Connaître les bonnes oeuvres que Dieu nous a préparées, par Eliane Colard

520 lectures, par Daniel B le 14 juin 2010 · 1 commentaire

dans la rubrique Christianisme, Christianisme pratique, Edification, Exhortations et sermons, Perfectionnement des saints

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NDE : cette partie fait suite aux développements précédents sur les œuvres de type Ismaël, de type Caïn et de type Marthe.

Tout comme il existe des « bonnes œuvres » que Dieu n’a pas préparées pour nous, il existe aussi des œuvres bonnes que Dieu a préparées spécialement pour nous afin que nous les pratiquions. Ce sont des œuvres qui, nées du Père sont issues de son cœur. Aussi pour y entrer nous devons pouvoir pénétrer ce lieu particulier.

Entrer dans le cœur du Père

Il y a de cela quelque temps, j’étais en prière avec quelques sœurs ; et alors que nous étions en adoration devant le trône de Dieu, j’ai eu une vision particulièrement saisissante par sa singularité. Je me sentais transportée en esprit dans un lieu élevé et j’entendais une voix  dire « montez, montez encore ». Je sentais que c’était important qu’on persévère dans ce mouvement spirituel ascensionnel alors que nous adorions, et les autres ressentaient la même chose. À un moment mes yeux spirituels se sont comme ouverts sur une vision que j’ai eu du mal à saisir car elle ne correspondait pas à mes référents spirituels ni même intellectuels : j’ai vu un cœur qui ne cessait de grandir tout en gardant sa forme de cœur et c’était comme une salle immense dont je ne pouvais mesurer les dimensions du regard. C’est alors que j’ai entendu dans mon esprit très nettement « ce lieu s’appelle le Cœur du Père ». Je ne comprenais pas car je ne pouvais imaginer dans les lieux célestes un lieu ou une salle ayant cette forme insolite. Puis mon intelligence spirituelle s’est ouverte sur une réalité qu’elle percevait à ce moment-là : c’est le fait que dans ce lieu était contenue toute la bénédiction dont Paul dit aux Ephésiens que nous sommes bénis en Jésus-Christ dans les lieux célestes : Ephésiens 1/ 3 « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ». Je saisissais à cet instant que tout ce que Dieu avait prévu pour nous dès avant la fondation du monde et qui ne nous était pas encore parvenu était dans ce lieu appelé le « Cœur du Père ». Et le Seigneur me faisait comprendre que c’est le fait de pénétrer dans ce lieu qui nous permet d’entrer dans le « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » mentionné dans la prière adressée à notre Père céleste enseignée par notre Seigneur Jésus-Christ.

L’autre chose qui a été portée à mon attention était le fait que mes yeux se soient ouverts sur ce lieu alors que nous étions dans l’adoration en train de déclamer notre amour au Seigneur. C’était alors que nous contemplions Sa magnificence en esprit que j’ai eu cette vision extraordinaire qui me laissait presque sans voix.

Être un bien-aimé

Nous avons vu un peu plus haut au paragraphe consacré aux œuvres de  Marthe, que peu importe que nous nous couchions tard ou nous levions de bon matin pour atteindre par nos propres moyens les objectifs du Seigneur, Ses bien-aimés en ont autant pendant leur sommeil (Psaume 127) sinon plus. La clé pour entrer dans ce lieu de « bénédiction » qu’est le cœur du Père, est en effet d’être un bien-aimé du Seigneur qui entre dans le repos de l’adoration à ses pieds. Ainsi que nous l’avons vu, contrairement à Marthe, Marie se tenait dans le repos (Jean 11/ 20 fin : « …tandis que Marie se tenait assise à la maison ») jusqu’à ce que l’appel du Seigneur lui soit parvenu (Jean 11/ 28 fin : « ..Puis elle appela secrètement Marie sa sœur et lui dit : Le maître est ici et il te demande »). Et à ce moment-là que dit-elle au Seigneur ? Exactement la même chose que sa sœur ! (V. 32: «… Si tu avais été là mon frère ne serait pas mort »). Pourtant on sent que chez elle la même phrase peut avoir un sens différent à cause de son attitude (V 32 au début : « Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds… »). En effet on sent en plus du chagrin, une profonde humilité ; et cette même phrase traduit non plus le reproche mais le regret, car elle croit dans son cœur et de toute son âme que cela se serait passé autrement si Jésus avait été là et c’est cette attitude de foi, de profonde humilité et d’entière dépendance qui a touché Jésus et l’a ému au point où il a lui-même pleuré (V35 : « Jésus pleura »). Et alors qu’à Marthe il a répondu par une promesse pour l’avenir, à Marie il répond par un miracle qui se réalise dans le présent car Marie a trouvé « la clé » qui ouvre le cœur du Père pour en relâcher la bénédiction spirituelle de la résurrection sur la terre dans le présent.

