Une exhortation venue de l’Antiquité : Pourquoi il faut que les croyants se réunissent le dimanche

16 lectures, par nicolas le 13 avril 2008 · 7 commentaires

dans la rubrique Histoire de l'Eglise

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Vision

NDLR: Sans entrer dans la polémique du samedi, du dimanche, retenons qu’il est important, pour les croyants, de SE RÉUNIR. Merci à John Vallotton pour cette exhortation tirée de son bulletin « Vision ».

Ecoutons nos frères des premiers siècles !

Sans nous réunir le dimanche pour célébrer le repas du Seigneur nous ne pouvons pas vivre. Ainsi s’expriment, en l’an 304, devant le tribunal de Carthage en Tunisie, ceux et celles qui vont devenir les martyrs d’Abitène (voir ci-dessous).

« Le jour du Seigneur, il faut courir avec diligence à l’Église », … « et que personne ne manque à l’assemblée » : telles sont les consignes de la Didaché des apôtres, (ce célèbre texte qui nous vient du début du IIe siècle).

« Le jour qu’on appelle Jour du Soleil (cf. aujourd’hui Sonntag, Sunday…), tous, dans les villes ou à la campagne, se réunissent dans un même lieu », témoigne Justin Martyr au milieu du IIe siècle…

« Ils se réunissent à jour fixe, avant l’aube, pour chanter une hymne au Christ… » dit le rapport de police qu’écrit en l’an 112 le gouverneur romain Pline le Jeune à l’empereur Trajan: il parle bien sûr des chrétiens !

Dès la fin du premier siècle, Ignace d’Antioche écrit cette parole splendide : « Le Dimanche est le jour où notre vie se lève par le Christ ! »

Alors ils sortent du lit !

Ils se bougent ! Ils s’assemblent ! Même s’il faut aller un peu plus loin que d’habitude ! Même s’ils n’en ont pas envie !

Parce que chaque membre de l’équipe Église doit pouvoir compter sur la présence de tous les autres…

Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils ont compris qu’ils étaient « convoqués » à l’Assemblée.

C’est bien plus fort qu’« invités ».

Parce que le corps a besoin de tous les membres: un seul membre lui manque et tout le corps est amputé.

Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils se saluent comme des frères, avant de prier.

Frères différents, frères difficiles, frères ennemis parfois, mais frères quand même.

Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils savent se reconnaître, lucidement et humblement, pécheurs encore aimés, pardonnables, encore appelés, encore envoyés.

Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils savent écouter attentivement la Parole, parce que cette Parole est unique ; elle s’est faite totalement chair dans le Fils.

Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils cherchent à s’unir à l’offrande parfaite que Jésus fait de Lui-même.


Les Martyrs d’Abitène

Ils sont morts pour avoir pris la sainte Cène un dimanche de Février !

Les martyrs d’Abitène sont un groupe de chrétiens d’Afrique du Nord mis à mort au printemps 304. Ces martyrs sont commémorés le 12 Février par l’église catholique. Au IIIe siècle, l’actuelle Tunisie, à l’époque partie de l’Afrique proconsulaire, fait partie de l’Empire romain.

En refusant les cultes civiques de Rome, les chrétiens qui pratiquent l’évangélisation se rendent coupables de crime contre la raison d’État. En 250, l’empereur décide de rendre obligatoire le culte impérial. Les chrétiens seront condamnés s’ils refusent de se convertir.

Cyprien, évêque de Carthage, est décapité en 258. Quatre édits sont signés par l’empereur Dioclétien en 303 et 304 ordonnant la destruction des édifices du culte chrétien et des Saintes Écritures et obligation pour tous les chrétiens d’apostasier.

En 304, dans une petite localité nommée Abitène, située près de Carthage, 49 chrétiens réunis dans la maison d’Octave Félix, sont surpris un dimanche célébrant la sainte cène. Arrêtés le 12 février, ils sont amenés les pieds enchaînés à Carthage pour être interrogés par le proconsul Anulinus. La réponse d’un certain Emeritus au proconsul qui lui demandait la raison de leur réunion: « Sans nous réunir le dimanche pour célébrer le repas du Seigneur, nous ne pouvons pas vivre, les forces nous manqueraient pour affronter les difficultés quotidiennes »

Après d’atroces tortures, ils sont mis à mort.


