La "louange par les oeuvres", un ex-membre éminent d’Hillsong change d’avis sur ses premières compositions (complément de l’article précédent)

158 lectures, par laurent le 12 juillet 2007 · 71 commentaires

dans la rubrique Louange, art et musique chrétienne

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GBUmusique

Suite à l’article précédent sur Geoff Bullock, ex-membre d’Hillsong et conducteur de louange (merci à GBUmusique).

Geoff Bullock change d’opinion sur la louange

Par Mark Evans

Les gens allaient de culte en culte (…) dans une tentative désespérée de maintenir ce qu’ils croyaient être une croissance spirituelle et une plus grande intimité avec Dieu

Il fut pendant 10 ans un responsable des Assemblées de Dieu, mais ce que les gens savent sur Geoff Bullock, c’est sa musique. enregistrant tout d’abord avec le Hills Christian Life Center (Centre de Vie Chrétienne de Hills), et plus tard avec Watershed Productions, Bullock a sorti 17 albums, vendu à plus de 200.000 unités en Australie et plus d’un demi million aux Etats-Unis. Il est responsable de la plupart des chansons populaires encore largement chanté dans les églises aujourd’hui (et beaucoup des plus populaires aussi).

Vous devez penser que Geoff Bullock a beaucoup de choses à dire à propos de musique, et vous auriez probablement raison. Mais ces dernières années, vous auriez eu du mal à le distraire de son sujet favori : la grâce. Bullock affirme avoir découvert et expérimenté la grâce (ou, comme il aime beaucoup à le dire, « la grâce m’a découvert ») il y a environ 2 ans. Ce n’est pas ici l’endroit et le but de cette article de discuter de quelle manière cette « découverte » s’est faite, il suffit de dire que Bullock a rencontré la grâce quand il a compris Christ d’une manière qu’il n’avait jamais compris auparavant, cela a entraîné un changement fondamental dans toute sa vie, et spécialement son ministère. Comme il le remarque, « en découvrant la vérité, la vérité absolue que Dieu est venu, que Dieu a fait grâce, que l’attitude de Dieu envers moi n’a pas changé d’un iota par ma meilleure ou ma pire oeuvre, que je n’étais pas plus aimé, que je n’étais pas moins aimé, alors soudainement je voulais écrire sur tout ce que Dieu avait fait, pas à propos de ce que je veux ou voudrais faire. »

Quand nous voyons comment la compréhension de la louange pour Bullock a changé, on comprend la nouvelle direction de son ministère. La compréhension et la manière de travailler de Bullock sur la louange a rapidement évolué au cours des 12 derniers mois. Certaines de ses idées sont fermement établies tandis que d’autres sont plus embryonnaires. Cependant, la perspective de sortir un livre sur la louange cette année plus tard a fait mûrir sa pensée. Il y a deux grandes idées qui ressortent dans les discussions de Bullock sur la louange. La première, sans doute « chanté » avec un fort chœur de gens en accompagnement, est que la louange ce n’est pas chanter, ce n’est pas de la musique. Tandis que cela apparaît clairement dans les Ecritures, de nombreuses églises aujourd’hui luttent avec cette erreur. La seconde idée à ressortir, et une intimement connecté avec la première idée, est que de nombreux chrétiens aujourd’hui se trompent en autorisant la louange à devenir basé sur les œuvres. Ils l’utilisent, en un sens, pour obtenir une forme de récompense de la part de Dieu. Bullock peut parler avec une certaine autorité contre ses erreurs, car il a vécu des deux cotés. Il parle comme quelqu’un autrefois bien installé dans une théologie basé sur les œuvres et focalisé sur la musique. Il parle comme quelqu’un autrefois lié par les pratiques rituelles de l’Ancien Testament qui a découvert la croix, l’accomplissement du Christ.

Alors quelle est sa conception de la louange ? « La louange est basé sur ce que Dieu a fait, pas ce que nous faisons. La louange n’a absolument rien à voir avec ce que nous avons fait et tout à voir avec que Dieu a fait. Cependant, nous vivons des vies de louange qui sont une réponse. La louange n’est pas un art ou une œuvre dans le Nouveau Testament. Une partie de notre problème vient que nous supposons que les modèles de louange de l’Ancien Testament, tiennent encore à coté de la croix – ce qui est la plus absurde théologie ». Bullock en est venu à réaliser que « la louange est une identification avec la renaissance et le fait de réaliser que notre force ne vient pas de ce que nous avons fait mais seulement de ce que Dieu a fait pour nous, et alors nous vivons nos vies en réponse à cela ».

C’est franchement un pas pour quelqu’un qui avait l’habitude d’enseigner que Romains 12,1 devrait être compris « sur un plan positionnel ». C’est à dire, « nous avons besoin d’être des vases propres pour que l’onction de Dieu y coule. Et pas que nous devons seulement être sain et acceptable à travers la croix, le sang de Christ – mais à nouveau, je n’ai pas vu cela ».

Une idée qui est moins formé et dont Bullock tient à recevoir des retours, c’est que la notion d’adoration est intimement et en fin de compte lié à la table de communion de Sainte Cène. De voir notre rédemption en Christ, comme l’accomplissement des sacrifices du temple, et de voir en Christ notre unique accès à une relation avec Dieu, Bullock dirait que « la louange devient simplement se tenir à la table avec le pain que nous brisons, et le vin que nous versons et la réponse de Dieu à cela ». Dans ce sens alors, même vivre nos vies en réponse à ce que Jésus a fait devient une réponse.

« Je faisais partie d’un groupe qui bâtissait une culture d’espoir non réalisé avec comme résultat ‘une mentalité d’œuvres pour apaiser Dieu et attirer sa bénédiction’ », dit Bullock. Ce fut cette mentalité qui l’a finalement secoué de sa zone de confort. Tout comme la foi entièrement basé sur les œuvres, il vous arrive de réaliser que vous n’en faites pas assez, que vous ne pouvez pas en faire assez pour apaiser Dieu. Que vos œuvres ne servent à rien. C’est juste que tout le monde n’accepte pas de réaliser cela. En dépit de ses chants qui sont chantés dans le monde entier, Bullock trouva que plus il essayait, et moins il était satisfait. Que plus il « travaillait » pour Dieu, et plus il voyait sa propre faiblesse. Comme il le dit « je n’ai jamais pratiqué la grâce, j’ai pratiqué les œuvres ». Et il ressent que cette expérience est symptomatique souvent dans le christianisme aujourd’hui, spécialement dans nos cultes. « Nous essayons presque de créer une expérience du temple où nous utilisons la théologie de l’Ancien Testament et les aspirations de l’Ancien Testament pour quelque chose qui s’est déjà produit. Nous essayons de créer ce climat d’attente que Dieu va tomber, s’élever, bouger, se présenter lui-même, se tourner … Comme les leaders de louange qui se rencontrent avant le culte demandant à Dieu de mettre son onction sur la musique – erreur. Ou de demander à Dieu d’être lui même présent – Dieu est déjà présent, il n’est pas allé autre part. Nous demandons à Dieu de nous bénir – il nous a déjà béni à la croix, nous ne pouvons recevoir une plus grande bénédiction que celle-là (avec toutes les bénédictions dans les lieux célestes, que pourrions-nous demander de plus ?).

« Nous lui demandons de faire un grand nombre de choses. Au cœur de cela, il y a notre aspiration à ce que Dieu fasse quelque chose de plus à travers nous. Ce qui m’inquiète est que nous ne sommes pas fait à l’idée de ce que Dieu a fait pour nous. Quand nous n’avons pas compris ce que Dieu a fait, nous avons un climat d’espoir non réalisé, au lieu d’actions de grâce absolue que nos attentes ont été outrepassés à un tel point que la croix humilie nos prières et humilie nos attentes ».

Le climat d’espoir non réalisé amène les gens à placer leur confiance dans les mauvaises choses. « Nous supplions maintenant avec Dieu et on sent que c’est bon car quand il nous répond, c’est comme si nous avions fait quelque chose. Oh quel sentiment de joie ! ». mais ce « sentiment de joie », si bon soit-il, est temporaire et faussement construit.

Cela amène les gens à bouger de cultes en cultes, de bénédictions en bénédictions, de mouvement en mouvement, dans une tentative désespérée de maintenir ce qu’ils perçoivent être une croissance spirituelle et une affirmation ainsi qu’une plus grande relation avec Dieu. En fin de compte, cependant, que nous fassions du repassage, que nous lavions le chien ou que nous soyons dans un culte, notre confiance a besoin d’être dans ce que Jésus a fait à la croix.