Le bien-aimé du Seigneur connaît son cœur et sait le toucher. Lorsque nous entrons dans la connaissance du cœur du Seigneur, nos œuvres peuvent avoir la qualité de celles d’Abel, elles sont des Isaac promis, et enfin elles nous installent dans le repos d’une Marie qui a trouvé la bonne part. Dans les œuvres de ces trois personnages, nous retrouvons des caractéristiques du fruit de l’Esprit : l’amour (adoration), l’humilité, la reconnaissance, la patience, la foi, la paix, la joie. Marthe portait les œuvres de Caïn : le « faire » qui conduit à l’épuisement et à l’envie. Marie portait les œuvres d’Abel : l’«être » qui dépend entièrement de Dieu et de sa provision ; et en ce sens elle avait un cœur d’adoration qui conduit à tout remettre à Dieu dans une entière dépendance : c’est ce que symbolise le fait de se tenir aux pieds du Seigneur comme elle l’a fait. C’est ce type d’œuvre qui  nous fait entrer dans le repos que génèrent les œuvres divines. En effet qu’est ce qui nous conduit aux pieds de Jésus sinon l’adoration ? Et c’est ce que faisait Marie. Nous voyons qu’elle se trouvait aux pieds de Jésus en plusieurs occasions : à la mort de Lazare parce qu’elle était triste (Jean 11/ 32 : « Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds »), d’autres fois par reconnaissance, parfois encore pour adorer tandis que Marthe servait (Jean 12/ 3 : « Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum »), ou encore lorsqu’elle était tout simplement à l’écouter (Luc 10/ 39 fin : «  elle avait une sœur, nommée Marie, qui, assise aux pieds du Seigneur écoutait sa parole »).

Lorsque nous sommes dans cette position, nos regards ne sont plus sur nos problèmes mais dans les lieux célestes (là où se trouve la solution), car être aux pieds de Jésus signifie que nous nous trouvons devant le trône où il siège ; et là, il est comme décrit en Apocalypse 4. C’est à cet endroit que Jean a entendu une voix lui dire « monte ici » alors qu’une porte s’était ouverte dans le ciel afin qu’il voie les choses qui devaient arriver. Si nous arrivons à être dans cette position, nous pouvons comprendre que rien ne Lui est impossible car ainsi que le disent les « êtres » qui l’adorent (Verset 11) devant le trône, Il a créé toutes choses et c’est par sa volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. Et c’est parce que dans cette optique il n’y a aucune limite à ce qui est dans Sa volonté pour nous dans les cieux mais que nous ne voyons pas encore sur la terre. L’important est de regarder au bon endroit. Je me souviens à ce propos de ce que me disait le moniteur d’auto-école alors que j’apprenais à conduire : « nous allons là où nous dirigeons nos regards, aussi essayez de ne pas regarder vers les accotements sinon vous irez vers le fossé ». Je crois qu’il y avait une sagesse dans cette remarque. Nos regards sont inexorablement attirés par ce qui constitue pour nous un centre d’intérêt. Nous avons tendance à fixer les regards sur le genre de choses qui habitent notre cœur et nos pensées. Notre Seigneur a dit : « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ». Avant de dire cela, il disait au verset 19 de Matthieu 6, « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent ».

En fait nous raisonnons souvent à l’envers parce que nous n’avons pas compris que Dieu avait en réserve pour nous des trésors de bénédiction et que ce que nous pouvons avoir sur la terre n’est que la résultante de ce que nous avons déjà dans le ciel, ni plus ni moins. De même que Moïse a réalisé sous les instructions du Seigneur une réplique terrestre du tabernacle véritable qui existe dans le ciel, ce que Dieu a prévu de libérer dans nos vies sur la terre n’est que la réplique de ce que nous avons et « sommes » déjà individuellement dans les lieux célestes, puisque en tant de temple du Dieu vivant qui nous tabernacle par son Esprit, notre nouvelle vie est cachée en Christ avec tout ce qu’elle comporte dans les lieux célestes (Colossiens 3/ 1- 3 : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Attachez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu… ».

