[Rediffusion] Dieu est mort, vive le sport! Quelques pensées sur le football

2 437 lectures, par nicolas le 15 juin 2010 · 26 commentaires

dans la rubrique Pénétration de l'occulte

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voxdei


Aucun événement dans le monde, passé ou présent, ne rassemble autant de personnes que… les compétitions de football, et les compétitions sportives au sens large. Que ce soit dans les stades, ou derrière le petit écran, la communion mondiale est désormais possible. Il vous intéressera sans doute de savoir que c’est un français qui créa la fameuse « coupe du monde ». Mais jetons un oeil sur ce que cache le sport, et en particulier sur la surmédiatisation du football.

« Dieu est mort,
Vive le sport »

Baron Pierre de Coubertin
FIFA 2006 et paganisme
Racines de l’Olympisme
FIFA 2006 et prostitution
La peste émotionnelle
Torche olympique et Nazisme

Les origines occultes du football

Si les Anciens (Grecs, Partes, etc.) avaient déjà leur jeu de balle, il est un jeu qui se rapproche plus du football moderne, c’est le jeu de balle des rois mayas. Dans bon nombre de culture pré-précolombiennes, ces jeux de balle pouvaient être joués par des amateurs, des professionnels, ou des dignitaires, mais nous allons nous intéresser à l’aspect rituel de ces parties: elles étaient censées représenter la victoire de la vie sur la mort. Le jeu se tenait sur un terrain qui variait de la taille d’un terrain de tennis à un de nos modernes terrains de football, et représentait un miroir du ciel, une représentation astrologique. Les rois et nobles adverses capturés lors de conflits devaient combattre avant d’être mis à mort. Ces cultures pratiquaient largement les sacrifices humains pour se concilier les faveurs de leurs dieux. Un de ces sacrifices massif est tristement célèbre puisqu’il consista dans la mise à mort de 80 000 personnes, hommes, femmes et enfants. Les jeunes filles, qui considéraient la mort sacrificielle comme un honneur, étaient décapitées debout alors qu’elles dansaient pour leur divinité. Dans ce football maya, la balle était en caoutchouc, une matière sacrée qui servait aussi à guérir certaines maladies, et qui servait surtout à établir le contact avec les astres, les divinités supérieures. Quel était donc l’objectif du jeu? Sur « l’écran » du terrain, le ballon servait d’oracle et, par sa position, donnait des « prophéties » sur l’avenir ou les calamités éventuelles (sécheresses, famines, etc.) qui attendaient le peuple. Le prêtre mettait alors à mort par décapitation un nombre plus ou moins grand de victimes, pour contenter les dieux courroucés (vous trouverez plus de détails sur cette page: Le jeu sacré du peuple maya). Le football moderne n’est pas aussi éloigné de cette antique idolâtrie qu’il y paraît…

Le culte des héros

Si comme on l’a dit, c’est à un français que l’on doit la création de la coupe du monde de football, tous les 4 ans, c’est aussi à un français (le baron Pierre de Coubertin) que l’on doit la résurgence des jeux olympiques, en 1896. Le sport est, étymologiquement, « un moyen de passer le temps agréablement ». Je connais un moyen de passer le temps agréablement: c’est la conversion, l’action de se tourner vers l’intérieur en se repentant de ses péchés, au lieu de se divertir pour les oublier, et de rendre grâces à Dieu en toute choses, c’est ainsi que l’on a une vie bien remplie de choses saines. Mais le sport, c’est aussi étymologiquement ce qui est pratiqué « en dehors des portes » de la ville, dont on remettait les clefs aux héros-vainqueurs. Le baron de Coubertin (qui ne faisait d’ailleurs pas mystère de son homosexualité, c’est dire s’il était un « visionnaire en avance sur son temps »), préparant le culte de notre âge, disait une chose très révélatrice: « La première caractéristique essentielle de l’olympisme ancien aussi bien que de l’olympisme moderne c’est d’être une religion ». Cela se comprend nettement lorsqu’on voit la flamme sacrée partir de l’Olympe et parcourir les nations en signe d’unité mondiale (lire l’article sur paganisme et olympisme). Lorsque notre pays porta en triomphe ses héros, les footballeurs de l’équipe de France en 1998, elle les fit passer à travers son Arc de Triomphe, les portes de sa capitale, pour leur en remettre les clefs symboliques. La coutume antique de l’apothéose (action d’élever au rang de dieu) est toujours vivace: il s’agissait réellement plus que d’un acte de ferveur populaire, mais d’un acte religieux. Si cette lutte pour la meilleure place du podium vient de la pensée grecque, elle est totalement étrangère dans le royaume de Dieu. Même si l’apôtre Paul la cite en exemple pour nous stimuler (dans son épître aux Corinthiens), le plus grand parmi nous doit choisir de prendre la dernière place, et le Seigneur se plait à nous placer en échec pour que « cette grande puissance soit attribuée à Dieu et non à nous ».

