement ainsi : « Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix. » Prenons une comparaison. Nous avons en main un ‘papillon’ remis avec ou sans sourire par un policier masculin ou féminin, cela s’appelle une amande, non ou pas encore grillée. Mais nous connaissons quelqu’un de ‘bien placé’ que nous contactons rapidement qui ‘fait sauter (griller) l’amande’. Le papillon n’a plus de valeur, l’amande est comme acquittée, mais le code de la route, ‘la loi’, demeure. Christ est la fin de la loi pour celui qui croit. Les règles cérémonielles et prophétiques sont accomplies, mais la Torah demeure. Précisons que le mot ‘Torah’ est maladroitement traduit par ‘loi’, mais ceci est un sujet dans lequel nous ne pouvons entrer ici.
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Coupe, baptême ?
Il est évident que Iashoua n’a plus touché une coupe faîte de matière et ne s’est lui-même ou n’a pas été plongé dans de l’eau, par rapport à la coupe et au baptême qu’il cite dans son échange avec Jean et Jacques. Doit-on les appeler coupe et baptême cachés ? Essayons-nous à leurs donner des noms : Coupe du jugement contenant nos péchés représentés pas le vinaigre qui lui fut présenté, et aussi en conséquence coupe de la Grâce pour qui y dépose ses péchés et iniquités. Et baptême/plongé de douleur, de souffrance, de solitude, d’abandon.
« Voici, mon serviteur prospérera; Il montera, il s’élèvera, il s’élèvera bien haut.
De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme,
De même il sera pour beaucoup de peuples un sujet de joie ; Devant lui des rois fermeront la bouche ; car ils verront ce qui ne leur avait point été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu.
Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ?
Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ?
On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche.
Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’oeuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains.
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités.
C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables. » (Es.52 :13-53 :12)
Dans le jardin de Gethsémané, Iashoua a crié dans une prière angoissante : « Père, s’il est possible, que cette coupe (à venir) s’éloigne de moi. Toutefois que cela ne soit pas selon ma volonté, mais selon la tienne. » Dans son humanité, Jésus pouvait désirer que cette coupe de jugement que tous excepté lui méritent de boire, s’éloigne de Lui. Mais, comme Fils de Dieu obéissant, fait victime pour le péché, Jésus savait que la coupe de la rédemption ne serait versée pour du salut que si il buvait la coupe du jugement pour toute l’humanité.
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Il est intéressant de visiter ‘Le commentaire biblique du disciple’ de William MacDonald, Ed. La Joie de l’Eternel concernant le vinaigre de la Croix.
Matthieu 27: 34
« Avant de le crucifier, les soldats offrent à boire à Jésus le vin mêlé de fiel donné à tous les criminels condamnés en guise de narcotique, Jésus refuse de le prendre. Il était nécessaire pour lui de porter la pleine charge des péchés des hommes sans diminution ou affaiblissement de ses sens, sans adoucissement de sa souffrance ? »
Matthieu 27 : 48
« L’un d’eux se sert alors d’un roseau pour lui tendre une éponge imbibée de vinaigre. A en juger d’après Ps.69 : 22, ce n’est pas un geste de compassion qu’il accomplit ainsi ; il ne fait qu’ajouter à la souffrance du supplicié. »
Marc 15 : 23
« Les soldats présentèrent à Jésus du vin mêlé de myrrhe ; ce breuvage, qui agissait comme calmant, aurait adouci les souffrances du Seigneur. Mais, déterminé à porter les péchés des hommes en restant pleinement conscient, Jésus ne le prit pas. »
Marc 15 : 36
« Comme un dernier affront, l’une d’entre elle courut alors remplir une éponge de vinaigre, et lui tendit au bout d’un roseau. »
Jean 19 : 29
« Les soldats lui donnèrent du vinaigre à boire. Ils attachèrent une éponge à une branche d’hysope et la pressèrent à ses lèvres (l’hysope est une plante utilisée lors de la Pâque, Ex.12 :22). On ne doit pas la confondre avec le vinaigre mélangé au fiel qui lui a été offert auparavant (Mt.27 : 34), et qu’il refusa de boire car cela aurait agi comme un analgésique. Il devait porter nos péchés en étant pleinement conscient. »
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Dans son humanité, Iashoua a pu désirer que cette coupe du jugement que tous excepté lui méritaient de boire s’éloigne de lui. Mais, comme Fils de Dieu obéissant, il savait que la coupe de bénédiction ne pouvait être versée pour le salut de beaucoup que s’il buvait la coupe du jugement. En agonie et en séparation insondable d’avec le Père, notre Sauveur a accepté de boire cette coupe afin de subir le jugement en souffrant de cette mort horrible comme sacrifice pour le péché afin que nous puissions être rachetés, pardonnés, purifiés, libérés.
La coupe du jugement ayant été bue par Iashoua, l’apôtre Paul peut écrire concernant la coupe de la communion que tout disciple est invité à boire, qu’elle est :"La coupe de bénédiction que nous bénissons" (1Co.10 : 16).
Quelle plus grande bénédiction pourrait exister que celle acquise par Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection ? En l’appelant la coupe de la bénédiction elle l’est de toutes bénédictions en lui. Paul met aussi en évidence le puissant lien entre la Pâque juive et la Sainte Cène, cette célébration de grandes profondeurs ayant ses racines dans le plan éternel de Dieu, tout comme dans les traditions prophétiques du peuple élu de Dieu, les Juifs.
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Tout disciple de Iashoua peut être appelé à boire à la coupe du Seigneur qui n’est pas celle de la Sainte Cène, et à être baptisé du baptême qui n’est pas d’eau. Soyons de ceux dont il est question en Hébreux 10 : 39 : «Nous, nous ne sommes de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Ayant le regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection… 12 :2 ».
Pour nous encourager, pensons aux promesses données par le Seigneur aux Vainqueurs en Apocalypse 2 et 3 :
– A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.
– Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort.
– A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.
– A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes oeuvres, je donnerai autorité sur les nations.
– Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
– Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.
– Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
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Brève réflexion
« Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, et ils craignaient de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capernaüm. Lorsqu’il fut dans la maison, Jésus leur demanda : de quoi discutiez-vous en chemin ?
Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. » (Marc 9 : 32-34)
Quelle est notre compréhension de la Parole, ou notre manque de compréhension ? Sommes-nous empêchés de comprendre comme les disciples en certaines occasions, quand leurs cœurs et leurs pensées ‘divaguaient et s’enflaient d’orgueil’ ?
Sachant bien que si dans la pensée grecque mystère est généralement synonyme d’inconnaissable, dans la pensée hébraïque il n’en est pas ainsi. « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. » (Jean 15 :15)
Quelle sorte de disciples sommes-nous ?
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Avant de boire la coupe que nous pouvons aussi appeler "Coupe de la colère de Dieu", Iashoua a manger le repas de la Pâque juive, le Séder, avec ses intimes. Durant ce repas, après le lavement des pieds et le départ de Judas, il a institué ce que nous appelons la Sainte Cène.
Il a donc bu les coupes du Séder. Chaque participant n’avait pas plusieurs coupes, mais elles étaient remplies à nouveau devant être vidées quatre fois par chaque participant ; en langage vulgaire, nous dirions ‘des tournées’.
Chaque coupe avait un sens, un nom. Nous connaissons trois séries de noms pour les signifier :
sanctification royaume sanctification (kidouch)
instruction patriarche plaies
rédemption prophète salut, bénédiction
espoir, attente délivrance louange (hallel)
Il est intéressant de consulter l’auteur du livre "Les Comptes à rebours de la Bible" dans l’enseignement qu’il a reçu étant à Jérusalem :
« Peu de chrétiens ignorent qu’en buvant la coupe durant un office religieux, il commémorent le repas pascal (le Séder), que Yéshoua Hamashiah prit avec ses disciples la veille de sa crucifixion. Mais peu savent qu’à cette époque, il n’y avait pas une coupe mais cinq durant le repas pascal.
* Au début du repas, remplissant la coupe pour la première fois, le convive boit la coupe de Sanctification signifiant mise à part (coupe appelée Kidouch). Cela place donc la sanctification au début et au-dessus de toute autre considération spirituelle ou religieuse :
"Sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur" (Hé12:14).
Il est donc logique que cette coupe soit la première.
* La deuxième coupe est la coupe d’Instruction. Connaître notre Sauveur et Celui qui l’a envoyé est primordial. Ces paroles de la prière sacerdotale prononcées par le Seigneur cette même nuit pascale résument bien le symbole de cette coupe : "La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Yéshoua Hamashiah "(Jn 17:3). Lire la Parole de Dieu, la méditer, n’est-ce pas "boire à cette coupe" ?
* La troisième coupe est la coupe de Rédemption. Elle nous parle de rachat. Pendant longtemps, je considérais les paroles de Yéshoua où il se comparait à un fiancé et son Eglise à sa fiancée comme une jolie parabole jusqu’à ce que je comprenne enfin que ce n’était pas une simple parabole mais une profonde réalité. Dans ce cadre, cette troisième coupe représente et rappelle le prix que le Fiancé divin a dû payer au père de la future mariée pour acheter son épouse.
* La quatrième coupe est la coupe de l’Espoir. Elle représente l’Attente du retour du Fiancé qui est parti préparer une belle demeure à sa future épouse.
Durant cette mémorable soirée, Yéshoua va rappeler à ses disciples : "Je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi" (Jn 14:3).
* Quant à la cinquième coupe, elle n’était tout simplement pas bue, peut-être parce que ce n’était ni le jour ni l’heure de la boire !
C’est alors la grande interrogation : Pourquoi ?
C’est le "Quoi" ! si cher à la culture juive, gravé dans leur âme (et dans la mienne).
En effet, dans leur culture d’origine divine, nous savons qu’Elie est connu comme un héraut de la Rédemption.
L’Eternel Le précise à travers le prophète Malachie en -424 "Voici, Moi-même, je vous enverrai le prophète Elie avant la venue du Jour de l’Eternel, Jour grand et redoutable" (3:23).
Le désir de Rédemption est alors inclus dans les bénédictions prononcées durant ce temps fort du Séder.
La Cinquième coupe de vin est placée sur la table.
On ouvre la porte donnant sur la rue afin qu’Elie (qui doit précéder le Rédempteur) puisse entrer s’il venait à passer.
C’est pourquoi, ce cinquième verre est appelé : "le verre d’Elie".
C’est sans doute cette cinquième coupe (et non une des quatre autres dont tout Juif avait l’habitude de boire chaque année à Pâque) que le Seigneur tendit à ses disciples en leur disant "buvez en tous". Yéshoua créait ainsi une nouvelle alliance.
Cette cinquième coupe offerte "disait" à peu près ceci : vous pouvez me boire car vous avez rempli les quatre premières conditions (la signification des quatre coupes) mais elle portait aussi un autre message : Cet Elie annoncé par Malachie est déjà venu !
C’est exactement ce que le Seigneur Yéshoua avait déjà expliqué par ces paroles :" si vous voulez l’admettre, ce Jean Baptiste, c’est lui qui est l’Elie qui devait venir.
Que celui qui a des oreilles entende ! (Mt 11:14-15).
Tout était dit et confirmé par Yéshoua.
Les onze disciples présents comprirent et burent. »
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Conclusion
D’une coupe non matérielle, Iashoua a bu nos péchés.
D’un baptême, d’une immersion dans une profondeur incommensurable de souffrance et d’abandon, il a été fait victime divine donc infinie, volontaire, parfaite, expiatoire pour le péché, pour tous les péchés de tous les pécheurs afin que chacun individuellement puisse entrer dans le Salut divin offert pour vivre à toujours avec Lui.
Qui a déposés tous ses péchés et iniquités dans la coupe de vinaigre bue par le Sauveur crucifié après avoir dans le jardin de Géthsémané transpiré de la sueur de sang tellement la tache a venir allait être difficile ; et par le foi reconnaît et reçoit le pardon divin acquis par le Rédempteur fait victime expiatoire pour nos péchés ?
Alors nous pouvons dire avec Paul : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi ». (Gal.2 : 20) Et en acquerrant de la maturité spirituelle, peut-être parviendra-t-on à pouvoir dire selon certaines versions, "je vis de la foi du Fils de Dieu".
Si oui, n’oublions pas de remercier et adorer.
Et j’encourage vivement à relire le post précédent, et réjouissons nous de ne pas avoir part aux coupes de la colère de Dieu décrites dans Apocalypse 16.
Lors de l’échange avec Jean et Jacques, il n’était pas encore le temps pour les disciples de partager la coupe et le baptême de souffrance. Ils connaîtront tour à tour ce que le Seigneur a connu, "le disciple n’est pas plus grand que son maître".
L’apôtre Paul a écrit : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise. » (Col.1 : 24)
Il est évident que Paul ne prétendait aucunement participer à l’œuvre expiatoire du péché accomplie une fois pour toutes, définitivement, par Iashoua à la Croix. Le livre sans fin ni conclusion des Actes (du Saint-Esprit) nous rapporte beaucoup des souffrances dans le service de Paul en communion et en union avec le Sauveur. C’est un modèle, l’est-il pour nous, sommes-nous prêts à souffrir pour le Sauveur, l’appeler en toute vérité : Seigneur et Maître ? A boire à la coupe de l’obéissance et le suivre dans le baptême de souffrance, de rejet, de solitude ?
Il a envoyé l’Esprit-Saint pour nous conduire, il a promis d’être lui-même avec nous, et il délègue même des anges pour être au service de l’Eglise. Et il nous dit encore : « Prenez mangez ; prenez buvez ». Et là, il s’agit de lui-même, de communion, de vie, d’alliance, d’alliance éternelle, sans fin.
Union et communion !
Alléluia !
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Dose 15
Partager en communion fraternelle, d’un même cœur et d’une même âme la Sainte Cène, manger le Pain et boire le vin communautairement est un acte important, sérieux, à ne pas pratiquer à la légère, l’apôtre Paul nous le dit clairement en 1Co.11. ("La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Act.4 :32)
Nous savons selon Jean 3 que la vie de rachetés de l’Agneau de Dieu, de disciple de Iashoua commence par une nouvelle naissance. Cette expression couvre bien des actions, des étapes par lesquelles nous entrons dans la Salut de Dieu. Des documents reçus en Grec composants le texte de la Nouvelle Alliance (N.T.), un mot comporte en lui l’ensemble de l’œuvre salvatrice, il est en lui-même aussi riche que le mot hébreu shalom, c’est métanoïa.
***
Le chemin du salut est un chemin, une voie, une marche de vie que l’on peut quitter. Trop souvent, la Grâce divine ne peut intervenir que lorsqu’on est au ‘bout du rouleau’, prêt à ‘lâcher prise’ étant au bout de nos limites. De l’étude de Sylvain Romerowski parue sous le titre : ‘Que signifie les mots parvenus en Grec métanoéô et métanoïa ?’ Fac-Réflexion n°49, citons des extraits :
« Dans les versions françaises de la Bible, le mot métanoïa était traditionnellement rendu par ‘repentance’. Dans certaines versions modernes, comme la Bible en Français Courant, la Bible du Semeur et la future Segond révisée, le terme ‘repenta’ a été abandonné. Une raison souvent avancée pour cela est la disparition de ce mot des dictionnaires du français. Mais nous croyons qu’il y en a une autre, plus importante et plus contraignante encore : dans bien des textes du Nouveau Testament, le mot métanoïa ne signifie pas ‘repentance’! Et c’est ce que nous nous proposons de montrer ici.
Précisons d’abord de quoi nous parlons lorsque nous utilisons le mot ‘repentance’. La repentance a été définie en théologie protestante classique comme l’aspect négatif de la conversion, la foi en étant l’aspect positif. La repentance est le fait de se détourner du mal, ou des idoles, tandis que, par la foi, on se tourne vers Dieu. Paul évoque tour à tour ces deux mouvements, qui ensemble constituent la conversion, lorsqu’il écrit aux chrétiens de Thessalonique : "Vous vous êtes détournés des idoles -c’est la repentance- pour vous tourner vers le Dieu vivant et vrai" -ce qui correspond à la foi- (1Thes. 1.9).
" Fréquemment, on affirme que la métanoïa est un changement de mentalité. On se base à cet égard sur l’étymologie du terme. Or les linguistes observent que le sens des mots n’a souvent pas grand chose à voir avec leur étymologie. Ainsi notre mot français ‘enthousiasme’ signifie étymologiquement : ‘le fait d’être possédé par un dieu’. Il est bien évident qu’aucun locuteur français de nos jours n’a ce sens étymologique en tête lorsqu’il utilise le mot ‘enthousiasme’. De même, le terme ‘nice’ en anglais a couramment le sens de ‘gentil, sympathique’. Mais il dérive du mot latin ‘nescius’ qui a le sens ‘d’ignorant’ ! Sont-ce là des exceptions qui confirmeraient la règle ? Non, car le phénomène est général. Les langues vivantes évoluent, les mots changent de sens au fil des siècles (il suffit de lire Rabelais…ou Calvin pour s’en convaincre, de sorte que le recours à l’étymologie est souvent le meilleur moyen de se tromper sur le sens des mots. Tant qu’on ne connaît pas par ailleurs le sens d’un mot, on ne peut pas prédire si celui-ci a ou non un rapport étroit avec l’étymologie.