Lorsque nous saisissons cela, notre démarche est toute autre et au lieu de nous précipiter dans un activisme forcené à frapper à l’aveuglette aux portes du ciel, nous nous positionnons différemment en commençant par entrer dans ce lieu du cœur du Père pour le contempler et voir ce qu’Il a pour nous afin de lui demander de faire descendre sur nous Sa volonté exactement comme elle existe déjà dans le ciel. Ceci n’est pas une nouvelle mode spirituelle amenée par une nouvelle vague évangélique, mais tout simplement le principe de la prière que nous a enseigné le Seigneur dans ce même passage de Matthieu 6 qui précède cet enseignement sur les trésors du ciel (Verset 7- 13) : « En priant ne multipliez pas les vaines paroles, comme les païens qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Voici donc comment vous devez prier : notre Père qui est aux cieux…. que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel….. ». Bien sûr, il ne s’agit pas ici d’une prière à répéter bêtement comme une formule magique qui ouvre une caverne d’Ali baba, mais il s’agit d’une instruction fondamentale que notre Seigneur Jésus-Christ donne sur la manière de toucher le cœur du Père céleste. Si nous la détaillons, nous verrons que cette façon de prier nous montre la bonne disposition d’esprit et de cœur pour se présenter devant le Père au nom du Seigneur Jésus-Christ. Et comme nous le voyons, cette prière commence par un principe d’adoration qui nous place d’office dans un état de  dépendance et de soumission à notre Père céleste qui nous aime.

Il est important de noter que Jean 12/ 2 nous rapporte que Marthe était occupée à servir le Seigneur alors que la Bible nous dit que c’est Marie qui a été considérée par le Seigneur comme ayant la meilleure part (Luc 10/ 41- 42 : « …Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée ». Nous constaterons ainsi que souvent nous avons l’attitude de Marthe lorsque nous nous engageons à assurer notre propre promotion devant les autres et surtout quand nous ne cessons de nous définir fièrement comme « serviteurs ou servantes de Dieu ». Cela n’est certainement pas mauvais en soi; mais il nous faut considérer que ce que le Seigneur recherche avant notre service, c’est notre cœur. Car l’heure est venue (et cela depuis la venue de Jésus) où le Père recherche les vrais adorateurs qui l’adoreront en esprit et en vérité avec un cœur soumis entièrement à la façon de Marie. Ils se tiendront avant toutes choses dans le repos à ses pieds car c’est là qu’ils recevront les instructions afin d’entrer dans les œuvres préparées. Être aux pieds de Jésus montre que nous sommes en train de l’adorer. Dieu ne nous a pas rachetés du péché pour faire de nous des serviteurs, mais des sacrificateurs avant tout (Apocalypse 1/5- 6 : « A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! »). Il nous faut comprendre le service des sacrificateurs de l’ancienne alliance dans le tabernacle pour saisir la profondeur de notre appel et tout ce qu’il implique. Lorsque le sacrificateur ou le souverain sacrificateur entrait dans le tabernacle c’était bien évidemment pour faire le service et tout particulièrement porter devant Dieu le peuple symbolisé par les 12 pierres sur le pectoral. Mais ce n’est que dans la 3° partie que ce service prenait tout son sens : là où se trouvait l’Arche de l’alliance entre les chérubins de la gloire qui se tenaient prosternés au dessus du propitiatoire, un lieu qui respire l’adoration : le saint des saint où Dieu se révèle dans toute sa gloire et là où sa parole écrite devient Esprit et Vie. C’est aussi dans ce lieu qu’il nous appelle nous, sacrificateurs de la nouvelle alliance, à pénétrer pour Le contempler et entendre ce qu’Il a à nous dire. Il va sans dire que nous ne pouvons tenir en ce lieu de Sa sainteté sans être dans une adoration profonde et un saint respect.

Nous ne pouvons voir les œuvres préparées d’avance si nous n’entrons pas dans l’adoration du Père qui nous ouvre alors son cœur. Nous ne pourrons en effet pas entrer dans ces œuvres préparées si nous négligeons le fait que Dieu nous appelle d’abord à être des adorateurs. C’est ainsi que nous aurons un véritable cœur de serviteur qui ne travaille pas à sa propre œuvre mais qui entre tout simplement dans l’œuvre du Maître. Et lorsque nous servons le Seigneur dans cet esprit, nous ne pouvons concevoir de l’orgueil pour notre service et l’œuvre du Seigneur ni concevoir de l’amertume, des reproches ou de l’impatience envers le Seigneur ou envers les frères et sœurs. Et lorsque cela ne se passe pas comme nous l’aurions souhaité, nous comprenons alors que cela ne nous appartient pas mais à Dieu seul. Et quand cela se passe très bien et même au-delà de nos espérances, nous acceptons de n’avoir été dans cette œuvre que des serviteurs inutiles dont le Maître a bien voulu se servir.

