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La Bergerie des Tricasses et des Lingons
Guillaume Farel (1489-1565) écrivit en ces termes à plusieurs de ses amis afin de les supplier, pour l’amour du Seigneur, de venir au service de Dieu pour le salut et l’affermissement des âmes.
Je ne vous promets pas des montagnes d’or, mais des épreuves et des difficultés inexprimables; point de loisir, mais du travail; point de repos jusqu’à la fin de la tâche; point de récompense, sinon dans la vie à venir. Dans le temps actuel, il vous faudra vivre à vos propres frais; certes le champ est vaste et la porte est ouverte, mais seulement à ceux qui désirent nourrir le troupeau au lieu de s’engraisser à ses dépens.
Je puis en outre vous offrir la honte et l’opprobre, l’ingratitude en échange d’un service patient, le mal en retour du bien que vous vous serez efforcé de faire. Je ne dis pas ces choses pour vous effrayer mais pour vous stimuler, comme un vaillant guerrier se sent plein d’ardeur pour la bataille en apprenant qu’au lieu d’être petits et faibles, les ennemis sont forts et nombreux.
Je m’adresse à vous comme à un soldat qui est prêt à se rendre au combat et à s’y conduire comme un brave, mais en comptant sur Dieu seul pour obtenir force et victoire. Car la bataille n’est point la nôtre, mais celle du Seigneur. «
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Voilà un discours épuré. Insufflé par l’Esprit qui anime les Ecritures et bien loin des discours bling-bling des tenants du pseudo « Evangile de la prospérité » !
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