Pour que tu croies
Quelqu’un m’a dernièrement fait part du sentiment qui l’animait à l’égard de Dieu, et de la proposition de salut, énoncée dans l’Evangile, qu’il nous fait. Ayant trouvé la réflexion humainement pertinente, j’ai pensé qu’elle valait bien un travail de réflexion et une réponse. La réflexion était la suivante: Si nous refusons le salut de Dieu révélé en Jésus-Christ, la seule option qui nous reste est, selon l’Evangile, la perdition éternelle. Si telle est la réalité, a-t-on le choix? Dieu ne nous contraint-il pas, par cette option à adhérer dans la crainte à son salut ? Si tel est le cas, où se trouve alors l’amour, puisque la seule chose qui nous attend, si l’on tourne le dos à Dieu est le rejet et la souffrance ?
Je voudrais dire ici que, à partir de la seule vue humaine des choses, je comprends que l’on raisonne de la sorte. Comme tout ce qui semble incohérent et contradictoire, nous devons seulement nous garder de penser que notre raisonnement, apparemment logique, soit juste. Comme c’est souvent le cas, en approfondissant les choses, on s’aperçoit vite que l’on a qu’une vue partielle de la réalité. De nouveaux paramètres découverts et intégrés, on réalise alors que notre raisonnement était biaisé parce que reposant sur des bases trop incomplètes. Le raisonnement ci-dessus correspond tout à fait à cette grille de lecture.
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