Du nouveau sur la naissance de Jésus-Christ

1 117 lectures, par jean T le 26 avril 2010 · 17 commentaires

dans la rubrique Bible, Eschatologie biblique, Etudes bibliques, Science et foi

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Dans Luc 1 : 5-9, nous voyons que Zacharie était de la classe d’ABIA et qu’il fût appelé par le sort selon le tour de sa classe de sacrificateurs (v.8) pour s’acquitter de son service dans le Temple. C’est alors qu’il apprit que sa femme lui enfanterait un fils.
Ces classes de sacrificateurs ont été instituées par David (1 Chroniques: 24) et l’on voit que la classe d’Abia apparaît en huitième position (v.10) des 24 classes dont l’ordre fût tiré au sort (v. 7-18). L’année étant constituée de 12 mois lunaires, il y avait donc 2 classes par mois « une au commencement de vos mois » (Nombres 28: 11) et l’autre le 15ème jour du mois (Nom. 28: 17 et Nom. 29: 12, pour ces 2 fêtes), à la pleine lune. Il est intéressant de noter au passage qu’il s’agit d’années de 360 jours (15*24 = 360 jours) alors que l’année lunaire moyenne est de 354.4 jours, la différence étant dûe aux arrondis sur les mois,  tous comptés de 30 jours, alors que dans le calendrier hébraïque ils alternent 30 et 29 j, soit 6 j  de différence pour 12 mois par rapport à une année normale de 354 jours (il  y a aussi des années « defectives » de 353 j ou « abondantes » de 355 avec des écarts respectifs de 7 j et 5 j). Par ailleurs,  seuls des jours entiers étaient comptés pour passer d’une classe à l’autre. Ainsi, en ce temps (Xe siècle av. JC), le calendrier religieux était de 360 jours… durées utilisées dans les contrées de la région, dont Babel/Babylone. Durée que l’on retrouve dans l’Apocalypse (1260 j= 3.5 ans d’où 360 j pour un an dans Apoc. 11: 2-3 par exemple).

Les sacrificateurs « avaient à se présenter chaque matin et chaque soir, afin de louer et célébrer l’Eternel et offrir continuellement tous les holocaustes à l’Eternel, aux sabbats, aux nouvelles lunes et aux fêtes… » (1 chr. 23: 30-32). « Continuellement » c’est à dire tous les jours, année après année et de génération en génération. On les voit aussi dans l’Apocalypse : ce sont les 24 « vieillards » -effet du temps- que l’ont voit remettre leurs couronnes temporelles à « Celui qui vit aux siècles des siècles » en Apoc. 4: 4-11, lequel a accompli le seul sacrifice universel et éternel. « Vieillards » que l’on retrouve d’ailleurs autour de cet holocauste suprême pour offir les coupes de parfums en Apoc. 5: 5-10.

Zacharie de la classe d’Abia (la 8ème) revint chez lui à la fin de son service, c’est à dire après la fin du 4ème mois /Tamouz, donc au début du 5ème mois /Av, en juillet. Rappelons que le premier des mois -début de l’année religieuse- était le mois de Nissan en mars /avril, celui de la Pessah ou Pâque.
Par conséquent on peut compter : courant juillet + 9 mois = avril de l’année suivante. Ou bien en nombre de classes de sacrificateurs 8 + 18 = 26. D’où la naissance de Jean-Baptiste un mois d’avril, lors de la 26-24= 2ème classe de sacrificateurs du 1er mois/Nissan, celle de Jedaeja (1 Chron. 24: 7).