En outre, il n’échappera pas au lecteur attentif que si ‘métanoïa’ signifie ‘repentance’, l’étymologie induit partiellement en erreur, dans la mesure où la repentance véritable ne se limite pas à un changement de comportement, d’attitude, de manière de vivre et d’être.
Si l’on consulte maintenant l e Dictionnaire grec français de A.Bailly, on y trouve que le verbe signifie : 1) ‘penser après, réfléchir ensuite’; 2) ‘changer d’avis, regretter, se repentir’.
Le sens ‘changer d’avis’ demeure très proche de l’étymologie, d’autres sens du mot s’en éloignent. Surtout, on a là une palette de sens assez large qui montre que le verbe ne signifie pas toujours ‘se repentir’. En effet, un changement d’avis, ou le simple fait de regretter quelque chose sont insuffisants pour constituer ce que nous appelons la repentance.
Le Bailly paraît donner raison aux traducteurs bibliques qui rendent le mot ‘métanoïa’ par ‘repentance’ puisse que ce sens figure sous l’entrée ‘métanoïa’. Cependant, Bailly passe souvent à côté du sens que prennent les mots grecs dans le Nouveau Testament. On peut se demander dans quelle mesure il n’est pas influencé ici par les versions françaises du Nouveau Testament.
En fait, dans certains textes du Nouveau Testament, les sens indiqués ci-dessus ne conviennent pas au mot ‘métanoïa’, et il y a de bonnes raisons de penser que ce mot pouvait prendre un autre sens, ou un sens plus large. Ainsi, en Actes 20: 21, Luc parle de ‘métanoïa’ envers Dieu. Dans une telle construction, il ne peut s’agir de l’aspect négatif de la conversion, il ne s’agit pas de se détourner de quelque chose (et encore moins de regretter quelque chose ou de changer d’avis), mais le terme désigne un mouvement positif, ayant Dieu pour direction. D’ailleurs, l’expression ci-dessus vient en parallèle avec ‘la foi en notre Seigneur Jésus-Christ’. Le mot ‘métanoïa’ désigne ici le fait de se tourner vers Dieu, autrement dit la conversion à Dieu.
Que notre mot puisse prendre ce sens trouve la confirmation dans le constat qu’il est parfois utilisé en parallèle avec le verbe ‘épistréphô’, ‘se convertir’ (Act.3 : 19: 26 : 20). Dans le second texte, Paul déclare avoir annoncé à diverses personnes qu’elles devaient ‘métanoeïn’ et se convertir à Dieu (Act.26 : 20). La suite de ce verset est particulièrement intéressante. L’apôtre souligne qu’il a appelé ces personnes à produire des oeuvres manifestant l’authenticité de cette démarche. Pour désigner celle-ci, il utilise un seul terme.
Il a certainement choisi là un terme assez général pour englober le sens des deux verbes qui précèdent. Or le terme est ‘métanoïa’. On constate donc que, dans l’esprit de Paul, le sens de ‘métanoïa’ n’est pas moins large que celui de la paire ‘métanoeïn et épistrépheïn’. Ainsi, les mots ‘métanoïa et métanoeïn’ sont sentis comme des synonymes des termes ‘épistrophé, conversion’ et ‘épistrépheïn, se convertir’.
D’autres textes montrent encore que le terme ‘métanoïa’ peut être employé pour désigner l’aspect positif de la démarche de conversion. Paul exprime en effet son espoir que Dieu accorde aux contradicteurs la ‘métanoïa’ en vue de la connaissance de la vérité et l’expression met bien l’accent, non pas sur celui de se détourner de l’erreur, mais sur celui de se tourner vers la vérité. C’est la conversion, et pas seulement la repentance…
En effet, c’est en se repentant de ses péchés qu’on reçoit le pardon de ses péchés. Et le baptême est un rite de purification qui symbolise la purification des péchés. Il (métanoïa) est donc particulièrement approprié pour signifier la repentance du baptisé. Cependant, on notera qu’ailleurs, la conversion (épistrépheïn) est aussi présentée comme la condition du pardon (Act.3 : 19). Quant au baptême, il est l’expression d’un engagement sincère envers Dieu (1Pierre3 : 21), donc d’une conversion à Dieu, et pas seulement de la repentance. Par conséquent, le sens large convient bien à ‘métanoïa et métanoeïn’ dans les textes que nous venons de mentionner… Nous concluons donc que, dans le Nouveau Testament, hormis les textes où un complément vient préciser le sens des termes en spécifiant de quoi on se repent, et quelques autres textes contenant des éléments qui indiquent que c’est le fait de se détourner du mal qui est en cause, les mots ‘métanoïa et
métanoeïn’ ne signifient pas ‘repentance, se repentir’, mais un sens plus large et désignent la conversion, un changement profond, ou un changement d’attitude, de comportement, de manière d’être et de vivre… »
Bien qu’en anglais, l’une des composantes focales du sens du mot to repent’ (en français se repentir) est le regret ou la contrition qu’une personne ressent à cause de son péché, avec les termes ‘métanoéô et métanoïa’ l’accent est mis plus spécifiquement sur le changement total, à la fois dans la pensée et le comportement, en fonction de la manière dont on doit à la fois penser et agir. Suivant le contexte, l’accent peut se porter davantage sur l’attitude ou sur le comportement. Voir par exemple Luc 3 : 8; Héb.6 : 1 et Actes 26 : 20. »
(fin de citation)
Si dans l’original du mot repentance il est question de regret, de tristesse éprouvés de ses péchés, de douleur d’avoir offensé Dieu, il s’agit bien de regretter ce que l’on a fait ou pas fait ; et nullement regretter d’avoir été pris, découvert.
Constatons que l’entrée dans le salut offert par Dieu est produite au départ par ‘métamorphose de la pensée’. L’humain porte désormais son oeil spirituel, selon Job 42. 5 "Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon oeil t’a vu, c’est pourquoi…", vers un nouvel horizon ; IHWH est son nouvel horizon. Il s’attache désormais aux choses d’en haut, et non plus à celles d’en bas. Il a un regard neuf vers sa destinée. Il connaît des changements par rapport à ces anciens intérêts. Et à l’extrême, selon une expression connue : ‘Il brûle ce qu’il adorait, il adore ce qu’il brûlait’.
Nous constatons combien les mots concernant notre salut qui nous sont parvenus par les textes reçus, (expression pour désigner les différents textes les plus anciens connus existants, écrits en grec sur parchemins) sont aussi riches de significations que le mot hébreu bien connu : ‘Shalom’. Tout le sens du salut y est contenu. Viendra ensuite la sanctification, dont le sens original est ‘mise à part’ qui comprend la confession des péchés. Le croyant est lavé, purifié de ses péchés par le précieux et unique Sang de Iashoua permettant de mettre nos vies en ordre avec IHWH, et n’autorisant plus Satan de nous accuser.
Le Chrétien est appelé à être témoin, et pour s’y ‘encourager’ rappelons encore l’origine de ce mot, il vient de la même racine qui a donné martyr ! Le disciple n’est pas plus grand que son Maître, à prévenu Iashoua. Entrant dans le Salut de Dieu par la nouvelle naissance, le Chrétien devient un disciple, ce mot signifie élève. Il est sauvé par la foi placée en Iashoua. Il doit entrer dans une vie de foi, de croissance spirituelle, d’abandon, de soumission, de confiance, d’obéissance à son nouveau Maître et aussi dans la confession, le témoignage de son appartenance à son Sauveur et Seigneur.
Un important article concernant le sanstification est à lire sur :
www2.ecolepastorale.com/c…
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"Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l’ange. L’ange prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Otez lui les vêtements sales ! Puis il dit à Josué : Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. Je dis : Qu’on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L’ange de l’Eternel était là." (Za.3 : 3-5)
Mat.10.22 Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.
24.13 Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.
Marc13.13 Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.
Nous venons de voir largement le chemin du Salut qui n’a rien d’automatique bien que tout est près du côté divin, y compris des vêtements propres, des robes blanches nous dit l’Apocalypse. Dès l’origine IHWH fait sa part, "L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit" (Ge.3.21) Il convenait à Adam et Eve de se laisser revêtir.
"Alors je dis : Malheur à moi! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées. Mais l’un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. J’entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi." (Es.6 : 5-8)
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Mais afin de parvenir au but final, il faut prendre un départ et marcher avec persévérance dans le chemin de la foi :
"N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. (Hé.10 : 35-39)
Pour cela, il nous faut tout d’abord prendre conscience et accepter certaines vérités que la Bible nous révèle. Ecoutons-la : "Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé ; nous sommes tous flétris comme une feuille, et nos crimes nous emportent comme le vent." (Es.64 : 5)
"Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi. (Ro.3 : 23-28)
(Note : la foi n’est pas une œuvre contrairement à ce qu’un certain JL prétend en accusant une sœur de sorcière prétendant entre autres qu’elle prèche le salut par les œuvres en appelant à la repentance et la conversion.)
Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. (1Jean1: 8-10).
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Tous pécheurs, mais nous sommes tous appelés à entrer dans la rédemption : "J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme." (1Ti.2 : 1-5)
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Nous avons parlé de changer de vêtements, mais…, ce n’est pas que l’extérieur qui est concerné :
"Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires." (Jude1.8)
"Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme." (Marc7.23)
"Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme; mais manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme." (Mt.15 : 17-20)
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Un seul Médiateur avons-nous lu ; oh, mais quel Médiateur-Rédempteur-Régénérateur, il est le même universellement :
"Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, Et qu’il se lèvera le dernier sur la terre." (Job19.25)
"Reçois favorablement les paroles de ma bouche Et les sentiments de mon coeur, O Éternel, mon rocher et mon libérateur (rédempteur) !" (Ps.19.15)
"Israël, mets ton espoir en l’Éternel! Car la miséricorde est auprès de l’Éternel, Et la rédemption est auprès de lui en abondance." (Ps.130.7)
"Dans un instant de colère, je t’avais un moment dérobé ma face, Mais avec un amour éternel j’aurai compassion de toi, Dit ton rédempteur, l’Éternel." (Es.54.8)
"Et tu sauras que je suis l’Éternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob." (Es.60.16)
"Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption" (1Co.1.30)
"En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce." (Eph.1.7)
"…en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés." (Col.1.14)
"…et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle." (Héb.9.12)
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Etre entré dans le Salut divin :
"Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. (Ro.6 : 22-23)
"Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu." (2Co.7.1)
"…il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit." (Tite3.5)
"…et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu." (1Pi.1.2 et 23)
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Nous pourrions multiplier les citations de paroles d’amour et de grâce de notre bien Dieu-Père céleste et Dieu-Fils Sauveur en plénitude pour un Salut en plénitude, en pleine harmonie d’action(s) accomplie(s) par Dieu-Esprit Saint. Que chacun ait soif de se nourrir du Pain de vie et de s’abreuver à la source d’eau vive en pleine communion et union en nous nourrissant avec sérieux du Pain et du Vin dans la présence spirituelle et réelle de Iashoua présent selon sa promesse et qui nous invite en disant : « Prenez et mangez ». Ce n’est pas notre perfection qui nous le permet, mais notre aspiration, notre désir de perfection en laissant l’Esprit divin agir en nous pour parvenir à la stature parfaite de Christ, celle la seule qui nous permettra de devenir épouse du divin Epoux.
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Dose 16
Lorsque nous lisons dans Genèse1: 28 sous différentes formes selon les versions : "rendez-vous en maître (de la terre), assujettissez, dominez, soumettez", nous pouvons lire : ‘installez-vous et devenez responsables’
Lorsque nous lisons en Jean 5: 38-39 : "Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !" Nous pouvons prendre conscience des profondeurs et des richesses de la Parole inspirée et révélée.
Des versets d’Exode 6: 6-8 :
"C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Éternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements. Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob ; je vous le donnerai en possession, moi l’Éternel."
Notons les actions suivantes :
Affranchirai des travaux, soustraire
Délivrerai de la servitude,
Sauverai à bras étendus, rachèterai
Prendrai pour mon peuple
Serai votre Dieu
Vous saurez que c’est moi IHWH votre Dieu qui vous affranchis
Ferai entrer, introduirai
Je vous donnerai en possession.
De toutes ces actions, il n’est pas difficile de découvrir une structure d’ensemble que nous pouvons appeler ‘Le Salut de Dieu’, tout autant valable pour les habitants de la terre concernant le péché, que pour Israël concernant sa servitude en Egypte.
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La Pâque célèbre la sortie d’Israël devenu un peuple en d’Egypte, probablement après un séjour de 230 ans selon diverses sources que l’on peut qualifier de réalistes, pouvant représenter quatre générations de vies humaines de 40 à 80 ans en moyenne, selon que l’on compte la traversée du désert ou non. Sachant qu’avant de descendre dans la vallée du Nil, Iacob-Israël et sa descendance vivaient en Canaan, territoire à l’époque sous la juridiction des Pharaons, il est donc possible de considérer qu’ils vivaient déjà en Egypte. Le territoire de Canaan ne deviendra Israël que par la prise en possession après sa périmigration dans le désert du Sinaï. Ayons toujours en mémoire la parole de l’Eternel à Abraham en Genèse15: 16 "A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble."
Il lui fut aussi dit à la même occasion : "Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans" avait annoncé IHWH à Abraham. (Ge.15 : 13). Quatre générations et quatre cents ans ne nous paraissent pas synonymes. Les quatre générations nous paraissent correspondre au temps vécu dans la vallée du Nil, et les quatre cents ans nous semblent plus probablement séparer l’arrivée d’Abraham en Canaan jusqu’à l’entrée d’Israël devenu un peuple pour s’y installer en héritage alors que l’iniquité du peuple résident est parvenue à son comble.
Nous sommes conscients que nos interprétations peuvent poser problèmes par rapports au nombre élevé de personnes indiqué comme sorties d’Egypte dans les versions de nos Bibles en Français, quelque soit l’importance du "ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d’Israël" (Nb.11: 4) Mais ce sujet sors de nos présentent réflexions et est traité par un auteur spécialisé dans une brochure intitulée : ‘La valse des chiffres’. Il existe aussi ‘La valse des lettres’.
Après avoir écrit les lignes précédentes, travaillant sur l’étude suivante, nous trouvons dans la Bible annotée Concernant Exode 12: 40 le commentaire suivant :
"Le séjour des enfants d’Israël en Égypte fut de quatre cent trente ans. Et au bout de quatre cent trente ans, le jour même, toutes les armées de l’Éternel sortirent du pays d’Égypte. Cette nuit sera célébrée en l’honneur de l’Éternel, parce qu’il les fit sortir du pays d’Égypte ; cette nuit sera célébrée en l’honneur de l’Éternel par tous les enfants d’Israël et par leurs descendants." (Ex.12 : 40-42)
« 430 ans. Au lieu des mots ‘en Egypte’, les LXX disent, corrigeant le texte : "En Egypte et dans le pays de Canaan", et le texte samaritain, pour améliorer cette correction : "dans le pays de Canaan et en Egypte". D’après ces deux versions, par conséquent, les 430 ans devaient se compter non depuis l’établissement de Jacob en Egypte, mais depuis l’appel d’Abraham (Ge.12), et comme il s’est écoulé 215 ans de la vocation d’Abraham à l’entrée de Jacob en Egypte, il ne restait que 215 ans au lieu de 430, pour le séjour des Israélites dans ce pays… »
Quoiqu’il en soit, la sortie d’Egypte fut un événement fondateur, elle fut la première Pâque, ce mot signifiant ‘passer par-dessus’, d’une signification unique, prophétique en diverses formes. Le sang des agneaux répandu sur les linteaux des portes préfigurait déjà celui du sang de l’Agneau de Dieu offert pour la purification des péchés de l’humanité.
La traversée de ma mer des Joncs représente la libération d’une vie digne d’une déportation, de l’esclavage.
Ainsi, nous pouvons comprendre les dires de certains interprètes concernant les coupes du sédèr, repas du souvenir selon l’ordre suivant :
– je vous soustrairai aux corvées des Égyptiens
– je vous délivrerai de leur servitude
– je vous rachèterai à bras étendu et par de grands jugements
– Je vous prendrai pour mon peuple et je serai votre Dieu. (Exode 6 : 6-7).
Ces quatre termes parlent de délivrance, chaque coupe représentant une de ses délivrances qui précèdent la promesse, "Puis je vous introduirai dans la terre que j’ai juré de donner… !" (Exode 6 : 8).
