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Slate.fr / Guysen
«On vient de voir les informations, sois prudente», telles sont les recommandations de mes parents. Depuis quelques semaines, il ne se passe pas une journée sans que l’on entende parler – du moins ici, en Cisjordanie – d’une manifestation à Beit Jala, d’échauffourées dans la Vieille ville de Jérusalem, de heurts au check-point de Qalandia. Et j’en passe. Vendredi, l’esplanade des Mosquées à Jérusalem était fermée aux hommes de moins de 50 ans, pour le troisième vendredi consécutif. Résultat: armés de cartons et tapis de prière, une centaine de fidèles s’est installée sur le bitume, en face de la porte de Damas, sous l’œil avisé de dizaines de soldats et de policiers. Craignant un regain de violence, les autorités israéliennes ont bouclé la Cisjordanie pendant cinq jours. Seuls les étrangers et les Palestiniens munis de permis spéciaux pouvaient entrer en Israël.
Tsahal estime que les échauffourées ne sortiront pas de Jérusalem
L’armée israélienne estime ce soir que les derniers évènements violents survenus aujourd’hui dans la capitale ne s’étendront pas à l’ensemble des territoires palestiniens. Tsahal estime que les habitants arabes souhaitent »renouer avec la routine ». Du côté des autorités militaires, des consignes de retenues ont été édictées aux soldats pour circonscrire au maximum les incidents violents et ainsi éviter une dégradation de la situation sécuritaire.
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