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« Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin. » (Apocalypse 6;6) « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, Où j’enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l’eau, Mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel. » (Amos 8;11)
Illustration: « Les 4 Cavaliers de l’Apocalypse » (1887), par Victor Mikhailovich Vasnetsov
Le 16 octobre était journée internationale contre la famine, qui touche actuellement 800 millions de personnes, sans compter celles qui souffrent de la malnutrition. La mondialisation économique porte en elle le germe du mal absolu, tout en se prétendant au service de l’Homme. Avec la mondialisation et la société de l’information, l’Eglise se trouve pourvue à satiété de nourriture spirituelle. Pourtant, la dépression et divers maux déciment en secret les rangs des enfants de Dieu: malgré l’apparente abondance de nourriture, c’est en fait un temps de famine que nous connaissons. Aussi paradoxal que cela paraisse, la famine spirituelle est là. C’est le thème, très dense, de cette semaine et je vais tenter de le traiter brièvement.
« Tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçurent une marque sur leur main droite ou sur leur front. Personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. » (Apoc.13;16-17) « Le poids de l’or qui arrivait à Salomon chaque année était de six cent soixante-six talents d’or. » (1 Rois 10;14)
La mondialisation
Depuis 1979, notre système bancaire a été conçu pour nous interdire de recevoir le moindre chèque sans avoir nous mêmes… un compte bancaire: ce sont les fameux chèques « barrés », qui ont remplacés les chèques « au porteur ». Les chèques remplaçant eux-mêmes les billets, héritiers des fameux « assignats », dont la caution-or était censée être à notre disposition dans les banques. Electronique et mondialisation aidant, il semble que nous nous acheminions vers un système de contrôle total, d’où l’argent liquide aura disparu (un sondage montre que la majorité des allemands estime inutiles les pièces de centimes d’euros, qui encombrent les poches). Pour être acceptés dans notre marché mondial, tous nos biens de consommation doivent être pourvus d’un identifiant numérique unique: le code à barres, prochaînement remplacé par les puces RFID. Sur l’image ci-dessous, vous pourrez voir ce que vous voyez quotidiennement sur les objets courants: 3 séries de doubles-barres dépassent, il s’agit du chiffre 6. Symboliquement, le chrétien est averti que dans le système mondial du commerce, la fameuse « marque de la Bête » est présente, comme elle l’est d’ailleurs dans bien d’autres symboles de notre société moderne (les « www » du Web par exemple). La dématérialisation de l’argent, ainsi que le codage numérique, la centralisation des données médicales personnelles, et tout ce qui peut être réduit en chiffres, semble s’acheminer vers le stockage de données sur une puce, ou identifiant unique. Il n’est pas difficile d’imaginer que dans quelques temps, tout sera effectué au moyen d’une carte unique, dotée d’une puce, et d’imaginer ensuite cette puce directement implantée sur l’homme. Cette semaine d’ailleurs la FDA (administration sanitaire américaine) a autorisé les greffes de puces électroniques sur les individus. Nul doute que la mode des implants de « microchip » pourrait se répandre aussi rapidement que la mode masochiste du « piercing » parmi nos jeunes…
« Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin. » (Apocalypse 6;6) « Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à cause d’elle, parce que personne n’achète plus leur cargaison d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d’objets d’ivoire, de toute espèce d’objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes d’hommes. » (Apocalypse 18;11-13)
La marque et le cheval noir: un paradoxe
Nous aurions tort de penser que seuls les chrétiens seront en danger quand viendra la marque dont il est parlé dans le verset ci-dessus. Comme du temps du prophète Elie, où la famine fit rage et où le ciel fut fermé durant 3 ans et demi, un temps de famine se prépare pour ce monde. Certes, l’abondance sera là, et l’Homme de Péché instaurera le revenu minimum, la nourriture minimum pour tous. Mais, et nous le voyons déjà, les hommes seront de plus en plus exploités, à tel point que dans l’énumération ci-dessus, dans les matières premières que vend et négocie ce système mondial, les hommes sont quantité négligeable puisqu’ils sont cités en dernier. Ils devront donner le salaire d’une journée pour obtenir la nourriture… d’une journée (1 denier était en effet le salaire moyen d’une