L’impact du stade sur le comportement humain

Il existe des lieux, bâtis par des confréries ésotériques, qui modifient le comportement des personnes. Nous en avons déjà parlé par exemple, les bâtiments que l’on nomme « églises », construits sur des plans occultes, de style roman donnent à l’homme une sensation de sein maternel, de sécurité, alors que ceux de style gothique donnent une impression de grandeur divine, et d’écrasement, de petitesse de l’homme. Le comportement des individus qui sont placés sous son influence se trouve modifié: il en va de même pour le « stade ». Sa forme circulaire fait immédiatement référence aux arènes antiques (le Parlement européen aussi d’ailleurs), et son terrain est une métaphore de la vie humaine telle que notre société athée se la représente, où le combattant acquiert par son entraînement et sa persévérance des armes pour écraser les plus faibles et tirer de la vie le meilleur à tous niveaux, pour lui seul et égoïstement. Mais le stade et sa disposition sont également tout à fait propices aux phénomènes d’hystérie collective, que l’on observe depuis l’époque de la Rome antique. Par milliers les morts dans les stades se sont comptés et la moindre bousculade devient dramatique. Les chiffres parlent d’eux mêmes, et Furiani ou le Heysel sont parmi les catastrophes les moins meurtrières de leur histoire, puisque les morts ne s’y sont comptés « que » par dizaines. Si la « Ola » (les spectateurs qui se lèvent en vague colorée) est plutôt sympathique, son déclenchement quasi-spontané est impressionnant. L’effet hypnotique du stade tient à sa construction circulaire, d’où les sons ne peuvent s’échapper qu’en tournoyant, comme le faisait remarquer le . Les stades et leurs chants tournant peuvent provoquer des scènes d’hystérie collective et dans ces lieux on sent bien que le « petit peuple » peut devenir une arme dangereuse, si elle se retourne contre nous…

Du pain et des jeux

Ainsi, pour pouvoir diriger sans opposition, nos élites achètent la paix sociale grâce à un nouvel opium: le sport. Pierre Coubertin, encore lui, disait d’ailleurs: « Le sport est le plus grand apaiseur qui soit ». C’est ô combien vrai ! Il suffit à nos dirigeants pas vraiment démocratiquement élus (6,66% des inscrits aux dernières élections ont voté pour l’UMP, l’UDF n’a fait que 4,78% et les socialistes 11,56%), de jeter au peuple un peu de poudre aux yeux pour lui faire oublier ses malheurs. Même si la vérité reste bien cachée, des liens existent entre l’Opus Dei (une organisation ultra-catholique), le Comité International Olympique et les tyrans de la planète. Qu’ils se nomment Franco, Mussolini, Hitler (qui accueillit le JO en 1936), ou plus proches de nous en Chine, pour les JO de 2008 (lire ici), ces grandes manifestations sportives étaient sensées saper les fondements des régimes totalitaires. En réalité, c’est souvent l’esprit nationaliste qui en est sorti renforcé, puisque ces manifestations cristallisent autour d’elles l’orgueil de nations, montées l’une contre l’autre « pacifiquement », perpétuant le royaume de ce monde, la « démocratie », la majorité contre la minorité, le fort contre le faible, la loi du nombre et de la force brute, la seule loi que ce monde connaisse.