Jésus étant né 6 mois plus tard environ, ce fût au mois d’octobre/Tichri ou Hechvan (le suivant). D’après Luc 2: 6-7, « il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie », à Bethleem. Pourquoi, après inscription de Joseph pour le recensemment, était-elle pleine ? Ce n’est pas un recensement étalé dans le temps qui pouvait en être responsable tout de même ! En fait il y a 3 fêtes juives qui donnent lieu à un pélerinage dans l’année : Pessah/Paque, Chavou’ot/Pentecôte et, en automne, la fête de Souccot/Tabernacles. Cette dernière a toujours lieu du 15 au 21 Tichri inclus. C’est à dire dans la seconde partie du septième mois. Mois qui est aussi le premier de l’année du calendrier « civil » juif et le premier « de la création » (le jour de l’An = Roch-Hachana est le 1er Tichri). C’est la raison probable pour laquelle l’auberge était pleine, car Jérusalem, lieu de convergeance des pélerins, était toute proche et affichait aussi complet sans aucuns doutes.

Ainsi le Seigneur Jésus serait né durant une fête de Souccot, en septembre/octobre. Probablement vers le milieu de la fête (Jean 7: 2-14), soit autour d’un 18 Tichri. C’était par conséquent la 14ème classe de sacrificateurs qui officiait (deuxième du 7ème mois), celle de Jeschébeab dont le nom signifie « maison du Père »… ce qui correspond bien à ce qui c’est passé dans Jean 7 : Il est venu secretement au milieu de la fête, au Temple (maison)… mais lui, le chef de la maison est aussi né durant cette période plus de 30 ans avant lors de sa première venue ! Le contexte « mon temps n’est pas encore venu » (Jean 7: 6) et « accompli » (v. 8)… nous projette dans un futur plus lointain : son retour secret vers Israël, avant le retour final de la fin de la grande tribulation ? Le premier temps a été accompli quant à lui, non à cette période, mais à une Pessah, début avril 30 ou 33.

Ayant la période pouvons-nous trouver l’année de naissance ? Il suffit de passer en revue les années -7 à -1 (zéro inconnu en ce temps), où elle a forcément eu lieu, pour se rendre compte que seules deux d’entre elles, précédées d’années de 13 mois lunaires (embolistiques) peuvent correspondre aux 6+9 =15 mois nécessaires entre le retour de Zacharie (service terminé le 1 ou 2 Av) et la seconde partie de Tichri l’année suivante : prenons comme point de départ le milieu de la fête, le 18 tichri 3758 /9 octobre -3  ou le 18 Tichri 3755 /11 octobre -6. Bien sûr ce peut-être un peu avant ou après le 18.

D‘après l’histoire, Hérode mourut en juillet/août -4, seule la seconde date conviendrait, un peu moins de 2 ans avant la mort d’Hérode (Matth. 2: 13-20, voyez le v.16). Hérode est mort très peu de temps après ce massacre d’enfants, la même année -4 probablement. Ainsi notre Bien-Aimé Seigneur serait né autour du 18 Tichri 3755 /11 octobre -6. A partir de cette date, il est aisé de retrouver le temps du retour de Zacharie chez lui, au commencement du cinquième mois : après les 1-4 Av 3753 /9-12 juillet -7, le temps de rentrer, Jean-Baptiste fût conçu autour de la mi-juillet -7… ce qui le fait naître au début de la période des 15-30 Nissan 3754 /14-29 avril -6. Un peu moins de six mois avant le Seigneur (Elisabeth était dans le courant de son 6ème mois quand Marie l’a visitée, ce devait être Chevat/Janvier -6, voir Luc 1: 36-40).

(Merci à Israël Kouassi qui a attiré mon attention sur les classes de sacrificateurs, spécialement la 8ème, celle d’Abia.  Jean T)


{ 17 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 nicolas 27 avril 2010 à 9 h 02 min

Merci Jean de cet argumentaire précis. Peux-tu en revanche préciser pourquoi tu dis que (l’an) zéro n’existe pas?
Bien à toi.