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1 nicolas 13 avril 2008 à 20 h 13 min

L’homme peut-il vivre sans Dieu ?
Le chrétien peut-il vivre sans église et sans culte ?
———–

Hébreux 3: 13 et 10:25 sont vraiment d’actualité.

Nous sommes formés depuis notre enfance par la connaissance intellectuelle ou cérébrale. Et on nous a enseigné que la connaissance ne vient que par la tête.

Quand notre tête s’est remplie de la connaissance intellectuelle, de cette connaissance-là, elle dit: je sais. Ainsi nous avons une génération de « connaisseurs ».

Mais quel vide abyssal !

La connaissance des valeurs fondamentales relève d’un autre chapitre, celui des valeurs affectives ou les valeurs du cœur.

Pour transmettre ces valeurs, il faut premièrement les vivre.

Et elles ne sont pas intellectuellement communicables.

La dégradation actuelle témoigne de la disparition de ces valeurs.

On est dans la religion « ne me dérange pas dans mes habitudes, ne me pousse pas, je ne veux aucune pression ».

On n’aime pas se sentir « obligé ».

Au nom de notre commodité.

Au nom de nos habitudes.

Au nom de la raison ou du simple bon sens.

Trop de chrétiens se sont installés dans des habitudes coupables, ressemblant toujours plus au monde qui nous entoure.

Or, dans ce monde, c’est la religion du « do it yourself » où la divinité est tout simplement le moi. Ce qui revient à rejeter le vrai Dieu.

Cette préoccupation de rejeter Dieu touche tous les secteurs de notre société. Jusque dans la Constitution européenne. Ce qui est facile à vérifier.

On a complètement écarté Dieu pour servir des dieux que nous avons fabriqué. Un dieu, qui est ni le Sauveur et le Seigneur, mais créé par notre imagination humaine.

Malheur au politicien européen qui ferait, même dans un infime mesure, référence à Dieu.

C’est ce qui nous a frappés le plus à notre retour en Europe.

Il est vrai que nous sommes infiniment plus intelligents que les Américains, du moins selon le cliché classique et moqueur. Soit on est en admiration devant les Américains, soit on les méprise. On est anti-américain sans une cause, ou raison, personnelle. Pour se rehausser on dira facilement qu’ils sont naïfs pour les plus gentils, mais le plus souvent possible on dira qu’ils sont idiots.

Oui, tous ceux qui ont vécu outre Atlantique peuvent témoigner à quel point parler du Seigneur est aisé, sans que l’on soit taxé de secte. Ce qui ne veut pas dire que la mise en pratique soit automatiquement plus profonde qu’en Europe. Les mauvais plis du cœur de l’homme sont universels.

Faim et soif de Dieu.

Je prends souvent cette image, rendue aisée cette année par l’Euro foot 08.

Si quelqu’un me dit qu’il est footballeur, je regarde en premier son physique (pas toujours juste comme jugement) et je lui demande dans quelle équipe il joue.

La réponse est rapide s’il joue vraiment dans une équipe. Mais si il me répond qu’il ne joue dans aucune équipe, alors c’est un bricoleur qui tape quelque fois dans un ballon, c’est surtout un footballeur virtuel.

On peut appliquer cette image à tous les sports d’équipe.

Ainsi en est de bien des personnes qui s’affichent comme chrétiennes, elles ne le sont que virtuellement.

En Europe occidentale, environ le 2% de la population va à l’église.

Et les autres ? Tous athées ?

En vérité, très peu sont vraiment athées.

—-

Ce qui manque c’est la faim de Dieu. Faim et soif de Dieu.
Non pas chez les incroyants, mais chez les croyants.

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2 Carole 14 avril 2008 à 4 h 22 min

Il est possible de participer tous les dimanches à une assemblée chrétienne et pourtant être hors de l’Assemblée.

Il est aussi possible de rester chez soi et d’être pourtant dans l’Assemblée tous les jours de la semaine…

" Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, agréable et parfait." ( Rom.12:1-2)

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3 Claude 14 avril 2008 à 8 h 55 min

Je suis surpris de la position de chrétiens qui de plus en plus remettent en cause le rôle des pasteurs de l’église ou du dimanche .Sans pasteurs il n’y a pas de prédications .Comment donc croiront-ils si la parole n’est pas annoncée?. L’église c’est quoi? l’épouse de Christ(Ephésien 5) ce n’est pas rien ; qui voudrais la méprisée au détriment de petits groupes….Jésus la nourri comment ? par les ministères (Ephésien 4)qui sont des dons de Dieu pour le perfectionnement des saints .Quand au dimanche ;il suffit de lire le livre des Actes pour en comprendre son importance.Dis moi ou est ton coeur et je te dirai ou est ta vie voir le zèle des sportifs le dimanche.

