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«Nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée…» (1 Corinthiens 2:7a)
Le stress, la dépression, la frustration et la confusion sont habituellement le résultat d’attentes non satisfaites. En d’autres termes, nous nous attendons à ce que les choses se passent d’une certaine manière. Nous avons une idée sur la façon dont les choses devraient se passer (mais d’où vient cette idée?). Si les choses ne se passent pas selon nos attentes, il y a alors de fortes chances que nous soyons frustrés, en colère, et énervés. Plus le décalage est grand entre ce que nous espérions et ce qui arrive réellement, plus nous nous sentons mal. Cela montre que la difficulté n’est pas dans ce que nous expérimentons, mais dans ce que nous espérions expérimenter.
Le Seigneur Jésus est la Personne la plus mal comprise de toutes. Des millions de personnes espèrent quelque chose qu’Il ne veut pas donner, alors qu’Il offre à tous quelque chose que les gens n’attendent pas – ou ne désirent pas. C’est ainsi que semble agir le Seigneur. Une lecture rapide des Evangiles révèle que bien peu de gens Le comprenaient. Même Ses propres disciples avaient du mal à comprendre Jésus. Il aurait voulu partager davantage de choses avec eux, mais ils ne pouvaient pas le supporter (cf. Jean 16:12). C’est comme s’ils marchaient dans le brouillard. Jésus n’a jamais agi ou parlé comme on L’attendait. C’est pour cela qu’Il était mal compris et souvent rejeté.
Il n’est pas plus compris maintenant qu’Il ne l’a été dans le passé. Même si pour nous aider à Le connaître, nous bénéficions d’un récit écrit de Sa vie terrestre, des actes de l’Eglise du premier siècle, des lettres des apôtres, et de toute l’histoire de l’Ancien Testament, des prophéties, et des enseignements, Jésus reste un mystère. Nous continuons de marcher dans le brouillard. Comment est-ce que je sais cela? Parce que tant de croyants sincères sont frustrés, en colère, bouleversés, confus ou déprimés, dans leur marche avec le Seigneur. Ils ne comprennent pas ce que Dieu fait dans leur vie. Et personne ne semble être en mesure de les aider.
Paul explique cela comme étant «la Sagesse Cachée». Qu’est-ce que la sagesse? En elle-même, la sagesse est la capacité de tout voir dans la perspective de Dieu, car «L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au coeur.» (1 Samuel 16:7). Nous ne pouvons pas comprendre de notre point de vue. Nous devons quitter notre terrain humain, naturel et terrestre et aller avec Christ dans les cieux pour voir comme Il voit (cf. Ephésiens 2:6). Alors quand Paul dit que cette sagesse est cachée, que veut-il dire? Cela signifie qu’elle n’est pas évidente. Elle n’est pas vraiment visible. Elle est camouflée de telle sorte que vous pouvez regarder droit vers elle et ne pas la voir. C’est pour cela que nombreux sont ceux qui écoutent et regardent, mais peu nombreux sont ceux qui peuvent «la saisir». Nous POUVONS la voir, et nous POUVONS la connaître, mais nous devons la rechercher parce qu’elle nous est cachée.
Voulons-nous dire que nous ne pouvons pas connaître le Seigneur? Non, mais nous disons que nous ne pouvons pas Le connaître tant que nous sommes attachés à notre perspective terrestre. Il y a une sagesse qui vient d’en haut, et il y a une sagesse terrestre (cf. Jacques 3:15-17). D’après les Ecritures, elles sont mutuellement exclusives. Nous ne pouvons pas nous reposer sur les deux en même temps car elles sont contraires.
Un exemple des plus remarquables de la Sagesse Cachée se trouve dans Luc 10:21: «En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et Il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que Tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que Tu l’as voulu ainsi.» Jésus a utilisé des paraboles quand Il parlait à la foule, mais Il expliquait tout à Ses disciples (cf. Marc 4:34). Mais bien souvent, «ils ne comprenaient pas … c’était voilé pour eux, afin qu’ils n’en eussent pas le sens.» (Luc 9:45ss)
En réalité, la Sagesse Cachée est révélée, mais pas à ceux qui sont sages selon leurs propres mérites. Elle ne s’obtient pas par les études, la contemplation ou la gymnastique mentale. C’est une révélation du Père. Le Père qui révèle aux enfants est aussi le Père qui cache aux sages. Chaque enfant de Dieu devrait connaître quelque chose de cette Sagesse cachée. Si nous ne savons pas, alors nous devrions demander au Père de nous la révéler. C’est Sa nature d’agir ainsi.