Le nom du repas de Pâque appelé sédèr veut dire ‘ordre’, il désigne une programmation dont chaque phase possède une signification précise. Nous connaissons par Lévitique 23 quelles sont les fêtes imposées par l’Eternel, toutes étant significatives et prophétiques ; les prophéties peuvent avoir plusieurs accomplissements. Mais l’organisation et le déroulement ne sont pas définis dans l’Ecriture. Le sédèr, ses coupes et leurs dignifications peuvent être légitimement attribués à des Rabbins, probablement après la destruction de premier temple de Jérusalem. La tradition de la coupe d’Elie est propre à confirmer cette pensée, car pendant la célébration du sédèr la porte du lieu où le repas est partagé doit rester ouverte, au moins à la fin, pour permettre au prophète Élie de s’introduire dans la maison pour bénir et boire celle qui n’a pas été bue, s’il se présentait. Cette coupe sera nommée la cinquième, bien que les coupes n’étaient remplies que quatre fois, et il est légitime de croire que c’est celle employée par le Seigneur comme désignant son Sang versé pour le Salut de l’humanité.
Bien que l’ordre et les significations du sédèr n’aient pas d’origine dans le tanakh (A.T.), la michnah (lois juives d’origine orale) en parle, Iaschoua s’est conformé à la tradition, et l’a utilisée en lui donnant un sens nouveau, en des significations messianiques.
Nous devons nettement distinguer le geste de Iashoua prenant du matsah (pain sans levain), le trempant probablement dans du charosset (un des plats du sédèr) et le tendant à Judas qui le prit et partit, avant l’institution de la Cène. Bien que les versets 21 à 23 Luc 22 disent après 19-20 présentant l’institution de la Cène : "Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l’homme par qui il est livré ! Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela."
Remarquons que dans les versets 14-20 il est question de 2 coupes : " L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et, ayant pris une coupe (1ière) et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe (2ième), après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous." De ce dernier verset il est important de relever les mots ‘après le souper’. Une comparaison attentive de différents textes des Evangiles nous permettent de dire que Judas est sorti avant la fin du repas. En conséquence, nous pouvons aussi dire que Luc ne présente pas la soirée selon l’ordre chronologique. Mais il n’est pas de notre propos de nous étendre ici sur ce sujet.
***
Bien que certains commentateurs prétendent que Jésus a bu seul, ou avec les disciples la coupe, la lecture dans nos versions traditionnelles en Français du texte de l’institution de la Cène ne permet pas d’affirmer que Iashoua a lui-même mangé le pain et bu le vin présenté comme son corps et son sang, alors qu’il a de toute évidence bu les précédentes. Cela peut même paraître logique en pendant qu’il se donnait, s’offrait. Rappelons-nous aussi que lors des fiançailles juives, le prétendant présente une coupe à sa désirée, en la buvant, elle répond : oui.
Comme il est évident que tous ont bu dans la même coupe, il est légitime de croire que c’est celle (le contenant et le contenu) non vidée réservée fort probablement pour Elie selon certaines interprétations, pour le Messie selon d’autres, qui a été employée, la quatrième ayant certainement été bue dans le cadre du sédèr. L’on peut donc légitimement en déduire qu’elle ne signifiait plus la coupe du prophète ou du Messie à venir, mais qui est venu, qui est présent à ce repas sans agneau car célébré le 13 et non le 14 Nisan. Le prophète attendu est venu en Jean-Baptiste, le Messie Agneau de Dieu est présent, et depuis qu’il a dit : "Maintenant mon heure est venue", il est entré dans le temps de sa passion, selon ce que nous rapporte Jean :
"Jésus leur répondit : L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. (12: 23)
Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. (12 : 31)
Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. (13 : 1)
Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie. (17 : 1)"
Remarquons qu’à partir de la seconde prononciation "L’heure est venue" (17 : 1), il est particulièrement approprié de citer Esaie 53 : 3 : "Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas."
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Iashoua a respecté le sédèr de la Pâque en Juif de son temps qu’il était. Mais il lui a donné une nouvelle signification en y incluant le scellement, l’entrée dans une alliance nouvelle, parfaite, définitive, éternelle. Le sens prophétique devient un fait accompli.
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Dans les Ecritures hébraïques, la coupe est souvent utilisée comme symbole du jugement de Dieu. Par exemple, la coupe de la colère ou de la fureur apparaît dans l’Ancien Testament (Psaume 75 : 9 ; Jérémie 25 : 15). Aussi le psalmiste s’écrit : "Je lèverai la coupe du salut et j’invoquerai le Nom du Seigneur" (Psaume 116 :13). Ainsi, le symbole de la coupe véhicule donc aussi bien l’idée de colère que celle de salut, aussi bien l’image du jugement que celle de la bénédiction. Aucune de ces références ne mentionne la Pâques. Pourtant le jugement et le salut sont magnifiquement tissés dans le récit de la Pâques. Dieu déverse Sa colère sur les Egyptiens, mais met à part les Israélites qui lui ont obéi en imprégnant les linteaux des portes de leurs maisons par le sang d’un agneau. Chaque année, les familles juives se rappellent cela par le sédèr, ce repas qui commémore la Pâque.
Le Nouveau Testament évoque l’une des coupes, celle qui est prise après le repas. Jésus l’appelle la coupe de "la Nouvelle Alliance en mon sang qui est répandu pour vous." (Luc 22 :20). L’Apôtre Paul l’appelle "la coupe de bénédiction, sur laquelle nous prononçons la bénédiction", et aussi "la coupe du Seigneur" (1Corinthiens 10 :16-21).
Jésus et Paul empruntent à la tradition juive pour nous faire percevoir quelque chose qui n’était pas compris auparavant. En appelant la coupe "la nouvelle alliance en mon sang", Jésus fait un lien direct avec la promesse du prophète Jérémie au chapitre 31. Dieu a déclaré qu’il fallait une nouvelle alliance car la première a été « rompue » (Jé.31: 32). Violer un accord d’alliance avec Dieu entraînerait certainement sa colère et son jugement – une effroyable coupe ! Mais, au lieu de cela, Dieu promet une nouvelle alliance de grâce et de salut.
Jésus a déclaré que cette nouvelle alliance serait en Son sang, versé de la coupe de salut. La coupe du Salut qui contenait en elle-même l’offre de pardon, de rachat, de délivrance, de rédemption et autres effets encore, signifie bien plus que la sortie d’Egypte du peuple hébreu. Elle fait partie du plan de Dieu depuis toujours. Jugement et salut, colère et rédemption sont adroitement et étroitement liés dans le mystère d’une coupe, expliquée par le Messie lors de Son dernier sédèr, dans la chambre haute. Jésus ne parlait pas de la coupe uniquement de manière symbolique. Il décrivait les évènements qui allaient bientôt se passer dans Sa propre vie.
En dépit de l’agonie et de sa séparation d’avec le Père, notre Seigneur a accepté de boire la coupe qui lui était réservée afin de porter le jugement et de souffrir de cette mort horrible en tant que sacrifice pour le péché, nous permettant d’entrer dans le Salut de Dieu par la Nouvelle Naissance. Ce n’est pas un hasard si l’Apôtre Paul l’appelle "la coupe de bénédiction sur laquelle nous prononçons la bénédiction". Quelle plus grande bénédiction pourrait exister que celle que le Messie nous a acquise par Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection ?
En l’appelant la coupe de la bénédiction comme dans la tradition, l’Apôtre Paul met en évidence le puissant lien entre la Pâque et la Sainte Cène. Ce sacrement a ses racines dans le plan éternel de Dieu, tout comme dans les traditions du peuple élu de Dieu, les Juifs.
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Par le Pain et le Vin, le Seigneur se donne à nous. Sur la Croix, il se donne pour nous.
"De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme, de même il sera pour beaucoup de peuples un sujet de joie ; devant lui des rois fermeront la bouche ; car ils verront ce qui ne leur avait point été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu." (Es.52 : 14-15)
Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance. Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’oeuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. (Es.53 : 10-11)
Nous avons dit qu’à l’occasion de fiançailles, le prétendant présente une coupe à sa désirée. Le principe biblique du mariage est pour la vie, pour le meilleur et pour le pire. Posons-nous sérieusement la question de ce que représente pour nous individuellement lorsque le Pain et le Vin nous sont présentés, ce que représentent notre attitude et notre réponse, en fait et en fond, dans nos pensées et notre cœur ?
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(Tous les paragraphes de cette étude ne sont pas du signataire ou ont été adaptés. Différents textes ayant été retenus à l’origine pour étude personnelle, les références n’ont malheureusement pas été relevées).
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Dose 16
La cérémonie originelle de la Pâque était centrée sur le sacrifice rituel et la consommation de l’agneau. Depuis la destruction du temple de Jérusalem, il n’est plus possible de sacrifier d’agneaux selon les ordonnances sacrificielles. L’agneau est donc absent des repas du sédèr, mais est remplacé symboliquement par un os, non comestible, représentant un manque, une absence.
Le sédèr est un partage d’aliments chargés de symbolismes, c’est aussi un partage par la parole. Le mot araméen, langue parlée du temps de Jésus, désignant la Parole de la révélation divine, est identique à celui qui signifie l’agneau nous dit Claude Vigée :
« C’est le terme : ‘mémar’. La parole de la Tora révélée remplace donc, sur la table-sanctuaire du foyer juif, l’agneau sacrificiel de la Pâque, jusqu’au jour de la rédemption prophétique, où le temple sera reconstruit, et où la parole de Dieu se retrouvera face à l’agneau pascal, comme dans la liturgie originelle de l’Exode : "On mangera la chair de l’agneau pascal rôtie au feu et accompagnée d’azymes (matsah) et d’herbes amères (maror)" (Exode 12, 8). Mais en attendant la restauration de la fin des temps, l’agneau manque sur la table pascale. Après la ruine du temple, les sages ont prescrit qu’à toute joie soit associée la mémoire de la destruction : "Si jamais, je t’oublie, Jérusalem, que ma langue se dessèche contre mon palais… »
Intéressons-nous également à ce que dit Claude Vigée concernant les coupes avec son regard juif :
« On la remplira juste avant la troisième coupe, au moment d’aller ouvrir la porte de la chambre du festin pour accueillir le prophète Elie, porteur de la Bonne Nouvelle messianique. Mais personne ne videra cette cinquième coupe eschatologique jusqu’à l’accomplissement des temps. Elle demeure en suspens, comme la promesse qui la soutient, et comme la porte un instant entrebâillée sur les ténèbres hostiles du dehors. Il est interdit de boire plus de quatre coupes rituelles, imposées par la tradition. Le chiffre 4, en hébreu, se dit ‘Daleth’, qui signifie également : la porte. La dernière coupe de vin du Séder nous désigne la porte du salut à venir, dont la cinquième, celle d’Elie le prophète, signifiera l’ouverture bienheureuse. Mais alors l’humanité rédimée, comme Israël délivré du servage en Egypte, aura déjà franchi le seuil tant espéré de la rédemption. La cinquième coupe, celle d’Elie, fait déjà partie du monde à venir et de l’ère messianique qui l’inaugurera. »
***
Quel grands, profonds et infinis sujets sont la Sainte Cène et le sédèr dont elle émane ! Des différents regards qui sont posés sur la recherche de son sens, et sur l’écoute de la révélation y attenant, de ses enseignements, certains peuvent être contradictoires, mais beaucoup sont complémentaires.
Lorsque nous lisons "Écoute, Israël !" (De.6: 3), il faut plus précisément penser : entends, reçois, comprends, obéis. L’écoute peut être passive, sans attention, sans intérêt, superficielle, etc.. Telle ne doit pas être notre écoute de la Parole, de sa révélation par l’Esprit Saint, et de tout ce que l’Esprit veut nous dire, comme l’Eglise y est particulièrement invitée à sept reprise en Apocalypse 2 et 3.
Il est intéressant ici de relever les étapes pour parvenir à la compréhension des disciples d’Emmaüs en Luc 24 :
"Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades ; 13 et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. 14 Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha, et fit route avec eux. 15 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. 16 Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ? 17 L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci ? 18 Quoi ? Leur dit-il. Et ils lui répondirent : Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en oeuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, 19 et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié. 20 Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. 21 Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés ; s’étant rendues de grand matin au sépulcre 22 et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leurs sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant. 23 Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont point vu. 24 Alors Jésus leur dit : O hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! 25 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? 26 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. 27 Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin. 28 Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux. 29 Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. 30 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. 31 Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? 32 Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés 33 et disant : Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon. 34 Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain. 35"
De ce texte, tirons quelques instructions adaptées d’une réflexion de notre Sœur T.H. :
Le texte nous présente des disciples, donc des personnes qui connaissaient Jésus et suivaient son enseignement.
Quand Jésus les accoste, ils ne le reconnaissent pas, le verset 16 dit : "mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître."
Empêché par qui, par quoi ? Une chose est sûre, ils étaient dans leur déception, leur incompréhension, leurs pensées et leur propre attente déçue. Nous pouvons croire qu’ils avaient surtout une connaissance intellectuelle et affective de Jésus.
Ensuite, comme beaucoup de religieux de nos jours, ils voyaient Jésus comme prophète mais pas comme Sauveur et Fils de Dieu (v.19) bien qu’ils aient cru qu’il était celui qui allait délivrer Israël (verset 21), ils doutaient cependant ! Ils attendaient un sauveur terrestre pour ce temps, mais il l’était pour le spirituel, le céleste et hors du temps.
Puis Jésus leur explique toutes les écritures qui annoncent qu’il devait mourir (v.26 et 27) ; et seulement après ça, les disciples lui demandent de rester avec eux. La connaissance des écritures a une fonction importante dans le feu qui nous anime à rechercher la présence de Christ.
"Ils le pressèrent en disant : reste avec nous car le soir vient et la journée déjà est avancée. Et il entra pour rester avec eux" (v.29). Ce verset fait penser à celui d’Apocalypse 3-20 :
"Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai la cène avec lui et lui avec moi" d’après la Tob.
Remarquons tout d’abord le singulier du ‘lui’, l’on est concerné chacun personnellement, appelant à une intimité individuelle avec le Seigneur.
En considérant une relation étroite entre Luc 24: 29-30 et Ap.3 : 20, lisons un extrait du commentaire de ces derniers versets de la Bible Annotée : « Par cette touchante image, qui exprime si vivement son amour des âmes, le Seigneur veut gagner tout à fait ceux qu’il a réveillés par ses reproches et ses exhortations. Il se tient à la porte du cœur, s’y arrête, y frappe, par le mouvement de son Esprit, y fait entendre sa voix par sa Parole. A celui qui reconnaît sa voix (Jean10: 4) et qui lui ouvre avec amour, il fait éprouver un avant-goût de ce souper céleste, de cette nouvelle Cène de l’Eglise des rachetés célébrant ‘les noces de l’Agneau.’ (19: 6-9 ; Luc 22: 16, 30)… ».
Et concernant Luc : « Les termes par lesquels Luc décrit ce repas rappellent ceux de l’institution de la Cène. Depuis les Pères de l’Eglise, on a discuté la question de savoir s’il faut voir ici une célébration de la Cène. Formellement, non (elle n’aurait été que partielle) ; mais, comme l’âme des disciples était certainement en communion avec Jésus, (que leurs cœurs brûlaient depuis qu’il les accompagnait) où est la différence ? » C’est à ce moment précis que leurs yeux furent ouverts et qu’ils le reconnurent.
Etablissons encore une relation. Nous pouvons comparer ces deux disciples marchant avec Jésus à Lazare (Jean 11) sortant du tombeau, ressuscité mais encore encombré dans ‘sa tenue mortuaire’ avant que Jésus ne dise :"Déliez-le" pour lui rendre le mouvement, la liberté. Alors que Jésus rompt le pain et disparaît, les yeux des disciples s’ouvrent. Sommes-nous délivrés de toute entrave, de tout aveuglement ?
Remarquons encore une progression en trois temps spirituels :
– Ce qu’on lit, voit, touche, vivons,
– Ce qui nous touche, interpelle, rend notre cœur brûlant,
– Ouverture à la révélation, la compréhension de la Parole, à la connaissance de notre Sauveur et Seigneur, à la vie spirituelle et éternelle.
En conclusion, il ne suffit pas de croire en Jésus intellectuellement, mais il faut avoir eu une rencontre personnelle avec LUI et surtout lire Sa Parole spirituellement pour qu’Elle nous transforme à Son image et qu’Elle nous révèle les mystères cachés de Dieu. C’est la seule façon d’être renouvelé dans l’intelligence et que le St Esprit ouvre notre entendement comme pour les disciples d’Emmaüs.
Et malgré que la journée fût avancée, les disciples s’en retournent comme messagers de bonne nouvelle, de la ‘Bonne Nouvelle’.