Sports et médias

Si le sport se veut facteur d’unité, la réalité est bien différente. Il y a bien le sport du riche (le golf, le polo, le tennis, etc.) et le sport du pauvre (la boxe, le basket et… le football!). Et c’est pour parachever l’abrutissement passif que le « sport roi », le football, est poussé de l’avant, au détriment des autres sports, bien évidemment. Les chiffres, s’ils étaient auparavant colossaux, deviennent titanesques et le prix d’une retransmission télévisée d’un soir n’est plus scandaleux: il porte dans sa démesure la marque de la Bête et de son image « animée ». D’ailleurs, la télévision elle-même véhicule cet esprit antéchrist de la « Bête »: elle donne au télé-voyeur l’impression d’avoir été rendu participant d’un événement, alors qu’il n’a lui-même rien vu. Son oeil vagabond a flotté au gré… de ce qu’a bien voulu lui montrer le réalisateur, grand manipulateur et sorcier des images. Indécentes aussi sont les sommes empochées par les sportifs, qui gagnent en un mois (et nul ne s’en offusque désormais) ce que le travailleur moyen gagne en une vie de dur labeur. Le sportif et son équipe sont des marchandises aux mains d’entreprises aux tentacules mondiales, et ils en arborent les logos. Comme nous l’avons dit, il y a bien communion d’esprit entre entrepreneuriat mondain et le sport: victoire et réussite sont leur mot d’ordre et le fort doit toujours écraser le faible. Nous sommes bien loin de la saine activité physique où « l’essentiel est de participer ». Par ses bandeaux publicitaires, cette guerre économique désire gagner les coeurs en les pénétrant par la porte des yeux, et amorcer la convoitise… pour un produit qui pourrait tout aussi bien être un plat de lentilles. C’est Babylone dans toute sa splendeur, puisque notre raison d’être dans une société de consommation est de… consommer pour que la machine continue de fonctionner ! Et Pierre de Coubertin l’a bien dit: « Il est certain que le temps présent a besoin du sport ».

Conclusion

Le monde court à sa perte, et nous le savons. Le concert des nations, qui sont plus nombreuses à faire partie de la FIFA (Fédération mondiale du football) que de l’ONU, atteindra son apothéose lorsque l’Antéchrist viendra en prendre lui-même la direction, après un chaos apparent mais savamment orchestré. C’est notre vision du monde, et elle ne vient pas de nous, mais de la Bible, que nous savons vraie, quoiqu’en disent les soit-disant sages de ce siècle. N’hésitons pas à le dire: Le sport ne rassasiera jamais vraiment les âmes, mais Jésus-Christ est vivant et tout-puissant.
Pierre de Coubertin est mort, vive Dieu!


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[ Rediffusion ] « Dieu est mort, vive le sport », quelques pensées sur les Jeux Olympiques | Chretien contact.Com
15 juin 2010 à 9 h 52 min
Dieu est mort, vive le sport! Quelques pensées sur le football /  IG
18 juin 2010 à 15 h 11 min

{ 24 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 Thérèse 26 mars 2008 à 14 h 12 min

Bonjour Nicolas, sois béni au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. J’ai lu atttentivement ton analyse sur l’esprit qui se cache derrière le sport. Que dirais-tu à un serviteur de Dieu tellement accroc aux émissions sportives à la télé qu’il reste planté devant l’écran jusque tard dans la nuit ? au secours, s’il te plaît, car je ne sais pas comment lui faire la remarque.

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2 YvesD 26 mars 2008 à 17 h 41 min

Chère Thérèse, loin de moi d’intervenir à la place de Nicolas, mais il faut t’attendre à une réponse "anti-laodicéenne". Essaie de te mettre à la place du Seigneur et imagine quel peut être Son sentiment face au comportement d’un tel serviteur… Ça risque d’être chaud !

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 11 -1 6

3 Christine 26 mars 2008 à 20 h 59 min

Heureusement que les jeux où les gladiateurs s’affrontaient ont disparu…
Ainsi que les mises à morts des premiers chrétiens dans les arènes…

Le sport n’est pas mauvais à condition qu’il ne devienne pas une "idole".