Bullock reconnaît et regrette que certaines de ses premières compositions ont contribués à une théologie de « louange par les œuvres ». « la musique du passé regardait vers Dieu et essayait de réconcilier (les deux) à travers mes actions « j’élèverais ma voix », « je t’adorerais » « je chanterais », « je me prosternerais », « je ne te laisserais pas partir », « je tiendrais », « je m’abandonne » – toutes les choses que je ferais. Essayant de me convaincre moi-même que je suis en train de tout faire, je supplie avec la présence de Dieu (ce qui est une forte idée charismatique), suppliant pour la présence de Dieu comme si nous ne l’avions pas, pour la faveur de Dieu comme si nous ne l’avions pas. Nous supplions pour tout car il est facile de supplier et ensuite nous nous sentons comme si nous avions mérité la réponse … (par exemple) tout le monde veut lever ses mains et chanter quelque chose et ensuite ressentir la réponse de Dieu, ils lient ce qu’ils ont fait avec la réponse de Dieu. Ils ne réussissent pas à réaliser que la réponse de Dieu est permanente que vous leviez ou non les mains et que vous chantiez ou non. le danger dans tout çà est bien sur que vous pensez que si vous chantez plus, que si vous élevez plus vos mains, Dieu vous répondra plus, mais il ne le fait pas et alors vous vous sentez coupable et vous avez le cœur brisé ».

La reconnaissance de cette erreur du passé a été puissamment manifeste dans les nouveaux sujets de Bullock. Ses chants recherchent maintenant à refléter une chose : la croix. La citation finale de l’une de ses dernières compositions, résumant chaque couplet, chaque contemplation de la grâce est « sur une croix tâché de sang et un tombeau vide ». Ces paroles montrent la nouvelle mission de Bullock pour aider les gens, dont certains d’entre eux ayant côtoyé Bullock, à comprendre la croix d’une manière qu’ils n’avaient jamais compris auparavant. « Ces mots placent la seule marque que je peux mettre dans ma vie. Tout ce qui définit l’humanité est une croix tâché de sang et un tombeau vide. Quand nous en venons à en être conscient, cela exige que nous reconnaissions nos péchés. Nous réalisons qu’il est de notre responsabilité, dans la mesure du possible, de modeler la croix dans chaque relation… Cela devrait nous motiver de ne pas attendre de quelqu’un d’autre de faire une œuvre expiatrice envers nous. Nous devons entrer dans le pardon, nous devons entrer dans la grâce, nous devons entrer dans la clémence et notre modèle c’est l’innocence absolue de Jésus sur la croix, suppliant pour notre pardon pendant que nous refusons de le descendre et de le guérir. Ces paroles signifient fondamentalement que je suis responsable, je suis responsable quand Christ mourut et que je suis réceptif à ce moment. Je dois entrer dans cette responsabilité ».

Comme des millions de chrétiens avant lui, Bullock en est venu à réaliser l’obscurité de ses péchés, la fragilité de sa mortalité, et l’impuissance de ses actions pour apaiser un Dieu juste. La différence entre lui et certains d’entre nous, cependant, a été la nature public et coûteuse de sa découverte. Que Christ était mort pour nos péchés, une fois pour toutes, nous rappelle toutefois que nous sommes tous dans la même situation. C’est à nous de reconnaître que la croix est au centre de tout – et que notre louange tout au long de notre vie est en réponse à la croix – Dieu sans aucun doute ne nous l’a pas caché. Et c’est ce que Bullock pense ce dont notre musique, notre expression artistique devrait refléter. Nous devrions chanter des chants qui contiennent « des thèmes qui viennent de la croix mais pas simplement des thèmes sur la sainteté, la gloire et la majesté – c’est vraiment banal. Nous avons besoin de chanter de réel expériences de la croix au lieu de chanter ces chansons romantique à Dieu (bien qu’il m’arrive encore d’écrire de douces chansons romantiques à Dieu). »

Est-ce que Geoff Bullock va écrire des chants comme çà ? Va-t-il continuer à écrire de la musique ? « Je ne sais pas. Je suis très heureux d’avoir été capable d’être entendu dans l’église à travers ma musique et c’est un grand honneur. Je pense que c’est une responsabilité d’écrire la vérité pour que les gens puissent confesser cela dans leurs chants le dimanche. J’aimerais encore avoir ce rôle. Dans les 10 premières années de la vie de mon ministère, j’étais un catalyseur du changement. J’aimerais continuer d’être un catalyseur du changement mais peut-être en faisant le contraire de ce que j’ai changé dans le passé. Peut-être je réponds juste à certaines des questions à lesquelles j’attendais des réponses ».

(Cet article est une compilation d’interviews faits par l’auteur pendant Septembre 1998 et Mars 1999.)

Lire également:
>>> Interview de Geoff Bullock (Sight magazine)


{ 71 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 khris33 18 avril 2010 à 16 h 58 min

Je viens de lire le commentaire sur ce que Bullock a écrit, ainsi que d’autres commentaires sur ce commentaire;
C’est vrai que pour certains « voir » certaines choses comme des piercings paut choquer et on sort tout un arsenal de versets pour dénoncer – à la limite, maudire- des gens qui vivent leur foi en toute simplicité et prêts à évoluer s’ils se rendent compte qu’ils sont dans l’erreur.
Mais la vrai louange d’une église n’est-elle pas celle qui se construit au fur et à mesure de son évolution?
Pourquoi vouloir toujours plaquer sur un style ou une louange un label de perfection (ou perfectionniste) dont les bases sont toujours difficiles à définir? :ermm:
Le Seigneur sait que nous ne savons pas, que nous avons besoin d’apprendre et que très souvent nous apprenons de nos erreurs.
C’est un excellent pédagogue, alors faisons lui confiance.
Pour certains, je conseillerais dans le dvd « Mighty to save » des Hillsongs de regarder les bonus et principalement les commentaires de Darlène Zesch.

2 Christian 11 février 2009 à 12 h 55 min

Je crois qu’il est très important de faire une remise en question de ce que nous appelons aujourd’hui musique chrétienne. David dit:"Que ma langue chante ta parole! Car tous tes commandements sont justes." Ps 119:172
Les textes des cantiques sont d’une grande importance dans l’adoration et la louange n’est pas en tenir compte c’est de risquer de manquer l’adoration par l’Esprit et la verité. J’aimais beaucoup les chansons de Hiillsongs mais depuis un certains temps cela n’est pas le cas et je constacte qu’au fur et à mesure que nous avancons ils sont en train de tomber dans le caho. Ils appellent Dieu "papa" dans leurs chants, ils invoquent l’Esprit, etc. Et en plus ils ont des musiciens avec des percing au nez, à l’oreille et qui ont l’apparence des musiciens de la musique rock. Franchement tout cela et dégoutant à voir dans le royaume de Dieu. Même s’il arrive de fois Qu’ils puissent chanter quelques paroles édifiantes mais nous devons jamais oublier que la bible dit:" Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, Sa prière même est une abomination." Pr 28:9
et encore " Établis sur lui un méchant, et qu’un adversaire se tienne à sa droite! Quand on le jugera, qu’il soit déclaré coupable, et que sa prière lui soit imputée à péché!" Ps 109:6-7

Que Dieu vous bénisse.

3 toto 12 novembre 2008 à 0 h 35 min

moi personnellement , je prends les chants de hillsongs dans lesquelles je sens une profonde inspiration du St Esprit…où est donc le problème? retiens ce qui est bon…dit la Parole.

Le premier commandement nous dit que : "tu adoreras le Seigneur Ton Dieu de tout ton être entier"

4 Nicosono 12 octobre 2008 à 18 h 20 min

Personnellement, la chose qui me frappe chez Hillsong, c’est la volonté d’empêcher à tout prix la transmission libre de leur louange. Un ami à moi m’a donné un de leur CD, et la chose que l’on constate, c’est qu’il intègre un dispositif anti-copie développé par le FBI. C’est une simple constatation.

5 did 12 octobre 2008 à 17 h 50 min

ok, YvesD, entendu :"Dans ces "églises", on y retrouve ce qui fait la renommée des Hillsong… Mais après, plus rien (repentance, mort à soi-même, sanctification, consécration, la Croix, sang de Jésus…)… Intéressant.

6 did 12 octobre 2008 à 17 h 44 min

YvesD, tu dis = "On n’y entend jamais évoquer les termes de la Croix"… Leurs chants parlent beaucoup de ce que christ a fait (c’est ce qui me touche) :
"Thank you for the cross Lord
Thank you for the price You paid"
Donc, ce que tu dis parait étrange. Parlerais-tu des prédications plus particulièrement ?

7 did 12 octobre 2008 à 17 h 32 min

Merci Jean-Marie C pour le hors-sujet sur Richard Toupin. ça fait plaisir de le retrouver…

8 BENSEGHIR SAMUEL 18 septembre 2008 à 3 h 29 min

C’est à lire et relire. Merci de tout mon coeur Geoff Bullock.

9 Fy 1 septembre 2008 à 18 h 26 min

Dieu n’est pas pauvre ni malheureux, Il aime tout être humain, qui il soit ! La Louange est une manière de reconnaître ce GRAND AMOUR ! Il appartient à tout un chacun d’y prendre part quelque soit ses moyens, dans la pensée, en chantant, en exhortant les autres… L’essentiel c’est de rendre à Dieu toute la gloire !
Soyez benis !!!