***
Qui était présent lorsque IHWH dit :"Ecoute, Israël…" ?
"Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux ; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de boeufs. Ils firent des gâteaux cuits sans levain avec la pâte qu’ils avaient emportée d’Égypte, et qui n’était pas levée ; car ils avaient été chassés d’Égypte, sans pouvoir tarder, et sans prendre des provisions avec eux. Le séjour des enfants d’Israël en Égypte fut de quatre cent trente ans." (Ex.12: 38-40)
"Et au bout de quatre cent trente ans, le jour même, toutes les armées de l’Éternel sortirent du pays d’Égypte. Cette nuit sera célébrée en l’honneur de l’Éternel, parce qu’il les fit sortir du pays d’Égypte ; cette nuit sera célébrée en l’honneur de l’Éternel par tous les enfants d’Israël et par leurs descendants. L’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Voici une ordonnance au sujet de la Pâque : Aucun étranger n’en mangera. Tu circonciras tout esclave acquis à prix d’argent ; alors il en mangera. L’habitant et le mercenaire n’en mangeront point. On ne la mangera que dans la maison ; vous n’emporterez point de chair hors de la maison, et vous ne briserez aucun os. Toute l’assemblée d’Israël fera la Pâque. Si un étranger en séjour chez toi veut faire la Pâque de l’Éternel, tout mâle de sa maison devra être circoncis ; alors il s’approchera pour la faire, et il sera comme l’indigène ; mais aucun incirconcis n’en mangera. La même loi existera pour l’indigène comme pour l’étranger en séjour au milieu de vous. Tous les enfants d’Israël firent ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse et à Aaron ; ils firent ainsi. Et ce même jour l’Éternel fit sortir du pays d’Égypte les enfants d’Israël, selon leurs armées." (Ex.12: 38-51)
"Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d’Israël (lit. de lui) fut saisi de convoitise ; et même les enfants d’Israël recommencèrent à pleurer et dirent : Qui nous donnera de la viande à manger ?" (Nb.11: 4)
La Bible Annotée nous dit :
« Cette foule de gens se composait sans doute des restes de diverses tribus sémitiques entrées en Egypte sous les Hyksos, puis aussi de beaucoup de gens à qui la misère et l’oppression disaient saisir avec empressement cette occasion d’émigrer sous les ailes d’un peuple plus libre, plus heureux, plus béni du ciel que le leur. Ces gens sont appelés ‘un ramassis’. Ils paraissent avoir rempli les métiers de coupeurs de bois et de puiseurs d’eau (De.29 : 11). Ainsi commence avec l’existence même du peuple, comme peuple, l’accomplissement de la promesse à Abraham : "Toutes les familles de la terre seront bénies en toi." (Ge.12 : 3). »
Ces étrangers aux descendants de Iacob-Israël avaient-ils couverts les linteaux de leurs portes de sang pour se prémunir du passage de l’ange exterminateurs ? Certaines familles ont-elles perdu des aînés, et en conséquence ont-elles eu la crainte du Dieu d’Israël pour se joindre à lui et fuir l’Egypte ? Certains l’ont-ils fait dans un esprit de crainte respectueuse, d’autre par la peur, ou encore de façon superstitieuse ? La Bible ne répond pas à ces questions. Mais elle qualifie clairement au moins une partie de ces étrangers de ‘ramassis de gens’. C’est eux qui ont commencé à murmurer, à réclamer et à revendiquer. Leur poids a conduit jusqu’à influencer Aaron à fabriquer le ‘veau d’or’ et enflammer la colère de Dieu (Ex.32).
Rappelons-nous ici qu’il est écrit : "Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber." (1Co.10 : 10-13) A ces versets une pourrions en ajouter de nombreux autres adressés à l’Eglise universelle apportant avertissements et directives. Parmi les dons, il y a le discernement, très nécessaire.
Malgré l’état des consciences, celui ‘qui sonde les reins et les cœurs’ a décidé d’établir une alliance avec tous ceux qui formaient le peuple sorti d’Egypte par "son bras étendu et de grands jugements" (Ex.6 : 6), "par sa main puissante" (Ex.13 : 14, 16).
"Vous vous présentez aujourd’hui devant l’Éternel, votre Dieu, vous tous, vos chefs de tribus, vos anciens, vos officiers, tous les hommes d’Israël, vos enfants, vos femmes, et l’étranger qui est au milieu de ton camp, depuis celui qui coupe ton bois jusqu’à celui qui puise ton eau. Tu te présentes pour entrer dans l’alliance de l’Éternel, ton Dieu, dans cette alliance contractée avec serment, et que l’Éternel, ton Dieu, traite en ce jour avec toi, afin de t’établir aujourd’hui pour son peuple et d’être lui-même ton Dieu, comme il te l’a dit, et comme il l’a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. Ce n’est point avec vous seuls que je traite cette alliance, cette alliance contractée avec serment. Mais c’est avec ceux qui sont ici parmi nous, présents en ce jour devant l’Éternel, notre Dieu, et avec ceux qui ne sont point ici parmi nous en ce jour." (De.29: 10-15)
Quelle belle illustration du Salut universel de l’amour du Créateur "qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité." (1Thi.2: 4). Et qui pour cela suscite tout d’abord un peuple pour être en bénédiction à tous les autres peuples :
"L’Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudirons ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi."(Ge.12: 1-3).
"Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre." (Ge.18 : 18).
"Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix." (Ge.22 : 18).
"Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel ; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées ; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois." (Ge.26 : 4-5).
"Ta postérité sera comme la poussière de la terre ; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie exécuté ce que je te dis." (Ge.28 : 14-15).
"Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là. Vous êtes les fils des prophètes et de l’alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité. C’est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l’a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités." (Ac.3 : 24-26).
"Celui qui vous accorde l’Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les oeuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham. Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi !" (Gal.3 : 5-8).
Le Créateur a suscité un peuple pour être en bénédiction à tous les autres peuples, de ce peuple est sorti le Messie Sauveur du monde : "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi." (Jean 14.6).
"Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies. Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. Car David dit de lui : je voyais constamment le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. Aussi mon coeur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse ; et même ma chair reposera avec espérance, car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, Et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, tu me rempliras de joie par ta présence. Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous. Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône, c’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez. Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. (Ac.2: 22-47).
***
L’Alliance pour tous, le Salut pour tous, mais…
« Mais ils n’écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme leurs pères, qui n’avaient pas cru en l’Éternel, leur Dieu." (2Ro.17: 14).
Et même les conducteurs ont eu leur faiblesse :
"Alors l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne." (Nb.20 : 12).
Israël un peuple pour bénir les peuples ! Quelle est notre réponse aux importantes questions d’un célèbre enfant d’Israël qui a payé sa célébrité post-mortem de sa vie :
"Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ?" (Es.53: 1).
"Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? » (Es.53: 8).
En échos à ces versets et bien d’autres du Tanakh (A.T.), nous pouvons entendre (lire) ceux de la Nouvelle Alliance, tels :
"Car il est dit dans l’Écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus. L’honneur est donc pour vous, qui croyez, mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés." (1Pi.2: 6-8).
"Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés." (2The.2: 11-12).
"Eh quoi ! Si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ?" (Ro.3 : 3).
"Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu." (Jn.3: 18).
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A ces faits, l’apôtre Paul donne un vibrant écho en 1Corijntiens 10 :
"Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, 2 qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 3 et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. 4 Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert. 5 Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. 6 Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. 7 Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. 8 Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents. 9 Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur. 10 Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. 11 Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! 12 Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. 13 C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. 14 Je parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. 15 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? 16 Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. 17 Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l’autel ? 18 Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. 19 Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. 20 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. 21 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? 22 Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. 23 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. 24 Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ; 25 car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme. 26 Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. 27 Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! N’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience. 28 Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l’autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère ? 29 Si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet d’une chose dont je rends grâces ? 30 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 31 Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu, 32 de la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. 33 De la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés."
"Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé." (Jn.6 : 37-38)
"Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger." (Mt.11 : 27-29)
Avons-nous quelque chose à retirer personnellement de tous ces textes ?
Nous avons lu : "1Co.10: 5 Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu."
L’expérience est importante, mais attention à la définition que nous donnons à ce mot. En voici une : « L’expérience est une lanterne sur le dos qui éclaire le chemin parcouru ».
Lanterne nous dit lumière. Psaume 119.105 dit pour sa part : "Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier."
Au choix, sans minimiser l’utilité de l’expérience si elle sert à éclairer devant nous, à choisir de marcher dans la volonté et la sagesse divine plutôt qu’humaine.
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Avoir la Sainte Cène pour sujet d’étude est passionnant, d’un grand enrichissement spirituel, comme bien d’autres sujets, particulièrement l’eschatologie dont beaucoup de passages nous entretiennent, pas seulement l’Apocalypse. Ce sujet devrait être une priorité pour les disciples de Iashoua, car de toute évidence, nous les vivons au présent, plusieurs sources nous disent, nous vivons dans les sceaux de l’Apocalypse, et les évènements s’accélèrent, "Moi, l’Éternel, je hâterai ces choses en leur temps." (Es.60 : 22). Mais ce sujet n’est pas présentement notre propos, et nous n’avons aucune intention d’entrer dans des polémiques.
Par contre, les Ecritures de la Nouvelle Alliance (N.T.), nous parlent clairement d’épouse, d’amis du divin Epoux, et de vierges sages et folles qui dorment. Il ne s’agit de toute évidence pas ici du sommeil du repos.
Pourtant, à diverses occasions et pour diverses circonstances, le Maître a dit à ses disciples présents autour de lui, de sérieux avertissements valables pour tous les disciples de tous les temps. Ces avertissement se résument en deux mots, des verbes (les verbes sont des actions) à l’impératif : ‘veillez et priez’ :
"Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra." (Mt.24.42)
"Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure." (Mt.25.13)
"Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible." (Mt.26 : 41)
"Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra." (Mc.13.33)
"Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez." (Mr.13 :17)
"Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible." (Mc.14 :38)
"Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme." (Mc.21 :36)
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Sonder la Parole-révélation du Créateur est important, précieux, nécessaire pour tout disciple qui veut devenir adulte en Iashoua. Mais sonder la Parole n’est pas suffisant, il faut aussi se laisser sonder par elle et son divin auteur : "Sonde-moi, Éternel ! Éprouve-moi, fais passer au creuset mes reins et mon cœur." (Ps.26 : 2) ; "Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore." (Ps.19 : 13)
Pour cela il nous faut un Assistant indispensable, l’Esprit Saint. Quelle place, quelle liberté a-t-il en nous. Nos oreilles sont elles disponibles et disposées pour être à son écoute, pour entendre, recevoir, et obéir ? Le laissons-nous nous enseigner, et le laissons nous susciter les ministères-dons destinés à l’Eglise, formés pour elle ? Les accueillons-nous, reçoivent-ils les placent qui leurs reviennent ceux qui sont réellement suscités par Dieu, qui sont attestés par l’Esprit Saint s’il est libre en et parmi nous ? Signalons que le don de discernement des esprits concernent premièrement la reconnaissance des personnes-ministères, qui ne sont pas des réels ‘auto-proclamés’ selon l’expression par laquelle des journalistes et personnes que se présentent anti-sectes en particulier, nomment facilement les ministères appelés et formés par l’Esprit, qu’ils soient avec ou sans diplômes académiques officiels.
Alors notre progression spirituelle nous conduira au-delà de la communion, à être unis, en union avec notre bien aimé Sauveur, actuellement divin Fiancé qui tend la coupe à sa désirée. Ce n’est pas celle qu’il a bu seul sur la Croix ; c’est celle qu’il présente à ceux qui réunis en réponse à son invitation, sont réunis en son Nom dans sa présente, et boivent à la coupe de bénédiction, répondant oui pour être aux Noces de l’Agneau de Dieu qui est venu ôter le péché du monde. Ce oui doit précéder un sérieux engagement : entrer dans une vie de sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur. "Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur." (Héb.12 :14)
Salut, Paix et Sanctification, quel programme !
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Pour entrer dans ce programme, qui est celui du Salut de Dieu offert à l’humanité, relevons qu’il contient bien des sujets, tels : repentance, conversion, régénération, rédemption, et nous en passons.
La Nouvelle Naissance n’est pas un renouvellement, un rafraîchissement, mais la mort et l’ensevelissement qui conduisent à la résurrection, ces termes étant à comprendre au sens spirituel. Ajoutons encore un verbe action important : persévérer, et donc persévérance, et encore un mot en plus : ensemble.
Pour nous, vivre dans l’Alliance nouvelle, manifestement marquée par la Grâce et l’Amour de notre Père céleste, est un privilège. Mais nous avons toujours besoin de ne pas oublier que : "Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent." (Jn.15 : 5-6)
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Il ne faut pas confondre posséder la vérité et être posséder par la vérité. Si nous ne pouvons pas affirmer avoir la vérité en plénitude, laissons la nous avoir en plénitude. "Je suis le chemin, la vérité, la vie" a dit Jésus (Jn.14: 6).
Soyons prêts à vivre des remises en question, revoir nos connaissances et même nos doctrines et confessions de foi pas toujours bibliques, auxquelles il est souvent demandé d’adhérer sans restriction ni réserve pour être membre de certaines assemblées locales, associations et fédérations d’églises, alors qu’en réalité l’Eglise ne peut être qu’au singulier au regard de Dieu.
Mais comme le propre de l’homme est de s’égarer et de s’entêter dans son égarement, de sonder la création et même la Parole révélée selon ses perceptions propres, ses concepts, sa culture, son éducation plus qu’à l’écoute de l’Esprit Saint, il n’est pas surprenant de nous trouver ‘noyés’ dans un monde de ismes et de istes, tels en restant loin d’être exhaustif : Orthodoxisme, Catholismes, Protestantisme, Pentecôtisme, et même néo-ceci et cela. Certaines ont pour origine divers réformateurs protestants évangéliques avant que cette dernière appellation ne leur soit attribuée. Et nous trouvons aujourd’hui des Protestants Evangéliques, des Réformés Evangéliques, et même des Réformés Baptistes. Lorsque l’on sait que les Réformés baptisent les enfants et que les Baptistes baptisent les adultes sur confession de foi et ont des positions évangéliques, allez comprendre…
Bien que les Evangiles soient complémentaires et non contradictoires, il n’est pas facile de les harmoniser dans leurs structures, dans la programmation des événements, il en est de même dans l’ensemble des Ecritures. Nous pouvons ainsi comprendre l’origine des différentes interprétations qui unies à certaines problématiques de traduction, de transmission, conduits à diverses problématiques d’interprétation, et en conséquence de dogmes et de doctrines. Elles ont pour fruits des différences de vision, et des divisions, principalement en ismes et en istes, comme dit, et même en iques.
L’humain et ses cultures, ses perceptions et ses conceptions aidant, nous comprenons que toutes religions engendrent interprétations sur interprétations, divisions sur divisions.
La Vérité peut à l’image des diamants avoir de multiples facettes, mais ne peut être qu’une, comme le Créateur de l’univers. La divinité de Iashoua, dont le nom du Père est caché dans le sien, est de plus en plus contestée, même dans ses milieux dits ‘iques’, évangéliques bien sûr. Nous comprenons donc le besoin de réformes permanentes et du retour permanent à la source.
"Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, parvenir à la connaissance parfaite du Tout Puissant ? (Job 11.7) De cette interpellation de Tsophar à Job, tirons-en la conclusion logique : nous avons besoin de la révélation. L’Ecriture nous dit très clairement que nous avons besoin d’un Guide, de l’assistance de l’Esprit Saint lui-même inspirateur des écrits divins qui forment ensemble la Lettre d’Amour du Créateur, comportant en elle toutes les instructions dont l’humanité a besoin. Et des personnes-ministères qu’il a lui-même suscités, formés, enseignés, qui sont à son écoute et lui restent soumis.
Combien est-il donc important face au Pain et au Vin de nous examiner, nous sonder et laisser sonder. D’examiner ma relation avec mon Dieu et Père céleste, avec ceux qui sont mes Frères et Sœurs dans la diversité, lorsque c’est dans la lumière et la vérité. Et de partager le Pain et le Vin avec humilité et reconnaissance, dans l’esprit de : "Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu." (1Co.10: 31).
Pour la Parole, la Révélation, la Grâce, l’Amour, toutes Bénédictions :
A Lui soit Honneur et Gloire, louange et adoration ! Amen !
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A mon humble avis, je pense que cet article va dans le bon sens et pourra aider ceux qui dirigent des "églises" de se remettre en cause. Dans beaucoup d’"églises" on commence par dire aux gens"ceux qui sont en règle avec le Seigneur et qui sont batpisés par immersion; en plus c’est un repas, en principe pris le soir et non un petit déjeuner… bref, je ne pense pas qu’il y ait sujet à polémiquer mais à méditer. Merci.
