Le gouvernement israélien interdit pour 2 ans la pêche dans la mer de Galilée

240 lectures, par nicolas le 13 mai 2010 · 0 commentaire

dans la rubrique Ecologie chrétienne, Israël, Nature, Signes eschatologiques

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BBC News

Ndlr: Ci-dessus, le Tilapia, ou poisson St Pierre, le même dit-on que l’apôtre Pierre pêcha dans la mer de Galilée. C’est dans la bouche de ce poisson qu’il aurait trouvé le statère – équivalent à 2 drachmes, soit 4 jours de travail, réclamés à l’entrée de la ville de Capharnaüm en guise de taxe servant vraisemblablement à l’entretien de l’immense synagogue de cette petite ville. Cette interdiction de pêcher en Galilée pour 2 ans est-elle un « signe » de l’austérité dans lequel entre notre monde ? Présage-t-elle aussi une disette pour les oeuvres religieuses ? Le livre de l’Apocalypse prédit que, juste avant l’effondrement du système économique de « Babylone la Grande », les hommes travailleront un jour ( »une mesure de farine pour un denier ») pour avoir la nourriture d’une journée, pour eux et leur famille. Mauvais signe que cette interdiction temporaire de la pêche en Galilée…

La Mer de Galilée a constitué durant des siècles un immense réservoir de nourriture pour des centaines de pêcheurs, comme le fameux disciple de Jésus, Pierre, dont parle la Bible. Mais une interdiction sans précédent vient de tomber de la part du gouvernement israélien: la pêche systématique a sévèrement réduit les stocks de poissons au point qu’elle est désormais interdite.

C’est dans ce lieu mythique, dit la Bible, que Jésus a marché sur les eaux et, sur les collines environnantes, qu’il a nourri les 5.000 personnes avec 5 pains et 2 poissons. C’est ici également que Pierre, sur la parole de Jésus, jeta son filet en eau profonde et qu’il « attrapa une si grande quantité de poissons que son filet se rompait ».

Depuis les temps bibliques jusqu’aux plus grands auteurs de la littérature du 19ème siècle, les récits abondent qui qualifient la Mer de Galilée comme une eau extrêmement poissonneuse. Cette mer, en réalité un immense lac d’eau douce, a nourri de grandes communautés de pêcheurs durant des siècles. Seulement 10 ans en arrière, on comptait encore une centaine de petits bateaux de pêche et 8 bateaux de croisière.

De nos jours, Menachem Lev conduit le dernier des grands bateaux qui sillonne encore la Galilée. Il sait pertinemment que s’il jette ses filets, ils remonteront quasiment vides. On trouve encore des poissons-chats et quelques mulets, mais de moins en moins de Saint-Pierre, le célèbre poisson de la Mer de Galilée dont les statistiques officielles indiquent que près de 300 tonnes ont été pêchées ici en 2005.

L’an dernier, les chiffres s’effondraient pour ne plus représenter que 8 tonnes. La réponse du gouvernement israélien a été sans appel: la pêche est interdite dans la Mer de Galilée pour 2 ans.

>>> lire la suite (en anglais)


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