L’ancienne Croix et la Nouvelle, par Aiden Wilson Tozer

A qui donc comparerais-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ?
Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré.

…Nous avons entendu Finney, nous avons entendu Calvin et rien n’a réellement changé en nous, n’est-ce pas? Nous avons entendu des prédications à ne plus savoir qu’en faire et pourtant rien n’a réellement changé en nous, n’est-ce pas?
Ah, que c’était bien! Qu’elle belle prédication! Quels beaux chants!
« …à la fin de mon voyage je serai couronné, je serais couronné, à la fin de mon voyage je serai couronné dans le cité de Dieu… »
Je crois qu’à la fin de notre voyage, comme nous le chantons, nous ne serons pas couronnés mais nous allons être pigeonnés!
Trompés par les uns et le pire: trompés par nous-même! Nous allons à nos propres funérailles et nous marchons en tête du cortège!
Nous faisons la risée de tous et nous prenons cela comme une persécution nous enfermant encore plus dans notre stupidité!

La sagesse crie dans les rues, Elle élève sa voix dans les places:
Elle crie à l’entrée des lieux bruyants; aux portes, dans la ville, elle fait entendre ses paroles:
Jusqu’à quand, stupides, aimerez-vous la stupidité ? Jusqu’à quand les moqueurs se plairont-ils à la moquerie, et les insensés haïront-ils la science ?
Tournez-vous pour écouter mes réprimandes ! Voici, je répandrai sur vous mon Esprit, Je vous ferez connaître mes paroles…

Mais cette parole n’est pas pour nous: elle s’adresse forcément aux autres! Voilà encore comment nous n’acceptons pas que la Parole de Dieu sonde nos coeurs parce qu’au fond nous n’acceptons d’Elle que ce qui peut bien vouloir nous intéresser pour cette vie ici-bas!
Nous pensons être sages et nous accordons «le bien» aux réflexions seulement dans la mesure où elles se conforment avec notre croyance! Oui, à ce stade, il est question d’une croyance et rien de plus! Il est question simplement d’un formatage que l’épreuve mettra en lumière pour n’avoir pas su, en son temps, prendre le temps de se remettre en question!
Appuyons encore sur les notes sans avoir le courage de dire ce que nous pensons, prisonniers de nos craintes et du qu’en dira-t-on, comme nous le faisons chaque dimanche et chaque jour que Dieu fait!
Parce que, au fond, l’attitude que nous avons ici est la même que nous avons dans nos familles, avec notre entourage, dans l’église, dans notre lieu de travail et partout ailleurs quand nous ne portons pas de masque! Mais le masque ne tient jamais bien longtemps et l’on finit toujours par être découvert!
Où es-tu? La plus ancienne des questions que Dieu a posé et la plus actuelle qui peut nous être adressée maintenant!

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Vous avez le droit de vous affirmer et vous avez le droit de dire stop: Je ne veux plus jouer ni avec les autres, ni avec moi-même, ni avec le Seigneur!

Ah! si j’avais dis amen!!! ce seul mot m’aurait au moins valu +1!!!
Oui si seulement je l’avais écrit alors j’aurais été dans le vent, dans le mouvement, j’aurais été dans l’acceptation du plus grand nombre que dis-je dans une sorte de conformité…dans une pensée unique!
Mais faut t-il se conformer à tout et à tous et perdre sa propre identité?
Conformité et esclavage, esclavage et conformité…on n’en est pas loin!
C’est à mon intelligence que je m’en prend premièrement avant qu’elle ne m’enferme dans une sorte d’uniformité alors que mon coeur pense tout autrement! Qui dois-je écouter…
Est-ce cela l’évangile, une machine à fabriquer des clones et des clowns?
C’est une fois de plus marquer le refus, en s’opposant à la différence pour s’enfermer dans son petit salon de l’indifférence ou seul ceux qui nous ressemble peuvent s’asseoir!.
Et c’est pourquoi là aussi je dirais non! Cette liberté que nous avons à un si grand prix que je ne me laisserais pas enfermer et subir à « nous veaux » un formatage pour devenir un petit-méthodiste, un petit-pentecôtiste, un petit-iste, un petit d’une si grande liste!
Pour avoir jouer sur ce terrain les fidèles n’osent même plus laisser leur coeur, leur âme se déchirer devant le Seigneur, leur intelligence les en empêchant en les invitant à une sorte de dignité chrétienne!
Nous cherchons à avoir le réveil de notre conscience? Et si le Seigneur voulait que nous ayons conscience de la souffrance qui nous entourent afin que nous pratiquions nos premières oeuvres?
Et si la miséricorde nous conduisait simplement à exercer les dons que Dieu nous a donné pour le service alors nous passerions moins de temps à les rechercher, à scruter notre nombril puis surtout le nombril des autres!
C’est vrai que c’est une histoire de conscience dans les deux cas mais la direction n’est plus la même!
Si seulement nous acceptions une fois pour toute que nous avons tout reçu En Lui (2pierre 1:3…), alors nous arrêterions de nous centrer sur un réveil personnel, nous abandonnerions tout ce qui nous engraisse depuis des lustres et nous marcherions simplement sur les traces du Seigneur qui allait de lieu en lieu…Nous marcherions avec ce que nous avons déjà et le Seigneur ne manquerait pas d’y ajouter!
Au comble nous préférons l’engraissage, nous préférons la connaissance qui seule ne produit que l’enflure de notre âme qui ne manque pas de se pavoiser par ici et par là quand elle peut encore se déplacer!
Ce qui est incroyable et surprenant c’est que rien ne change! Nous sommes si enfermés dans la prison de nos faux-raisonnements, à démontrer aux autres que nous sommes dans la vérité, que même la plus pur vérité n’arrive pas à percer le coeur dur que nous avons!
Alors j’aurais aimé que Franchement soit mon nom de famille mais dans la réalité il n’en est pas ainsi.
Je ne veux pas passer pour ce que je ne suis pas sous prétexte de convenance mais être ou non accepter tel que je suis comme je veux accepter les autres tels qu’ils sont! Je n’ai malheureusement pas le pouvoir de transformer les coeurs, j’ai brisé ma baguette il y a bien longtemps mais je suis sûr que le Seigneur y travaille à plein temps.
« Tu ne sais pas que tu es malheureux! »…
Bien des chrétiens le savent et le ressentent au fond d’eux-mêmes mais « sous prétexte que » il laisse leur ressenti au fond de leur coeur et lutte journellement contre eux-même sans jamais être guéris et finissent par être déçut de l’Evangile.
Les réunions de prières ou le Saint-Esprit a visité profondément des assemblées sont ces réunions où les véritables souffrances et les maux les pires ont commencés à sortir de la bouche de ceux et de celles qui n’en pouvaient plus de subir, qui n’en pouvaient plus de souffrir qui ont déversé leur âme, déchirer leur coeur comme dans un dernier espoir et où le Saint-Esprit au travers de chaque croyants le possédant à déverser les fleuves de la miséricorde de Dieu, consolant les uns, guérissant les autres, baptisant, renouvelant et tout ce que Dieu pouvait faire! Voilà l’Eglise!
Mais il ne faut pas avoir peur d’entendre, ni être aveugle devant la souffrance!
Il faut l’écouter pour que ce coeur dur que nous avons puisse à nouveau fondre devant toute la détresse qui nous entoure et que nous cherchons trop souvent à éviter .Alors nous serons certainement conduit devant le trône de la grâce dans un esprit contrit et humilié devant notre incapacité à remplir une telle tâche et là nous entendrons peut-être ce que nous avons jusqu’à ce jour désiré entendre!.

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