10 Didier Gasser 30 août 2008 à 11 h 04 min

Bonjour Francis,

À un endroit, Jésus-Christ dit: "Ne croyez pas que je sois venu abolir la loi et les prophètes. Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. Sachez qu’il ne diparaîtra pas un seul iota ou trait de lettre que tout ne soit accompli. Si quelqu’un donc ne le met pas en pratique et enseigne aux autres de ne pas le faire, il sera appelé le plus petit dans le royaume de Dieu, et si quelqu’un le met en pratique et enseigne aux autres de le faire, il sera appelé grand dans le royaume de Dieu"! Et ailleurs Paul dit parlant de l’Ancienne Alliance que: "Toutes ces choses ont été faites pour nous servir d’exemple à nous qui sommes arrivés à la fin des temps"!

Or il se trouve que les Psaumes nous exhortent à louer le Seigneur avec nos voix et les instruments, et qu’ailleur il y a toute une procédure concernant la louange dans l’assemblée avec les chantres. Peut-être que j’oublie encore d’autres passages.

Les églises qui pratiquent cette manière de faire s’inspirent donc de ces passages. Il n’y a aucune contre-indication dans la Bible à cela si ces églises restent dans la grâce et l’obéissance de la Nouvelle Alliance.

Si donc vous n’avez pas la conviction de louer Dieu de cette manière, ne le faîte pas; sinon pourquoi vous priver de ces moments merveilleux dans le Seigneur?

Dieu vous bénisse.

Didier Gasser.

11 Josepn C. 29 août 2008 à 23 h 16 min

Cher Francis,

Je vais dans une assemblée ADD ou un Directeur de louange officie depuis pas longtemps.

Malgré tout, il m’est impossible de vous citer les versets objets de votre curiosité « déplacée » car figurez-vous que le Pasteur novateur ne les a jamais cité lors de la mise en place.

J’ignore dans quelle Eglise vous allez, mais dans l’hypothèse ou elle ne possède pas de groupe de louange, je vous suggère, séance tenante, de vous précipiter chez votre Pasteur afin de l’empêcher de mettre en place un truc pareil. Car je vous l’assure, vu le résultat chez moi, le désastre ne manquera probablement pas d’arriver chez-vous.

Bien entendu, vous n’êtes pas obligé de me croire, mais si malgré cet avertissement, vous, ou votre Pasteur désirait aller plus loin dans le mur, je pourrais vous en dire un tout petit peu plus, si vous me sollicitiez.

Bien à vous.

Joseph C.

12 francis 29 août 2008 à 19 h 44 min

quelqu’un peut il m’indiquer des versets dans le nouveau testament, où il est question de groupe louange ou de ministère de la musique dans l’église primitive décrit dans les actes des apôtres?
je crois que la louange et l’adoration sont du ressort de chaque frère ou soeur sous l’inspiration du Saint-Esprit lorsque nous sommes réunis en Eglise(assemblée des saints)pour offrir un culte à notre Dieu et Seigneur.Colossiens 3:16

13 Philippe 25 août 2008 à 20 h 40 min

Oui je crois qu’il a raison. Toutes bénédictions nous viennent de la croix de Jésus, nous ne devons pas essayer d’obtenir quelque chose par nos oeuvres. Nous sommes le temple du Saint Esprit c’est à dire de Dieu, donc pas seulement le dimanche. Que Dieu vous bénisse.
Pouvez m’indiquer ou je peux trouver les nouvelles chansons de Geoff Bullock sur internet? Et quels sont les noms de nouveaux albums?

14 François 19 août 2008 à 19 h 49 min

Heu ! une précision… Je ne fréquente pas l’Eglise réformée, je ne suis pas pour une liturgie morte…
Juste pour réorienter le débat et trouver des bonnes idées dans les pratiques qui remontent à Lüther et autres réformateurs.
Nous sommes sur la terre leurs descendants, qu’on le veuille ou non…

Cordialement !

15 François 19 août 2008 à 12 h 29 min

On devrait, en reprenant la saine doctrine s’inspirer de la liturgie protestante issue de la réforme:

INVITE:
Le Seigneur nous invite à déposer tous nos soucis, à faire taire les voix multiples qui encombrent notre pensée et notre cœur, et à nous ouvrir à sa grâce.

ADORATION
Dieu tout-puissant, éternellement béni,toutes tes oeuvres te louent et te célèbrent,car ta bonté et ton amour surpassent toute compréhension.
En ce jour qui t’appartient, nous te bénissons pour tout ce que tu as accompli en notre faveur : tu nous as toujours traités avec amour ;
et même dans les temps d’épreuve,
tu as toujours eu en vue notre bien et notre salut.

Sois béni surtout pour Jésus-Christ
que tu nous as donné comme Sauveur ;pour le Saint-Esprit que tu nous envoies,afin qu’il nous guide et nous fortifie ;pour ton Eglise dans laquelle tu nous appelles à te servir,et pour l’espérance que tu as fait naître dans nos cœurs d’avoir part un jour à ta gloire, dans ton Royaume éternel.
A toi, Dieu très bon, soient tout honneur et toute gloire,
maintenant, et toujours, et aux siècles des siècles.

CONFESSION DE LA FOI.
Ici on rappelle notre foi en s’inspirant des déclarations de foi de nos églises.

CONFESSION DES PECHES ET REPENTANCE

RAPPEL DE LA GRÀCE
Je vous le déclare, c’est la vérité – dit le Seigneur – celui qui écoute mes paroles et qui croit en Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjà passé de la mort à la vie.

Bien sûr cela n’est pas parfait mais il y a une bonne leçon pour l’évangélique charismatique (bla-bla-bla) que je suis….

16 Gina 27 mars 2008 à 8 h 20 min

C’est Dieu lui-même qui fait naître en nous l’adoration.Car sans son oeuvre en nous;nous en serions incapables.
"Mais l’heure vient , et elle est déjà venue , où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande." JEAN 4:23

17 DAVID LIONEL 25 mars 2008 à 19 h 29 min

CHANT ET MUSIQUE AU SERVICE DE L’EVANGILE

Voici quelques notes… rapides…si ça peut être utile?
En toute humilité.

Eph. 5 :18 Ne vous enivrez pas de vin, c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit;
19 entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre coeur les louanges du Seigneur;
20 rendez continuellement grâces à Dieu le Père pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ

Col. 3 :16 Que la parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs en vertu de la grâce.

1- Ce que ne sont pas le chant et la musique au service de l’Evangile
Pas une distraction (ambiance)
Pas un passe temps ou un bouche trou
Pas un exercice de virtuosité (classique) ou d’exploit technique (jazz = improvisation)

= Des outils au service de l’Evangile pour édifier, instruire et glorifier Dieu.

La musique et le chant ne sont pas toujours dans cet esprit.
– La sensualité ou l’excitation des sens : Moïse qui descend de la montagne = Ex.33 :18 Moïse répondit: Ce n’est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus; ce que j’entends, c’est la voix de gens qui chantent (=chansons). Loin d’Exode 15 le cantique = Forme de chant populaire adressé à Dieu. L’ambiance, la fête, la sensualité, les dérèglements…
– La gloire de l’homme : 6 Comme ils revenaient, lors du retour de David après qu’il eut tué le Philistin, les femmes sortirent de toutes les villes d’Israël au-devant du roi Saül, en chantant et en dansant, au son des tambourins et des triangles, et en poussant des cris de joie.
7 Les femmes qui chantaient se répondaient les unes aux autres, et disaient: Saül a frappé ses mille, Et David ses dix mille.
8 Saül fut très irrité, et cela lui déplut. Il dit: On en donne dix mille à David, et c’est à moi que l’on donne les mille! Il ne lui manque plus que la royauté.
– L’idolâtrie : Veau d’or,

2- Chants et la musique au service de l’Evangile doivent favoriser

a) L’expression de la joie et de la célébration :

Jacques 5:13 Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie? Qu‘il chante des cantiques.
La joie prime dans les paroles et le style du chant : Ex. 15. Une exaltation débordante de joie et de louange.
Même dans les moments difficiles = un chant
Paul et Silas en prison : Actes 16 :25 Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Mais ils ont prié avant de chanter.

b) La confession

Louer, donner gloire = s’engager.
Reconnaître ouvertement et joyeusement, être d’accord.
Confesser à la face de Dieu, des hommes, des anges, du diable et des démons.
= Cantique de la maman de Samuel (Anne) 1Sam. 2 (extraits) = prière de confession
2 Nul n’est saint comme l’Eternel; Il n’y a point d’autre Dieu que toi; Il n’y a point de rocher comme notre Dieu.
Car l’Eternel est un Dieu qui sait tout, Et par lui sont pesées toutes les actions.
5 Même la stérile enfante sept fois, Et celle qui avait beaucoup d’enfants est flétrie.
6 L’Eternel fait mourir et il fait vivre, Il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter.
7 L’Eternel appauvrit et il enrichit, Il abaisse et il élève.
8 Car à l’Eternel sont les colonnes de la terre, Et c’est sur elles qu’il a posé le monde.