«O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles!» (Romains 11:33). Cela nous empêche de devenir trop dogmatiques et sûrs de nous-même. A un certain moment, nous ne pouvons que lever nos mains et dire, « Cela me dépasse! » Si nous pouvons comprendre le Seigneur Jésus, c’est que nous L’avons rendu trop petit. Le connaître, c’est reconnaître que nous Le connaissons bien peu. A mesure que le Seigneur se révèle Lui-même, nous découvrons une profondeur et une hauteur que nous ne pouvions imaginer. La Sagesse Cachée nous enseigne à voir les choses dans la perspective de l’Homme Céleste. Sans plus attendre, regardons à certains exemples probants de la Sagesse cachée.
LA VIE A TRAVERS LA MORT
«Celui qui ne prend pas sa croix, et ne Me suit pas, n’est pas digne de Moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de Moi la retrouvera.» (Matthieu 10:38,39)
Voilà peut-être le fondement de la Sagesse cachée. Selon la façon de penser habituelle, nous devrions préserver et protéger notre vie. Dans un certain sens, c’est bien évidemment vrai. Le Seigneur ne nous demande pas d’être suicidaires ou fous. Ici, Il a en tête quelque chose de plus que notre existence physique.
«Ma vie» c’est «Moi» ou comme nous l’appelons, le Moi. Nous ne réalisons pas vraiment à quel point le Moi est fort. L’indépendance, l’assurance de soi, la confiance en soi – tout cela résistera au Seigneur jusqu’à ce que nous perdions notre vie en prenant notre croix chaque jour (cf. Luc 9:23). Quand la Croix a fait son oeuvre, alors l’indépendance devient la confiance dans le Seigneur, l’assurance de soi devient la foi dans le Seigneur et la confiance en soi devient l’espérance dans le Seigneur. Et ce n’est que le commencement. L’objectif est «pas moi, mais Christ» (Galates 2:20ss).
Ainsi, la Sagesse cachée nous enseigne que pour tout gagner, nous devons tout abandonner. Si nous essayons de gagner d’abord, nous perdons. Dans l’économie divine, (le Moi + n’importe quoi) = Rien. Mais (Christ + Rien) = Tout. Combien de chrétiens essaient d’ajouter quelque chose à leur marche spirituelle: plus d’amour, de puissance, de nouvelle onction, de dons, de paroles prophétiques, etc. Mais ils n’ont jamais perdu leur vie. Ils n’ont jamais pris leur croix. Ainsi, tout ce qu’ils pensent recevoir ne fait qu’augmenter leur Moi et diminuer Christ, et ce qui ressemble à un gain est en fait une perte spirituelle.
«Il doit augmenter, mais je dois diminuer» (Jean 3:30). Voici le chemin vers la plénitude, et c’est contraire à tout ce que nous pensons. En fait, je dirais que la plupart de nos frustrations viennent simplement du fait que nous ne voulons pas accepter cette diminution. C’est pour cela que, bien que Dieu se soit occupé de certaines personnes pendant cinq, dix ou même vingt années, elles ne sont pas plus brisées qu’avant. Avant de mourir en martyr, Jim Elliot a écrit: Il n’est pas fou celui qui abandonne ce qu’il ne peut pas garder pour gagner ce qu’il ne peut pas perdre». Méditez sur cela. Il vaut mieux l’accepter tôt que tard.
LA SAGESSE A TRAVERS LA FOLIE
«Que nul ne s’abuse lui-même: si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse.» (1 Corinthiens 3:18,19)
L’homme donne une grande valeur à l’éducation, à l’instruction, à l’apprentissage, et à la connaissance. Ces choses ont peut-être leur place, mais dans les choses spirituelles, elles ne signifient rien. En fait, quand l’Esprit du Seigneur commence à nous donner la Sagesse cachée, nous remarquons qu’elle est contraire à la sagesse de ce monde. Pour être en mesure de voir comme Il voit, nous devons être prêts à accepter l’inconnu et ce qui ne nous est pas familier.