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4 Benoît 9 juin 2008 à 15 h 10 min

Super, maintenant on sait que le sport est satanique… Loin de moins l’idée de juger mais vous devriez essayer de publier des articles qui invitent à la sanctification plutôt que de tout rallier au nouvel ordre mondial, il doit y avoir les 90 % de ce site qui en parle et on commence à saturer un petit peu…

Je vote oui ou non +1 23 -1 11

5 DOMINIQUE 1 août 2008 à 12 h 50 min

Je suis ému de lire des analyses de ce genre car notre Dieu ne parle pas en vain. Aujourd’hui le sport a pris le pas sur toutes les activités dans le monde. Comment ramener nos chrétiens à de bon sentiments? Sois béni mon frère.

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6 Dan-I-El 2 août 2008 à 20 h 19 min

"loin de moi l’idée de juger" ? Et tu fais quoi en concluant que le sport est satanique, alors que ce n’est certainement pas le message donné ici?
Thérèse: tout ce qui prend la place de Dieu dans notre vie est de l’idôlatrie. Toute dépendance qui n’est pas du Christ nous enchaîne. Ainsi donc, si cette personne est dépendante de la télé et rend un culte au sport, c’est clair qu’elle doit apprendre à prendre du recul et relativiser un peu tout ça..
Pour son propre équilibre!

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 9 -1 5

7 christiane 2 août 2008 à 22 h 34 min

Examiner tout à la lumière de la Parole Sainte. Non le sport n’est pas démoniaque et je ne crois pas que c’est ce qu’a voulu nous démontrer l’article.
Tout simplement que l’homme perverti tout ce qu’il touche et l’idée que le sport a remplacé Dieu n’est pas fausse.

Sous prétexte que c’est un bon moment à passer, "le foot ball" en particulier monopolise des milliers de spectateurs et téléspectateurs. Au risque de répéter ce qui a été dit dans l’article : c’est en effet le seul évènement qui génère autant de population. je rajoute qui génère autant de fric, de violences, de haine et de polémiques en tous genres. Cependant, il ne s’agit pas; pour nous chrétiens de ne voir que le sport mais l’esprit qu’il y a derrière toutes ces manifestations sportives . car ce n’est certainement pas pour nos beaux yeux et pour nous permettre de nous réjouir ensemble le temps d’un week end ou plus que les autorités organisent ces jeux.
on ne dirait pas que la Chine est endeuillée et pourtant les milliers de victimes du dernier tremblement de terre sont déjà aux oubliettes et les jeux olympiques se préparent allègrement! je le répète le sport n’est pas démoniaque en soit , ce sont les hommes avides qui en ont perverti l’usage, et bien entendu il n’y a que ceux qui sont attentifs à tout ce qui se passe dans le monde qui voit au delà de ce que l’on veut bien nous montrer et nous faire boire.

Bien fraternellement en Christ!

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 7 -1 4

8 tom 18 septembre 2008 à 21 h 52 min

Je voudrais savoir une g été footbaleur et des tres haut niveau ne pensse pas que je servai le diable a se moment.

J’aimerai demander au personne qui son sur que le sport est (satanique) pk les meilleur joueur du monde son de la religion du christianisme.Le brésil,argentine….

J’invite quelq’un de clair dans ces propos a me répondre merci.

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 6 -1 3

9 Manu 25 septembre 2008 à 15 h 32 min

L’article est bon, et nous informe très bien!
L’équipe du Brésil, peut-être en 1994, (avis aux amateurs), quand ils ont gagné la coupe du monde, les joueurs ont remercié JESUS-CHRIST pour leur victoire, après le coup de sifflet final, love JESUS était inscrit sur leur t-shirt, devant les caméras du monde entier!!!!
Comme quoi!???

Je vote oui ou non +1 13 -1 2

10 charline 26 septembre 2008 à 3 h 12 min

Très instructif ! Que Dieu vous benisse : ).
Petite remarque: ce nest pas l’antechrist mais l’antichrist.
"Ante" signifie avant alors que "anti" signifie contre.