Je crois en Jésus – Je confesse que Jésus est Seigneur – Nous croyons en Dieu le Père.

Sankey chantait dans les réunions d’un grand évangéliste Moody. Il confessait l’œuvre de Jésus dans ses chants. « Il fait la moitié du boulot ». Il est arrivé que certain vous cassent les oreilles mais surtout le travail.

c) La louange et l’adoration
(Chantant à Dieu dans vos coeurs en vertu de la grâce) :
Les psaumes
L’apocalypse . Harpe et chants.

d) L’instruction

– Remplir le rôle d’enseignant
– Donner une instruction = faire assimiler une doctrine
– Expliquer ou exposer une chose
Psaumes 119:172 Que ma langue chante ta parole!
Mémoriser : Des versets bibliques (Jean 11 :42, 1Jean 4 :7-8, Mat.7 :7) – Des passages de la Bible (le Notre Père, les béatitudes) – des doctrines
(Ps. 119. Chaque strophe = une lettre de l’alphabet hébreux.
Les livres de la Bible en musique.
La parole, la sainteté, la justice…La croix

Le Saint-Esprit peut s’en servir, pour rappeler.
e) La foi
Expression de foi
2Chron.20 :20 Le lendemain, ils se mirent en marche de grand matin pour le désert de Tekoa. A leur départ, Josaphat se présenta et dit: Ecoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem! Confiez-vous en l’Eternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez.
21 Puis d’accord avec le peuple, il nomma des chantres qui, revêtus d’ornements sacrés, et marchant devant l’armée, célébraient l’Eternel et disaient: Louez l’Eternel! Car sa miséricorde dure à toujours!
22 Au moment où l’on commençait les chants et les louanges, l’Eternel plaça une embuscade contre les fils d’Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, qui étaient venus contre Juda. Et ils furent battus.

Amen ! Au chant et à la musique
Au service de l’Evangile, amen
Au service du culte (louange et l’adoration) amen
Au service de l’Eglise (pour édifier et instruire) amen

La Pentecôte entraîne avec elle l’expression du chant et de la musique (avant goût du ciel !)
Les réveils, les grands faits de la Bible (chœur des anges à la naissance de Jésus), les manifestations de l’Esprit sont souvent accompagnés d’hymnes, de cantiques spirituels.
Soyez remplis de l’Esprit !

3. Conseils pratiques aux Musiciens, Chantres, Chorales et ensemble vocaux

Cadre : diaconat
1 Pierre 4:10 Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu.
But : Au service de l’Evangile, au service du culte et au service de l’Eglise.

– Accompagnement réunions dimanche et semaine et des grands évènements de l’année.
– Arrivée avant l’heure ; préparation instruments, accord, mixage, échauffement des voix…
– Fidélité et ponctualité.
– Eventuel roulement (lorsqu’il y en a plusieurs richesse et diversité)
– Convenir d’une heure de répétition avec prière (avec les chantres)
– Expression et tenues vestimentaires (pas uniforme). Mais décence, pudeur et modestie.
– Coordonner répertoire de chants avec chantres ou pasteurs (pas obligé de tout faire)
– Pas des maîtres mais des serviteurs. Ils doivent servir et non se servir.
– Se perfectionner :
1 Chroniques 15:22 Kenania, chef de musique parmi les Lévites, dirigeait la musique, car il était habile.
Amos 6:5 Ils extravaguent au son du luth, Ils se croient habiles comme David sur les instruments de musique.
Habiles, se perfectionner, apprendre, comprendre le sens de la musique et du chant dans l’Eglise.

Ce n’est pas votre aptitude mais c’est votre attitude qui déterminera votre altitude

18 francis 27 février 2008 à 18 h 31 min

voilà une contribution intéressante que j’ai trouvé et que j’ai surtout envie de partager avec les frères.
soyez bénis.
MINISTRES DE LA MUSIQUE :

LE CLERGÉ DE SECOND RANG

Nous ne pouvons pas éviter d’apporter notre culture à l’église avec nous ; cela fait partie de notre être. Mais à la lumière de la tradition nous devons trier ces influences culturelles qui contribuent à l’intégrité du culte chrétien de celles qui l’amoindrissent.

-Frank C. Senn

Entrez dans n’importe quelle église moderne et la liturgie débutera pratiquement toujours par des hymnes, des chœurs, ou des chants d’adoration et de culte. Il n’y a aucune exception.

Dans tous les cas, il y aura une personne (ou une équipe) qui dirige et commande les chants. Dans les églises plus traditionnelles, ce sera le « directeur de chœur » ou le « ministre de la musique. »[1][1] Ce peut même être le chœur lui-même. Dans les églises plus contemporaines, ce sera le « chef de culte » ou « l’équipe d’adoration et de culte. »

Pour aboutir au sermon, ceux qui « mènent le culte » choisissent les cantiques. Ils introduisent ces cantiques. Ils décident comment ces cantiques doivent être chantés. Et ils décident quand. Le peuple de Dieu ne décide nullement de la forme, ou la direction du chant. Il est plutôt mené par quelqu’un d’autre qui fait souvent partie du staff clérical ou quelqu’un qui reçoit un honneur semblable.

Tout cela en contraste avec le déroulement du premier siècle. Dans l’église primitive, le culte et le chant étaient entre les mains du peuple de Dieu. [2][2]L’église elle-même menait ses propres cantiques. Le chant et les principaux cantiques étaient une affaire collective, pas un évènement professionnel mené par des spécialistes.

Les origines du chœur

Tout cela a changé à l’arrivée du chœur chrétien. L’origine du chœur chrétien remonte au quatrième siècle. Peu de temps après l’édit de Milan (A.D. 313), la persécution des chrétiens avait cessé. Sous le règne de Constantin, des choeurs ont été développés et formés pour aider à la célébration de l’eucharistie. La pratique a été empruntée à la coutume romaine, qui ouvrait ses cérémonies impériales par la musique processionnelle. Des écoles spécialisées ont été fondées et des chanteurs de chœur ont reçu le statut de clergé de deuxième ordre. [3][3]

Les racines du chœur sont retrouvées dans les temples grecs païens et les drames grecs. [4][4] Will Durant l’a énoncée admirablement : « Au Moyen-Âge, comme en Grèce antique, la source principale du drame se trouvait dans la liturgie religieuse. La messe elle-même était un spectacle dramatique ; le sanctuaire un plateau sacré ; les célébrants portaient des costumes symboliques ; prêtres et acolytes s’occupaient du dialogue ; et les réponses d’antienne du prêtre et du chœur, et du chœur au chœur, suggéraient avec précision la même évolution du dialogue du drame qui avait produit le drame dionysien sacré. »[5][5]

Avec l’arrivée du chœur dans l’église chrétienne, le chant est passé des mains du peuple de Dieu au personnel clérical composé de chanteurs qualifiés. [6][6]Ce décalage était partiellement dû au fait que des doctrines hérétiques étaient transmises par le chant d’hymnes. Le clergé estimait que si le chant des hymnes était sous leur contrôle, il limiterait la diffusion de l’hérésie. [7][7]Mais elle était également enracinée dans la puissance toujours croissante du clergé en tant qu’interprètes principaux du drame chrétien.[8][8]

Vers A.D. 367, le chant en assemblée a été tout à fait interdit. Il a été remplacé par les chœurs professionnels. [9][9]Ainsi est né le chanteur professionnel qualifié dans l’église. Le chant dans le culte chrétien était maintenant le domaine du clergé et du chœur.

Ambroise (339-397) est reconnu pour avoir créé les premiers hymnes chrétiens postapostoliques. [10][10]Ces hymnes étaient modelées d’après les anciens modèles grecs et appelés par des noms grecs.[11][11] Ambroise a également créé une collection liturgique de chants encore employés aujourd’hui dans quelques églises catholiques. [12][12]Le chant liturgique est le descendant direct du chant romain païen, qui remonte aux villes antiques Sumériennes.[13][13]

Les chœurs papaux ont vu le jour au cinquième siècle. [14][14]Quand Grégoire le Grand est devenu pape vers la fin du sixième siècle, il réorganisa le Schola Cantorum (école du chant) à Rome. (Cette école a été fondée par le pape Sylvestre mort en A.D. 335.)[15][15]

Avec cette école, Grégoire a établi des chanteurs professionnels qui formaient des choeurs partout dans tout l’empire romain. Les chanteurs se formaient pendant neuf années. Ils devaient apprendre par coeur chaque cantique incluant le célèbre « chant grégorien. » [16][16]Grégoire a éliminé les derniers vestiges du chant en assemblée, croyant que c’était le rôle exclusif des chanteurs qualifiés. Il a cru que le chant était une fonction cléricale.