Paul nous avertit que dans les derniers jours viendront des temps difficiles. Il nous parle d’une sorte de gens qui «apprennent toujours et ne peuvent jamais arriver à la pleine connaissance de la vérité» (2 Timothée 3:7). Il n’y a pas de manque d’instruction et d’enseignement, pas de manque d’enseignants de la Bible et d’études bibliques, mais il y a un manque de Vérité expérimentale. Le problème est que les gens ont la vérité comme une «chose» au lieu d’avoir la Vérité comme un Homme. Cela démontre qu’une accumulation de connaissances ne garantit pas une compréhension de la Vérité. Les Béréens et les Pharisiens avaient tous les Ecritures, mais les Pharisiens avaient une doctrine alors que les Béréens avaient un Homme (comparez Actes 17:10-12 avec Jean 5:38-40). La différence est incalculable.
«Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages» (1 Corinthiens 1:27a). Le mot «confondre» signifie ici «disgrâce». Le Seigneur demande de disgracier et d’humilier la sagesse de ce monde. Comment Le fera t-il? En choisissant ce qui semble folie. Il va confondre votre propre sagesse en vous laissant penser que vous avez tout compris, pour faire immédiatement après une chose que vous n’attendiez pas. Pour finir, nous devons élever nos mains et dire: «Seigneur, que savons-nous? Révèle-Toi Toi-même à nous!»
C’est pour cela que Paul n’a pas peur d’admettre que parmi ceux qui sont appelés, «il n’y a que peu de sages selon la chair» (cf. 1 Corinthiens 1:26a). Certains y voient un inconvénient, pourtant Paul le voit comme un avantage. En fait, la sagesse divine est si importante que Paul nous dit de devenir fous afin de pouvoir la recevoir. Il qualifie son éducation intensive et sa religion comme «du rebut» afin de pouvoir «gagner Christ» (cf. Philippiens 3). Naturellement, ceux qui sont remplis d’eux-mêmes sont trop fiers pour paraître fous, et ils rejetteront ces commandements. Mais c’est le chemin de la Sagesse cachée.
RENDU FORT A TRAVERS LA FAIBLESSE
«Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort.» (2 Corinthiens 12:9-10).
Il y a ici un autre principe de la Sagesse cachée – la Force à travers la Faiblesse. La plupart des chrétiens considèrent la faiblesse comme étant justement une faiblesse. Ils passent la plus grande partie de leur temps à prier ou à demander que leurs circonstances changent. Paul avait l’habitude de prier de cette façon, mais plus maintenant: maintenant il voit la faiblesse comme une force. Bien sûr, cela offense l’homme naturel, mais Paul l’explique simplement.
L’apôtre a, par trois fois, demandé au Seigneur d’enlever «cette écharde dans sa chair.» Il est vain de débattre pour savoir ce qu’était «cette écharde», et pour notre étude, cela n’a pas d’intérêt. Quoi que vous pensiez qu’elle fût, elle représentait une faiblesse, quelque chose que cet apôtre doué haïssait, quelque chose dont il voulait se débarrasser. Il s’est attaqué au problème par la prière. Trois fois il a demandé au Seigneur de la lui enlever, mais le Seigneur n’a pas répondu selon le souhait de Paul. A la place, Il a dit: « Ma grâce te suffit, et Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.»
Maintenant, Paul bascule dans l’autre extrême et se réjouit des choses qui l’ont affaibli. C’est de la Sagesse cachée, et je doute qu’un chrétien sur mille suive Paul sur ce chemin. A la place, la plupart d’entre nous sont fâchés, agités, frustrés, moroses, opprimés et abattus quand nous rencontrons ces «échardes». Mais c’est pour cela que Paul était un apôtre et que nous ne le sommes pas. C’est ici le secret: quand je suis trop faible pour faire quoi que ce soit, la puissance du Seigneur fait en moi et par moi ce que je ne peux pas faire par moi-même. La Croix essaie de nous garder dans un état de faiblesse pour que Christ puisse faire tout pour nous. C’est pour cela que Paul peut dire: «Je puis tout par celui qui me fortifie.» (Philippiens 4:13). Et cela, bien que son «écharde» soit toujours là!
Il n’est pas écrit que Paul s’est rendu faible dans ce but. Nous n’avons pas à rechercher la faiblesse, les infirmités, les tribulations, les tentations ou les problèmes. Nous les avons déjà. La clé réside dans notre façon d’y répondre. Nous pouvons les combattre ou nous pouvons les accepter. Paul nous montre clairement que ce n’est pas toujours la volonté de Dieu de nous sauver du feu. Souvent nous sommes appelés à marcher à travers le feu, sans autre assurance que Sa Grâce suffisante. Dans le feu, nous apprenons que la «Grâce» est un Homme, de même que la «Victoire» est un Homme. Etre délivré de la faiblesse est une chose, mais rencontrer la Grâce dans ma faiblesse est quelque chose d’entièrement différent.