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 7 -1 2

12 la mesange 20 juin 2010 à 19 h 43 min

Merci pour cet article, mais il y avait plusieurs autres commentaires, qui ont disparu suite à un bug apparamment.
Je résume donc ce que nous y disions :
J’avais signalé que l’Opus Dei n’était pas une organisation catholique, mais néo-catholique, i.e. prônant la religion instaurée par vatican2.
Une personne m’avait répondu que pourtant, le fondateur, Balaguer, avait créé cette organisation avant v2.
J’avais finalement répondu que c’était certes le cas, mais que comme toute l’église catholique avait cessé d’être catholique lors de Vatican2, il en était de même pour l’opus Dei, qui n’était donc plus catholique.
Mon argumentation était assez longue, avec une référence (en anglais) à un site qui explique bien la confusion actuelle entre catholicisme et néo-catholicisme. J’ai la flemme de la reprendre, là tout de suite, mais je le ferai si ça intéresse quelqu’un.
Bref, c’était pour expliquer que les catholiques (vrais) n’aiment pas bien qu’on dise que des apostats qui renient le Christ comme l’opus Dei sont…des catholiques !
J’ai fait plus court, là, j’espère que mon commentaire ne s’autodétruira pas cette fois ! :))

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 2 -1 6

13 FortheSon 23 juin 2010 à 10 h 37 min

C’est pourtant simple.

La Bible certifie que : que le monde entier est sous la puissance du malin.(1 Jean 5:19).

Elle nous propose aussi de devenir des Lumières de ce monde enténébré.(Matthieu 5.16).

Que Christ bénisse des foot ballers, le terrain leur est favorable, et briller peut presque se suffir d’une inscription sur un maillot.

à la portée même des moins bien cérébralement lotis ;)

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14 Abichai 25 juin 2010 à 13 h 17 min

Coupe du Monde 2010 / Interview d’Oscar Ewolo :
« La défaite de l’équipe de France, c’est aussi la défaite de l’Eglise ! »
:wub:
Ancien capitaine de la sélection nationale du Congo-Brazzaville et ancien joueur du FC Lorient, Oscar Ewolo est aujourd’hui le capitaine de Brest, une équipe qui vient de monter en Ligue 1. Pour le TopInfo, il revient sur la polémique des Bleus.

Propos recueillis par Paul OHLOTT.

Paul OHLOTT : Oscar Ewolo, comment avez-vous réagi devant le parcours de l’équipe de France lors de ce mondial en Afrique du Sud ?

Oscar EWOLO : En tant que supporter, j’ai été forcément déçu des résultats. J’aime la France et j’aurais voulu qu’elle puisse aller le plus loin possible dans cette compétition.

Paul OHLOTT : Au-delà des résultats, ce sont les comportements des joueurs qui ont été décriés. Tout le monde s’en donne à cœur joie pour taper sur ces «jeunes caïds pleins de frics»… Etes-vous également dans le camp des accusateurs ?

Oscar EWOLO : Non, pas du tout ! La Bible nous rapporte l’histoire de Jésus et de la femme adultère. Elle connaissait la loi et la loi permettait aux religieux de la lapider. Pour autant, le Seigneur ne l’a pas accusée. Alors à votre avis, que ferait le Seigneur face à ces footballeurs qui ne connaissent pas l’Evangile ? J’ai presque envie de dire que leur comportement est normal pour ce monde. Lorsque l’on se tient loin de Dieu, on se rapproche de ce genre de choses. Comment voulez-vous qu’ils agissent autrement s’ils ne sont pas éclairés par la lumière de l’Evangile ? Naturellement, l’homme est porté vers les mauvaises choses. De plus, la Bible nous dit très clairement que Dieu désire que tout le monde soit sauvé et que chaque homme connaisse la vérité. En tant que chrétien, je ne peux donc pas les accuser. Nous ne sommes pas tous footballeurs, mais nous avons tous été dans la boue du péché avant de rencontrer le Seigneur. Il n’y a pas besoin de gagner des millions pour être arrogant ou orgueilleux. Nous avons tous été éloignés de Dieu avant notre conversion. Lorsque nous avons accepté Jésus dans notre vie, il nous a changés, il nous a transformés. Aujourd’hui, ne nous servons pas de cette lumière pour éblouir les autres, mais bien au contraire, soyons remplis de compassion. Toutes ces vedettes ont besoin de Dieu. Ils sont plus exposés que la plupart des gens, parce qu’ils sont footballeurs, mais sont-ils pour autant de plus grands pécheurs que nous avons pu l’être ? En tant qu’enfant de Dieu, ayons un regard de compassion, prions et annonçons sans relâche la bonne nouvelle de Jésus.