Les chœurs qualifiés, les chanteurs qualifiés, et la fin du chant en assemblée reflétaient la mentalité culturelle des Grecs. Tout comme l’éloquence (langage professionnel), la culture grecque était basée sur la dynamique dualiste assistance/interprète. Tragiquement, ce trait a été importé des temples de Diane et des drames grecs directement dans l’église chrétienne ! L’assemblée de Dieu est devenue spectateur non seulement du ministère parlé, mais du chant aussi bien ! [17][17]Regrettablement, l’esprit du spectacle grec vit toujours dans l’église moderne.

Les chœurs de garçons remontent également aux jours de Constantin. La plupart d’entre eux ont été créés à partir des orphelinats. [18][18]Les chœurs de garçons sont restés avec l’église pendant des centaines d’années après leur fondation. Les Petits Chanteurs de Vienne, par exemple, ont été fondés à Vienne, Autriche en 1498. Le chœur chantait exclusivement pour la cour, à la messe, et aux concerts et aux évènements d’état privés. [19][19]Un fait peu connu est que les chœurs de garçons sont d’origines païennes. [20][20]Les païens ont cru que la voix de jeunes garçons possédait des avantages particuliers.

Cortèges funèbres

Aux jours de Constantin, des pratiques romaines en matière de fiançailles et de cortèges funèbres furent adaptées et transformées en « mariages et enterrements» chrétiens.[21][21] Tous les deux ont été empruntés aux usages païens. [22][22]Comme un disciple le dit, « le culte païen des morts faisait tellement partie de la vie de beaucoup de chrétiens, [23][23]autrefois païens, que pour eux c’était simplement de pouvoir remplacer les chants funèbres païens et la musique funèbre par les cantiques chrétiens. » [24][24]

Le prétendu chant funèbre observé et accepté par les Chrétiens est également venu du paganisme. [25][25]Il fut introduit dans l’église chrétienne primitive au troisième siècle. Tertullien était opposé au cortège funèbre chrétien simplement parce qu’il avait une origine païenne.[26][26]

Non seulement le cortège funèbre a-t-il émergé du paganisme! Mais aussi le discours solennel funèbre. Il était dans les habitudes courantes des païens dans l’empire romain de louer un des professeurs éloquents de la ville pour parler à l’enterrement d’un être aimé. L’orateur suivait un petit manuel pour de telles occasions. Il se pompait jusqu’à un niveau passionné et disait du défunt, « il vit maintenant parmi les dieux, il a traversé les cieux et regarde la vie ici-bas. » [27][27]Son travail était de soulager les défunts. Ce rôle est rempli aujourd’hui par le pasteur moderne, même avec les mêmes paroles du discours solennel !

La contribution de la Réforme

La principale contribution musicale des réformateurs fut la restauration du chant en assemblée et l’utilisation des instruments. John Huss (1372-1415) de la Bohême et ses sectateurs (appelés Hussites) furent parmi les premiers à reconstituer le chant en assemblée dans l’église. [28][28]

Luther a également encouragé le chant en assemblée à certains moments du service. [29][29]Mais le chant d’hymne en assemblée n’atteignit pas son apogée avant le XVIIIe siècle pendant la renaissance wesleyenne en Angleterre. [30][30]

Dans des églises de la Réforme, le chœur est conservé. [31][31]Il soutenait et menait le chant en assemblée.[32][32] Cent cinquante ans après la Réforme, le chant en assemblée est devenu une pratique courante. Vers le XVIIIe siècle, l’orgue remplaçait le chœur dans le culte principal chrétien. [33][33]

Fait intéressant, il n’y a aucune évidence d’instruments musicaux dans l’office chrétien avant le Moyen Âge. [34][34]Avant cela, on ne trouve aucun instrument de musique accompagnant le chant pendant le service. [35][35]Les pères de l’église tenaient une mauvaise opinion des instruments musicaux, les associant à l’immoralité et à l’idolâtrie. [36][36]Calvin a continué cette pratique. Il estimait que les instruments musicaux étaient païens. En conséquence, pendant deux siècles, les églises reformées ont chanté des psaumes sans l’utilisation des instruments.[37][37]

L’orgue fut le premier instrument utilisé par les chrétiens post-Constantiniens. [38][38]Des orgues ont été trouvés dans les églises chrétiennes dès le sixième siècle. Mais ils ne furent pas employés pour la messe avant le XIIe siècle. Vers le XIIIe siècle, l’orgue est devenu une partie intégrale de la messe. [39][39]

L’orgue fut employé la première fois pour donner le ton aux prêtres et au chœur. [40][40]Pendant la Réforme, l’orgue devint l’instrument standard utilisé dans le culte protestant. Tandis que les calvinistes (et puritains) enlevaient, démolissaient et ruinaient les orgues d’église, les Luthériens les utilisaient pleinement. [41][41]Le premier orgue acheté par une église américaine eut lieu en 1704. [42][42]

Les premiers chœurs protestants s’épanouirent au milieu du VIII siècle. [43][43]Des sièges spécifiques étaient assignés aux membres du chœur afin de montrer leur statut particulier.

Au début, la fonction du chœur était de donner le ton en menant le chant de l’assemblée. Mais avant longtemps, le chœur commença à contribuer des choix sélectifs. [44][44]C’est ainsi que « la musique spéciale » exécutée par le chœur est devenue un spectacle admiré par la congrégation.

Vers la fin du XIXe siècle, le chœur des enfants faisait son apparition dans les églises américaines. [45][45]En ce temps-là, il était d’usage que le chœur dans les églises non liturgiques joue « la musique spéciale. » (Cette pratique par la suite a été aussi transmise aux églises liturgiques.) [46][46]

L’emplacement du chœur vaut la peine d’être mentionné. Vers la fin du XVIe siècle, le chœur s’est déplacé du chœur (plateforme de clergé) à la galerie arrière où un orgue à tuyaux était installé. [47][47]Mais pendant le mouvement d’Oxford de la fin du 19ième et début du XXe siècle, le chœur est revenu au chœur. C’est dans cette période que les membres du chœur commencèrent à porter des robes longues ecclésiastiques.[48][48] Dans les années 20 et 30, il était de mise que les chœurs américains portent ces vêtements de cérémonie particuliers pour assortir les bâtiments d’église néo–Gothiques nouvellement acquis. [49][49]Le chœur se tenait maintenant avec le clergé devant le peuple défilant dans des vêtements cléricaux archaïques ![50][50]

L’origine de l’équipe de culte

Dans beaucoup d’églises contemporaines, charismatique ou non charismatique, le choeur a été remplacé par le phénomène récent de l’équipe de culte. [51][51]Dans les églises de ce genre, l’endroit de réunion revendique peu de symboles religieux (excepté des bannières peut-être).

À l’avant-scène, on retrouve un podium simple, quelques plantes, des amplificateurs et haut-parleurs, et un bon nombre de fils. On y porte la tenue de tous les jours. Les sièges ou des chaises pliantes de théâtre remplacent typiquement les bancs. L’équipe standard de culte inclura une guitare amplifiée, les batteries, le clavier, probablement une guitare basse, et quelques vocalistes. Des paroles sont habituellement projetées sur un écran ou un mur par (ou vidéo) un projecteur. Quelqu’un « appelé de Dieu » à la tâche tournera les transparents ou les glissières de PowerPoint présélectionnées avant le service. Il y a une absence éclatante de cahiers de cantiques ou d’hymnes.

Dans de telles églises, le culte signifie suivre les cantiques prescrits par l’équipe. Le « temps d’adoration et de culte » dure typiquement 30 à 40 minutes. Les premiers cantiques sont habituellement des chœurs des louanges rythmés. [52][52]L’équipe de culte animera l’assemblée dans une session en tapant des mains, en se balançant, en levant les mains et parfois même en dansant sur un pot pourri de chants individualistes, doux d’adoration. (Le point central de tous ces cantiques est une expérience individuelle. Les pronoms personnels— « je, me, moi » — dominent pratiquement chaque cantique.)[53][53]

Comme l’orchestre descend de la scène, les huissiers passent les plats pour l’offrande. Ce qui sera habituellement suivi du sermon où le pasteur dominera le reste du service. Dans beaucoup d’églises, le pasteur appellera l’équipe de culte pour retourner sur la scène pour jouer quelques cantiques d’adoration alors qu’il donne l’épilogue de son sermon. C’était là le temps du ministère qui se termine par la musique de l’orchestre.

La liturgie de cantique que je viens de décrire fonctionne comme le rouage de l’horloge dans les églises les plus charismatiques et les moins confessionnelles. Mais d’où est-elle venue ?