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Dose 17
A ‘l’emporte pièce’
‘Proclamer la parole’ est un principe promu dans bien des séminaires, principalement de ‘combat spirituel’. Proclamer la Parole divine qui nous habite et nous anime est un excellent et utile exercice pratique. Mais soyons bien conscients des paroles prononcées, de leur sens, leur portée, du bon emploi. Bien des phrases ou extraits de phrases sont prononcées comme des ‘leitmotivs’.
Non pas derrière de telles phrases, mais devant, que lit-on ?
La phrase, les mots d’avant ! Prenons des exemples :
"Résistez au diable, et il fuira loin de vous" (Ja.4: 7)
Facile à dire, mais comment faire ? En proclament la Parole ? Certainement, mais avec quelle autorité ?
Parmi bien des textes bibliques, citons en un qui donne des indications nous permettant de jauger notre autorité par rapport à la personnalité du disciple de Iashoua :
Ephésiens 4 : 17 ; 21-32 :
"Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. 21…si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, 22 eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, 23 à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, 24 et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. 25 C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. 26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, 27 et ne donnez pas accès au diable. 28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. 29 Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. 30 N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. 31Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. 32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ."
"Ne donnez pas accès au diable" nous dit ne verset 27. Le ‘Commentaire biblique du disciple (éd.La Joie) propose des moyens : «Nous pouvons le faire en fermant nos oreilles et nos cœurs à ses (du diable) suggestions et à ses tentations, et également en employant les Ecritures comme l’épée de l’Esprit pour le faire fuir, si nous lui résistons, il fuira loin de nous. ». Nous pouvons tous développer des listes.
Jacques en cite à la suite de son injonction, sommes-nous concernés ? :
"4.8 Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. 9 Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. 10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. 11 Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. 16 Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C’est chose mauvaise que de se glorifier de la sorte. 17 Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché."
Voici bien des choses de dites, et pourtant nous sommes restés superficiels par rapport à la richesse de la Parole.
Et même, nous n’avons pas encore cité les mots d’avant :
"Soumettez-vous donc à Dieu", et à nouveau, une grande question, pouvant susciter des débats à l’infini, qu’est-ce que la soumission à Dieu ?
Les textes cités nous donnent déjà bien des réponses. Précisons toutefois que nul ne peut résister au diable avec l’autorité de Iashoua qui l’a vaincu par sa mort à la Croix et la puissance divine manifestée par sa résurrection, sans être entré par la repentance dans le Salut de Dieu offert à l’humanité. Et en poursuivant la ‘course’ terrestre dans la sanctification, marchant de progrès en progrès, de victoire en victoire. "Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur." (Hb.12: 14)
Des exégèses nous disent que le mot hébreu traduit par sanctification est le même qui se traduit par mariage, hasard ?
Ah, si les Chrétiens pouvaient savoir la richesse de la langue hébraïque biblique, et cesser de dire que le nom de leur Dieu est merveilleux sans le connaître et sans savoir pourquoi il est merveilleux, en lui-même et dans l’être de Celui qu’il désigne ! (Ceci dit en passant).
***
Nous nous contenterons de citer d’autres exemples sans entrer longuement, bien que partiellement, dans des développements.
1Jean 1: 7 "Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché".
Nous avons déjà cité cette phrase sur ce fil, en précisant bien qu’elle est précédée par : "Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et (alors seulement) le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché".
Romains 8:14 : "Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu".
Ce verset semble de plus en plus cité par des personnes voulant avec lui justifier et confirmer leurs conceptions (bien mis au pluriel) et leurs pratiques spirituelles (bien qu’elles puissent être en réalité religieuses (aussi au pluriel) pour affirmer avoir raison et se donner chacune en exemple et modèle à suivre (au singulier), chacun pour soi. Nous n’entrerons pas dans des débats/combats, mais signalons que le verset 14 est précédé du 13 pour ne citer que celui-là, car tous les versets précédents sont à lire. Ces deux versets donnent ensemble : "13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, 14 car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu."
Oui, c’est vrai, cela a toujours été vrai pour bien des Chrétiens de part le monde. Et ce peut être bientôt vrai pour tous les Chrétiens du monde : "…et toutes ces choses vous seront données par-dessus" Mat. 6: 33. Mais n’oublions pas les mots d’avant : "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu".
Nous ne multiplierons pas ces exemples, mais avec les suivants exprimons l’importance de bien :
Placer le texte dans son contexte !
Amos 4: 4-5 dit : "Allez à Béthel, et péchez ! Allez à Guilgal, et péchez davantage ! Offrez vos sacrifices chaque matin, et vos dîmes tous les trois jours ! Faites vos sacrifices d’actions de grâces avec du levain ! Proclamez, publiez vos offrandes volontaires ! Car c’est là ce que vous aimez, enfants d’Israël, Dit le Seigneur, l’Éternel."
Ces paroles nous sont transmises par la bouche d’un prophète de Dieu reconnu comme tel. Qui oserait les ajouter à la Torah, à la loi selon la traduction inadéquate et déviante employée généralement par les traducteurs francophones.
Et oui, par de tels oracles, notre Père céleste manifeste qu’il est Dieu qui peut se mettre en colère, et dire : « Vous voulez y aller, et bien, allez-y… ». Combien de fois chaque Chrétiens a dû apprendre par son entêtement ? Heureusement que le Grâce peut surabonder là ou le péché abonde, que l’Amour de notre Dieu est illimité, grandes sa patience et sa persévérance, et que ses bénédictions ne sont jamais épuisées.
Heureusement que son Amour dure à toujours, et sa colère un instant. Ainsi, nous pouvons lire au chapitre 5 du livre d’Amos : "4 Car ainsi parle l’Éternel à la maison d’Israël : Cherchez-moi, et vous vivrez ! 5 Ne cherchez pas Béthel, n’allez pas à Guilgal, ne passez pas à Beer Schéba. Car Guilgal sera captif, et Béthel anéanti. 6 Cherchez l’Éternel, et vous vivrez ! Craignez qu’il ne saisisse comme un feu la maison de Joseph, et que ce feu ne la dévore, sans personne à Béthel pour l’éteindre."
Ces paroles concernaient Israël ! Oui, mais, Amos a un écho dans l’Apocalypse 22, ou nous lisons au verset 11 :
"Que celui qui est injuste soit encore injuste,
Que celui qui est souillé se souille encore"
Avec pour lignes suivantes :
"Que le juste pratique encore le justice,
et que celui qui est saint se sanctifie encore".
Soyons attentifs aux paroles divines.
Dans Amos transmettant la parole de Dieu en colère nous lisons :
"Faites vos sacrifices d’actions de grâces avec du levain !"
Et dans 1Cor. 5: 7-8 se référent à l’ordonnance de la célébration de la Pâque en Lév.23: 6-8:
"Faîtes disparaître le vieux levain,
afin que vous soyez une pâte nouvelle,
puisque vous êtes sans levain,
car Christ, notre Pâque, a été immolé.
Célébrons donc la fête,
non avec le vieux levain,
le levain de la malice et de la méchanceté,
mais avec des pains sans levain de la pureté et de la vérité."
Que celui qui a des oreilles entende !
Et rappelons brièvement ce qui a déjà été dit plus haut sur ce fil, notre Seigneur Iashoua est parfait, lorsqu’il a offert à ses disciple du pain le représentant, il leur a présenté du pain sans levain. Le levain est bibliquement le symbole du péché.
Que celui qui veut bien comprendre comprenne…
Que les personnes ministères, appelées par Dieu ou non (trop sont des ‘auto-proclamés’ ou des ‘académiques’ établis par une hiérarchie), s’examinent et examinent leur pratiques, si bien même elles aient encore leur liberté de réflexion. Trop d’Assemblées passent par des turbulences, et des ministères par des déprimes. Ah, si bien des personnes ministères, comme bien des Chrétiens, avaient passé autant de temps à sonder la parole et se laisser sonder par elle qu’ils n’en passent ensuite à résoudre des problèmes et situations dans le tumulte et des turbulences ! Et plus, si bien des heures passées à régler problèmes et situation, à ‘tourner en rond’ en ‘réunionites’, bavardage et palabres pour parvenir à des compromis, pouvaient être vécues dans l’écoute et le partage édifiant de la Parole… !
En accueillant les ministères choisis, formés et envoyés par le Seigneur.
Invitations aux personnes ministéres. Ne soyez pas de ceux dont Jésus a dit : "Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse." (Mat.15: 14)
Quelle responsabilité ! Attention à ne pas s’illusionner en croyant religieusement être membre d’office de l’Epouse de Iashoua’, voir même une vierges sages invitée aux Noces de l’Agneau. Soyons sérieux !
Et si besoin est, précisons que l’évangélisation n’est pas l’annonce que l’on est sauvé, mais que le Salut de Dieu est offert à l’humanité. Il est faux de dire indistinctement à un auditoire : «Approchez-vous, tout est accompli ». D’autant plus que cela est faux, Jésus a accompli sa part, nous devons accomplir la nôtre, avec l’assistance de l’Esprit Saint.
"La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un coeur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous." (Ac.4 : 32-33)
Tout un programme !
Il a été vécu au passé, l’est-il au présent, le sera-t-il au futur pour ce qui en reste ?
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http://www.christianismeaujourdh...
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Je lis avec intéret les commentaires de ce site, mais, à la fin, je suis épuisé et, disons-le, un peu écoeuré… Dans tout ce qui précède sur la Cène (des milliers de mots !) on s’aperçoit que personne n’a pris quelques minutes pour lire les textes les plus anciens (Didaké, saints Ignace d’Antioche, Clément de Rome…) On ne passe pas directement de saint Paul à Luther…. l’Eglise a vécu et vivra encore, quand les prédicateurs auront disparu…
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A chacun d’apporter ce qu’il a à cœur et selon ses compétences. Pourquoi critiquer au lieu de compléter, surtout si c’est juste et édifiant ?
Pourquoi le captcha 0 x 35 = 0 est faut ? Je ne suis pas matheux, mais quand même ! la suite c’est bien 35 x 1 =35 ?
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A lire, un excellent article sur la cène :
http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/2009/12/20/faites-ceci-en-memoire-de-moi/
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Correspondance avec H.V-M
Extrait du texte site Internet de base,
http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/2009/12/20/faites-ceci-en-memoire-de-moi/
Citation d’ouverture :
« Avant de manger avec Ses disciples, le Seigneur Jésus leur a dit:“J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir” (Luc 22: 15).
Extraits de l’enseignement :
« C’était aussi la souffrance de savoir qu’Il allait porter dans Son corps, sur le bois de la croix, tout le poids de nos péchés, de nos iniquités, de nos maladies et de nos infirmités.
« Et pourtant, le Seigneur a pu prononcer cette phrase magnifique: “J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir. » »
« Cette dernière Pâque représentait Ses souffrances qui allaient suivre immédiatement. »
« Il nous a demandé de prendre ce pain, qui représente Son corps, et de boire cette coupe, qui représente Son sang, en “mémoire de Lui”! »
« Nous devons donc avoir pleinement présente à l’esprit, quand nous prenons la Sainte Cène, toute la signification de l’œuvre de Christ à la croix. »
(L’agonie de la Croix suit la célébration du dernier repas, les deux actes étant distincts, BJG)
« Il dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous » (Cor.11 : 24)
Note de BJG concernant ce texte :
Mat. 26 : 26 : « Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. »
Marc 14 : 22 : « Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps. »
Luc 22 : 19 : « Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. »
1cor.11 : 24 :
« Ceci est mon corps qui est pour vous » Jérusalem
» Ceci est mon corps : il est pour vous » ou
« Ceci est mon corps, qui est pour vous » Semeur
« Ceci est mon corps, qui est pour » Segond révisé Thompson
« Ceci est mon corps, qui est [rompu] pour vous »
Segond révisé, Bible 21
« Ceci est mon corps pour vous » Chourqui
Remarquons qu’aucun Evangile n’a le mot ‘rompre’, et que toutes les traductions de 1Cor.11 : 24 ne l’emploient pas, ou le mettent entre [x] signifie qu’il s’agit d’un mot ajouté selon la compréhension de l’auteur, mais n’existant pas dans les textes de base.
Cette remarque est importante pour notre sujet, nous permettant bien de distinguer le repas pascal du Seigneur de la passion à la Croix.
Revenons aux citations :
« Cela étonnera peut-être certains d’entre vous, mais le mot grec utilisé pour désigner le pain rompu par le Seigneur lors de Son dernier repas est le mot “artos,” qui est celui que l’on emploie pour une miche de pain levé, alors qu’il existe un mot grec spécifique pour désigner le pain azyme, “azumos.” La Sainte Cène chrétienne n’a rien donc à voir avec le repas de la Pâque Juive ! Il s’agit d’un repas nouveau, destiné à inaugurer une alliance nouvelle dans le sang de l’Agneau de Dieu !
Le pain levé pris par Jésus était justement le symbole qu’Il devait Se charger, dans Son corps, de nos péchés, de nos maladies et de notre mort. Le levain est toujours un symbole de péché dans la Bible. Jésus, en Se chargeant de nos péchés, a symboliquement pris du pain levé pour représenter Son corps. Il nous appartient donc de faire de même, sans pour cela tomber dans le légalisme.
Quant au “fruit de la vigne” utilisé, il s’agissait sans aucun doute de vin et non de jus de raisin. Car l’apôtre Paul reproche à certains Chrétiens de Corinthe, qui se réunissaient pour prendre la Cène, de s’enivrer. On ne s’enivre pas avec du jus de raisin ! En outre, à l’époque du Seigneur Jésus, il n’existait aucun moyen de conserver longtemps du jus de raisin, qui était rapidement transformé en vin. »
***
Site, / BJG
Cela étonnera peut-être l’auteur, mais l’on peut être surpris d’une interprétation.
Posons un postulat (On nomme postulat un principe utilisé dans la construction d’un système déductif, mais qu’on ne démontre pas lui-même, sans pour autant s’interdire la possibilité de s’y essayer plus tard. On peut donc utiliser un postulat avec l’assentiment de l’auditeur, qui le prend comme un principe non démontré mais sans doute légitime, car semblant intuitivement non contestable. Tiré de Wikipédia).
Postulat : J’affirme : Jésus a employé du pain levé lors de son dernier repas.
Je cherche à démontrer : « le mot grec utilisé pour désigner le pain rompu par le Seigneur lors de Son dernier repas est le mot “artos,” qui est celui que l’on emploie pour une miche de pain levé, alors qu’il existe un mot grec spécifique pour désigner le pain azyme, “azumos.” »
Mais que disent les Evangiles ?
Matthieu 26 : « (17) Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Jésus, pour lui dire : Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? (18) Il répondit : Allez à la ville chez un tel, et vous lui direz : Le maître dit: Mon temps est proche ; je ferai chez toi la Pâque avec mes disciples. (19) Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné, et ils préparèrent la Pâque. »
Marc 14 : « (12) Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ? (13) Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit : Allez à la ville ; vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau, suivez-le.
(14) Quelque part qu’il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? (15) Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête : c’est là que vous nous préparerez la Pâque. (16) Les disciples partirent, arrivèrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.
Luc 22 : « (7) Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, (8) et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. (9) Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? (10) Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, (11) et vous direz au maître de la maison : le maître te dit : où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? (12) Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée : c’est là que vous préparerez la Pâque. (13) Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. »
Peut-on, face à de tels textes, aussi clairement exprimés, prétendre que ce repas n’était pas celui de la Pâque que le Maître voulu partager avec les proches, même si de toute évidence il a eu lieu un jour en avance.
Ne déplaçons pas ce repas de culture juive, qui a ses racines dans la Thora (Lév.23 : 5-8) sans qu’il n’y soit spécifiquement précisé pour sa forme, dans la culture grecque. Même si cela peut être en partie juste, contrairement aux affirmations courantes, les Evangiles n’ont pas été écrits en Grec, mais principalement en Hébreu, Claude Tresmontant le démontre.
Nous sommes ici dans la démonstration que la culture grecque c’est infiltrée dans l’Eglise.
Comment donc affirmer, alors que l’auteur lui-même cite des textes appropriés : « La Sainte Cène chrétienne n’a rien donc à voir avec le repas de la Pâque Juive ! Il s’agit d’un repas nouveau, destiné à inaugurer une alliance nouvelle dans le sang de l’Agneau de Dieu ! Le pain levé pris par Jésus était justement le symbole qu’Il devait Se charger, dans Son corps, de nos péchés, de nos maladies et de notre mort. Le levain est toujours un symbole de péché dans la Bible. Jésus, en Se chargeant de nos péchés, a symboliquement pris du pain levé pour représenter Son corps. Il nous appartient donc de faire de même, sans pour cela tomber dans le légalisme ? »
Pourquoi une telle distorsion du texte par une interprétation sans fondement ? En voici une autre, reçu pendant un temps de louange :
« « Oui, je suis là, présent parmi vous, avec vous.