Jésus disait aux disciples qu’il ne les considérait pas comme des serviteurs mais comme des amis : Jean 15/ 15 : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi je vous ai choisis et je vous ai établis afin que vous alliez et que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne ».

Voilà ici résumée la clé du véritable service de Dieu : être un bien-aimé qui parce qu’il est un adorateur, est considéré non comme un serviteur mais comme un ami qui entre dans le secret du Maître. Et c’est cette clé qui ouvre le cœur du Père pour en relâcher les trésors tenus en réserve pour ses enfants : ces œuvres préparées d’avance qui produisent du bon fruit qui demeurera jusque dans la vie éternelle. Car il est indéniable que lorsque nous sommes installés dans les oeuvres de Dieu, il en résulte aussi en nous et autour de nous un fruit paisible de justice où les oeuvres de la chair ne doivent pas pouvoir trouver d’espace (les oeuvres préparées d’avances étant des oeuvres de l’Esprit (puisque nées du coeur de Dieu), sont censées être tout l’opposé des oeuvres de la chair c’est pourquoi les fruits qu’elles libéreront seront aussi profondément différents.

Mais le contexte de ce fruit paisible de justice porté et qui demeure, se trouve essentiellement dans le fait de « demeurer en Christ » comme cela est précisé au début de ce chapitre 15 de l’évangile de Jean : « Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus si vous ne demeurez en moi. ». Lorsque nous demeurons en Christ, sa vie (la sève) coule en nous, et le Père qui est en Lui, libère Ses œuvres en nous. C’est un principe dont Jésus avait déjà parlé aux disciples dans le chapitre précédent lorsqu’il leur disait que c’était le Père qui, demeurant en lui, faisait Ses œuvres au travers de lui (Jean 14/ 10 : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres »). De même que le Père accomplit Ses œuvres au travers du Fils, si nous demeurons dans le Fils, les œuvres du cœur du Père seront libérées en nous pour être manifestées autour de nous. C’est ce principe divin qui doit être à l’origine de toute activité découlant d’une vie chrétienne normale. Nous avons absolument besoin de plonger les regards dans ce lieu du cœur du Père pour entrer dans les œuvres préparées d’avance pour nous, car c’est là que nous les découvrons. Notre Seigneur Jésus a dit qu’il ne faisait que ce qu’il voyait faire au Père et rien d’autre. C’est pour cela qu’il ne réagissait pas à la pression de la foule, mais ne faisait que les œuvres du Père afin que seule la volonté du Père soit faite et non la sienne ; et en cela il nous a montré qu’il était pleinement soumis. Jean 5/ 20 : «Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait… ». Que la volonté seule du Père soit faite sur la terre et dans nos vies est un gage d’ordre, d’équilibre et de bonheur pour la terre entière et toute la création, car Sa volonté est bonne agréable et parfaite. Imaginons seulement que Jésus-Christ n’aie pas fait la volonté du Père mais uniquement ce qu’il voulait lui et qui n’était pas forcément mauvais ! Mais point n’est besoin d’entrer dans le détail des conséquences dramatiques que cela aurait généré pour le plan parfait du Père.

La volonté de Dieu est de produire en nous des œuvres du type d’Abel, d’Isaac et de Marie, car à l’opposé de celles de Caïn, d’Ismaël et de Marthe, les premières portent en elles  la Vie, la marque de la Croix et de tout ce qui vient d’en haut. Et c’est la connaissance de la volonté de Dieu qui nous permet d’entrer dans les œuvres préparées d’avance comme le dit Paul aux Colossiens chapitre 1/ 9- 10 : « …Nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréable, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres… ». Pour entrer dans ces bonnes œuvres préparées, nous devons connaître le « Père » et son cœur (le Père n’est ni le Fils ni l’Esprit).

Et cette connaissance libérera deux choses essentielles en nous : notre identité et notre héritage.

Extrait de : « Entrer dans le repos des oeuvres divines »


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Connaître les bonnes oeuvres que Dieu nous a préparées (Eliane Colard) | Chretien contact.Com
14 juin 2010 à 19 h 52 min

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