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A la fin des années 50, trois hommes qui se prenaient pour le fils de Dieu ont dû se côtoyer dans un hôpital psychiatrique. Récit.
A la fin des années 1950, le psychologue Milton Rokeach fut très enthousiasmé par un projet extravagant qu’il comptait bien mettre en œuvre. Il rassembla trois patients atteints de troubles psychiatriques, tous persuadés d’être Jésus-Christ, et les plaça dans l’hôpital psychiatrique de la ville de Ypsilanti (située dans le Michigan) pour étudier l’évolution de leur délire.
Les premières rencontres furent houleuses: «Tu as intérêt à me vénérer!», hurla l’un des Jésus. «Je ne te vénérerai pas. Tu es un homme comme les autres. Tu devrais vivre ta vie et te rendre à l’évidence», répondit hargneusement le second. Interruption encore plus agressive du troisième: «Il n’y a pas deux Jésus-Christ.(…) Je suis le bon Seigneur!».
Frustré par l’approche restrictive de la psychologie s’agissant de ce qu’il appelle les «convictions périphériques»-opinions politiques ou attitudes sociales, par exemple-, Milton Rokeach voulait sonder les limites de l’identité. Les histoires d’agents secrets qui avaient perdu tout contact avec leur véritable identité l’avaient laissé perplexe. Il se demanda alors si, dans un environnement contrôlé, on pouvait influer sur le sentiment de puissance que ressent quelqu’un. Fait étonnant pour un psychologue, il trouva réponse à cette question dans la Bible. Il n’y a qu’un fils de Dieu, nous dit le livre sacré. Par conséquent, la simple existence d’un autre Jésus placerait quiconque croit être Jésus face à un affront psychologique. C’est cette conclusion qui pousse notre psychologue à organiser la rencontre des Messies et à consigner son déroulement dans l’extraordinaire ouvrage qui n’est en revanche plus édité: The Three Christs of Ypsilanti [Les trois Jésus d'Ypsilanti] (1964).
« L’esprit de Dieu s’est incarné en moi»: un vieux délire »
Dans un commentaire concernant l’essai de Cesare Beccaria Des délits et des peines, Voltaire relate la tragique destinée de Simon Morin, brûlé vif à Paris en 1663 pour avoir affirmé être incorporé à Jésus-Christ. C’est bien malheureux, puisque Morin résidait dans un asile de fous, où il fit la connaissance d’un homme qui prétendait être Dieu le Père. Il «fut si frappé par la folie de son compagnon qu’ et sembla, pendant un temps, avoir retrouvé ses facultés».
Mais ses moments de lucidité furent éphémères; aussi, les autorités perdirent patience devant son blasphème.
Un autre récit de la rencontre des Messies est signé Sidney Rosen dans [Ma voix vous accompagnera: les récits instructifs de Milton H. Erickson]. Ce fameux psychiatre a convoqué deux prétendus Jésus dans son cabinet et a fait en sorte que l’un prenne conscience de sa folie en étant confronté à l’autre, un peu comme dans un miroir. («Je raconte la même chose que ce fou», . C’est que je dois être fou, moi aussi.»)
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Alors où est la frontière entre la folie et l’incarnation ?.
Ceux qui se prennent pour Christ sont ils réellement fous ?
Ceux qui se prennent pour l’épouse de Jésus-Christ sont t-ils à classer comme fous ?
Selon le monde, voire par certaines églises, ils sont considérés comme tels.
Psychotique (délires mystiques) dira un psychiatre.
Mais il est vrai que sur ce blog la psychiatrie n’a pas « droit de cité ».
Une personne qui arrive à incarner ce que la Bible dit, si l’Esprit de Dieu est en lui, il est Christ (oint), si il est le temple du Saint- Esprit, il est aussi l’Eglise, donc l’Epouse.
Celui qui ressent cela dans sa chair est-il fou ?