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4 Anthony 14 avril 2008 à 12 h 42 min

On peut tres bien anoncer la parole sans necessairement etre un pasteur. Il faut annoncer cette Parole autour de soi (collegues, amis, famille…) lorsque l’occasion se presente.

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5 Rébecca 14 avril 2008 à 14 h 35 min

en Algérie les évangéliques ( je ne sais pas si c’est le cas pour les autres ) se réunissent le vendredi : ils font leur culte ce jour-là car c’est ce jour-là qui est férié, chaque semaine, dans leur pays …
ont-ils tort alors ? va-t-on leur chercher des poux dans la tête pour cela alors qu’ils subissent des persécutions ????
hier justement un membre de notre église, qui est Algérien et d’origine musulmane, nous a parlé pendant le culte de la situation des chrétiens dans son pays ….

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6 jeanclaude 15 avril 2008 à 17 h 40 min

la plupart d entre nous avons fait nos premier pas chrétiens dans une église,et c est un lieu de rassemblement et d enseignement
ce devrait être une joie de se rassembler,pour louer ,prier DIEU.
Des églises remplissent ces critéres ,d autres en sont hélas assez loin avec des pasteurs qui agissent comme des gurus,sachant tout ,blessant les gens
Dans l église primitive le pasteur n avait pas le pouvoir spirituel
qu ont lui préte mainternant,on insitait les chrétiens d être des pierres vivantes,cad d avoir une relation forte avec DIEU
sinon je pense qu il est bien d être enseigné,donc de fréquenter une église vivante ,accueillante,
ou l esprit de DIEU peut nous resourcer;aprés plusieurs essais infructueux,j en ai trouvé une comme cela,ça fait vraiment une différence

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7 Hervé P 17 avril 2008 à 10 h 29 min

— Quand je dis :
"Si on n’est pas en commuion d’esprit les uns avec les autres sans se voir, ce n’est pas la peine de s’assembler physiquement : nous formerions automatiquement de clans !"
, on se moque "gentiment" de moi ! Mais c’est ce qui est en train de se passer : une "église" se dresse contre une autre parce que le "pasteur" est un gourou !!! Mais le PRINCIPAL "ministère" de pasteur, ne consiste-t-il pas à s’occuper des "brebis" que nous sommes et à les enseigner en Christ ? Combien de brebis sont délaisées dans les "églises" justement parce qu’elles ne pensent pas comme les autres, hein ?
— Plutôt que de "niveler" tout par le bas, ne pourrions-nous pas accepter déjà les différences que le Seigneur a mis dans l’autre ? Combien de clans se forment dans les "églises" parce que certains n’acceptent pas les différences de l’autre ? Veulent-ils faire tout tout seuls ?
— Lisez bien le début de chaque épître de la Bible et vous verrez qu’AUCUNE n’a été adressée aux Anciens, ni aux pasteurs ! Elles ont toutes été adressées aux fidèles, aux saints que nous sommes, tous indistinctement !!! Et c’est à NOUS d’agir, pas aux "pasteurs" !
— Méditons bien ceci :
1 Pierre 2, 9 : «Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière…»
— Et rappelez-vous à QUI Pierre adresse la lettre :
1 Pierre 1, 1-2 : «Pierre, Apôtre de Jésus-Christ, aux étrangers qui êtes dispersés dans le pays du Pont, en Galatie, en Cappadoce, en Asie, et en Bithynie, Elus selon la prescience de Dieu le Père, par l’Esprit sanctifiant, pour obéir à Jésus-Christ et pour obtenir l’aspersion de son sang: que la grâce et la paix vous soient multipliées.»
— Donc, la lettre n’était même pas adressée aux habitants du pays, mais aux étrangers qui croyaient en Christ ! Alors ? Que ça nous serve de leçon ! À méditer…
— Sincèrs amitiés au Nom de Jésus-Christ !

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