Je veux vous harmoniser avec moi,
Je veux que vous vous éleviez à ma hauteur,
car
Votre position spirituelle est au-dessus de celle du monde.
Votre destinée est céleste ;
Non, je ne veux pas que vous me descendiez à votre niveau,
Que vous me considériez à votre niveau, semblable à vous.
Je veux que vous deveniez semblables à moi. »
Notre Seigneur est le Parfait, le levain est le symbole du péché, n’assimilons pas les deux. Il était pleinement parfait et sans péché en sa nature humaine, corps compris.
Nous lisons couramment 1Co.5 : 21 ainsi : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »
Mais une autre lecture peut-être faîte : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir sacrifice pour le péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »
Non, le Seigneur n’a pas pu présenter du pain levé à ses disciples au repas de transition d’alliances, et en se donnant dans sa perfection, Il nous appelle à devenir semblables à Lui. Nous sommes en marche, en mouvement, en mutation. Nous devons parvenir à sa nature, pour ce faire, ne Lui attribuons pas la nôtre.
***
H.V-M dit : site 7 janvier 2010
Cher frère Bernard, Oui, le Seigneur Jésus était parfaitement sans péché dans tout Son Etre, y compris dans le corps physique qu’Il avait reçu en S’incarnant dans la chair sur cette terre. Mais il est bien écrit qu’Il S’est chargé de nos péchés dans Son corps sur le bois (1 Pierre 2: 24). Le péché n’est-il pas une impureté? Jésus ne S’en est-il pas chargé? La mort est aussi une impureté pour Dieu, mais le Seigneur Jésus S’en est aussi chargé à notre place. Tout l’Ancien Testament prouve que la mort était une impureté, au point que tous ceux qui touchaient un mort devaient se purifier de cette souillure. Par ailleurs, le Seigneur a bien indiqué, lors du dernier repas, qu’il s’agissait d’une nouvelle alliance en Son sang, indiquant par là que l’ancienne alliance était remplacée par la nouvelle. Le fait que le Seigneur ait pris le repas de la Pâque un jour plus tôt que le repas officiel des Juifs doit aussi nous faire réfléchir. Les disciples ont certainement dû être surpris de voir que le Seigneur ne faisait pas exactement les choses comme ils étaient habitués à les voir faire pour la Pâque juive. Le Seigneur nous demande certainement d’être semblables à Lui, et Son sacrifice nous permet de l’être. Mais la seule chose où nous ne pourrons jamais être semblables à Lui, c’est justement dans Son œuvre expiatoire et substitutive à la croix. Lui seul a pu accomplir cette expiation. Nous ne pourrons jamais Lui ressembler en expiant le péché des autres, contrairement à ce qu’enseignent certaines religions! Je respecte ce que vous écrivez, mais nous devons être conscients que le Seigneur S’est chargé sur la croix de toute la malédiction et de toutes les impuretés qui pesaient sur nous, afin de nous en délivrer, et c’est ce que nous commémorons en prenant la Cène.
***
(A l’intention du site, non paru, )
Je me permets encore quelques commentaires, je ne poursuivrai pas plus loin quelque peuvent être de futures réactions, à la réaction du Frère Henri Viaud-Murat :
« Oui, le Seigneur Jésus était parfaitement sans péché dans tout Son Etre, y compris dans le corps physique qu’Il avait reçu en S’incarnant dans la chair sur cette terre. »
Nous sommes bien d’accord.
« Mais il est bien écrit qu’Il S’est chargé de nos péchés dans Son corps sur le bois (1 Pierre 2: 24). Le péché n’est-il pas une impureté? Jésus ne S’en est-il pas chargé? La mort est aussi une impureté pour Dieu, mais le Seigneur Jésus S’en est aussi chargé à notre place. Tout l’Ancien Testament prouve que la mort était une impureté, au point que tous ceux qui touchaient un mort devaient se purifier de cette souillure. »
Consultons la Parole :
Ps.16 : 10 : « Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voit la corruption. »
Act.2 :27 : « Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voit la corruption. 31 : C’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair (chair il est bien écrit) ne verrait pas la corruption. »
Act.13 : 34 : « Qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retournera pas à la corruption, c’est ce qu’il a déclaré, en disant : Je vous donnerai les grâces saintes promises à David, ces grâces qui sont assurées. 35 C’est pourquoi il dit encore ailleurs : Tu ne permettras pas que ton Saint voit la corruption. 36 Or, David, après avoir en son temps servi au dessein de Dieu, est mort, a été réuni à ses pères, et a vu la corruption. 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption. »
Corruption ou pas corruption, que dit le texte ?
Citons ici un principe biblique en copier/coller que je fais mien :
« L’eschatologie est membre intégrante de ‘l’apologie de la foi’ : « On désigne sous ce nom le parallélisme appliqué, non à quelques mots ou à quelques idées seulement, mais à l’ensemble des vérités évangéliques et à la teneur générale des Ecritures. Nous en avons quelques exemples Gal., V, 14, et 1 Cor., XV, 3-11, où l’Apôtre, après avoir exposé les faits et les doctrines qui se rapportent à la mort et à la résurrection de Christ, en déduit d’autres faits et d’autres doctrines comme des conséquences naturelles.
Cette analogie de la foi est appelée dans la Bible, les Ecritures
(1Cor., XV, 3, 4), toute la loi (Gal., V, 14), la bouche de tous les prophètes (Actes, III, 18). Saint Paul se sert même du mot analogie de la foi (Rom., XII, 6) quand il exhorte ceux qui prophétisent à le faire d’une manière conforme à la révélation, sans rien ajouter, en fait de doctrine, à ce qu’il a plu à Dieu de nous faire connaître.
Une doctrine n’est dans l’analogie de la foi que lorsqu’elle résulte de tous les textes des Ecritures relatifs au même sujet et soigneusement examinés, les termes d’un passage servant à contrôler, parfois à modifier ceux d’un autre, toujours à les expliquer et à les rendre plus clairs. Exemples :
1° Le Dieu nous est représenté dans l’Ecriture comme un esprit pur, saint, présent partout et connaissant toutes choses. Les déclarations à cet égard sont catégoriques. Tous les passages donc qui sembleraient renfermer une idée contraire, matérialiser, localiser, limiter Dieu ou ses attributs, doivent être interprétés dans le sens de l’analogie de la foi, d’une manière spirituelle et en laissant intacte la doctrine d’un Dieu esprit.
2° L’Evangile nous appelle à la sainteté. Toute conséquence contraire qu’on voudrait faire découler de la doctrine de la justification par la foi doit donc être rejetée comme fausse, n’étant pas dans l’analogie de la foi.
3° Le passage (Prov. XVI, 4) « l’Eternel a fait tout pour soi-même, et même le méchant pour le jour de la calamité, » ne peut pas signifier que Dieu a créé le méchant tout exprès pour le condamner ; quoi qu’en disent certains théologiens, cette interprétation ne saurait être admise, elle est contraire à l’analogie de la foi (voyez, par exemple, Ps. CXLV, 9. Ezéch., XVIII, 23. 2 Pierre, III, 9). L’auteur veut dire seulement, d’une manière générale, absolue, que toutes choses contribuent à la gloire de Dieu et à l’accomplissement de ses adorables desseins. La théologie procède, à cet égard, comme la philosophie et comme les sciences naturelles. Quand une loi générale est établie, les faits particuliers lui sont subordonnés, et, s’ils paraissent contradictoires, ils sont l’objet d’un examen spécial ; puis, parmi les explications qui ont pour but de rendre compte d’une apparente anomalie, celle-là est préférée qui s’accorde le mieux avec la loi générale. »
http://www.regard.eu.org/Livres.5/Manuel.de.la.Bible/19.html
De cette définition, relevons sans commentaire, le texte parle suffisamment de lui-même : « Une doctrine n’est dans l’analogie de la foi que lorsqu’elle résulte de tous les textes des Ecritures relatifs au même sujet et soigneusement examinés, les termes d’un passage servant à contrôler, parfois à modifier ceux d’un autre, toujours à les expliquer et à les rendre plus clairs. »
Et aussi : « Saint Paul se sert même du mot analogie de la foi (Rom., XII, 6) quand il exhorte ceux qui prophétisent à le faire d’une manière conforme à la révélation , sans rien ajouter, en fait de doctrine, à ce qu’il a plu à Dieu de nous faire connaître. »
Selon le principe de l’analogie de la foi confrontons, arrêtons-nous sur : « Mais il est bien écrit qu’Il S’est chargé de nos péchés dans Son corps sur le bois (1 Pierre 2: 24). », et principalement ‘dans’ (ou ‘en’).
Il est dangereux de construire une doctrine sur un mot, surtout lorsqu’il s’agit de traduction.
Nous connaissons tous un texte prophétique de grande importance, Esaïe 53. Relevons certains versets :
« 4 : Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.
5 : « Mais il était blessé (transpercé) pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
6 : Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
8 : Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ?
10 : Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains.
11 : A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités.
12 : C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; Il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables.
Relevons 3 séries de termes :
1) blessé (transpercé) v.5 ; brisé pour nos iniquités 5 ; meurtrissures 5 ; frappé pour les péchés 8 ; briser par la souffrance… 10.
2) châtiment 5 ; enlevé par l’angoisse et le châtiment 8 ; par sa connaissance 11 ; chargera 11 ; retranché de la terre 8 ; parce qu’il s’est livré lui-même à la mort 12.
3) portées 4 ; parce qu’il a porté les péchés 12 ; chargé 4 ;
tombé sur lui 5 ; retomber sur lui 6.
Blesser ; briser, frapper ; porter ; charger, tomber !
Jamais : IMPREGNER, imprégné par le péché !
Consultons la Bible dite Thompson en 1Cor.5 : 21 : « « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait (devenir) péché (g) pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »
(g) On peut aussi traduire : il la fait devenir sacrifice pour le péché. »
Et encore :
Gal. 3 : 13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, 14 afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. »
Il est évident que le Seigneur est devenu malédiction pour nous par le fait d’avoir été pendu, crucifié, aussi violenté.
Héb.2 : 9 : « Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. »
C’est par la mort de l’infiniment divin qui s’est fait homme parfait jusque dans sa mort que nous pouvons être réconciliés et tendre, avancer vers la perfection.
Héb.9 : 28 : « …de même Christ, qui s’est offert une seul fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut. »
Il est venu sans péché, Il est resté sans péché, Il reviendra sans péché, Il a PORTE nos péchés sans être entaché, imprégné par le péché.
Héb.10 : « 18 Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché. 19 Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire 20 par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, 21 et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, 22 approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. 23 Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. »
Où peut-il y avoir ici place pour le péché ou son symbole biblique, le levain, en Iashoua ?
1Pi.3 :18 : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit… »
Ici c’est Pierre un peu plus loin que 2 : 24 qui dit clairement que c’est par sa mort que nous sommes amenés à Dieu. La mort d’un sacrifice innocent, parfait, comme le bouc émissaire :
Lév.4 : « 24 : Il posera sa main sur la tête du bouc, qu’il égorgera dans le lieu où l’on égorge les holocaustes devant l’Éternel. C’est un sacrifice d’expiation.
9 : 2 : Il dit à Aaron : Prends un jeune veau pour le sacrifice d’expiation, et un bélier pour l’holocauste, l’un et l’autre sans défaut, et sacrifie-les devant l’Éternel. 3 Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras : Prenez un bouc, pour le sacrifice d’expiation, un veau et un agneau, âgés d’un an et sans défaut, pour l’holocauste… ect. ; ect…
1Pi.1 : 19 : « mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache »
Toujours ou pas toujours sans tache, sans impureté ?
1Jean 3 : 5 : « Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché. »
Point de péché, pourquoi vouloir à tout prix y mettre le symbole du péché ?
Le sang qui purifie est sans altération, parfait, divin même. A aucun moment il n’a pu être entaché, imprégné de péché qui, aurait pu pénétrer en, dans le corps du Sauveur, ne serait-ce que par un symbole.
Comment quand tout le contexte biblique dit, crie, hurle le contraire, peut-on affirmer ce que la Parole ne dit pas ?
Affirmer que le Seigneur a pris du pain levé durant le plus important repas annuel juif, est bien un postulat pour soutenir une théorie, que le contexte biblique ne permet pas de déduire. Nous sommes bien dans une théologie grecque, que même l’Eglise catholique romaine ne pratique pas, ce qui n’est pas peu dire.
Questions :
- Quel texte pouvons-nous lire disant que le Seigneur a présenté du pain levé dans le contexte de la fête des pains sans levain, avant laquelle toutes demeures juives étaient sérieusement nettoyée, aucune trace de levain devant rester ?
- 2Cor.5 : 19 : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. »
Qui était en Christ, Dieu ou le péché ?
Que dit l’analogie de la foi ?
Pendant longtemps j’ai parlé de profond mystère que Jésus a été fait péché pour nous, aujourd’hui que l’ai compris qu’Il a été fait sacrifice, offrande volontaire, plus besoin, c’est clair !
A chacun la responsabilité en consommant le Pain de la Sainte Cène, que le Seigneur a présenté comme étant son corps en perfection, comme contenant le symbole du péché ou non ; à chacun son choix, sa proclamation.
La Sainte Cène, c’est sérieux !
« Le Seigneur nous demande certainement d’être semblables à Lui, et Son sacrifice nous permet de l’être. Mais la seule chose où nous ne pourrons jamais être semblables à Lui, c’est justement dans Son œuvre expiatoire et substitutive à la croix. Lui seul a pu accomplir cette expiation. Nous ne pourrons jamais Lui ressembler en expiant le péché des autres, contrairement à ce qu’enseignent certaines religions! Je respecte ce que vous écrivez, mais nous devons être conscients que le Seigneur S’est chargé sur la croix de toute la malédiction et de toutes les impuretés qui pesaient sur nous, afin de nous en délivrer, et c’est ce que nous commémorons en prenant la Cène. »
C’est l’évidence, et c’est parfaitement biblique.
« Par ailleurs, le Seigneur a bien indiqué, lors du dernier repas, qu’il s’agissait d’une nouvelle alliance en Son sang, indiquant par là que l’ancienne alliance était remplacée par la nouvelle. Le fait que le Seigneur ait pris le repas de la Pâque un jour plus tôt que le repas officiel des Juifs doit aussi nous faire réfléchir. Les disciples ont certainement dû être surpris de voir que le Seigneur ne faisait pas exactement les choses comme ils étaient habitués à les voir faire pour la Pâque juive. »
Il est évident que c’est la charnière de deux alliances. Qui n’entre pas dans la seconde demeure dans la première qui n’est pas annulée, mais accomplie en ses parties sacrificielles, et prophétiques partiellement.
En célébrant le repas de la Pâque, ce que les Evangiles disent sans contestation possible, une journée d’avance, il ne pouvait pas avoir sur la table d’agneau. Les agneaux devaient être sacrifiés le lendemain, pendant le temps que le Seigneur était crucifié. On peut se demander si les sacrifices ont pu avoir lieu en raison du temps de ténèbres. Durant ce repas avec ses disciples, le Sauveur signifiait un fait précieux selon la parole de Jean le Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Jn.1 : 29. Il est donc juste de dire que Iashoua, en partageant le Pain sans levain en cette soirée, signifiait :
‘Je suis l’Agneau de Dieu venu ôter le péché du monde’.
1Cor.5 : « 6 C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ?
7 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. 8 Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »
A bon entendeur :
Shalom !
***
(reçu par courriels privés )
Cher frère,
J’ai soigneusement lu ce que vous avez écrit. Mais vous ne m’avez pas convaincu. Toutefois, je reste ouvert à l’action du Saint-Esprit, car je veux marcher dans la Vérité, et je crois que c’est le Seigneur qui aura le dernier mot.
Je continue donc à croire que, pour Celui qui est la Vie éternelle, la mort physique était une impureté absolue. Le Seigneur Jésus, étant parfaitement sans péché, n’aurait jamais pu connaître la mort physique, s’Il ne l’avait pas laissée volontairement entrer *dans* Son corps sur la croix (jamais dans Son Esprit!), et c’est alors qu’Il a connu la mort physique. La conséquence du péché, c’est toujours la mort. Mort et péché sont deux termes synonymes (Romains 8:2). Le Seigneur Jésus a pris sur Lui nos péchés, (et toutes leurs conséquences, maladies et infirmités), sous la forme de la mort physique. C’est par Sa mort qu’Il nous a libérés du péché.
Mais vous devez bien réaliser que la mort, en soi, est quelque chose de complètement étranger à la nature de Dieu! Et c’est pour cela que le Seigneur Jésus devait S’incarner dans un corps de chair semblable au nôtre, mais sans péché. C’est par amour pour nous qu’Il a accepté de laisser entrer dans Son corps cette chose abominable pour Lui que représentait la mort! Le grec emploie bien la préposition « en » pour dire « dans son corps. »
La corruption dont parlait Pierre était la corruption de la décomposition, que le Seigneur n’a pas pu connaître, puisqu’Il est ressuscité.