Non, il a mis en application sémantique les Ecritures jusqu’à les incarner. Là est le piège, le royaume n’est pas de ce monde.
Personne ne lui a precisé qu’il ne faut pas incarner le royaume, il est à venir.
Et pourtant, on va le prendre pour un fou…
Les vrais fous, ceux qui ont materialisé le royaume dans la puissance, l’évangile de la prospérité etc… sont-ils moins fous que celui qui se croit le Christ?
Je ne pense pas, mais l’un adore Dieu parce qu’il l’aime profondément, l’autre adore Dieu en particulier pour recevoir ce qu’il croit être des bénédictions. Les deux font la même erreur, ils veulent incarner le Royaume ici-bas.
Personnellement, j’aurais une oreille attentive dans le propos de celui qui croit être Christ ou l’Epouse sans rien en attendre d’autre.
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Matthieu 12. 28 Le royaume c’est approché de vous ! disait notre Seigneur
Quand ?
Chaque foi que la puissance de Saint esprit fut libérée. Les gens guéris, délivrés, rétablies dans la filiation Paternelle d’en haut.
Réflexion
1Jean 5. 6 à 11
Galates 4 . 21 à 31
L’épouse symbole de l’union parfaite spirituelle des âmes avec leur Seigneur par « l’Esprit » ce trouve décrite au verset 26 à 31
Apocalypse 21 . 9 à 27
L’Épouse est un corps composé des membres de ce corps, unies par l’Esprit.
Ils sont « qu’un cœur et qu’une âme » et proclament d’une « même voix »la Seigneurie de l’Agneau, par l’Esprit.
1 Corinthiens 15. 45 à 49
Le spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est naturel;
Ce qui est spirituel vient ensuite.
Le naturel ne peut entrer dans la compréhension du Spirituel sans l’intervention de la révélation de D.ieu, sur des cœurs nés d’en haut, régénérés.
La confrontation de ces deux mondes, naturel et spirituel, produit la conversion.
Une nouvelle croyance s’édifie ? Sur l’impacte de la pensée du Royaume de D.ieu par le touché du Fils et l’intervention du Père sur nos cœurs, nos âmes.
2Corinthiens 10.4 et 5
Il s’agit d’un changement de mentalité, ou la « psychanalyse » de l’homme « rationnel » ne peut accéder!! Une nouvelle façon de penser, avec de nouvelles perspectives qui ouvre un devenir tout autre.
L’homme spirituel n’est plus limité par ses raisonnements humains mais projeté dans l’infini créé, dont D.ieu seul connaît les tenants et les aboutissant.
L’homme n’est plus sous la gouvernance de sa pensée seule, seul maître à bord de son entendement!!!!! Mais en relation continue permanente, avec son créateur, par l’Esprit pour avancer dans sont projet de vie raccordé au Seigneur par l’œuvre de Yeshoua.
Sans cette perspective, l’homme marche vers lui même sans jamais trouver une issue pour se dégager de la faute qui le sépare du D.ieu créateur.
Le « va vers toi » de D.ieu à Abraham est une invitation, un appel de D.ieu à l’homme amputé de son identité par la faute, pour le détourner des faux D.ieu et le remettre en face de lui même et de son besoin d’identité.
Le vide qui nous habite nous pousse à lever nos têtes et à crier…….Esaïe 58 . 9 quand un malheureux cri, D.ieu l’entend, alors la guérison germe et Sa justice marche devant nous.
C’est sur cette base que nous pouvons trouver la porte de la sagesse de l’entendement et la guérison psychologique dont tout être humain a besoin de recevoir pour devenir ce que D.ieu avait prévu de nous accorder dés notre conception.
Va vers toi ! Revient au point de départ et repart avec moi dit D.ieu et tu trouveras du repos pour ton âme et une famille pour ton équilibre.
Devient ce que tu es, car tu ne sais pas encore qui tu es, et moi, dit le Seigneur, j’ai le pouvoir de te le révéler.
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