L’origine de « l’équipe de culte » remonte à la fondation de la Calvary Chapel en 1965. Chuck Smith, le fondateur de la dénomination, avait mis sur pied un ministère de hippies et de surfers. Smith souhaitait la bienvenue aux hippies nouvellement convertis et les invitait à raccorder leurs guitares et à jouer leur musique maintenant rachetée dans l’église. Il a donné à la contre-culture une scène pour leur musique—leur permettant de jouer aux concerts du dimanche soir. Les nouvelles formes musicales à s’appelaient « louange et adoration. » [54][54]Pendant que le mouvement de Jésus commençait à s’épanouir, Smith fonda la compagnie d’enregistrement Maranatha en 1973. Son but était de distribuer les cantiques de ces jeunes artistes. [55][55]

Le mouvement Vineyard, sous l’influence du génie musical de John Wimber, a suivi avec le concept d’équipe de culte en 1977, où il fonda la fraternité de chrétien du Vineyard d’Anaheim. [56][56]Le Vineyard a probablement montré plus d’influence sur la famille chrétienne en établissant des équipes de culte et de musique que le mouvement de la Chapelle du Calvaire. La musique Vineyard est considérée comme plus intime et propre à l’adoration, alors que la musique de la Calvary Chapel est plus reconnue pour l’optimiste de ses cantiques de louange. [57][57]

La mélodie religieuse américaine a connu une réforme avant celles de la Calvary Chapel et du Vineyard. Commençant à Dublane, Ecosse en 1962, un groupe de musiciens d’église britanniques mécontents essaya de revitaliser les cantiques chrétiens traditionnels.

Ils ont engendré un nouveau type de musique influencé par certains artistes populaires. [58][58]Cette réforme fut la première étape pour les changements musicaux révolutionnaires qui prirent racine dans l’église chrétienne par le Calvary Chapel et le Vineyard. [59][59]En temps voulu, la guitare remplaça l’orgue comme instrument central du culte dans l’église protestante. Bien que modelé d’après le concert rock de la culture séculaire, l’équipe de culte est devenue aussi commune que le pupitre.

Quel est le problème ?

Peut-être vous vous demandez, « qu’est-ce qu’il y de mal à avoir un chef de chœur, un chef de culte, ou une équipe de culte pour faire chanter l’église? » Rien. Sauf qu’on vole au peuple de Dieu une fonction essentielle : Choisir et mener leur propre chant dans l’assemblée de remettre le culte divin dans leurs propres mains, de permettre à Jésus-Christ de mener le chant de son église plutôt qu’à un outil humain.
br /> Écoutez la description de Paul d’une réunion d’église : « Chacun de vous apporte un cantique… » [60][60]« vous entretenant avec des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituelles. » [61][61]Chefs de cantique, choeurs, et équipes de culte rendent ceci impossible. Ils mettent également des limites à la Souveraineté de Christ, spécifiquement à son ministère de conduire ses frères dans des cantiques d’adoration à son Père. De ce ministère (qui est peu connu aujourd’hui), l’auteur d’Hébreux dit, « Celui qui rend les hommes saints et ceux qui sont rendus saints sont de la même famille. Ainsi Jésus n’a pas honte de les appeler frères. Il [Jésus] dit, « je déclarerai ton nom à mes frères ; en présence du rassemblement [ekklesia] je chanterai tes louanges. »[62][62]

Quand des cantiques de culte peuvent seulement être chantés par les doués, il ressemble davantage à un divertissement qu’à un culte d’église. [63][63]Et seulement ceux qui « sont talentueux » peuvent participer au service de d’introduire des cantiques. Un ministère qui appartient à tous les membres du peuple de Dieu.

Je me réunis avec des églises où chaque membre est libre pour commencer un cantique spontanément. Imaginez : chaque frère et sœur introduisant des cantiques sous la Souveraineté du Christ ! Écrivant même leurs propres cantiques et les apportant à la réunion pour nous les apprendre. L’un après l’autre. Sans longues pauses. Chacun participant au chant. Moyen, ordinaire, banal, chrétiens de toutes classes. Sans la présence évidente de conducteur. Une telle expérience est inconnue dans l’église institutionnelle. Pourtant elle est disponible pour tous ceux qui souhaitent éprouver la Souveraineté du Christ lors d’une réunion. De plus, le chant dans de telles églises est intensément plus corporatif qu’individualiste et subjectif. [64][64]

Laissez-moi vous avertir, cependant. Une fois que vous avez goûté l’expérience d’avoir des cantiques de culte et d’adoration dans vos propres mains, vous ne souhaiterez jamais retourner à vous asseoir dans un siège pour être mené par un directeur de chœur ou une équipe de culte. Vous serez très probablement désintéressés pour tout autre chose.

Aussi merveilleuse que l’équipe de culte puisse être, il y a quelque chose de plus haut et d’infiniment plus riche. Il est grand temps que le ministère de la musique et du cantique soit enlevé du clergé de deuxième ordre et soit remis au peuple de Dieu. Alors seulement les enfants du Seigneur pourront entièrement comprendre les paroles du Psalmiste :

1 Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.

2 Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.

3 Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!

4 Comment chanterions-nous les cantiques de l’Eternel Sur une terre étrangère?

1 Cantique des degrés. Quand l’Eternel ramena les captifs de Sion, Nous étions comme ceux qui font un rêve.

2 Alors notre bouche était remplie de cris de joie, Et notre langue de chants d’allégresse; Alors on disait parmi les nations: L’Eternel a fait pour eux de grandes choses! 65

La vraie difficulté n’est pas en fait que l’église soit trop riche mais qu’elle est devenue fortement institutionnalisée, avec un investissement écrasant dans l’entretien. Elle a les caractéristiques du dinosaure et du cuirassé. Elle est sellée avec une usine et un programme au-delà de ses moyens, de sorte qu’elle est absorbée dans des problèmes d’approvisionnement et préoccupée avec la survie. L’inertie de la machine est telle, que toutes les attributions financières, les légalités, les canaux de l’organisation, les attitudes de l’esprit, sont placés dans la direction de continuer et d’améliorer le status quo. Si on veut couper à travers ces canaux, alors la l’énergie est épuisées avant même qu’on atteigne jamais les lignes ennemies.

– John A.T. Robinson

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Dernière mise à jour le 27 octobre 2006

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[1][1] Dans certaines églises, ce rôle est joué par le pasteur surdoué.

[2][2] Éph. 5:19 ; Col. 3:16. Notez les mots « entretenez-vous vous-mêmes » et « les uns les autres » dans ces passages.

[3][3] Edwin Liemohn, The Organ and Choir in Protestant Worship (Philadelphia: Fortress Press, 1968), p. 8.

[4][4] Les Grecs avaient formé des choeurs pour accompagner leur culte païen (H.W. Parke, The Oracles of Apollo in Asia Minor, Croomhelm, 1995, pp. 102-103). Les jeux grecs, tragédies et comédies, étaient accompagnés d’ orchestres (Marion Bauer & Ethel Peyser, How Music Grew, New York: G.P. Putnam’s Sons, 1939, pp. 36, 45; Elizabeth Rogers, Music Through the Ages, New York: G.P. Putnam’s Sons, 1967, p. 87; Carl Shaulk, Key Words in Church Music, St. Louis: Concordia Publishing House, 1978, p. 64; Johannes Quasten, Music & Worship in Pagan and Christian Antiquity, Washington D.C.: National Association of Pastoral Musicians, 1983, p. 76; Alfred Sendrey, Music in the Social and Religious Life of Antiquity, Rutherford: Fairleigh Dickinson University Press, pp. 327, 412). Il y avait typiquement entre 15 et 24 personnes dans le choeur Grec (Claude Calame, Choruses of Young Women in Ancient Greece, Lanham: Rowman & Littlefield, 2001, p. 21). Certains ont essayé de démontrer le fait que les chrétiens ont emprunté les choeurs et le chant à la synagogue juive. Mais c’est fortement peu probable comme les chrétiens des troisièmes et de quatrièmes siècle ont emprunté peu ou rien aux juifs. Au lieu de cela, ils ont tiré fortement de leur culture Greco-Romaine environnante. Fait intéressant, la musique grecque a eu sa genèse de l’Orient mineure et d’Asie (Music Through the Ages, p. 95).

[5][5] Will Durant, The Age of Faith (New York: Simon & Schuster, 1950), p. 1027.

[6][6] The Organ and Choir in Protestant Worship, pp. 8-9. Jusqu’au quatrième siècle, le chant en assemblée était une caractéristique de culte chrétien.

[7][7] The Study of the History of Music, pp. 16, 24.

[8][8] How Music Grew, pp. 71-72.

[9][9] Music Through the Ages, p. 108 Le Concile de Laodicée (A.D. 367) interdit à tous de chanter dans l’église sauf aux chanteurs canoniques. Cet acte était de s’assurer que la qualité du chant pouvait être plus homogène et contrôlable par les dirigeants du culte (J.G. Davies, The New Westminster Dictionary of Liturgy and Worship: First American Edition, Philadelphia: Westminster Press, 1986, p. 131; Arthur Mees, Choirs and Choral Music, New York: Greenwood Press, 1969, pp. 25-26).

[10][10] Les hymnes d’Ambroise étaient orthodoxes. Les Ariens avaient l’habitude des hymnes abondants pour répandre leurs enseignements hérétiques au sujet de Jésus. (Les Ariens croyaient que Jésus était une créature créée par Dieu.)

[11][11] How Music Grew, p.71. « Le système musical grec était le précurseur de celui de l’église chrétienne primitive, et la ligne d’ascendance est ininterrompue depuis la Grèce, en passant par Rome, au Moyen Âge et aux temps modernes. » Edward Dickinson, The Study of the History of Music (New York: Charles Schribner’s Sons, 1905), p. 9. En fait, le texte intégral le plus ancien que nous ayons d’un hymne chrétien est daté autour d’A.D. 200. Ambroise a simplement apporté l’hymne à une crête peu commune dans l’église. La musique chrétienne en fait tire son inspiration des idiomes grecs populaires (Barry Leisch, The New Worship: Straight Talk on Music and the Church, Grand Rapids: Baker Book House, 1996, p. 35.

[12][12] Music Through the Ages, p. 106

[13][13] Music Grew, p. 70; Music Through the Ages, p. 61.;

Musique par les âges, P. 61. « Par des paroles qui ont survécu nous savons que chaque temple Sumérien pratiquait des liturgies bien organisées avec les techniques de chanteuses solo et de réponse en chœur (entre le prêtre et le choeur) et antiphonie (de choeur à choeur). » Voyez également The Study of the History of Music, p. 25.

[14][14] The Study of the History of Music, p. 18 ;

[15][15] Music Through the Ages, p. 109; Andrew Wilson-Dickson, The Story of Christian Music (Oxford: Lion Publishing, 1992), p. 43; David Appleby, History of Church Music (Chicago: Moody Press, 1965), p. 28.

[16][16] How Music Grew, pp. 73-75; Music Through the Ages, p. 109. Tous les cantiques étaient sans instruments musicaux.

[17][17] Edward Dickinson, The Study of the History of Music (New York: Charles Schribner’s Sons, 1905), p. 14.

[18][18] Choir,” The Catholic Encyclopedia, 1913 On-Line Edition (www.newadvent.org/cathen/); Key Words in Church Music, pp. 64-65. “Choir,” Harper’s Encyclopedia of Religious Education (San Francisco: Harper & Row Publishers, 1971).

[19][19] http://www.bach-cantatas.com/Bio... Pour une discussion au sujet de l’origine païenne des choeurs de femmes, voir Music & Worship in Pagan and Christian Antiquity, pp. 77-86.

[20][20] The Oracles of Apollo in Asia Minor, pp. 102-103; Music & Worship in Pagan and Christian Antiquity, p. 87ff. « Les païens ont fréquemment employé des choeurs de garçons dans leur culte, particulièrement aux occasions de fête. »

[21][21] Ibid., p. 87

[22][22] Frank Senn, Christian Worship and Its Cultural Setting (Philadelphia: Fortress Press, 1983), p. 41

[23][23] Voir Chapitre 1

[24][24] Music & Worship in Pagan and Christian Antiquity, pp. 86, 160ff.

[25][25] Ibid., pp. 164-165

[26][26] Ibid., pp. 164-165.

[27][27] Ramsay MacMullen, Christianizing the Roman Empire: A.D. 100-400 (London: Yale University Press, 1984), pp. 11-13

[28][28] Ilion T. Jones, A Historical Approach to Evangelical Worship (New York: Abingdon Press, 1954), p. 257.

[29][29] A Historical Approach to Evangelical Worship, p. 257. Aux jours de Luther, environ 60 livres de cantiques ont été édités. Plus spécifiquement, Luther a rehaussé le chant en assemblée en tant qu’élément de la liturgie. Il a laissé une messe latine, qui était chantée par le choeur dans les villes et les universités, et une messe allemande, qui était chantée par le rassemblement dans les villages et les endroits ruraux. Ces deux modèles ont été fusionnés dans la pratique luthérienne aux 16ième 18ième siècles. Les reformés étaient opposés à la musique chorale et aux hymnes en assemblée. Ils ont approuvé seulement le chant des psaumes (versifié) métriques et d’autres cantiques bibliques. De leur perspective, les choeurs et les hymnes étaient romains. Leur utilisation tellement luthérienne a démontré une Réforme mi-cuite au four (email privé Frank Senn, 11/18/2000).

[30][30] Historical Approach to Evangelical Worship, p. 257.Les hymnes d’Isaac Watts, de John Wesley, et de Charles Wesley étaient employées couramment. L’écriture d’hymne et le chant ont balayé toutes les églises libres sur deux continents pendant ce temps.

[31][31] The Organ and Choir in Protestant Worship, p. 15. James F. White remarque que « à ce jour il demeure confusion considérable ce qui est exactement la fonction du choeur dans le culte protestant, et il n’y a aucun bonne raison pour l’existence du choeur dans le protestantisme » (John F. White, Protestant Worship and Church Architecture, New York: Oxford University Press, 1964, p. 186).

[32][32] The Organ and Choir in Protestant Worship, pp. 15-16

[33][33] Ibid., p. 19. Au 17ème siècle, l’orgue jouait des rôles contre le chant d’unisson du rassemblement, de ce fait noyant la voix du peuple. Les églises de Genève ont détruit les orgues de leurs bâtiments d’église parce qu’elles ne voulaient pas que le culte fût volé au peuple (The Story of Christian Music, pp. 62, 76-77). Comme avec le clocher et d’autres embellissements, les églises évangéliques ont par la suite importé des orgues des Anglicans pendant les années 1800 pour suivre la concurrence. Richard Bushman, The Refinement of America (New York: Alfred Knopf, 1992), pp. 336-337.

[34][34] Everett Ferguson, Early Christians Speak: Faith and Life in the First Three Centuries (Abilene: A.C.U. Press, Third Edition, 1999), p. 157.

[35][35] Les pères de l’église comme Clément d’Alexandrie (troisième siècle), Ambroise, Augustine et Jérôme (des quatrièmes et cinquièmes siècles) se sont tous opposés à l’utilisation des instruments musicaux dans leur culte. Comme Calvin plus tard, ils associaient les instruments musicaux aux cérémonies païennes et aux productions théâtrales romaines. Edwin Liemohn, The Organ and Choir in Protestant Worship (Philadelphia: Fortress Press, 1968), p. 2; Music & Worship in Pagan and Christian Antiquity, p. 64.

[36][36] Early Christians Speak, p. 157

[37][37] Historical Approach to Evangelical Worship, pp. 255-256. Le Genevan Psalter, édité en 1522, était le hymnbook standard pour les églises reformées en Europe et aux Etats-Unis pendant plus de 200 années.

[38][38] Ibid., p. 256.

[39][39] The Organ and Choir in Protestant Worship, p. 4.

[40][40] Ibid., pp 3, 32-33.

[41][41] Les Wesleyens interdisaient les orgues en 1796, préférant la viole basse comme seul instrument admis dans le culte. Mais des orgues furent installés 12 ans après dans les églises wesleyennes (pp. 91-92). L’orgue luthérien est devenu un dispositif indispensable de culte luthérien. Ironiquement, la tradition luthérienne de musique d’orgue a été fondée par un calviniste hollandais appelé Jan Pieterszoon Sweelinck au début du 17ème siècle (Christian Liturgy, p. 534).

[42][42] L’église était l’Église de la Trinité à New York. Pour une discussion sur les premiers orgue utilisés en Amérique, voyez The Organ and Choir in Protestant Worship, pp. 110-111.

[43][43] Ibid., p. 113; Protestant Worship and Church Architecture, p. 110.

[44][44] Organ and Choir in Protestant Worship, p. 115

[45][45] Ibid. Ibid., P. 125. La première église presbytérienne dans Flemington, New Jersey est reconnue pour être la première à organiser un choeur d’enfants.

[46][46] Ibid.

[47][47] Christian Liturgy, p. 490.

[48][48] The Organ and Choir in Protestant Worship, p. 127; The Story of Christian Music, p. 137.

[49][49] Christian Worship in Its Cultural Setting, p. 49

[50][50] A. Madeley Richardson, Church Music (London: Longmans, Green, & Co., 1910), p. 57.

[51][51] Les dénominations comme la Vineyard, Calvary Chapel, et Hope Chapel détiennent la part de marché pour ces sortes d’églises. Cependant, beaucoup d’églises dénominationnelles et non dénominationnelles ont adopté le même modèle du culte.

[52][52] Le rétablissement de chanter des choeurs d’Écritures a été apporté par le mouvement de Jésus des années 70 (David Kopp, Praying the Bible for Your Life, Waterbrook, 1999, pp. 6-7).

[53][53] Ceci cadre parfaitement avec les bébés boomers égo-centriques

[54][54] Michael S. Hamilton, “The Triumph of Praise Songs: How Guitars Beat Out the Organ in the Worship Wars,” Christianity Today, 7/12/99.

[55][55] Donald E. Miller, Reinventing American Protestantism (Berkeley: University of Berkeley Press, 1997), pp. 65, 83.

[56][56] Wimber a repris des mains de Ken Gulliksen le mouvement Vineyard en 1982

[57][57] Reinventing American Protestantism, pp. 19, 46-52, 84.