journée de travail). Le gigantesque entonnoir du racket planétaire déverse toutes les richesses dans les poches de toujours moins de personnes, de trusts, de conglomérats: des malthusianistes qui prétendent que nous sommes trop nombreux sur terre. Exilés vers les grandes mégalopoles urbaines de la planète, les hommes sont toujours plus éloignés de la terre et de son fruit: l’agriculture. Les semences OGM rendues stériles par les gros consortiums empêchent quiconque de pouvoir subvenir lui-même à ses propres besoins. Poussés à la faillite, les rares paysans aux terres de plus en plus hypothéquées ne sont plus maîtres de leur sol. Il ne faudra pas s’étonner de voir, comme au temps de la Russie soviétique, des greniers à blés remplis et pourrissant et des populations agonisantes de faim: la Parole de Dieu l’aura annoncé d’avance. En sages gestionnaires, les églises devraient sortir des villes et acquérir des terrains cultivables en prévision de ces temps de disette. Certains, comme Les Greniers de Joseph (une vision qui s’est depuis essouflée), avaient commencé à oeuvrer dans ce sens. Il n’est peut-être pas trop tard pour reprendre le flambeau…
« Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable? » (Matthieu 24;45) « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. » (Jacques 1;22)
L’abondance spirituelle apparente dans l’église: une autre paradoxe
Comme nous l’avons dit dans l’introduction et comme je le dis souvent, les églises vivent à l’ère de l’information. La nourriture est abondante. Pourtant, le « Serviteur fidèle » – le Saint-Esprit – fait cruellement défaut. Il suffit de pousser la porte de la première librairie chrétienne pour devenir un client, et recevoir contre de l’argent la nourriture que peut-être Dieu nous destinait… mais quelques années après ! Ils sont légions les prédicateurs qui sont prês à vous vendre leur livre ou leur onction. Souvent, une pensée qui leur a été révélée et qui tiendrait en peu de pages est diluée sur des centaines, commerce oblige. Les prophètes se volent les paroles l’un a l’autre et bercent les oreilles d’un doux bruit: « Toi tu seras un grand homme de Dieu », « Toi ma soeur… », « Le réveil vient et il commencera par vous ». Musiques, cassettes, prédications, sites web, tout cela est au service de notre édification. Nous n’avons jamais autant connu, intellectuellement parlant. Pourtant une chose fait défaut, comme me le disait cette semaine un missionnaire du Tiers monde: nous avons tant et tant de biens matériels que nous n’avons plus le temps pour l’essentiel, en sorte que notre « bénédiction » n’est qu’une forme d’aveuglement et de « persécution sournoise ».
« Celui qui est rassasié foule aux pieds le rayon de miel, Mais celui qui a faim trouve doux tout ce qui est amer. » (Proverbes 27:7) « Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… » (Apoc. 3;17) « Mes brebis doivent paître ce que vos pieds ont foulé, et boire ce que vos pieds ont troublé! (…) Voici, je jugerai entre la brebis grasse et la brebis maigre. » (Ezech.34;19-20)
Laodicée et le mépris
La parabole des deux hommes montant au temple nous donne une indication sur l’état de coeur que Dieu désire: celui qui se justifie est condamné, et celui qui se condamne, est justifié. Notre époque n’a jamais connu autaut de réunions de gloire et de louange, pourtant l’essentiel en semble absent: les oeuvres de justice. Chacun semble prompt à payer pour se faire du bien. Ceux qui ont un discours « négatif », qui parlent de réveil ou de repentance, sont exclus des cercles dits « prophétiques » à la mode: ils sont devenus des gêneurs. La présomption a remplacé la foi. L’orgueil et la suffisance sont le manteau dont se drapent les « revivalistes » modernes. Des malédictions sont lancées contre ceux qui osent les remettre en question de sorte qu’une caste inamovible occupe un espace laissé vacant… Pire encore, cette « vacance » n’est peut être due qu’au fait que ceux qui les acclament ne recherchent pas autre chose que leur plaisir, leur bénédiction et se donnent des docteurs selon leur propre coeur. Les discours sont creux, toujours plus éloignés de la simplicité biblique, et le moindre « frottement » à l’un de ces « ministres » manifeste un caractère charnel odieux: que sont devenus les saints du passé? Où sont les modèles qui disent comme Paul « ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le »? Où sont les « bons samaritains » qui se donnent gratuitement, où sont les serviteurs dont le sujet de gloire consiste à n’être à charge de personne? Est-ce vraiment d’eux que nous devrions recevoir la nourriture? Est-ce l’eau trouble que leurs pieds ont foulé que nous devrions boire?
« Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants. » (Osée 4:6) « L’Éternel te frappera de langueur, de fièvre, d’inflammation, de chaleur brûlante, de l’épée, de sécheresse et de nielle, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu périsses. Les cieux qui sont sur ta tête, seront d’airain, et la terre qui est sous toi sera de fer. (…) L’Éternel te frappera de frénésie, d’aveuglement et d’égarement d’esprit; tu iras tâtonnant en plein midi, comme l’aveugle tâtonne dans les ténèbres… » (Deutéronome 28;22-23 et 27-28) « (L’Eternel) a brisé les portes d’airain, et rompu les barreaux de fer. Les insensés qui étaient affligés à cause de la voie de leurs trangressions et de leurs iniquités; leur âme avait en horreur toute nourriture; ils touchaient aux portes de la mort. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse; et il les a délivrés de leurs angoisses. Il a envoyé sa parole, et il les a guéris, et les a retirés de leurs tombeaux… Il envoya sa parole et les guérit… » (Psaume 107;16-18 et 20)
La dépression dans l’Eglise: les cieux d’airain
Avec cette abondance de nourriture vient aussi une abondance de responsabilité, car « on redemandera beaucoup à celui à qui l’on a beaucoup donné ». Pourtant, il est un fléau rampant dans les églises: la dépression et la défaite. Rentrez dans une église quelconque, et vous serez frappés au delà des sourires d’apparences par un grand sentiment de manque. La grande connaissance, ou la « gnose », a engendré de monstrueux « adultes spirituels » incapables de se gérer… dans le spirituel. Le manque de contact avec le Bien-Aimé dans le lieu secret de la prière a engendré un manque de vérité, et ce manque de vérité a conduit à l’hypocrisie religieuse. Et comme cette vie sous le masque ne peut pas donner une victoire qu’elle ne possède pas, les frustrations, avec les années, ont cédé la place à la dépression chronique. Les coeurs contristés vivent sous une cloche de culpabilité, alors que d’autres vivent dans une joie qui n’est qu’une anomia, l’absence de loi ou « anti-légalisme »: divorces et divisions charnelles en résultent. La famine est grande, famine de connaître l’Eternel, de Le connaître dans le lieu secret, de mettre en pratique Ses paroles et de vivre par elles.
Conclusion
En ces temps, le Seigneur se tient à la porte et Il désire venir soûper chez chacun de nous. Il veut s’inviter à notre table. Le chemin vers Dieu n’est pas compliqué. Souvenons-nous quand nous étions encore petits à nos propres yeux: nous courions avec joie auprès du Seigneur pour tout lui raconter. Le Seigneur n’est pas loin de tous ceux qui le cherchent: en Lui nous avons la vie, le mouvement et par Lui nous existons ! Sans Lui nous ne pouvons rien faire: connaissons, cherchons à connaître l’Eternel. Il est temps de Le chercher pendant qu’Il se trouve, car bientôt la porte sera fermée et chacun recevra selon l’oeuvre de ses mains. Notre Dieu grand et bon ne se lasse pas de pardonner: il nous attend, repentons-nous de tout mal conscient et demandons-Lui la grâce d’une collyre qui nous ouvrira les yeux afin de ne pas prendre le risque d’avoir couru en vain.