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2 stigma 27 avril 2010 à 10 h 52 min

De wikipédia : l’an 0 ne peut pas exister. Une année est un intervalle de temps qui dure 365 jours. il ne faut pas confondre le point 0 sur l’axe des abscisses (du temps) avec l’an 1 qui part du point 0 et va au point 1. En fait discuter de l’an 0 en disant que le 0 n’était pas connu est une discussion stérile née de la confusion de 2 notions bien distinctes (le point de repère et l’intervalle). Les révolutionnaires ne s’y sont pas trompé… tout simplement

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3 jean T 27 avril 2010 à 11 h 26 min

Le décompte normal serait -1 => 0 =>+1, soit 2 ans. Il est pour les dates au début de l’ère chrétienne -1=> 1, soit 1 an. Il manque donc 1 an qu’il faut rajouter dans les calculs pour avoir les bons intervalles de durées.
Effectivement, c’est un raccourci de langage, car c’est le zéro qui n’était pas connu en ce temps, pas l’année qui est un intervalle.

Mais ceci est dans la souveraineté du Seigneur ! C’est significatif et Il l’a voulu ainsi: n’est-il pas Celui qui n’a ni commencement ni fin et dont L’ORIGINE remonte aux temps anciens ?

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4 pas cal 27 avril 2010 à 12 h 33 min

Bonjour, c’est la première fois que je laisse un commentaire et avant cela j’aimerais simplement vous remercier pour ce blog et pour les articles qui interpellent souvent mon coeur.
Par rapport à la naissance de Jésus l’évangile de Jean ch1 v14 dit: » Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » Pour le verbe habiter, le grec est « skenoo » qui peut apparemment se traduire aussi par « dresser sa tente » (Et la parole a été faite chair, et elle a dressé sa tente parmi nous) ou encore « demeurer dans un tabernacle ». Est-ce que ce n’est pas un indice supplémentaire dans la Bible indiquant la naissance de Jésus au moment de la fête des tabernacles?
Bonne continuation

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5 jean T 27 avril 2010 à 14 h 43 min

Très bon, Pascal ! J’avais oublié qu’Il était venu « tabernacler » parmi nous ! Je note les infos que tu donnes, n’ayant pas du tout pensé à Jean 1: 14. Merci !

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6 Graphou 27 avril 2010 à 15 h 17 min

[ Edité par la modération: graphou, tu entres dans la Bible pour la faire concorder avec la conception Romaine de Noel, et tu débutes ton article en affirmant qu'on ne connaitrait pas l'origine de cette fête. Non ! Tu ne viendras pas distiller les doctrines de Rome ici.]

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7 jean weber 27 avril 2010 à 15 h 33 min

C’est vraiment intéressant….

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8 Graphou 28 avril 2010 à 0 h 11 min

La doctrine romaine ???
Là il y a mystère, un mystère opaque pour moi.
Explication…

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9 nicolas 28 avril 2010 à 2 h 03 min

Le Catholicisme romain a habillé, par populisme, les légendes païennes et leurs fêtes, comme celle du solstice d’hiver. Jésus ne peut être né à Noël. Le Catholicisme a « christianisé » de nombreux rites païens, la liste est longue, mais ici, nous ne nous intéressons qu’à la Bible et à ses enseignements. Rome a ses clochers et ses chaires où on la prêche: ici nous ne la laissons pas parler.

Une bonne lecture sur les origines des légendes de Rome et ses ambitions de domination, qui sont bien sûr totalement étrangères à la Bible (comment une église fondée par Christ se nommerait-elle « Universelle » et « de Rome » à la fois, tout cela a des fondements historiques et archéologiques clairs et nets: cette religion est la continuation des religions à mystère de l’antiquité, et la « vierge Marie » est la vierge / prostituée sacrée de ces cultes) :
http://godieu.com/doc/babylones/les_deux_babylones_alexander_hislop_pdf.zip

Bien à toi Graphou

Nicolas ><>

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10 Graphou 28 avril 2010 à 3 h 38 min

Cher Nicolas

Je suis loin, très loin, de proposer que Jésus est né à Noël. La première règle, pour juger d’une thèse, d’un article, ou d’un bouquin, est de lire tout le texte, non seulement les premiers paragraphes. Probablement qu’il a suffit de quelques mots en ouverture pour heurter ta sensibilité.