Je vous propose d’en rester là, et de laisser le Saint-Esprit nous convaincre, vous ou moi, de la Vérité!
Dans l’amour du Seigneur Jésus,
Henri Viaud-Murat
***
/ courriel BJG
Il est évident que le Seigneur ne pouvait mourir que de mort violente à l’âge qu’il s’est sacrifier en sa perfection.
Que l’on veuille Le descendre à notre niveau avec du pain levé à la Sainte Cène, à chacun sa responsabilité.
Par contre, je constate que cette dernière intervention, que j’ai bien qualifiée de dernière (sur le site), n’est actuellement pas publiée. C’est de la cencure, un refus de laisser les lecteurs d’en prendre connaissance et de réfléchir personnellement.
Cela n’empêche pas que cet échange m’est utile.
Je n’ai pas cherché cette article, j’y suis parvenu par blogdei, dans le snack, ce qui qualifie bien le pain levé, à chacun son choix. Sinon, je suis globalement d’accord avec l’ensemble de l’étude.
En pièce jointe, je vous adresse une étude en cours, elle est déformée du fait que j’ai dû supprimer les photos pour transmettre par Internet.
Shalom en Iashoua,
Bernard
***
courriel H.V-M
Cher frère,
J’avais dit que je ne voulais pas discuter davantage là-dessus, mais vous n’avez pas hésité à me renvoyer toute une prédication. Je ne publie que les commentaires pour lesquels j’ai la conviction que je dois le faire, et qui me semblent pouvoir édifier le lecteur. Je ne veux pas que mon blog devienne, comme d’autres, une sorte de foire d’empoigne où chacun peut publier son point de vue, et qui peut troubler ceux qui sont encore faibles. Si vous appelez cela de la censure, soit!
L’avantage d’Internet aujourd’hui, c’est que vous pouvez vous-même y publier vos convictions pour que tous en prennent connaissance. Mais je ne me ferai jamais la caisse de résonance de tous ceux qui veulent s’exprimer sur mon blog. La pluralité existe au niveau de l’ensemble du web, mais pas nécessairement au niveau de chaque site.
J’ai lu rapidement votre texte annexé, et j’y reviendrai. Mais j’ai déjà vu que vous jetez un discrédit inadmissible sur le texte grec du NT, sous prétexte qu’il s’agirait d’une traduction du texte original Hébreu. Cela vous permet de rejeter d’un trait de plume abusif le fait que tous les auteurs du NT ne parlent jamais de « azumos, » alors que ce terme grec existait pour traduire « matzot. » Vous dites que c’est la preuve que la « culture grecque s’était déjà infiltrée dans l’Eglise. » Autant renier l’inspiration des textes grecs! Il n’est pas du tout prouvé que les textes originaux de Luc, par exemple, qui n’était pas Juif, aient été écrits en hébreu. S’il n’emploie pas le mot « azumos » c’est qu’il avait de bonnes raisons. Il affirme lui-même, au début de son Evangile, avoir fait « des recherches exactes sur toutes ces choses… »
Vous dites aussi que le pain levé dont parle le Lévitique, et qui devait être offert pour la Fête des Prémices, (ou pour les sacrifices d’actions de grâces, dans Lév. 7:13), représentent nécessairement l’homme (qui vient à Dieu tel qu’il est, prémisse de la grande moisson, Es.53 :10-12, BJG). Alors que le Seigneur Jésus est clairement présenté comme Celui qui est les Prémices.
J’ai aussi relevé que vous continuez à vous définir comme un « misérable pécheur, » (je dis vraiment cela ? BJG), alors que le NT affirme que ceux qui sont nés de nouveau sont « justice de Dieu en Christ. » En vous définissant comme « misérable pécheur, » tout en ayant aussi Christ en vous, ne mélangez-vous pas du levain avec la pure farine? Ne voyez-vous pas la contradiction de votre affirmation, devant les enseignements de la Parole de Dieu? Il faut donc aller plus profondément dans la compréhension de ce que peut signifier le levain, pour nous Chrétiens.
Le levain représente la puissance de péché qui, même après notre nouvelle naissance spirituelle, continue d’habiter dans notre corps physique, et que Paul appelle la « chair. » Mais cette puissance de péché n’a plus rien à voir avec notre nouvelle nature régénérée, qui est créée à l’image de Christ dans une parfaite justice et une parfaite sainteté. Nous devons simplement apprendre à marcher selon cet esprit régénéré que nous avons reçu, et qui est vraiment le temple saint du Seigneur, pour que nous puissions marcher dans la sainteté comme le Seigneur, ainsi qu’Il nous le demande.
Notre corps physique actuel est aussi appelé « le temple du Saint-Esprit. » Le NT dit même que nous sommes littéralement membres du Corps de Christ, « os de Ses os et chair de Sa chair. » Et pourtant, jusqu’à la résurrection, habite aussi dans ce même corps physique une puissance de péché, qui est la chair. Comment est-ce donc possible? Comment Christ peut-Il accepter de cohabiter ainsi, dans le même corps, avec une puissance de péché? Il le peut, si nous réalisons qu’entre la chair et l’esprit, entre Christ et la chair, il y a la croix, qui représente Sa mort. C’est une barrière infranchissable, afin que rien de ce qui appartient au royaume de Satan ne passe dans le Royaume de Dieu. Christ et la chair « cohabitent » dans notre corps physique, mais dans deux dimensions complètement séparées.
C’est cela que représente le levain: la chair de péché qui continue à être présente dans notre corps, mais dont Christ nous a délivrés. La présence de la chair de péché dans notre corps physique n’empêche pas le Seigneur de nous donner une complète victoire sur le péché. Cette présence de la chair ne doit pas nous faire oublier que le Seigneur nous a déjà donné la possibilité de marcher concrètement dans une parfaite sainteté, si nous marchons par l’esprit.
Le Chrétien qui marche selon la chair laisse le levain le contrôler. Tandis que celui qui apprend à marcher par l’esprit prouve que, par la grâce de Dieu et le sacrifice de Christ, le Seigneur nous permet de marcher pleinement dans Sa sainteté, malgré la présence du levain.
A ma résurrection, la puissance de péché qui habite encore dans notre corps sera ôtée, et notre corps revêtira l’incorruptibilité. Il sera alors libéré de la présence de tout « levain. » Nous sommes déjà libérés de la puissance de ce levain, mais pas de sa présence.
Que le Seigneur fasse lui-même la lumière sur ce point si important!
Dans l’amour du Seigneur Jésus,
Henri Viaud-Murat
***
09. 01.10 courriel BJG
En toute fraternité, une dernière correspondance,
Je cite : « Ce n’est pas nous qui faisons descendre le Seigneur à notre niveau, c’est Lui qui y est descendu pour nous sauver, et nous élever ensuite à Son niveau. »
Oui, Il est descendu jusqu’à nous, se faisant semblable à nous, MAIS » Héb.4 : 15 : Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. »
Il n’est donc pas prétentieux d’affirmer, d’autres citations pouvant venir en appui, qu’en rien notre Sauveur a pu être imprégné par le péché en quoi que ce soit.
Pourquoi refuser de pratiquer ‘l’analogie de la foi’, pour imposer en se basant sur peu de texte, ce que les contextes contestent. L’on dit bien que sortir un texte de son contexte, le pluriel étant valable, cela sert de prétextes(s). Au point de descendre notre Sauveur à notre niveau, au-delà de la révélation biblique, déclarant clairement qu’Il s’est fait de nature homme parmi les hommes, en gardant une énorme différence, sans péché, sans être en aucune façon atteint par le péché, bien que s’étend fait ‘sacrifice parfait et infini pour expier les péchés en faveur des pécheurs pouvant se réconcilier avec Lui-même, Dieu qui était en Christ sur la Croix.
Il est donc descendu comme homme parmi les hommes, sans connaître, être atteint par le péché, afin que les hommes puissent devenir semblable à Lui, je dirais presque dieu auprès de Dieu, El, IHWH.
Rappelons ici que Dieu est un générique qui n’a rien à voir avec les noms divins.
Mais qu’elle est la question ici. Elle se résume par les mots :
Levain, péché.
Il est évident, le Seigneur étant décédé par mort violente, en sacrifice volontaire, n’ayant pu nourrir de mort naturelle à cet âge en tout cas, que la mort a eut un effet sur Lui, en notre faveur, d’une façon ou d’une autre, c’est indéniable, puisqu’il …en est mort physiquement.
Mais épiloguer sur ce sujet, nous écarte de la vraie question, l’emploi du pain levé ou sans levain pour la Sainte Cène. Et à ce sujet, ‘l’analogie de la foi’ fait foi. Que l’on me prouve par l’Ecriture, textes et contexte, que le Sauveur a pu présenter du pain levé à ses disciples. Et là, je constate que des questions précises restent sans réponse.
Le sujet n’est pas neutre, la Sainte Cène étant une pratique sérieuse, et non sans conséquence pour nos vies spirituelles et le témoignage, individuels et collectifs.
Oh ! Ce n’est que trop vrai et pas glorieux que des blogs sont des foires d’empoignes. Cela n’empêche pas que des échangent puissent aider des Frères et Sœurs à se positionner en connaissance de cause, en dehors de la pensée unique, imposée.
« J’ai lu rapidement votre texte annexé, et j’y reviendrai. Mais j’ai déjà vu que vous jetez un discrédit inadmissible sur le texte grec du NT, sous prétexte qu’il s’agirait d’une traduction du texte original Hébreu. Cela vous permet de rejeter d’un trait de plume abusif le fait que tous les auteurs du NT ne parlent jamais de « azumos, » alors que ce terme grec existait pour traduire « matzot. » Vous dites que c’est la preuve que c’est la preuve que la « culture grecque s’était déjà infiltrée dans l’Eglise. » Autant renier l’inspiration des textes grecs! Il n’est pas du tout prouvé que les textes originaux de Luc, par exemple, qui n’était pas Juif, aient été écrits en hébreu. S’il n’emploie pas le mot « azumos » c’est qu’il avait de bonnes raisons. Il affirme lui-même, au début de son Evangile, avoir fait « des recherches exactes sur toutes ces choses… » »
Il ne faut exagérer, et me faire dire au-delà de ma pansée.
Il est concevable que certains textes aient été écrits en grec, ou en syriaque, mais pas tout. Il existe des études intéressantes sur la transmission des Ecritures, et le choix des textes de base, tous ne sont pas identiques, et des originaux il n’en n’existe plus. Mais il est vrai que j’ai un principe de base : bonnes traductions, parole divine ; mauvaises traductions, parole de traducteurs.
Et je maintiens fermement que le contexte du dernier repas du Seigneur était juif, et qu’il ne pouvait y avoir du pain levé. Qu’on me démontre le contraire par des arguments, pas par des postulats voulant établir des interprétations non fondées bibliquement.
« Vous dites aussi que le pain levé dont parle le Lévitique, et qui devait être offert pour la Fête des Prémices, (ou pour les sacrifices d’actions de grâces, dans Lév. 7:13), représentent nécessairement l’homme. Alors que le Seigneur Jésus est clairement présenté comme Celui qui est les Prémices. »
Ai-je employé le mot ‘nécessairement’, je dois contrôler. Je crois que les gerbes (pluriel) représentent les prémisses de la grande moisson du Sauveur, Es.53 : 10-10. S’il en est autrement, cette compréhension n’est pas primordiale.
« J’ai aussi relevé que vous continuez à vous définir comme un « misérable pécheur, » alors que le NT affirme que ceux qui sont nés de nouveau sont « justice de Dieu en Christ. » En vous définissant comme « misérable pécheur, » tout en ayant aussi Christ en vous, ne mélangez-vous pas du levain avec la pure farine? Ne voyez-vous pas la contradiction de votre affirmation, devant les enseignements de la Parole de Dieu? Il faut donc aller plus profondément dans la compréhension de ce que peut signifier le levain, pour nous Chrétiens. »
Vous m’apprenez des choses me concernant, à moi qui parle souvent de ‘l’identité en Christ de ses disciples’. Il me faudra rechercher le texte et me relire. Je ne confonds pourtant pas le départ, le cheminement, et l’arrivée. Si vous retrouvez le texte, merci de ma le transmettre.
« Nous devons simplement apprendre à marcher selon cet esprit régénéré que nous avons reçu, et qui est vraiment le temple saint du Seigneur, pour que nous puissions marcher dans la sainteté comme le Seigneur, ainsi qu’Il nous le demande. »
C’est bien ce que je cherche à dire haut et fort, en disant SANCTIFICATION, afin de devenir des disciples accomplis, prêts à rencontrer leur Sauveur.
Et mon message depuis peu va encore plus loin pour les Chrétiens d’occidents, beaucoup d’autres connaissent déjà, c’est : ‘Suis-je, es-tu prêt à mourir pour la foi en Iashoua ?’
Shalom dans le plein sens du terme, dans le Seigneur,
Bernard
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Correction, manque d’attention ?
Dans le dernier texte de la correspondance, dans la phrase :
‘Je crois que les gerbes (pluriel) représentent les prémisses de la grande moisson du Sauveur, Es.53 : 10-10. S’il en est autrement, cette compréhension n’est pas primordiale’, il faut lire ‘pains’ à la place de ‘gerbes’, évidemment ; confusion de pensées pendant la dactylographie.
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A moins que j’aie mal compris ce que dit l’Ecriture, mais je crois bien que selon Genèse 12, la Pâque précède la fête des pains sans levain. La Pâque est l’évènement déclencheur de ces sept jours où les hébreux sont tenus d’exclure toute trace de levain dans leur maison .
Genèse 12 permet de mieux comprendre le sens de ces versets du NT : Marc 14 :12 « Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ? »
Luc 22 :7 « Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, »
On comprend que la pâque et les jours sans levain étaient sur le point d’arriver ( »arriva ») lorsque le Seigneur allait partager ce repas avec ses disciples.
Puisque les disciples souhaitaient « préparer » la pâque, ça signifie que celle-ci n’avait pas encore commencé et donc les jours sans levain n’avaient pas non plus commencé.
Le frère Bernard G lui même reconnaît que le repas appelé « la cène » que prit Jésus avec les douze eut lieu un jour avant le commencement de la Pâque (Peut-on, face à de tels textes, aussi clairement exprimés, prétendre que ce repas n’était pas celui de la Pâque que le Maître voulu partager avec les proches, même si de toute évidence il a eu lieu un jour en avance.).
Et nous savons que c’est au jour de la Pâque, qui déclenche la fête des pains sans levain, que Jésus mourut à la croix. Voilà pourquoi il est appelé dans le NT « Christ notre pâque ».
Par conséquent, l’interdiction de consommer du pain sans levain n’était pas encore applicable au moment de la cène.
Ce n’est donc pas faire une fausse interprétation que de dire que le pain utilisé lors de cette cène n’était pas sans levain, d’autant plus que l’ECRITURE déclare que c’est du pain « artos » (et non « azumos ») qui a été consommé par Jésus et les douze.
Christ est « notre pâque ». Et le repas pris la veille n’a effectivement rien à voir avec la pâque juive.
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(Lire dans mon commentaire précédent Exode 12 à la place de Genèse 12).
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L’évidence ne semble donc pas être évidente pour tous. C’est compréhensible lorsque l’on ne place pas les faits dans leurs contextes. Dommage que l’on ne puisse pas faire paraître ici des textes en couleur, soulignés, en gras ou de calligraphies différentes.
Relevons dans les textes cités par mes contradicteurs ce qui y est très clairement écrits, en ne relevant que les extraits absolument précis :
Marc 14 :12 « Le premier jour des pains sans levain,
Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ? »
Luc 22 :7 « Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, »
Le jour de la Pâque juive est le 15 Nissan, donc à partir du coucher de soleil du 14.
Le 14 est le jour de la préparation à partir du coucher de soleil du 13, soir du dernier repas du Seigneur avec les disciples dans la chambre haute, très probablement un mardi pour nous. Puis départ pour Gethsémané, arrestation et déroulement jusqu’à la crucifixion, pour nous dans l’après-midi d’un mercredi, suivie de la mise au tombeau avant le coucher du soleil.
Le jour de la préparation et du sacrifice est précédé du ‘grand nettoyage de Pâque’ qui dure plusieurs jours, ne devant laisser aucune trace de levain en tous lieux. Les agneaux sont entrés le 10 Nissan dans Jérusalem, afin d’être examinés pour être déclarés conformes ; il est évident qu’il y a un paralléle avec les derniers jours du Sauveur, pressé de toutes parts par les religieux, qui n’ont rien pu lui reprocher étant ‘Agneau pascal parfait’. Ces jours sont les jours de la préparation de la Pâque. Tout doit être propre, le levain éradiqué avant le 14, jour de préparation même du repas, le seder, aucun risque ne devant être pris de contact avec le levain, symbole biblique de corruption.