[58][58] Mené par le ministre congrégationnaliste Eric Routley, ces artistes ont engendré un nouveau genre de musique chrétienne influencé par Bob Dylan et Sydney Carter. Ce nouveau modèle a été répandu aux USA par George Shorney Jr. of Hope Publishing Company. Les nouvelles hymnes chrétiennes étaient une Réforme, mais pas une révolution. La révolution est venue quand le rock ‘n’ roll a été adapté dans la musique chrétienne avec la venue du mouvement de Jésus. Avec l’apparition de Calvary Chapel et puis de la Vineyard, la musique des bébés boomers avait été maintenant incorporée à l’église chrétienne ("The Triumph of Praise Songs»).

[59][59] Depuis l’arrivée de la musique chrétienne contemporaine, les « guerres de culte » ont commencé, constituant une force séparative qui a balkanisé les églises chrétiennes en « vieux amateurs de musique traditionnelle » contre les « amateurs de musique moderne. » Non que quelques églises ont été renversées devant le chois de quelle forme de musique doit être employée pendant l’office. Le contemporain contre la musique traditionnelle est devenu la racine, la tige, et la branche du nouveau tribalisme sectaire et chrétien qui infeste l’église moderne.

[60][60] 1 cor. 14:26.

[61][61] Eph. 5:19,

[62][62] Hébreux 2 :11-12

[63][63] Je n’ai aucun problème du tout avec les musiciens doués exécutant pour encourager, pour instruire, inspirer, ou même amuser une assistance. Cependant, cela ne doit pas être confondu avec le ministère du chant de louange et de culte qui appartient à toute l’église.

Eph. 5:19 et Colossiens 3:16 capturent la saveur de la nature du chant chrétien du premier siècle.

[64][64] Psaume 137:1 – 4 ; 126:1 – 2.

19 Rhody Junior 12 février 2008 à 11 h 27 min

A tous les frères qui m’ont précédé, paix et grâce.

J’ai lu avec attention de nombreux commentaire du frère Joseph, et précisément le 53. Je n’avais pas l’intention de donner un avis, mes ces paroles m’ont tellement retourné, que je me suis décidé.

car, notre Seigneur est venu sauver des vies, il l’a fait…et nous en a donné le ministère. Ses serviteurs juste après lui (les apôtres) ont suivi sont exemples, reprenant les fidèles et les gardant dans le droit chemin(pour ceuc qui en étaient disposés), offrant là à notre Dieu un sacrifice de bonne odeur, et marquant leur passage sur terre.

Mais de nos jours, la tendance s’est retournée, les fidèles sont comme induit en érreur par des leadeurs, qui n’ont les yeux rivés ailleurs que sur les choses terrestres.

Loin de moi la pensée d’être leur juge (celui qui les a appelé à le pouvoir de les affermir, et il n’y manquera pas dit sa parole. Mais comme mon frére avant moi, je viens simplement appeler les chrétiens à revenir à la simplicité, et à la modestie de la parole. Notre Dieu lui même est venu par son fils, dans une incroyable modestie, telle que les juifs n’ont pas cru qu’il était le messie, et l’attendent encore.

Notre Dieu fait grâce aux humbles et résiste aux orgueilleux, mais il est dit à propos de l’église de laodicé << parce que tu dis: je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien. et parce que tu ne sais pas que tu est misérable, pauvre, aveugle et nu>>…Une trop haut connaissance ou opinion de nous même est nefaste pour nous <<celui qui croit qu’il connait n’a pas encore connu comme il faut connaitre, mais celui qui aime Dieu est réelement connu de lui>>.

En enlevant de nos coeurs, les desirs de grandeur et d’éclat au yeux des hommes, nous nous revêtirons de la pensée divine pour nous…<<celui qui veut être sage, qu’il soit fou aux yeux des hommes>>, où encore quand les hommes diront du bien de vous, lamentez vous, car c’est ainsi qu’ils l’ont fait pour les fauts prophètes.

Laissons nous emporté, gardant nos regard vers le ciel, de sorte d’accomplir cette parole <<que celui qui possede soit comme ne possedant pas,[...] celui qui use du monde comme n’en n’usant pas>> De sorte d’être des hommes prêts à tout pour leur Dieu (comme Abraham pour son fils Isaac).

je sais que je suis complètement en dehors du sujet, mais je crois qu’en nous parrant de ces sentiments, Dieu ne permettra pas que nous nous trompions en ce qui concerne la louange, l’adoration et le culte que nous devons lui offrir.

fraternellement

Rhody Junior

20 Joseph. 5 février 2008 à 11 h 31 min

Cher Marc,

J’ai lu votre réponse 52 et vous en remercie bien volontiers.

Bien entendu, il va sans dire que je n’ai jamais pensé que vous aviez de l’orgueil ou que vous prôniez Hillsong.
D’ailleurs, à supposer que cela soit ma pensée, je ne vous l’aurais pas dit.

Par simple considération des autres, j’exècre discuter les opinions personnelles d’autrui car j’ai constaté qu’elles sont souvent au moins aussi respectables que les miennes.

Considérez donc mon post 50 comme une suite normale du votre en 47 et soyez assuré que je vous trouve très bien et plein d’avenir. Ainsi que votre parcours que je vous souhaite béni dans notre Seigneur commun.

Ah! si seulement j’avais 21 ans !
J’ai la faiblesse de penser parfois que je retournerais le monde…!

Vous êtes jeune, sans vous connaître il semble que vous ayez du talent, vous aimez le Seigneur ardemment et voulez le servir. Foncez pour Christ !

Seulement, avant d’y aller, ne perdez jamais de vue que le travail pour notre Dieu est toujours, je dis bien toujours, celui du don et du service des autres sachant que Dieu seul élève ou abaisse à sa convenance dans un sens ou l’autre.

Cher Marc, vous avez fait une école biblique à priori éminente.
C’est très bien si elle vous a enseignée principalement ce qui précède et qui est valable pour tous les Chrétiens que nous sommes.

Si tel n’est pas le cas, votre cursus m’apparaît tout au plus sympathique…

Afin que ma réponse soit entière envers vous, je ne peux donc me soustraire à la nécessité de vous indiquer, peut être à l’inverse de ce qui vous a été enseigné, que notre monde païen ou chrétien n’a pas tant besoin que cela, pour se donner à Dieu, de Leaders diplômés de toutes sortes ou de Pasteurs Révérends Présidents de toutes espèces.

Avec le temps et de la réflexion, vous contaterez aisément que ces personnes finissent toujours par porter de l’ombre à la gloire de Dieu ou se l’approprier.
C’est humain, et en ce sens, normal.

Le monde où nous sommes a besoin d’extrême urgence, à l’exemple de Christ, des Apôtres et tant d’autres, d’hommes et femmes qui se donnent, vivent et travaillent comme serviteurs et comme modèles Chrétiens sans strictement rien recevoir sur terre.

A mon sens, si telle est votre disposition de cœur, votre vie sera bénie, enthousiasmante et enrichissante.

Bien fraternellement à vous.

Joseph.

21 Marc 5 février 2008 à 5 h 26 min

Bonjour Joseph!

si j’ai commencé mon commentaire par cette phrase, c’est parce qu’il y a en effet des personnes qui cherchent toujours de quel manière louer Dieu, si vous l’avez trouvé, tant mieux pour vous, mais vous n’étes pas le seul sur ce fil. Les autres ne sont pas forcément dans l’erreur mais en quête d’infos.

Si vous pensez que je suis remplis d’orgeuil et que je prône l’église Hillsong…pensez ce que vous voulez…

Hillsong m’a en effet marqué, ça il n’y a aucun doute, c’est l’atmosphere présente qui m’a marqué, les gens et surtout l’amour du Christ qui y règne et innonde cette église.

Je suis chrétien authentique, je suis mon Seigneur tout puissant du mieux que je peux en étant rataché au corps, à l’Eglise où je me trouve, que ça soit Hillsong ou à une autre.

Que Dieu te bénisse Joseph!

Rebonjour YvesD!

Si les choses étaient comme ça auparavant, c’est sûr que ça fait de la peine, mais je suis sûr que les choses ont changés! je me renseignerait avec un ami de là bas.

Comme vous l’avez si bien dit, "le Seigneur sait toutes choses. Il regarde au cœur et saura reconnaître la "bonne terre" parmi ces jeunes."

La dessus je suis bien d’accord, moi même je suis très jeune, je n’ai que 21 ans, et même après avoir fait 2 ans d’école biblique, il me reste énormement de choses à découvrir sur Dieu…mais Dieu me guide! Parfois on passe par des moments dificille mais Il nous aide toujours à nous relever et à continuer la marche! vert paturages droit devant!

Une petite remarque sur les repas en groupe, bien sûr, il ne faudrais pas que ça soit l’unique but d’un connect group, mais ces repas "agape" sont important pour la communion fraternelle! aussi, je viens de lire l’article "snack ou sainte scène" et il y a des commentaire bien intéressants!

Que Dieu te bénisse YvesD et tout les autres!

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