Je connais très bien ces explications sur les origines de la fête de Noël au 25 décembre, qui sont censées tout expliquer. Si elles te satisfont, c’est très bien pour toi. Quant à moi, plutôt que de m’en tenir à une opinion, je préfère faire la recherche d’abord… et tirer mes propres conclusions ensuite.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous les échanges les plus riches dans le maximum de respect et d’ouverture.

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11 28 avril 2010 à 8 h 25 min

Merci pour cet éclairage.
En ce qui concerne le 15 ème jour, il est important de savoir que la fête de Pâques appelée aussi pains sans levain Luc 22-1 commençait ; le 14°jour du 1er mois le soir était la Pâque.
le 15°jour était lepremier jour des PSL qui durait 7 jours le 7éme jour était comme le premier un sabbat Vous aurez une sainte convocation vous ne ferez aucune oeuvre servile les fétes de l’Eternel , Lev 23 Lev 16
etaient des sabbats: 1er et 7éme jour des Psl , Pentecote, Trompette, Expiation et Féte des Tentes (Taberncales ) pour cette dernière qui durait 7 jours, le 1er jour était un sabbat et bizarrement il y a un huitième jour qui était un sabbat; au total il y avait 7 sabbats annuels en plus du sabbat hebdomadaire. D’où probablement la fable qui dit que Christ a été crucifié un vendredi, ceci n’est d’ailleurs pas dans le texte l’erreur vient probablement d’une mauvaise interprétation de Marc 15-42 le veille du sabbat ici il s’agit du 1er jour des PSL ce qui fait que le Seigneur a été crucifié un mercredi et non un vendredi entre le vendredi et le dimanche matin il n’y a pas 3 jours et 3 nuits. Pourtant une quinzaine de passages mentionnent 3 jours 3 jours et 3 nuits, le troisième jour, etc.
Je recommande l’excellent petit livre de Jeam Marc Tartar aux éditions Tarmeyye: 3 JOURS ET 3 NUITS.
r.v

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12 martin.k 1 mai 2010 à 19 h 39 min

Je ne comprends pas en vertu de quel principe l’annonce faite à Zacharie aurait été faite lors d’une pentecôte plutôt que six mois auparavant.
Au début, je pensais effectivement que Jésus serait né aux alentours de la fête des tabernacles, mais pour des raisons autres. Cependant, il me semble aujourd’hui que c’est plutôt aux alentours de Pâques.
A l’appui de cette thèse:
le nombre de personnes qui étaient dans les environs de Jérusalem à tel point que Marie et Joseph ont dû loger dehors.
Or, à une fête des huttes, les gens sont censés dormir sous tente. Il y aurait du avoir de la place dans l’hôtellerie.
En octobre, il fait déjà froid dehors. Les bergers seraient-ils dehors pour veiller sur les troupeaux, et si oui, dans quel but puisqu’on peut parquer les moutons facilement et surveiller avec peu de personnel?
La période de vêlage des brebis nécessite la présence attentive et nocturne des bergers. Cette période est aux alentours de le Pâque.
Question: Pourquoi les bergers étaient-ils dehors (et nombreux) à la période de naissance de Jésus?

La naissance de Jésus aurait tout autant pu se produire dehors, puisqu’il n’est pas mention de local, mais simplement que l’enfant a été placé dans une mangeoire. (souvent accolées à l’extérieur des maisons)

C’est pourquoi, je pense que l’annonce de la naissance de Jean Baptiste s’est produite lors du deuxième tour de la classe d’Abia et non lors du premier tour.

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13 Rebecca 1 mai 2010 à 20 h 21 min

Nicolas, je suis surprise que tu mettes un lien vers le site « godieu », il ne me parait pas fiable du tout …..

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14 Rebecca 1 mai 2010 à 21 h 02 min

Une petite précision, Nicolas, quand un site propose à la lecture, sur sa page d’accueil ( voir tout à droite ) un article intitulé « la damnation éternelle des évangéliques », j’ai tendance à me méfier .. même des articles sur les catholiques lol

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15 FortheSon 2 mai 2010 à 14 h 05 min

effectivement rebecca.

