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Jean-Baptiste prépara le chemin du Seigneur. Il était animé de l’esprit d’Élie et, lors du baptême de Jésus dans le Jourdain, il vit l’Esprit de Dieu descendre sur Lui (Matth. 3: 16-17; Marc 1: 9-11).
Plus tard le Saint-Esprit descendit sur les disciples de Jésus, les remplissant de Sa présence et les revêtant de Sa puissance (Actes 2: 1-4). Les pieux pèlerins venus de toutes nations pour cette fête de Pentecôte, deuxième fête juive après Pessah/Pâque donnant lieu à un pèlerinage, accoururent au bruit produit et chacun les entendait parler des merveilles de Dieu dans sa langue (Actes 2 : 5-36). Trois mille d’entre eux furent sauvés (Actes 2: 41) et « persévérèrent dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » Actes 2: 42).
L‘Église primitive fût ainsi produite par l’Esprit de Dieu, comme Sa tête, Jésus, fût ointe par le même Esprit quelque 3 ans avant afin de pouvoir la susciter au travers de Sa mort et de Sa résurrection ! Tête et corps sont ainsi en communion dans un même Esprit ! Le Corps de Christ, tout comme lui-même ne trouve sa réalité pratique que dans la Vie par Son Esprit ! L’Esprit du Père et du Fils, Son expression, est ce qui le nourrit ! Il en est la « chair et le sang » (Jean 6: 55-58; 63). Ainsi nous sommes tous membres du corps de Jésus-Christ, notre divine Tête qui a vécu une vie humaine parfaite, dans la plénitude de toutes les vertus humaines !
1 Cor 12: 12 « car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps… et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit ».
Cette grâce qui nous est faite, depuis cette Pentecôte des années 30-33, est bien d’être dans la communion du Père et du Fils ! D’être ainsi Son Église Bien-Aimée ! Avec une perspective glorieuse ineffable, celle de régner avec Lui dans Son royaume Eternel ! Ce temps de grâce aura une fin… qui ne semble plus très loin vu l’état du monde, celui que nous décrit la Parole pour les temps de la fin, tant pour l’état moral (2 Tim: 3: 1-5) que dans les événements extérieurs qui se multiplient (Matth. 24, Luc: 21) et la renaissance de l’Israël terrestre depuis 1948, le figuier qui bourgeonne et pousse.
Alors reviendra l’Elie promis, animé du même Esprit que Jean-Baptiste (Mal 4: 5-6; Apoc 11: 3-7). Comme Jean-Baptiste a précédé l’âge de la Grâce, donc de l’Église, ce dernier Elie le suivra, pour ramener Israël « au cœur des pères » (Abraham, Isaac, Jacob)… Pour ramener Israël au Salut et donc à Lui !
Seulement il y a deux cas possibles dans le Corps de Christ : ceux qui « vivent Christ », restant fermement attachés à Lui jour après jour et ainsi se laissant transformer à Son image et goûtant Sa Victoire : les vainqueurs… et le gros de la troupe, l’ayant peu vécu, pas prête lorsqu’il reviendra chercher Sa Bien-Aimée (Matth. 25: 1-11): les vierges folles ! Ces dernières ne goûteront pas une récompense, mais une perte ! Elles devront, en effet, perdre la vie de leurs âmes qu’elles n’ont pas perdue avant, contrairement aux premières qui ont obéi à Christ, celles qui lui ont donné la première place (Matt. 16: 24-28). Ces dernières auront pour récompense de régner avec Lui durant le règne terrestre de 1000 ans qui suit l’ère actuelle (Apoc. 20: 6) ! Le gros de la troupe suivra lorsqu’il sera prêt, soit pour la nouvelle Jérusalem Eternelle, c’est à dire dans l’ère du royaume éternel. Dans Sa prière de Jean 17: 12, le Seigneur dit « j’ai gardé ceux que tu m’as donné et aucun d’eux ne s’est perdu » et rien ne peut « séparer de l’Amour de Dieu » (Rom 8: 38-39), montre que tous ceux qui sont nés de Dieu ( »de nouveau ») participeront finalement à son Règne Éternel.
Mais il est nécessaire au préalable que tous aient étés amenés à « la stature parfaite de Christ » soit en étant déjà vainqueurs lors de son retour, soit en perdant (perte au lieu de récompense) sa vie de l’âme après, là où il y aura « des pleurs et des grincements de dents » (Ah si j’avais su je serai passé à la croix avant ! J’aurais accepté , en obéïssant, de me laisser transformer dans mon âme à Son image !)… car, bien sûr, il n’est pas question pour Dieu d’abaisser son standard de Sainteté… mais seulement que tous y soient élevés ! Il ne peut laisser corrompre Sa Sainteté !
Que chacun examine objectivement si Christ est le premier dans sa vie… ou si se sont les « bénédictions » obtenues : Cherchez premièrement le Royaume de Dieu… Christ Lui-même non les avantages qu’on en obtient, une position, un bien-être, etc… La croix n’est pas agréable bien souvent… mais c’est le chemin pour la Vie de résurrection : il faut y passer pour la goûter !
L’EGLISE LOCALE, NÉCESSITÉ DES DERNIERS TEMPS !
Le Seigneur ne nous a, en outre, pas laissés seuls : nous avons des frères et sœurs avec qui nous pouvons nous réunir, nous entraider dans nos vies tant pratiques que spirituelles : d’autres membres du corps à proximité avec qui nous pouvons aussi prier, partager la Parole, partager le pain comme dans Actes 2: 42 ! En effet, il y a une chose qu’il faut comprendre : le témoignage que nous pouvons avoir est local, c’est dans l’endroit où nous vivons à la vue des gens que nous côtoyons que nous pouvons exprimer le Seigneur, le refléter ! C’est pour cette raison pratique que l’Église est d’abord locale ! C’est d’autant plus nécessaire dans les temps où nous vivons… la plupart des structures et organisations religieuses humaines ne vont pouvoir subsister… sans être ralliée de gré ou de force à la Grande Babylone… l’épouse de l’Antichrist pour la moitié de son règne (après quoi il la répudiera, s’instituant comme unique (faux) Dieu ! Nécessité de redevenir comme la primitive Église donc, celle des Actes, en petites communautés locales, coordonnées entre elles par l’Esprit de Dieu, pas un agencement humain : c’est Lui qui bâtit et donc coordonne ! Notre responsabilité est avant tout de le vivre… il conduira le reste, car Il a dit « Je bâtirai mon Église » !
Pour la Gloire de notre Bien-Aimé Christ !
Jean T
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Message un petit peu en avance car la Pentecôte qui vit les débuts de l’Eglise est, cette année pour nous chrétiens, le dimanche 23 mai 2010 (en réalité dans le calendrier hébreux il est toujours un 6 sivan, Pâque étant toujours un 15 Nissan, 50 jours avant. Le 6 sivan 5770 tombe cette année le mercredi 19 mai 2010)…
Par contre, ce message est actuel en tous temps et en rapport avec le précédent traitant des Eglises de maison !
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