« Venez, retournons à l’Eternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; Il a frappé, mais il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours; le troisième jour il nous relèvera, et nous vivrons devant lui. Connaissons, cherchons à connaître l’Eternel; sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, comme la pluie du printemps qui arrose la terre. » (Osée 6;1-3)
Voici un autre édito publié dans le début des années 2000 sur voxdei
Donne-leur toi-même à manger
« Ses saints se sont tenus à Ses pieds et ils ont reçu Ses paroles. » Deuteronome 33;
Dans ce temps de famine spirituelle que nous traversons, Dieu attend que tu viennes chercher la nourriture pour le peuple. Voici en 5 points l’essentiel d’un message qui va amener des libérations, et susciter des vocations, notamment chez des jeunes, c’est du moins la conviction que Dieu met dans mon coeur cette semaine…
La famine
Nous vivons un temps de famine spirituelle. Il nous faut toujours plus de livres, de messages, de conventions, et toujours plus semble-t-il nous fuyons le lieu secret de la prière. L’Eternel a voulu, pour notre bonheur, nous donner une loi magnifique. Mais son peuple se fait piller et dépouiller. Il est enchaîné et enfermé dans des cachots. Il est livré au pillage et personne ne le délivre. Il est dépouillé et personne n’a l’autorité pour dire: restitue! (Es. 42;21-22) Quelle est la raison de notre faiblesse? Nous ne pourrons résister à l’ennemi jusqu’à ce que nous ayons retiré l’interdit du milieu de nous (Josué 7;13). L’interdit met un voile sur le coeur et la conscience du peuple de Dieu, et nous avons besoin que se lèvent des hommes oints de Dieu, des prophètes, qui tremblent à Sa parole. Le peuple de Dieu est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance (Osée 4;6). Qui se lèvera pour parler en faveur du Seigneur? A la loi, et au témoignage ! Si tu ne fais pas cela, il n’y aura pas d’aurore pour le peuple ! (Es.8;20)
J’ai recueilli tes paroles et je les ai dévorées
(Jér.15;16) Mon ami, mon frère, ma soeur, laisse-moi t’exhorter en ce jour à te placer devant le Seigneur. Il se trouve des multitudes pour écheter les livres des autres, pour demander que l’on prie pour eux, mais il s’en trouve peu pour entrer dans leur chambre, fermer la porte, et venir chercher la nourriture, pour eux-mêmes et pour le peuple. Jérémie ne voulait pas s’asseoir parmi les moqueurs: il n’avait semble-t-il pas de temps à perdre. Au contraire, il faisait sa joie de la Bible, recueillait et dévorait toute parole de Dieu (Jér.15;15-21). Samuel, tout jeune encore, ne laissait passer aucune des paroles de Dieu, tandis que Timothée lui fuyait carrément les passions de la jeunesse (Eccl.12;1-2). L’Eternel ton Dieu t’appelle à venir, dans le lieu secret, répandre ton coeur devant Lui. Il ne veut pas t’appeler son serviteur, mais bien plutôt son ami, car le Maître ne rend pas de comptes à ses serviteurs sur ce qu’Il fait. En revanche, il dit tout ce qu’il va faire à Ses amis. Bien plus, il ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs et amis, les prophètes (Amos 4;7). Il est bon pour toi de porter le joug du Seigneur dans ta jeunesse. Puisque le Seigneur le veut, tu te tiendras solitaire, et silencieux; même Il t’humiliera en mettant ta bouche dans la poussière (Lam.3;27-29). Si tu désires devenir comme Sa bouche, ce sera le prix à payer. Il endurcira ton front pour te rendre plus dur que le diamant, et tu recevras Ses paroles, toutes les paroles qu’Il te dira (Ez.3;8).
Voici, je mets Mes paroles dans ta bouche
(Jér.1;9) Dans ce temps où le Seigneur ôte tout appui et toute ressource d’eau et de pain, la parole de Dieu se fait rare. Il se trouve des dizaines d’hommes, et maintenant de femmes, pour annoncer l’évangile de la facilité. Jeune homme, jeune fille, laisse-moi te dire que le Seigneur ton Dieu veut se saisir de toi. Il désire que tu deviennes Sa bouche. Ceux qui conduisent le peuple de Dieu l’égarent (Es.3;1-15), pour le plus grand nombre. Mais toi, si tu sépares ce qui est précieux de ce qui ne l’est pas, tu seras un serviteur et une servante du Très-Haut. Ne dis pas « je suis un enfant », car tu iras vers tous ceux que le Seigneur te montrera (Jér.1;7). Ne te soucie pas des méthodes des hommes, et de leur reconnaissance. Ton appel, ta vocation, est contenu dans la Bible tout entière. Désires-tu briller à toujours et à perpétuité, comme les étoiles dans le ciel? Enseigne la justice au peuple et ne demande à Dieu ni richesse, ni bonheur sur la Terre: demande comme Salomon d’être rempli de la sagesse d’en-haut pour donner instruction à la multitude (Dan.11;33). Enseigne au peuple toutes les paroles de cette vie (Actes 5;20). N’ajoute rien à Ses paroles, de peur que tu ne sois trouvé menteur (Prov.30;6). Consacre-toi à Dieu et à Sa Parole, et demande-Lui de recevoir l’amour de la Vérité (2 Thess.2;10). Sans cela, tu ne pourras être sauvé, et tu recevras des esprits d’erreurs. Veux-tu être appelé grand dans le Royaume, entrer comme un héros sous les applaudissements des myriades du ciel, et que l’entrée dans le Royaume de la gloire te soit largement accordée? Enseigne aux hommes à pratiquer et respecter tous les commandements, du plus grand au plus petit (Matth.5;19).