Ne rentrons pas dans le jeu des accusations… Fléchissons les genoux et annonçons l’Evangile

Paul OHLOTT : On pourrait croire qu’ils ont dérivé parce qu’ils sont jeunes et qu’ils gagnent beaucoup d’argent, mais les joueurs de la Seleçao (Brésil) ou de l’équipe d’Argentine évoluent dans les mêmes grands clubs et bénéficient des mêmes rémunérations astronomiques. Alors, comment expliquez-vous que leur comportement soit totalement différent ?

Oscar EWOLO : Je crois que cette différence émane de l’impact de l’Eglise dans les différentes nations. Dunga, le sélectionneur du Brésil est un chrétien né de nouveau. Par sa foi et ses valeurs, il exerce une influence très positive sur le groupe. Tous les joueurs ne sont pas chrétiens, mais avant chaque match, la plupart des joueurs se rassemblent et prient ensemble. L’état d’esprit est très différent. En France, tous ces hommes et toutes ces femmes qui composent l’Eglise, doivent se positionner et influencer la société. Nous avons négligé ce milieu depuis trop longtemps. Le football français a besoin d’être au bénéfice de l’influence des chrétiens. La défaite de l’équipe de France, c’est aussi la défaite de l’Eglise. Nous avons beaucoup de travail. Ne rentrons pas dans le jeu des accusations. Les mentalités doivent changer. Fléchissons les genoux et annonçons l’Evangile.

Paul OHLOTT : Vous avez bien connu André-Pierre Gignac, puisqu’il évoluait avec vous au FC Lorient avant de rejoindre le TFC. Est-ce que vous l’avez contacté au cours du Mondial ?

Oscar EWOLO : André-Pierre Gignac est venu me voir courant avril, donc avant de partir à la coupe du monde. C’est un joueur que j’apprécie beaucoup et il commence à s’approcher du Seigneur, mais il n’a pas encore expérimenté la nouvelle naissance. Je connais beaucoup de joueurs qui ont soif d’entendre l’Evangile, et ces gens-là ont besoin d’être impactés par une Eglise aimante. C’est un milieu difficile qui a besoin de Dieu. Récemment, lors d’un stage, un footballeur est venu me voir en pleurant parce qu’il avait trompé sa femme. Il savait que j’étais chrétien et il voulait que je l’aide. Ils sont nombreux à emprunter de tels chemins, mais je peux vous assurer qu’ils ont besoin de notre aide et non de notre condamnation. Ils sont comme cette femme adultère que Jésus a sauvée. Ce footballeur, je l’ai invité à accepter Jésus dans sa vie. Nous avons prié ensemble et il a confessé son péché à sa femme. Aujourd’hui, quelle joie de voir que sa femme lui a pardonné et qu’ils sont toujours ensemble. Tout comme ce footballeur, ils sont nombreux à venir vers moi pour chercher Dieu.

Une seule âme qui se tourne vers Christ a plus de valeur qu’une victoire en finale de coupe du monde

Paul OHLOTT : En plus d’être footballeur, vous êtes également pasteur et vous avez ouvert une église à Lorient. Est-ce des joueurs ou des membres du staff se rendent à votre église ?