DEVENIR LE PLUS GRAND EN DEVENANT LE PLUS PETIT
«Quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous… Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé.» (Marc10:44; Luc 14:11)
Jusqu’à présent, nous avons vu que la Sagesse cachée trouve son expression dans la vie à travers la mort, la sagesse à travers la folie, la force à travers la faiblesse. Ici à nouveau, le Seigneur touche à un autre élément du Moi. Selon nos conceptions, nous devons faire tout notre possible pour nous mettre en avant, nous élever, nous faire un nom. Mais Jésus insiste sur l’humiliation des fiers et la grâce faite aux humbles.
Un musicien très connu fut invité dans une église pour la servir par des chants. Il arriva le jour convenu, mais lorsque le moment fut venu pour Lui de jouer, il avait disparu. Après quelques recherches, on le trouva dans la cuisine, lavant la vaisselle. Les autres furent choqués, et lui demandèrent pourquoi il n’était pas sur l’estrade. Ce frère répondit simplement: «Il n’y a pas de compétition pour la place la plus petite.»
Quand nous pensons à un roi, nous pensons d’habitude à une autorité humaine qui exerce sa volonté sur ses sujets avec un air hautain. Indépendamment du fait que le «roi» se donne lui-même le nom de pasteur, prêtre, pape, prophète ou autre chose, c’est si souvent sous cette forme que nous rencontrons l’autorité humaine. Vous pouvez être sûrs que cette autorité ne représente pas le Seigneur Jésus, ni l’Eglise qu’Il construit, quelle que soit la façon dont elle s’appelle, car ce n’est pas en accord avec le Seigneur Lui-même. La vraie autorité ne se trouve pas dans le titre ou la position. Jésus, le Roi des Rois, nous montre que la vraie autorité consiste à servir et non à régner. En fait, le Psaume 72 nous dit ce qu’est un vrai roi – quelqu’un qui sert les gens, s’occupe des pauvres, et défend ceux qui ne peuvent se défendre eux-même.
Nous sommes préparés pour un Royaume. Mais notre préparation ne consiste pas à apprendre à porter une couronne ou marcher avec de beaux habits et un sceptre. Un frère a chanté: «Il m’a emmené bien bas / pour me faire connaître / la façon d’atteindre les hauteurs.» Dans le Royaume de Dieu, pour aller plus haut, nous devons aller plus bas. Voilà la Sagesse cachée.
RICHESSES ET PROSPERITE EN DEVENANT PAUVRE
«…Comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses» (2 Corinthiens 6:10)
Comment un pauvre peut-il rendre riches beaucoup de gens? La raison naturelle ne peut le comprendre. Mais à travers la Sagesse cachée, nous apprenons que la vraie mesure de la richesse n’est pas liée à l’abondance matérielle (Luc 12:15). Vu de l’extérieur, Paul, qui a «souffert la perte de toutes choses», a raté sa vie. La vérité est qu’ayant gagné Christ, il possède toutes choses en Lui.
Jésus dit à l’Eglise de Smyrne: «Je connais tes tribulations et ta pauvreté, bien que tu sois riche» et à l’Eglise de Laodicée, Jésus dit: «Tu dis: je suis riche, et je n’ai besoin de rien, mais tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu» (comparez Apocalypse 2:9 avec 3:17). L’Eglise qui n’avait rien était riche, et celle qui avait tout, était pauvre. Qui préféreriez-vous être: Smyrne ou Laodicée? Malheureusement, beaucoup de chrétiens assimilent la bénédiction à l’abondance de biens matériels. Ils évaluent le succès d’une église ou d’un ministère par rapport aux chiffres et à l’argent. N’est-ce pas l’esprit de Laodicée?
Mais quand nous considérons Smyrne, nous voyons deux thèmes: la tribulation et la résurrection. C’est à nouveau le principe de la vie à travers la mort. De l’extérieur, Smyrne ne peut pas rivaliser avec l’éclat de Laodicée. Mais son nom vient de «myrrhe», l’huile d’onction. Nous voyons donc que l’huile de la satisfaction se trouve surtout dans les difficultés, et pas dans les temps de facilité. Smyrne représente le parfum doux de l’encens produit par les tribulations. Laodicée ne passe pas par les tribulations – mais ils n’ont pas de parfum non plus. Je dis souvent que tout le monde veut les révélations apostoliques mais personne ne veut la persécution apostolique. Pourtant vous ne pouvez pas avoir l’un sans l’autre.
«Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Ceux est à eux!» (Matthieu 5:3). «Pauvre en esprit» signifie ici la faillite spirituelle. Dans le Royaume de Christ, nous gagnons en perdant. Nous sommes remplis après être vidés. Le problème n’est pas de savoir combien d’argent vous possédez, mais plutôt combien l’argent vous possède? Les nations poursuivent les «nombreuses choses» et sont profondément concernées par elles (Matthieu 6:32). Mais UNE SEULE CHOSE est nécessaire (Luc 10:42a). Ne vous dispersez pas, simplifiez. Quand nous abandonnons le chemin du monde, Christ devient notre héritage, notre Tout en Tous, et nous possédons des Trésors dans le Ciel, un Royaume qui n’aura pas de fin.
LA SAGESSE CACHEE REVELEE A TRAVERS LA MORT ET LA RESURRECTION
«O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles!» (Romains 11:33)
Nous n’avons fait qu’effleurer la surface de la Sagesse cachée, mais maintenant nous avons une bonne fondation sur laquelle construire. On nous dit que pour gagner notre vie, nous devons abandonner notre vie. Pour devenir sages, nous devons devenir fous. Pour devenir forts, nous devons devenir faibles. Pour être élevés, nous devons être humbles. Pour être riches, nous devons devenir pauvres. Mais pour quelle raison?
Nous devrions voir que les choses négatives (la mort, la folie, la faiblesse, l’humilité, la pauvreté) ne sont que les moyens par lesquels les choses positives (la vie, la sagesse, la force, l’exaltation, la richesse) trouvent leur expression. Pour le dire d’une autre façon, le but de Dieu ne se termine pas avec la mort, mais avec la vie qui sort de la mort. Cela ne s’arrête pas à la folie, mais à la sagesse qui sort de la folie. Il n’arrête pas de travailler en nous au moment où nous sommes faibles, mais Il nous porte à travers pour parfaire notre force à travers la faiblesse. Il ne s’arrêtera pas quand Il vous aura abaissé, mais Il essaiera de vous abaisser pour vous élever plus haut. Il ne se réjouit pas de la pauvreté pour la pauvreté, mais vous rend pauvres pour vous rendre riches.
Vu dans cette perspective, toutes les choses négatives que nous pourrions expérimenter dans cette vie sont, en comparaison, «de petites afflictions» qui ne durent «qu’un moment». Ces «petites afflictions» (qui peuvent être parfois si insupportables) préparent en fait quelque chose de glorieux en nous qui est «au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire» (2 Corinthiens 4:17). Jésus a souffert la Croix (le négatif) en vue de la joie qui Lui était réservée (Hébreux 12:2). En dehors de la Résurrection, la Croix est sombre, vide, dénuée de sens, confuse. Elle inspire sûrement la défaite. Nous pouvons même peut-être ne pas comprendre ou voir l’objectif de Dieu dans notre brève vie sur terre. Mais avec la Résurrection, tout devient clair – si l’on regarde en arrière, nous pouvons voir que l’objectif de Dieu n’était pas le Vendredi Saint mais le dimanche de la Résurrection. La Résurrection suit toujours la crucifixion. A la fin, Dieu est justifié. A la fin, nous comprendrons.
Mais maintenant, Oh Seigneur, Tes voies ne sont pas nos voies! Conduis-nous dans notre chemin étroit. Enseigne-nous à accepter la Sagesse cachée, qui est Christ. Laisse-nous voir dans les cieux. Que nous vivions ou que nous mourions, nous T’appartenons. Béni soit le Seigneur, Oh mon âme, et que tout ce qui est en moi bénisse Son saint nom! Amen.
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AMEN AMEN AMEN
Merci pour ce texte.
Decidement, j’aime bien les ecrits de Chip Brogden.
« tout le monde veut les révélations apostoliques mais personne ne veut la persécution apostolique ».
Hé bien moi, je ne veux ni l’un ni l’autre, juste une place au fond du couloir sous l’escalier ou dans les wc., un endroit ou je pourrais oublier ce monde et le fait que je vis dedans.
Je ne pense pas à être le seul…
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