Et moi, pour t’obéir, je n’ai pas refusé d’être pasteur
(Jér.17;16). Tu sais que la Moisson est grande, et qu’il y a peu d’ouvriers, mais ton coeur saigne encore plus de ce que le peuple de Dieu est errant comme des brebis qui n’ont pas de berger (Es.53;6). Tu dois, devant les temps difficiles qui s’annoncent, chercher ton pain au péril même de ta vie, devant l’épée du désert (Lam.5;9). Faire la volonté de Dieu te coûtera, peut-être même tout. Mais il n’existe pas d’autre chemin. Et tu dois, car l’Eternel t’y appelle en ce jour, devenir un prédicateur de la Justice. Tu dois te cacher, prier en secret, puis sortir et parler de la part de Dieu. Que ceux qui sont considérés devant les hommes ne t’impressionnent pas (Gal.2;6). Ta jeunesse n’est pas un frein. Dieu t’a choisi dès le ventre de ta mère. Sais-tu ce que le Seigneur m’a révélé? Consulter la chair et le sang en mettant la main à la charrue, rechercher l’approbation des hommes, c’est regarder en arrière (Gal.1;15-16). Ne recherche pas la faveur des hommes, ne cherche pas à leur plaire. Si tu plaisais encore aux hommes, tu ne serais pas serviteur de Dieu (Gal.1;10). Nombreux sont les prédicateurs de notre temps qui n’arrivent plus à croire à la Parole de Dieu, car ils cherchent leur gloire les uns dans les autres et se comparent mutuellement (Jean 5;44). Nourris-toi de la Bible, sature-toi de la Bible, puis ouvre la bouche, et l’Eternel te la remplira. Celui qui t’écoutera écoutera le Seigneur, et lorsqu’on te rejettera, c’est le Seigneur qu’on rejettera à travers toi (Luc 10;16). Et voici, je te donne une autre clé: veux-tu savoir reconnaître l’Esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur? L’esprit de l’erreur, c’est celui qui te contrera lorsque tu parleras de la sorte (1 Jean 4;5-6). Si quelqu’un sert le Christ de cette façon et l’honore, le Père l’honorera (Jean 12;26) et le monde, la chair et l’enfer tout entier le persécuteront.
Donne-leur toi même à manger
(Matth.14;16) Sois libéré, et entre dans ton héritage, alors tu te tiendras debout pour ta récompense à la fin des temps (Dan.12;13). Tu te tiendras debout, car le Seigneur a le pouvoir de t’affermir (Rom.14;4). Il te préservera de toute chute (Jude 1;24), et même si tu tombes six fois, sept fois Il te tendra la main pour te relever (Prov.24;16). La création tout entière attend la révélation des fils de Dieu (Rom.8;19), en gémissant, et l’Eglise aussi soupire et gémit dans les douleurs de l’enfantement, mais il n’y a pas de force pour enfanter (Es.37;3): n’aie donc pas peur d’être conduit par l’Esprit au désert (Apoc.12;14). Sois un vainqueur (1 Jean 4;4), un de ceux qui bénissent et marquent leur génération, sinon tu ne seras dans ce monde d’aucune utilité, et tu serviras au sablage des routes (Matth.5;13).
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Ces messages sont une source de chaleur en ces temps froids; ils revitalisent car notre esprit acquiesce de tout ceci. On est concerné par tout cela.
Merci à Nicolas pour ces messages !
Fraternellement en Christ,
Kevin M. Vuilleumier
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Je précise que cet édito date du 18 octobre 2004, et le second de fin 2000.
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