Oscar EWOLO : Oui, tout à fait. Lorsque je suis venu à Lorient, j’ai eu la joie d’amener différents joueurs à se tourner vers le Christ. Depuis un an, j’évolue à Brest. Cette équipe de Ligue 2 espérait monter en ligue 1 depuis 19 ans… Et c’est ce qui s’est produit à l’étonnement de beaucoup. Tout au long de la saison, j’ai été heureux de voir que plusieurs joueurs sont devenus chrétiens. Quant au Président du club, il a reconnu que si Brest a réussi à monter en Ligue 1, c’est certainement grâce aux prières. Lorsque l’Evangile est prêché, il porte toujours des fruits. Accuser ces gens, c’est se tromper d’adversaire. A nouveau, je le répète, ils ont besoin de Dieu, et notre mission consiste à leur apporter cette lumière divine. D’ailleurs, je vous assure que si je continue à jouer au foot aujourd’hui, c’est uniquement parce que Dieu m’a appelé à témoigner dans ce milieu. Si je ne ressentais pas cet appel, j’aurais raccroché les crampons depuis longtemps.

Paul OHLOTT : Il y a quelques années, vous avez été le capitaine de l’équipe nationale du Congo Brazzaville. En avez-vous profité pour exercer une influence positive ?

Oscar EWOLO : Bien sûr et à cette époque, j’ai eu la joie de parler au Président ou encore aux différents Ministres. Avec les joueurs, j’ai témoigné de l’Evangile et je les ai invités à se donner pleinement au Seigneur. Une seule âme qui se tourne vers Christ a plus de valeur qu’une victoire en finale de coupe du monde.

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15 Patty 25 juin 2010 à 16 h 07 min

Merci pour ce bon rappel, Oscar !

Que celui qui d’entre vous n’a jamais péché lui jette la première pierre. Jean/8/7

Oui, n’oublions pas d’où nous venions avant d’avoir eu la grâce d’être sauvés! :getlost:

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16 Rebecca 26 juin 2010 à 7 h 26 min

Ca n’a rien à voir avec le foot mais juste une remarque en passant : l’Opus Déi a « renié le Christ  » ???? je ne comprends pas bien là ….

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17 François C 28 juin 2010 à 10 h 37 min

Quelques précisions utiles concernant l’Opus Dei:
L’Opus Dei («Œuvre de Dieu» en latin), également appelé Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei, est une association de laïcs catholiques. Elle a été fondée le 2 octobre 1928 par un prêtre espagnol, Josemaría Escrivá de Balaguer, canonisé par le pape Jean-Paul II en 2002.
En 1950, l’Opus Dei reçoit une approbation officielle du pape Pie XII alors que l’Opus Dei compte presque 3 000 membres.
À la mort du fondateur le 26 juin 1975, à Rome, leur nombre atteint 75 000. L’Opus Dei est érigé en prélature personnelle par la constitution apostolique Ut sit du 28 novembre 1982.

En 2002, l’Opus Dei compterait 87 000 membres dans 90 pays.
Le Concile Vatican II a créé la figure juridique des prélatures personnelles pour permettre la réalisation de missions pastorales spécifiques. Les prélatures personnelles font partie de la structure hiérarchique de l’Eglise. Elles sont composées de laïcs et de prêtres qui, sous l’autorité d’un prélat, coopèrent organiquement pour mener à bien la mission propre de la prélature.

L’activité de l’Opus Dei consiste à donner une formation aux fidèles de la prélature pour que chacun, restant à la place qui lui revient dans l’Église et dans le monde, réalise une activité apostolique multiforme, en apportant son soutien à la tâche d’évangélisation des pasteurs et en promouvant autour de lui l’idéal de l’appel universel à la sainteté.

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18 Rebecca 30 juin 2010 à 9 h 38 min

Merci pour les renseignements sur l’Opus Déi …. mais j’avais entendu des choses nettement moins « catholiques » à son sujet, sans pouvoir vérifier si c’est vrai, donc je n’en ferai pas état ici ……disons que tous les mouvements plus ou moins secrets ne m’inspirent pas trop confiance …

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19 François C 30 juin 2010 à 12 h 21 min

Voici d’autres précisions, plus révélatrices, que l’on peut trouver dans le livre de Bruno Devos: La face cachée de l’Opus Dei.

