Vous êtes nouveau ici? Pensez à laisser un commentaire, votre avis nous intéresse !
L’Egypte continue d’avancer dans la construction de sa barrière souterraine le long de sa frontière avec la bande de Gaza, visant à arrêter la contrebande via les tunnels. Des sources à Gaza craignent que cela fasse partie d’un plan visant à renverser le Hamas, alors qu’Israël et l’AP tentent de reprendre les négociations.
Des responsables du Hamas dans la bande de Gaza admettent êtres concernés par la barrière souterraine égyptienne qui est en construction le long de la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza.
La barrière doit atteindre une profondeur de 18 mètres et s’étendre sur 10 kilomètres, et menace d’étouffer la seule possibilité de livraisons d’armes, les tunnels de contrebande.
Le Hamas craint que via cette construction, l’Egypte rejoigne l’Autorité Palestinienne et Israël en créant un siège à trois voies sur la bande, qui endommagerait gravement le groupe terroriste.
Si le plan égyptien, qui est déjà mis en pratique, est terminé, les organisations terroristes palestiniennes auront beaucoup plus de mal à faire venir des armes, spécialement à cause de la marine israélienne qui surveille de près les côtes de la bande de Gaza.
Les palestiniens sont également concernés par les difficultés qu’ils rencontreront, une fois la barrière égyptienne terminée, pour continuer la contrebande de produits de première nécessité.
«Nous sommes capables de réagir à la barrière égyptienne, mais il n’y a pas de doute que cette barrière n’est pas simple, et nous sommes très concernés», a déclaré une source de Gaza.
Les outils auxquels cette source fait référence sont la pression publique arabe et des tentatives de médiation arabes qui, jusqu’ici, ne semblent pas avoir eu une incidence sur le régime égyptien.
Des plaintes devant les tribunaux égyptiens déposées par un certain nombre d’organismes locaux dans l’espoir de voir stopper la construction de la barrière ont également échouées.
Des sources dans la bande de Gaza expliquent qu’elles craignent la barrière comme faisant partie d’un puzzle, qui inclut la reprise du processus diplomatique entre Israël et l’Autorité Palestinienne, ainsi que des menaces israéliennes d’une intervention militaire dans Gaza.
Le groupe terroriste Hamas réalise que l’un des objectifs de la barrière égyptienne est de rendre plus difficile la traversée de la frontière. L’organisation terroriste suit également les déclarations faites par des officiers de Tsahal sur le réarmement des groupes palestiniens. Le Hamas pense que Tsahal est en train de préparer le terrain pour des opérations militaires.
Quiconque regarde de près la situation se rend compte que pour renverser le Hamas, une coopération entre égyptiens, palestiniens et israéliens est requise. Pour la première fois, une telle coopération semble en cours.
Israël et l’Egypte poussent via le blocus, et l’Autorité Palestinienne peut faire partie d’un processus politique à travers lequel la communauté internationale peut fermer les yeux sur la défaite du Hamas face à Israël, afin de restaurer l’autorité de l’AP sur la bande de Gaza.
Pendant ce temps, l’Egypte continue de mettre la pression dans la partie égyptienne de Rafah dans l’espoir de limiter la contrebande, avant même qu’elle n’atteigne la frontière de Gaza.
Des sources à Gaza se demandent combien d’argent a reçu l’Egypte en échange des nuisances à sa propre économie, qui profite des centaines de millions de dollars par an réalisés par les marchandises vendues en contrebande à Gaza.
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire.