La protection de l’enfance face à l’art qui prétend réduire le corps à un champ d’investigation

0 lectures, par jean d le 20 novembre 2006 · 12 commentaires

dans la rubrique Ethique et société

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Libération

NDLR : plutôt cru, mais la réalité de notre société

L’exposition intitulée «Présumés innocents ­ L’art contemporain et l’enfance» fut exceptionnelle. D’abord parce que cet événement, au musée d’Art contemporain de Bordeaux (le CAPC) du 8 juin au 1er octobre 2000, a réuni 200 oeuvres de 80 artistes de renommée internationale autour du thème de l’enfance, dans un ensemble très réussi (lire ci-contre). Ensuite parce que, quelques semaines après la fermeture de l’expo, une association agenaise de protection de l’enfance, la Mouette, a jugé nécessaire de porter plainte contre les organisateurs, les artistes et jusqu’aux organismes prêteurs des oeuvres, les accusant d’avoir présenté des «images très violentes, à caractère pornographique» . Enfin, parce que six ans plus tard, à la surprise générale, le parquet de Bordeaux vient de mettre en examen Henry-Claude Cousseau, à l’époque directeur des musées de Bordeaux et aujourd’hui directeur de l’Ecole nationale des beaux-arts de Paris (lire ci-contre). Les deux commissaires de l’exposition, Marie-Laure Bernadac et Stéphanie Moisdon-Tremblay, sont convoquées à Bordeaux le 19 décembre et pourraient également être mises en examen.

Henry-Claude Cousseau doit répondre de «diffusion d’images à caractère pédopornographique» , et de «corruption de mineurs par exposition de documents portant atteinte à la dignité des enfants», délits passibles de 75 000 euros d’amende et trois ans de prison. La plainte, déposée fin 2000 par l’association la Mouette, faisait suite à l’indignation d’un père de famille choqué par la violence de certaines images. En particulier par une vidéo de l’Autrichienne Elke Krystufek dans laquelle, affirme la plainte, l’artiste autrichienne filmée par sa mère se masturbait avec un concombre avant de se coudre le sexe. Ce que démentent formellement les organisateurs.

«On ne peut pas faire voir à des enfants des images pornographiques, morbides ou malsaines, car ils n’ont pas le recul pour les analyser» , s’insurge Annie Gourgue, présidente de la Mouette. Elle dénonce autant l’accessibilité du site à tous les publics, que la «mise en scène» de mineurs dans des représentations crues. «Le corps d’un enfant est évidemment beau, mais pas s’il est exposé dans des images à caractère sexuel» , poursuit-elle. Au total 25 oeuvres d’une dizaine d’artistes sont pointées du doigt. Des commissions rogatoires internationales ont été lancées lors de l’ouverture de l’information judiciaire, afin de les rassembler après l’exposition. En particulier, des enquêteurs se sont rendus à Vienne chez Elke Krystufek, où aucune pièce incriminée (photos, vidéo) n’a pu être retrouvée. Signalétique. Les artistes eux-mêmes pourraient être inquiétés. « Nous souhaitons un procès, affirme Christine Maze, avocate de l’association. Pour ouvrir le débat : est-ce que l’on peut tout faire en terme d’art quand cela concerne les enfants ?» Durant les quatre mois qu’a duré l’expo, une signalétique de mise en garde avait pourtant été affichée à l’entrée du musée. Pour les dizaines de classes venues en visite, le personnel avait imaginé un circuit permettant de contourner les documents «sensibles» . Parmi les 70 témoignages d’enseignants recueillis depuis, seuls deux ont émis des réserves. Pour les autres, l’appréciation est enthousiaste, louant la pertinence des questions de société soulevées. Alain Juppé, le maire de Bordeaux, avait refusé de participer au vernissage, interdisant à son adjointe à la culture de s’y déplacer. L’événement fut un succès, attirant 30 000 visiteurs et se classant dans les «expositions remarquables de l’an 2000» recensées par Jean-Jacques Aillagon, président de la Mission pour la célébration du millénaire. Au journal Sud-Ouest , qui a révélé l’affaire, l’ancien ministre de la Culture déclarait vendredi : «Ce serait un recul effrayant de la liberté d’expression si l’on venait à considérer qu’Henry-Claude Cousseau a commis un délit.» Les auditions devraient se poursuivre pour déterminer s’il existe des charges suffisantes pour la tenue d’un procès.


{ 12 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 nat 25 janvier 2008 à 0 h 03 min

LA CORRIDA… ATTENTION

Il faut que cela cesse, et pour ça prenez connaissance de ces images… et oui cela existe encore à notre époque et dans notre pays… on torture puis on tue un animal en spectacle et tout ça sous couvert de tradition… de plus les enfants peuvent assister librement à cette barbarie… voyez par vous-même ce à quoi sont exposés ces enfants :

Ce sont des images que l’on se garde bien de montrer dans les médias où l’on ne montre que le côté le plus esthétique ( habits de lumière, passes de capes, fanfares…) mais tout ceci comme vous aurez pu le constater, cache un macabre spectacle.

AIDEZ-NOUS – REAGISSEZ !

http://www.anticorrida.com/html/...

http://www.petition-anticorrida….

MERCI.

NAT.

Excusez-moi, ce commentaire n’a rien a voir avec l’article…
Mon but étant de faire passer un message…
Merci de votre compréhension.

2 Louis 27 octobre 2007 à 0 h 08 min

Tout ça est une partie d’un même problème qui est que des gens veulent faire passer des imbécilités pour de l’art. UNe fois je suis allé à une exposition d’art avec l’école et on y montre n’importe quoi comme des file électrique avec un ciel en arrière plan et et il y en avait plein comme ça. Il y avait aussi des scènes de la vie quotidienne filmé ou photographié et des desseins qui ne ressemble à rien ey qu’on dirait que ça a été fait les yeux fermés. Dans un site internet, j’ai aussi appris qu’une jeune femme a eu 4500 euro d’amende pour avoir embrassés une oeuvre d’art et y avoir laissé du rouge à lèvre. Le problème c’est que l’oeuvre d’art était une toile blanche comme quand on ouvre word. Et si la pornographie qui est présenté comme de l’art dans certaine exposition alors internet est une grande exposition.

3 Matthieu Vertut 6 avril 2007 à 18 h 26 min

Jeune artiste et étudiant à l’Ecole des Beaux-Arts de Genève, je résidais à Bordeaux à l’époque de l’exposition Présumés Innocents.

Je tiens du fond du coeur à manifester mon indignation et mon soutien aux trois personnes concernées.

Pour l’avoir visitée, l’exposition en question évoquait avec une grande justesse les problèmes liés à l’image de l’enfance, non sans une certaine ambiguïté qui faisait tout l’intérêt des travaux présentés.
Car c’est précisément en reprenant et en détournant les codes pernicieux des magazines de papier glacé qu’on peut éveiller le spectateur à la manière dont il est manipulé par un système mondialisé anesthésique fait de télévision, d’Internet et de publicité à go-go. Si manipulé que la plupart des réclames mettent en scène des jeunes filles de quatorze ans dans des postures de call-girls cocaïnés sans que nul ne s’en offusque.
Alors qui est coupable ? La société de consommation qui met à la portée de chaque enfant toutes les clés du cynisme et de l’horreur qu’elle porte en elle ou les artistes qui s’ingénient à en mettre en lumière ses mécanismes ?

Que dire de plus ? C’est l’ensemble des artistes et la liberté d’expression, même, qui sont mis en examen.
Sans doute le repli sur certaines valeurs réactionnaires a-t-il le vent en poupe par les temps qui courent. Quand bien même, il est difficile de croire qu’on en soit encore là…

Pourtant, j’entends Marie-Jo parler d’"art dégénéré". L’"art dégénéré", en allemand "entartete Kunst" est une expression inventée par le régime Nazi, ET PAR LUI SEUL, pour parler de toutes les formes d’art d’avant-garde ou d’art réalisé par des juifs. Ces avant-gardes comprenant les dadaïstes, les surréalistes et surtout, en l’occurrence, les expressionistes allemands. On y trouvait entre autres Chagall, Ernst, Kandinsky, Munch… Une grande exposition eut lieu en 1937 pour dévoiler ces "horreurs" au public. Le contrepoint de l’art dégénéré étant un art glorifiant la race aryenne, le travail aux champs et à l’usine, l’image glorieuse d’une Allemagne millénaire.
Chère Marie-Jo et cher JeanD si les termes que vous employez sont utilisés en toute connaissance de cause, il est bien légitime de s’inquiéter pour nos libertés d’expression, tout comme pour l’avenir de nos enfants.

4 lou 22 décembre 2006 à 10 h 21 min

c’ est à cause de gens comme vous qui veulent cacher la réalité de ce monde que des gens comme des pédophiles peuvent encore agir, il faut absolument les cacher c’est ça hein et bien moi je dis montrer les dénoncer choquer faite parler des abrutis c’est fais pour ça la religion n’a aucun rapport avec l’art et ne le comprendra jamais je le dis en tant qu’artiste, vous pensez peotéger en cachant, c’est comme le sida, le sexe ou autre, plus on cache plus cela se fait les enfant n’ont pas a voir cela mais vous en les amenant vous en etes stupide de faire tout ce remu ménage vous en etes stupide, si vous refuser de voir le monde tel qu’il est, il sera pire

5 jeand 24 novembre 2006 à 22 h 34 min

Smonna, tu as peut-être fait ce genre d’analyse en regardant « le goût des autres »… ;)

Mais aucune détermination sociologique des interacteurs et de leur espace de référence ou d’assignation, ne changera la réalité qui est, d’une part, qu’il y a de gentilles coccinelles et des pourceaux et, d’autre part, que les enfants doivent être préservés de ces cochons.

Tu dis reprendre la question, et dis que « le champ de la création culturelle échappe à la morale », mais je suis désolé : si l’esthétique peut ne pas être concernée par la morale, cette indifférence n’est pas acquise. Ainsi que je le faisais remarquer « l’art dégénéré est de l’art comme une oeuvre de Cézanne, mais l’un est laid et l’autre beau » et, ici, tu seras probablement d’accord (sauf sur l’adjectif que tu dénonceras) ; cependant que l’art soit laid ou beau, la morale peut être interpellée et ceci sans préférence pour l’un ou l’autre. Le beau peut être immoral comme le laid, moral. Le fait est, malheureusement que la morale d’une société est tributaire de son époque et plus que probablement, dans quelles années, ce genre d’exposition jugé immoral en plus d’être laid sera jugé moral, voire beau. Face à cette instabilité relative, comment se déterminer avec sûreté ? Se référer à l’esthète divin. Cela peut sembler ridicule, mais ça doit être décevant quelque part de se dire que ses goûts qu’on croit novateurs, provocateurs, passeront à la trappe alors qu’ailleurs, il existe une stabilité esthétique…

Et puis, j’allais oublier, Dieu n’est pas qu’un esthète, mais un Sauveur, un Ami, et le souci du Salut éternel est ou devrait être, tu le concèderas (même si tu es éventuellement athée), quand même davantage « turlupinant » que celui de faire bouger la société par l’art pendant quelques années d’une vie retournant à la poussière.

6 nicolas 23 novembre 2006 à 10 h 08 min

Je crois que tout cela est uniquement une vaste escroquerie intellectuelle de personnes désoeuvrées, qui veulent promouvoir le sadomasochisme et l’homosexualité auprès d’un plus large public. Allez au CAPC et vous comprendrez. J’ai bossé 5 ans dans la culture, et je connais un peu la question car j’ai touché du doigt certaines réalités.

Nicolas ><>

7 smonna 23 novembre 2006 à 9 h 18 min

Bien, reprenons….nous avons trois champs qui s’interpénètrent: le champ de la production culturelle , celui du pouvoir et celui de l’espace social ; nous retrouvons en ce qui concerne l’élite culturelle la même porosité entre ces champs que celle constatée et dénoncée par le citoyen lorsqu’il pense " tous pourris" en découvrant que le haut fonctionnaire untel circule joyeusement entre le public et le privé ; le domaine de l’art n’échappe pas au système ; parcourons quelques revues consacrées à l’art , vous retrouvez une circulation établie de quelques personnages installés entre galeries bien assises, affairistes et politiciens plus un nombre réduits d’artistes officiels ….système clos qui porte en lui même ses propres dérives , par définition un système qui s’auto alimente ne peut pas se remettre en cause sous peine d’imploser donc toutes les dérives possibles sont nécessairement intégrées avec l’argument moral ultime et parfaitement cynique: le champ de la création culturelle échappe à la morale ….depuis quand l’art et son créateur seraient ils hors du monde ? les réactions parues dans la presse sont souvent celles de bénéficiaires qui craignent surtout la remise en cause de leurs privilèges ,la situation est tellement verrouillée que le salut ne peut venir que de l’extérieur du système sous la forme maladroite d’une plainte déposée par une association de même que le citoyen ordinaire utilise le vote frontiste pour essayer de se faire entendre ; cette petite " affaire " d’artites officiels et de fonctionnaires de l’art pris la main dans le sac en quelque sorte est bénéfique pour la création ; la remise en cause n’est elle pas le moteur du créateur ?

8 marie-jo 21 novembre 2006 à 16 h 12 min

merci jeand, tu as si bien exprimé tout ce que j’avais envie de dire.

9 jeand 21 novembre 2006 à 14 h 54 min

vangauguin paul-vincent a écrit « on va emmerder quelques artistes qui n’auront eu que l’audace de mettre le nez de la société dans ses excréments. Vers 1935 déjà, on a parlé (en Allemagne nazi) d’art dégénéré, on a censuré, on a éliminé, on a vu où çà a mené… »

Mon cher Paul-Vincent, tu sembles dire que cet art dégénéré est une critique de la fiente qu’on expose sous le nez des enfants à la télé et partout ailleurs, qu’il sert à réveiller les consciences… Ca n’est pas une raison pour s’enfoncer dans la nullité ! Serait-il impossible de dénoncer ces "excréments", autrement que par une réaction « cropophile » – pour faire écho au terme que tu as choisi, en peignant des tournesols ou des paysages, par exemple îliens, comme tes références impressionnistes l’ont fait ? Tu dépeins avec colère la société pour aller encore plus loin qu’elle ?
Elle est incohérente certes, mais cette expo est allée apparemment trop loin par rapport aux normes aujourd’hui admises. Ce qui est décrit dans l’article, les enfants n’y sont pas exposés tous les jours. Ca va bien plus loin que la fille à demi-nue dont la photo est placardée à tous les arrêts de bus. Le mal reste le mal, mais il ya des gradations dans sa formulation et dans les conséquences qu’il peut avoir sur le psychisme des enfants. Une gamine de 8 ans habillée en lolita est moins marquée qu’une autre voyant de telles images qui déforment l’humanité.

Tu viens en parlant d’Allemagne nazie et je n’ai pas envie d’entrer dans ce jeu. Je ferai juste remarquer que Hitler refusait que les animaux souffrent dans les abattoirs et qu’aujourd’hui ce souci est partagé par un grand nombre de personnes, dont toi peut-être. Est-ce que parce que Hitler avait cette préoccupation, tu la rejetterais au motif qu’il était immonde ? De même, il interdisait la pornographie et tu ne contesteras pas que ce refus est largement partagé par les gens qui veulent protéger les enfants et que pour autant ils ne sont pas nazis. Donc, avant d’opérer une reductio ad hitlerum, argument massue, examine un peu plus tes considérations !
Je pourrais aussi critiquer ta comparaison en procédant de la même façon que toi : la dignité humaine niée par Hitler l’est aussi dans ces expositions.

