William Booth, petit fils du fondateur de l’Armée du Salut, raconte son expérience du baptème dans le Saint-Esprit en 1908

36 lectures, par nicolas le 8 septembre 2008 · 2 commentaires

dans la rubrique Histoire de l'Eglise

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Quelle triste corvée que la vie chrétienne quand elle n’est pas portée, inspirée et stimulée par la puissance active de l’Esprit de Dieu en nous !
–William Booth

Il y a plus de 40 ans que, le 28 novembre 1908, à la fin d’une réunion tenue chez des particuliers à Plumstead, un faubourg de Londres, je reçus le BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT. Et cet événement est aussi frais dans ma mémoire que s’il s’était produit hier soir.

Cette merveilleuse descente de l’Esprit de Dieu dans mon corps, mon âme et mon esprit demeure l’expérience la plus importante, miraculeuse et révolutionnaire de toute ma vie chrétienne. Les paroles humaines sont absolument impuissantes à décrire ce don ineffable, l’avalanche d’onctions successives qui se déversa sur moi et en moi le jour glorieux où Dieu me scella de son sceau. Les mots employés pour tenter de décrire cette expérience peuvent paraître exagérés et, cependant, le langage le plus riche n’est qu’un moyen bien imparfait pour exprimer une chose aussi sacrée et aussi délirante à la fois.

Nous éprouvons quelque difficulté à parler de nos expériences les plus intimes. Une certaine retenue enveloppe les grands événements de notre vie, tels que la naissance, le mariage, la mort. Et il faut être doublement réservé et déférent dans la description des choses spirituelles les plus profondes. Car les incrédules, les impies nous guettent, tels des corbeaux lassés de cadavres et avides de chair fraîche. Et il est bien triste de constater que les chrétiens eux-mêmes, aveuglés par des préjugés et des traditions, sont parfois terriblement critiques et jugent faussement ce qui les dépasse. C’est pourquoi j’éprouve une certaine réticence à raconter mon histoire. Cependant, je ne puis m’empêcher de dire ce que j’ai vu et entendu, sachant qu’un grand nombre en seront encouragés et bénis.

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1 ChB 8 septembre 2008 à 23 h 39 min

william booth aurait reçu le Sant Esprit à Plumstead en 1908; où ça?

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2 Jacques Goillot 9 septembre 2008 à 19 h 59 min

Il ne s’agit pas de William Booth fondateur de l’armée du Salut, mais de son petit fils, William Booth.

Voir chapitre ci dessous:

"Le sacrifice indispensable.

Pour tout privilège, pour toute expérience spirituelle, il y a un prix à payer. Et bien souvent nous devons beaucoup à ceux qui nous ont précédés. Pour moi, j’ai envers mes parents une dette incalculable.
Parce que mon père et ma mère désiraient tous deux marcher avec Dieu dans la pleine lumière de Sa Parole, ils durent quitter l’Armée du Salut en 1908. C’était eux qui l’avaient fondée et dirigée en France et en Suisse. Le but du présent ouvrage n’est pas d’exposer les raisons qui les amenèrent à une si douloureuse décision. Ils avaient voué seize de leurs meilleures années à cette oeuvre dans ces deux pays et elle leur était extrêmement chère. Des milliers avaient été convertis par leur moyen. Cette pénible séparation se produisit tandis qu’ils exerçaient leur ministère en Hollande. Ce fut un coup terrible pour mon grand-père, le général William Booth, fondateur de l’Armée du Salut, qui considérait ma mère, sa fille aînée, comme le meilleur prédicateur parmi ses enfants.

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