Relevons encore une fois ce que nous lisons dans les 3 Evangiles ui en parlent, Matthieu non cité ci-dessus, étant très précis ; les différentes traductions sont complémentaires :
« Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Jésus, pour lui dire : Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? » (Mt.26 : 17)
(Dans la pensée, culture juive de l’auteur, les jours de la préparation sont déjà pleinement dans le contexte de Pâque ; le moment du repas sera le jour (singulier) de la préparation du repas, immolation des agneaux comprise)
« Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ? » (Mc.14 : 12)
(idem que pour Matthieu, Marc ne parle pas de jour précédent)
« Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva » (Luc22 : 7)’
Je prends ici une remarque à mon compte, il contredit justement la conclusion à laquelle l’exposé voulait amener : ‘Peut-on, face à de tels textes, aussi clairement exprimés, prétendre que ce repas n’était pas celui de la Pâque que le Maître voulu partager avec les proches, même si de toute évidence il a eu lieu un jour en avance.’
Oui, c’est bien un repas de Pâque que le Seigneur a partagé avec les disciples, c’est clair, net et précis. Et à un repas de Pâque ne pouvait se trouver que du pain azyme, qu’on le veuille ou non, qu’on le reconnaisse ou non !
Erreur mon Frère Yapo, mauvaise lecture du texte :
« Et nous savons que c’est au jour de la Pâque, qui déclenche la fête des pains sans levain, que Jésus mourut à la croix. »
Yashoua a été crucifié la vieille du jour de la Pâque, le 14 Nissan, jour de la préparation, et même certainement, à l’heure normale des sacrifices. Le Seigneur était à ce moment à l’agonie, Lui, l’Agneau de Dieu, subissant notre châtiment. Mettre un décalage d’un jour est une importante erreur dans le sujet.
« Voilà pourquoi il est appelé dans le NT « Christ notre pâque », cette déduction est donc fausse. C’est parce qu’il a été fait ‘sacrifice pour le péché’ pour nous, et non ‘péché’, qu’Il est notre Pâque.
Voir plus haut dans le fil.
« Ce n’est donc pas faire une fausse interprétation que de dire que le pain utilisé lors de cette cène n’était pas sans levain, d’autant plus que l’ECRITURE déclare que c’est du pain « artos » (et non « azumos ») qui a été consommé par Jésus et les douze.
Christ est « notre pâque ». Et le repas pris la veille n’a effectivement rien à voir avec la pâque juive. »
Confusion ? Ce paragraphe est en contradiction avec ce qui est dit plus haut.
Sachons que nous ne possédons pas d’originaux des Evangiles. Il est faux d’écrire dans nos traductions qu’elles sont basées sur les textes originaux. Il existe des textes dits ‘minoritaires et majoritaires’. Nous savons que Lemaistre de Sacy avec une équipe (pourtant catholique romaine) dont faisait partie Blaise Pascal, a traduit la Bible en opposition à celle des Jésuites qui était sensée faire foi. Les traductions des Vaudois n’avaient pas le même cheminement que les ‘officielles’. « Les traducteurs actuels ne vont bien sûr pas consulter eux-mêmes les manuscrits. La tâche serait trop difficile et coûteuse. Ils se réfèrent aux recensions qu’on fait des éditions que l’on appelle critiques, de l’Ancien et du Nouveau Testament. » Bible 21 sur Internet
Notons que ces recensions ne sont pas faîtes sur, d’après des textes originaux, ils sont tous disparus, et Claude Tresmontant démontre que les Evangiles ont été principalement écrits en Hébreux.
Dire que c’est le mot ‘artos’ qui est employé ne permet absolument pas de prétendre qu’il est d’origine, le faire, c’est un postulat que rien ne confirme.
Mais pourquoi donc vouloir imposer ce mot là pour établir une théorie, alors que l’on ne peut contester qu’il s’agit bien du repas de Pâque que Iashoua a partagé avec ses disciples, bien que ce soit un jour en avance ; en période de Pâque pendant laquelle aucune trace de levain ne devait subsister dans les maisons, sinon en imposant une compréhension des textes autre que ce qu’ils disent en réalité.
Pourquoi imposer ‘artos’ ne pas tenter d’expliquer que nous ne sommes pas en période de Pâque ?
Attention à la culture gréco-romaine, elle imprègne les Eglises, Assemblées évangéliques comprises.
Attention à nos emplois de l’expression : d’autant plus que l’ECRITURE déclare’ !
Que ceux qui tiennent à consommer du pain contenant du levain à la ‘Sainte Cène’, je souligne ‘sainte’, en considérant que ce pain représente le corps du ‘Parfait’ le fassent, tout en consommant le symbole du péché que nous devons éradiquer de nous, corps compris. N’y a-t-il pas là contradiction ?
Personnellement, en joignant les paroles de Jean 6, je choisis de me nourrir de mon Sauveur venu parfait, resté parfait, élevé parfait, car je veux être élevé à son niveau, et non le descendre au miens.
Jean 6 : « 32 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; 33 car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. 34 Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. 35 Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 48 Je suis le pain de vie. 50 C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. 51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. 53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. 54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. 55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. 56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. 57 Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. 58 C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
‘Celui qui mange ce pain vivra éternellement’, Celui-là ou un autre ? Au choix, mais avec conscience, réflexion !
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« Le jour de la préparation et du sacrifice est précédé du ‘grand nettoyage de Pâque’ qui dure plusieurs jours, ne devant laisser aucune trace de levain en tous lieux. »
Ainsi, les disciples seraient parvenus à faire en quelques heures une chose qui prend habituellement « plusieurs jours », et ce, dans le domicile d’un parfait inconnu…
La pâque n’avait pas encore commencé alors pourquoi prétendre « qu’il s’agissait d’un repas de pâque » ?
Comment comprendre que d’un côté on exige avec véhémence des « preuves » bibliques de la nature levée du pain consommé par Jésus et ses disciples ce soir là (après avoir tenté de remettre en cause l’authenticité du vocabulaire employé dans l’ECRITURE pour désigner le pain consommé en faisant référence à des arguments qui sont loin de faire l’unanimité mais qu’on n’hésite pourtant pas à vouloir imposer de façon dogmatique), malgré l’affirmation claire de l’ECRITURE, et que de l’autre côté on se permet d’affirmer, sans apporter la moindre preuve biblique, que ce repas était un repas de pâque alors qu’on reconnaît que la pâque n’avait pas débuté ?
Est-ce par volonté d’imposer dans l’Eglise, affranchie par Jésus-Christ de tout légalisme, une tradition judaïsante ?
Est-il incongru d’affirmer que parmi les moyens par lesquels les hébreux pouvaient se débarrasser de toute trace de levain dans leur maison AVANT le commencement de la pâque, il y a justement le fait de consommer ce qui reste comme levain ?
A moins qu’il y ait une « preuve » biblique attestant qu’il était « aussi » interdit de consommer du levain juste avant et pendant la préparation de la pâque et de la fête des jours sans levain…
Le pain qui était consommé à l’occasion des cènes quotidiennes relatées dans le livre des Actes était-il aussi sans levain peut-être ?
L’ECRITURE me dit que c’est du artos et non de l’azumos que Jésus consomma avec ses disciples et cela me suffit pleinement.
Point final. /
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Moi aussi je n’irai pas plus loin dans ce dialogue.
« Le jour de la préparation et du sacrifice est précédé du ‘grand nettoyage de Pâque’ qui dure plusieurs jours, ne devant laisser aucune trace de levain en tous lieux. »
Ainsi, les disciples seraient parvenus à faire en quelques heures une chose qui prend habituellement « plusieurs jours », et ce, dans le domicile d’un parfait inconnu… »
Pour écrire ceci, il faut repartir d’un postulat : l’inconnu ne faisait pas le ménage chez lui. Mais la maison était évidemment en état d’accueil en période de Pâque. C’est peut-être aussi un postulat, mais mieux fondé que dire que le Seigneur a choisi un lieu non prêt et digne pour cette occasion. Le Seigneur sait où il envoie ses disciples en mission.
Je n’ai d’ailleurs nullement dit qu’il faut plusieurs jours pour nettoyer chaque maison, mais c’est la période de nettoyage, il ne faut pas faire dire aux interlocuteurs plus qu’ils ne disent. Pour que le repas puisse être prêt le soir du 14 à la tombée de la nuit, l’on ne s’y prend pas à la dernière heure, surtout que pour la seule préparation et cuisson de l’agneau, il faut déjà du temps. Il n’est pas dit que les disciples ont dû, à deux, faire le nettoyage en plus de la préparation du repas lui-même.
» d’un parfait inconnu », du Seigneur ? Qu’est-ce qui permet de le dire ? Pourquoi des interprétations personnelles comme argumentaires ?
Chercher absolument à trouver des incapacités pratiques pour soutenir un postulat n’est pas de l’argumentaire solide.
« La pâque n’avait pas encore commencé alors pourquoi prétendre « qu’il s’agissait d’un repas de pâque » ? »
C’est l’Ecriture qui le dit, et Yapo lui-même l’a écrit dans la pose précédente en citant : Marc 14 :12 » Le premier jour des pains sans levain,… préparer la Pâque ? »
Et tout aussi clair en Mt.26 : 17 : « Le premier jour des pains sans levain,… préparions le repas de la Pâque ? »
Ecrit ou pas écrit ? Ces versets sont-ils une invention, une création moderne, ou dans l’Ecriture ?
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« Comment comprendre que d’un côté on exige avec véhémence des « preuves » bibliques de la nature levée du pain consommé par Jésus et ses disciples ce soir là (après avoir tenté de remettre en cause l’authenticité du vocabulaire employé dans l’ECRITURE pour désigner le pain consommé en faisant référence à des arguments qui sont loin de faire l’unanimité mais qu’on n’hésite pourtant pas à vouloir imposer de façon dogmatique), malgré l’affirmation claire de l’ECRITURE, et que de l’autre côté on se permet d’affirmer, sans apporter la moindre preuve biblique, que ce repas était un repas de pâque alors qu’on reconnaît que la pâque n’avait pas débuté ? »
Les arguments ne font pas l’unanimité, mais où sont les arguments contestataires ? Les affirmations sans argumentations ne font pas foi. Surtout affirmer que l’Ecriture dit ce qu’on lui fait dire.
J’admets que mon interlocuteur n’est pas concerné par ces mots ‘le contexte de la Pâque, et pains sans levain’, puisqu’il ne fait que l’écarter d’un revers de main, par la simple affirmation du contraire, donc en ignorant simplement le texte, ne voyant émerger que le mot ‘artos’, que l’on veut imposer de façon dogmatique, sans tenté de remettre en cause l’authenticité des mots ‘Pâques, Pains sans levains’ ?
Je réitère (sans attendre de réponse) ma question : ‘ pourquoi avec véhémence vouloir imposer du pain levé et ne pas éliminer de l’Ecriture tous les mots qui placent indiscutablement le repas dans le contexte de la Pâque juive ?’
Un point important à relever concernant le dernier repas du Seigneur, il devait être sans agneau. Les agneaux n’étant sacrifiés que le lendemain. Iashoua se présentait, en offrant du pain sans levain comme représentant son corps qui sera dans quelques heures seulement offert en sacrifice pour le(s) péché(s) et les pécheurs, comme celui qui offre sa perfection à ses créatures appelées à lui ressembler, à devenir semblable à lui. Ce que l’on peut appeler ‘l’échange divin’.
Si cela doit rester un mystère pour ceux qui ne veulent pas le reconnaître, refusent de placer les évènements dans leur contexte, la Pâque juive, que cela reste un mystère !
Concernant l’accusation « sans apporter la moindre preuve biblique », il me suffit de la retourner.
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« Est-ce par volonté d’imposer dans l’Eglise, affranchie par Jésus-Christ de tout légalisme, une tradition judaïsante ?
Est-il incongru d’affirmer que parmi les moyens par lesquels les hébreux pouvaient se débarrasser de toute trace de levain dans leur maison AVANT le commencement de la pâque, il y a justement le fait de consommer ce qui reste comme levain ?
A moins qu’il y ait une « preuve » biblique attestant qu’il était « aussi » interdit de consommer du levain juste avant et pendant la préparation de la pâque et de la fête des jours sans levain… »
Manger les restes de pain lever pendant les jours précédent la Pâque fait évidemment partie du nettoyage, qui devait être terminé avant je jour de la préparation du repas pour éviter tout risque de contact. Que ceux qui veulent ‘chercher la petite bête’ pour nier l’évidence la cherche.
D’une tradition judaïsante ayant ses racines en Lév.23, le Seigneur en a fait une action prophétique et symbolique ; un symbole revêtant de profondes vérités et richesses, mais aussi porteuse de Vie, vie divine, éternelle, de perfection.
Aujourd’hui, la célébration de la Sainte Cène va bien au delà de la commémoration, ce sujet dépasse cette intervention.
« 1Co. 7 : 6 C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? 7 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. 8 Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »
Avec l’apôtre Paul lui-même, à bon entendeur !
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« Le pain qui était consommé à l’occasion des cènes quotidiennes relatées dans le livre des Actes était-il aussi sans levain peut-être ? » De toute évidence, mais comme l’Ecriture ne précise pas, elle ne permet d’argumentaire pour personne.
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« L’ECRITURE me dit que c’est du artos et non de l’azumos que Jésus consomma avec ses disciples et cela me suffit pleinement. »
Va pour ceux à qui cela suffit, pour qui d’autres arguments sont comme n’existant pas.
Quand on le fait dire à l’Ecriture en l’imposant au texte sans pouvoir le démontrer et en ignorant, prétendant qu’ils n’existent pas chez les interlocuteurs, ou contestant les arguments contraires, qu’on s’impose à le croire, il est normal de le croire.
» et le premier [jour de la fête] des matzôt ils se sont approchés les compagnons qui apprenaient avec lui… » (Mt.26 : 17)
» [et il est arrivé] au premier jour des matzôt lorsque c’était le temps de sacrifier [l’agneau de] pesah alors ils lui ont dit ses compagnons qui apprenaient avec lui… » (Mc.14 : 12)
« et il est venu le jour des matzôt celui où il est prescrit de sacrifier le pesah… » (Luc22 : 7)
Traduction Claude Tresmontant,
Ed.François-Xavier de Guibert,
Lecture de l’ introduction fort conseillée, tout comme celle la traduction par Patrik Calame et Franf Lalou des psaumes, éd. Albin Michel.
« Matza (Matzot au pluriel, Hébreu מַצָּה), est un pain non levé, consommé pendant Pessa’h. Pour Pessa’h, les ingrédients sont la farine et de l’eau. » (Tiré de Wikipédia)
« Alors le premier jour des Azymes,
Les adeptes s’approchent de Iéshoua et disent :
‘Où veux-tu que nous te préparions le repas de pèssah’. » (Mt.26 : 17)
« Au premier jour des Azymes, quand ils sacrifient le Pèssah, ses adeptes lui disent :
‘Où veux-tu que nous allions préparer pour que tu manges le Pèssah’ ? » (Mc.14 : 12)
« Survient le jour des Azymes, où le Pèssah est sacrifié.
Il envoie Petros et Iohanân et dit :
‘Allez et préparez le Pèssah. Nous le mangerons.’ » (Luc22 : 7)
Traduction André Chouraqui.
Tien, un Juif qui ne conteste pas le contexte et ce repas comme étant celui de la Pâque juive !
« Présentée par trois évangiles et une épître, elle se situe, n’en déplaise à certains théologiens, dans un cadre pascal. (Mt.26: 26 à 28; Mc.14: 22 à-24; Lc.22: 17 à-20; I Co.11: 23-30). Voici la déclaration d’un chercheur après avoir mené une étude très serrée des textes bibliques, trouvée sur Internet
« Notre étude nous permet de conclure que la Cène a été instituée dans un contexte pascal, même si ce contexte n’était pas celui de la Pâque ‘officielle’ pour certains Juifs.
1. Les textes du Nouveau Testament la situent incontestablement dans un contexte de Pâque.
2. Les différentes phases de la cérémonie sont compatibles avec le ‘sédèr’ ou repas pascal.
Les éléments de la cérémonie sont interprétés par Jésus lui-même à partir d’un arrière-plan pascal. Cela signifie que la Cène est une création de Jésus à partir d’une re-interprétation et une transformation d’une cérémonie existante. »
(Tiré de : Idoles, faux dieux et pratiques, BJG)
Pourquoi vouloir absolument sortir ce repas de son contexte juif pour imposer du pain levé ? Cela rappelle les premiers siècles de l’Eglise et son comportement envers les Juifs qui a conduit à la théorie de la ‘substitution’ ou du ‘remplacement’, dont les conséquences sévissent encore aujourd’hui.
« Point final. »
Point final.
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