Nicolas, que se passe t il ?

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16 jean T 3 mai 2010 à 11 h 36 min

@ Martin. K
Si l’approche de l’article n’est pas suffisante pour l’année (cf à la partie II du 30 avril), elle fait quand même ressortir que Jésus est né fin septembre/début octobre aux environs de la fête des tabernacles /cabanes.
J’ai vite examiné avec intérêt celle que tu proposes et j’ai constaté qu’elle ne colle pas du tout car elle ferait naître le Seigneur vers fin janvier ou première quinzaine de février… où il n’y a aucune fête (sauf au plus tard Pourim (Esther) : aucun pélerinage pour celle-ci). Or ce qu’on connaît de l’histoire de Jésus est toujours synchronisé avec des fêtes prévues à l’avance par le Père et dans lesquelles le Fils s’est pârfaitement glissé : ce n’est pas un principe mais un constat (exple : Pessah, Pentecôte… et sans nul doute celles non encore accomplies… il n’y a pas de raison qu’il en soit autrement pour son incarnation : il est venu « tabernacler » parmi nous Jean 1: 14).
D’autre part si les brebis vèlent bien au début du printemps elles n’étaient pas dehors en janvier-février (hiver), alors qu’il n’y a aucun problème à ce qu’elles y soient en fin septembre/début octobre où tombe la fête des cabanes… et tout comme il y a peu de décennies (j’ai toujours vu dans ma jeunesse qu’il y avait un berger près du troupeau dans les zones de pâturage, même la nuit il dort dans un abri à proximité) il y avait bien sûr des bergers gardant les troupeaux (ils ne sont pas sur « leurs terres » mais là où il y a des pâturages… comme déjà du temps de Moïse qui les gardait où plus loin des frères de Joseph qui les gardaient aussi sur les zones de pâture où ils les avaient conduits… velâge ou non. (C’est une zone plus aride qu’en France il faut pas oublier)

Lors de la fête des cabanes, les hûtes de branchages étaient souvent sur les toits en terrasse des maisons et rien n’empêche de remplir un hotel proche de la ville de Jérusalem… surtout si c’est juste « avant » la fête des cabanes (ça c’est une bonne confirmation, super ! : arrivée plutôt « avant » la fête alors que tous les pélerins arrivent et donc naissance de Jésus juste après, sans doute au début de la fête !)

Bon je suis pas un doctrinaire là-dessus si on démontre autre chose ! D’autant que l’aspect vie naturelle de Jésus semble volontairement laissé dans le flou par notre Dieu… contrairement à l’aspect vital de Sa résurrection, de la vie par l’Esprit qu’il veut pour nous identifier à Lui (cf partie II du 30 avril) !

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17 martin.k 3 mai 2010 à 13 h 31 min

Jean T,

Je pense que d’une part, il n’est pas forcé qu’Elisabeth soit devenue enceinte immédiatement après le retour de zacharie à la maison. Donnons-nous déjà une possibilité de 20 jours de battement, sinon de 48 jours. soit fin juin, soit mi-janvier pour la procréation.
Ensuite, j’imagine difficilement Marie faire un voyage au sixième mois d’Elisabeth depuis Nazareth jusque dans les montagnes de Judée, vu que selon ta proposition, ce serait en plein hiver.

Ensuite, c’est un a-priori spirituel de vouloir faire coller la fête des tabernacles avec la probable naissance de Jésus, et ce sur le seul verset « Il est venu établir sa tente… »
Le corps humain est aussi une tente passagère et un « tabernacle » du saint-Esprit.
Les catholiques cherchent aussi de leur côté à faire coller la naissance de Jésus avec le 25 décembre, toujours en s’appuyant sur la fameuse classe d’abyia et le premier tour de service.

On ne peut pas éliminer la possibilité de naissance de Jésus aux alentours de la Pâque, qui correspondrait mieux au contexte des évangiles.

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