Partant des règlements internes réservés aux seuls responsables, d’écrits inédits du fondateur, de nombreux témoignages internationaux et de son propre parcours au sein de l’Opus Dei, Bruno Devos, membre pendant une quinzaine d’années, démontre combien les pratiques de cette organisation sont à l’opposé des idéaux qu’elle proclame. La spiritualité de l’Oeuvre s’appuie sur « la sanctification de la vie ordinaire », et c’est mû par cet idéal que l’on y entre. Pourtant, de nombreux membres la quittent en état de choc psychologique, affectif et spirituel. Parmi ceux qui restent, beaucoup présentent des symptômes de dépression et d’épuisement chronique. Pourquoi ? L’auteur en décèle la source dans un phénomène d’absolutisation: l’organisation radicalise à l’extrême les principes traditionnels du christianisme jusqu’à les pervertir. Seule compte l’efficacité. Les jeunes sont embrigadés, l’exercice du pouvoir est dévoyé, l’annonce de l’Evangile se transforme en prosélytisme… Tout ce qui est étranger à l’Opus Dei est suspect, y compris dans l’Eglise. Une vision unique et authentique de la vie au sein de l’une des organisations religieuses les plus mystérieuses au monde.
Résumé – La Face Cachée de L’Opus Dei, documents secrets, les vérités qui dérangent. L’Opus Dei est l’objet des caricatures, adorations et fantasmes les plus fous dans le monde entier. Le vrai visage de ce mouvement catholique, qui cultive le secret et aime la discrétion, reste méconnu. Les ouvrages parus sur cette organisation controversée sont le plus souvent soit des témoignages à charge d’une violence exacerbée due à la souffrance des témoins, donc sujets à caution, soit d’enquêtes qui relèvent plus de la tentative de réhabiliter l’Oeuvre dans l’opinion publique que d’investigations indépendantes de toute visée idéologique. Rien de tel ici. L’auteur raconte simplement ce qu’il a vu, lu, entendu et vécu pendant quinze ans, depuis l’adolescence, dans plusieurs centres de l’Oeuvre, avec retenue, sans confondre la subjectivité émotionnelle et l’objectivité des faits. Il ne jette pas le bébé avec l’eau du bain. Son témoignage n’en a que plus de force. La spiritualité de l’Opus Dei s’appuie sur  » la sanctification de la vie ordinaire ». C’est mû par cet idéal que l’on entre dans le mouvement. L’Eglise catholique a approuvé cette spiritualité et les moyens proposés pour la mettre en pratique. Cependant, malgré cette perspective séduisante, de nombreux membres de l’Oeuvre la quittent dans un état de détresse psychologique, affective et spirituelle. Parmi ceux qui restent, un certain nombre présente des symptômes de dépression et d’épuisement chroniques ou des troubles psychosomatiques. Pourquoi une telle contradiction ? L’auteur en propose une explication rationnelle et réfléchie, qui est au coeur de son ouvrage et n’a jamais été tentée jusqu’ici. Il étaye son propos de nombreux témoignages d’anciens membres de tous pays.
Il offre ainsi une vision unique et authentique de la vie à l’intérieur de cette organisation, et permet au lecteur d’en pénétrer les arcanes pour se faire sa propre opinion.

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20 Rebecca 30 juin 2010 à 21 h 31 min

Je vais en apprendre des choses sur l’Opus Déi sur ce forum …….lol …

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21 Abichai 2 juillet 2010 à 5 h 33 min

quel rapport entre l’opus dei et le foot ?

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22 François C 2 juillet 2010 à 10 h 24 min

…aucun, sinon que ces deux organisations visent… des buts… différents!
Il paraîtrait que ce forum se trouve à cet endroit suite à un « bug ».

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23 nicolas 2 juillet 2010 à 23 h 50 min

Avec football et JO, les liens de l’Opus Dei se manifestent. Farfouille ici:

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24 François C 3 juillet 2010 à 17 h 21 min

Merci, Nicolas, cela vaut la peine de farfouiller. « Edifiant! »

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