« Restaurer le feu des Moraves », par James Goll

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NDLR: Pour plus d’infos sur le réveil des Moraves, cliquez ici.

RESTAURER LE FEU DES MORAVES* – ½

James W. Goll

Traduction Dominique François

LES TROIS CLEFS

Qu’avaient les croyants d’Herrnhut que nous n’avons plus aujourd’hui? Longtemps avant que je ne pose un pied en République Tchèque pour la première fois, j’avais lu des livres et des articles sur la communauté chrétienne communément appelée «Les Moraves». Leur histoire est liée aux vies et aux ministères de certains des plus importants revivalistes qui transformèrent la société occidentale du XVIIIème siècle. C’est ainsi que j’ai appris que le Seigneur leur avait donné trois clefs qui les aidèrent à transformer le monde :

1. Ils étaient unis, avaient une communauté spirituelle et vivaient des vies de sacrifice.

2. La puissance de leur prière persistante produisit une passion pour Dieu et un zèle missionnaire pour d’atteindre les perdus. Certains allèrent même jusqu’à se vendre comme esclaves dans des endroits comme le Surinam en Amérique du sud simplement pour amener la lumière de l’évangile dans des sociétés fermées. Les Moraves furent les premiers missionnaires parmi les esclaves de Saint Thomas dans les Iles Vierges. Ils allèrent dans des contrées lointaines comme le Lapland et le Groenland et de nombreux pays d’Afrique.

3. Leur devise était : «Personne dans le ministère, si personne ne prie.» C’est devenu un engagement de toute la communauté de prier sans relâche et d’avoir un ministère envers le Seigneur. Ce mouvement de prière 24/24h, sept jours par semaine, chaque jour de l’année dura pendant 100 ans sans interruption.

La prière des Moraves sur une période de cent ans ainsi que leurs exploits missionnaires marqua un des plus purs mouvements de l’Esprit de l’histoire de l’Église et changea radicalement l’expression de la chrétienté de l’époque.

De nombreux responsables aujourd’hui pensent que virtuellement chaque grande œuvre missionnaire du XVIIIème et XIXème siècles, quelle que soit sa dénomination, fut en vérité le fruit du service sacrificiel des Moraves et de leur prière d’intercession prophétique. Leur influence continue d’être ressentie de nos jours. Le Seigneur est clairement en train de faire à nouveau augmenter cette influence.

De même que les 120 croyants qui attendaient dans la chambre haute à Jérusalem furent «baptisés de feu» par le Saint-Esprit, ceux qui répondent à l’appel de Dieu de passer du temps devant Sa face seront aussi baptisés d’un saint feu.

Les croyants qui se rassemblèrent à Herrnhut afin de poursuite leur rêve de liberté religieuse étaient dans la même situation que la plupart des chrétiens aujourd’hui. Ils venaient de divers horizons religieux. Pendant les cinq premières années qui suivirent l’instauration de leur communauté en 1722, ils connurent des disputes, des dissensions et des conflits. Ils n’étaient ni meilleurs, ni pires que nous, mais ils se consacrèrent profondément à Jésus et à la prière, ce qui les transforma et les changea pour toujours.

Ils commencèrent à penser davantage comme Dieu et ressentirent une brûlante compassion pour les perdus. Ils reçurent une foi surnaturelle pour affronter des défis, qui à de nombreuses reprises, leur coûtèrent la liberté et même la vie. Pourtant, ils allèrent jusqu’au bout par fidélité et dans la joie. Les Moraves changèrent le monde parce qu’ils permirent à Dieu de les changer.

Dieu veut changer le monde à nouveau. Sommes-nous prêts à chercher le même feu qui inspira les croyants moraves il y a presque trois siècles?

LA SOIF DE DIEU

Le feu des Moraves semble avoir généré un désir pour Dieu partout où ils allaient. Leur soif ne pouvait être satisfaite que par une rencontre avec le Dieu vivant qu’ils servaient.

Puisse Dieu donner à chaque croyant, missionnaire et pasteur aujourd’hui de marcher, d’œuvrer et d’adorer avec le même feu qui animait les Moraves pour toucher d’innombrables cultures et villes!

John Wesley était un pasteur ordonné, pourtant il n’avait pas reçu Christ comme Son Sauveur. Il était fasciné par la confiance des Moraves en face d’une mort imminente. Il savait qu’il n’avait pas ce qui les animait et décida que c’est ce qu’il désirait.

Dieu est prêt de ranimer ce feu à nouveau! Mais cette fois-ci, Il veut que, par l’intermédiaire du Corps de Christ, l’Église, Son feu mugisse dans des cultures et des continents tout entiers.

Pendant que vous lisez ces mots, l’Esprit de Dieu ranime des cœurs sur toute la planète, poussant les croyants à s’agenouiller et les pécheurs à se repentir.

Il est prêt à couvrir la terre de la gloire du Père, mais Sa mission est de le faire au travers d’être humains déchus dont la vie a été transformée et rachetée par le sang de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu.

James W. Goll

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Mot-clefs: Christianisme, protestantisme, religion

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