Quand Spencer Tunick photographie près de 1500 personnes nues à Lyon, où est la dénonciation artistique ? L’appréciation de l’art est subjective et je ne nie pas que ce qui était exposé à Bordeaux pouvait être considéré comme de l’art. Après tout, l’art est une prétention et non une réalité définie, et l’art dégénéré est de l’art comme une oeuvre de Cézanne, mais l’un est laid et l’autre beau… Si encore le laid servait à interpeller comme dans Guernica … ! Mais ici, au service de quelle dénonciation l’art dégénéré est-il mis ?
Cette dénonciation de la société par l’art, c’est ton interprétation et tu t’en sers pour justifier cette exposition qui, elle, prétend avant tout, comme je l’ai dit dans le titre, faire du corps un champ d’investigation. Pourquoi pas, tant qu’il y a une volonté de proposer une démonstration dans les limites de la dignité humaine… Tu dois connaître Botero et ses personnages difformes, c’est aussi de l’investigation sur le beau, mais est-ce qu’aller, comme ici, jusqu’à se torturer, entrer dans la pornographie, est utile pour représenter ou dénoncer ? Et si malgré tout, tu juges que oui, faut-il y exposer les enfants ? Car après tout, le sujet de la mise en examen par le parquet, n’est pas la condamnation de cette expo, mais le fait que des enfants y ont été confrontés.

10 marie-jo 21 novembre 2006 à 11 h 26 min

TOUCHE PAS A MON ARTISTE!!!
c’est ce que tu veux dire, n’est-ce pas ? Tu dénonces toi-même l’utilisation qui est faite des enfants dans les pubs, la télé, les films. Mais un artiste est audacieux quand il utilise l’image de l’enfant pour dénoncer les travers et les vices des obsédé(es)
de notre planète, si je comprend bien ton point de vue ! Et pour ce faire, il doit montrer l’enfant "présumé" aussi salace que les adultes ?! Je persiste à dire : une liberté d’expression qui ne peut que réjouir les voyeurs malsains de notre société!

11 vangauguin paul-vincent 21 novembre 2006 à 2 h 42 min

Jusqu’où cette société va-t-elle reculer?
Pas besoin de tel ayatollah barbu et enturbané dictant une charriah, nous faisons très bien nos censeurs nous-mêmes!
Quelle honte! Quelle hypocrisie!
Porte-t-on plainte contre les chaines TV utilisant sans retenue (ou à peine) les enfants, soit explicitement, soit implicitement, dans les journaux d’actualités, les films et séries, les pubs de leurs annonceurs-souteneurs, dans des scènes et des contextes très ambigus, équivoques? Porte-t-on plainte contre toutes ces marques de p-à-p qui habillent les gamines comme de petites prostituées?
Avec la bénédiction des mères qui leur donnent l’exemple?
Et on va emmerder quelques artistes qui n’auront eu que l’audace de mettre le nez de la société dans ses excréments.
Vers 1935 déjà, on a parlé (en Allemagne nazi) d’art dégénéré, on a censuré, on a éliminé, on a vu où çà a mené…

Quand on revoit maintenant, ce soit-disant art "dégénéré", on sourit, jaune, de l’absence de malveillance de ces artistes, bien au contraire, de leurs tentatives, parfois par quelques provocations, de réveiller la conscience de leurs contemporains, hélas…

… 70 ans après et 200 millions de morts d’une guerre mondiale, on n’a toujours pas compris…

12 marie-jo 20 novembre 2006 à 20 h 10 min

déjà le nom de l’exposition sur l’enfance : "¨Présumés" innocents… m’a fait frémir. C’est un langage utilisés par les violeurs d’enfants pour se défendre de leurs actes; "ce n’est pas leur faute",disent- ils, et ils accusent leurs victimes de les avoir "aguichés". Déjà, les publicités qui utilisent l’image des enfants sont parfois limites et devant l’écran, il n’y a pas que des gens sains d’esprit. Notre société ne protège pas assez les enfants, c’est un scandale et de l’art dégénéré. Si un père de famille a porté plainte, il a eu raison.

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