Crise systémique: Du «coup d’Etat de l’Eurozone» à l’isolement tragique du Royaume-Uni, la dislocation géopolitique mondiale accélère son rythme

1 109 lectures, par jean T le 17 mai 2010 · 19 commentaires

dans la rubrique Economie, Europe, Géopolitique et bruits de guerre, Israël, Signes eschatologiques

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LEAP/E2020  (15 mai 2010, n° 45)

Ndlr: Tout en « remerciant » les agences de notation américaines qui par leurs notations orientent les flux d’argent… vers les bons du Trésor américain, faisant baisser l’euro… et garder le plus longtemps possible le dollar comme monnaie de réserve, il faut remarquer que, par contre-coup, l’Europe doit s’unir davantage! Poussée dans le sens où elle doit aller, puisque nous savons par la Bible qu’aux temps de la fin « 10 rois » règneront chacun leur tour sous l’autorité de l’Antichrist (Apoc 13 + chp 17 et 18)… et voici justement une contrainte pour se coordonner… Le perdant de cette lutte monnétaire est connu: il n’est plus question des Etats-Unis dans les dernier temps, mais essentiellement de nations dirigées d’abord depuis Rome, puis du Moyen-Orient, dans sa seconde moitié.

Le jugement de la finance US, et avec celle du monde entier, avait effectivement commencé le 29 septembre 2008: Le soir où Wall Street avait cloturé en chute de -777.7 points (-7%)…  était déjà, à Jérusalem, le 1er Tichri 5769, début du 7ème mois, celui du Nouvel An juif, celui où débute chaque année la fête des Trompettes… encore appelée « du Jugement »! Dans l’Apocalypse, il y a 7 sceaux, 7 trompettes, 7 tonnerres, 7 coupes (7777): Coïncidence… ou début du jugement de l’économie des Nations? Rien de tel que de toucher à Mammon pour qu’au moins quelques-uns se tournent vers Christ dans leur désarroi… et que d’autres, au contraire, se cramponnent à l’argent, leurs biens, soient à fond pour s’en sortir et garder leurs standards ou leur puissance! Souvenez vous que les « cornes » de la puissance de l’Amérique, les Twin Towers, avaient déjà été abattues 7 ans avant, un certain 11 septembre 2001 (une semaine -7j- avant la fête des trompettes cette année-là)… tout un symbole! Où en sera le jugement 7 ans après 2008 (en 2015 donc) ? Toutefois, nous ne sommes encore maintenant que vers le début des douleurs! Cette date de 2008 était aussi celle où se terminait à New-York, sur le calendrier hébreux, les 60 ans de l’Etat d’Israël (1948) et où déjà commençait une nouvelle, la suivante, pour Israël… est-ce la symbolisation de la fin du temps des Nations et le début d’un temps crucial pour Israël?

Article:

Comme anticipé par LEAP/E2020 dans les GEAB N°40 (Décembre 2009) et N°42 (Février 2010), le Printemps 2010 marque bien un point d’inflexion de la crise systémique globale, caractérisé par son aggravation brutale du fait de l’ampleur insoutenable des déficits publics (voir GEAB N°39, Novembre 2009) et de l’inexistence de la reprise tant annoncée (voir GEAB N°37, Septembre 2009). Les dramatiques conséquences sociales et politiques de ces évolutions reflètent par ailleurs bien le début du processus de dislocation géopolitique mondiale, comme anticipé dans le GEAB N°32 (Février 2009). Enfin, les récentes décisions prises par les dirigeants de la zone Euro confirment les anticipations de LEAP/E2020, inverses du discours dominant de ces derniers mois, sur le fait que non seulement l’euro n’ «exploserait pas» à cause du problème grec, mais qu’au contraire la zone euro sortirait renforcée de cette étape de la crise (1). On peut même estimer que depuis la décision de la zone euro, sorte de «coup d’Etat de l’Eurozone» soutenu par la Suède et la Pologne, de créer ce vaste dispositif de protection des intérêts de 26 Etats membres de l’UE (2), la donne géopolitique en Europe a radicalement changé. Parce qu’elle va à l’encontre des préjugés qui façonnent leur vision du monde, il va bien entendu falloir quelques mois à la plupart des médias et opérateurs pour se rendre compte que derrière l’apparence d’une décision budgétaro-financière purement européenne, il s’agit d’une rupture géopolitique à l’impact mondial.


Accroissement actuel des dettes nationales pour les USA, le Royaume-Uni, l'Euroland et le Japon (en vert: % de la dette par rapport au PIB / en rouge: augmentation prévue de la dette pour 2009 et 2010 / en jaune: données pour l'Allemagne) - Source:

Accroissement actuel des dettes nationales pour les USA, le Royaume-Uni, l’Euroland et le Japon (en vert: % de la dette par rapport au PIB / en rouge: augmentation prévue de la dette pour 2009 et 2010 / en jaune: données pour l’Allemagne) – Source:
Coup d’Etat de l’Eurozone à Bruxelles: Les Etats fondateurs de l’UE en reprennent le contrôle

Nous analysons donc en détail dans ce GEAB N°45 les nombreuses conséquences pour les Européens et pour le monde de ce qui peut être appelé le «coup d’Etat» de l’Eurozone au sein de l’UE: face à l’aggravation de la crise, les Seize ont effet pris le contrôle des leviers de l’UE, construisant de nouveaux outils qui ne laissent plus d’autre choix aux autres membres que de suivre ou de s’isoler dangereusement. Dix des onze autres Etats membres ont décidé de suivre, à l’image des deux plus importants d’entre eux, la Suède et la Pologne qui ont choisi de participer activement au dispositif mis en place par l’Eurozone (les huit autres sont actuellement, soit en train de négocier leur entrée dans la zone euro comme l’Estonie dès 2011 (3), soit assistés directement par la zone euro comme la Lettonie, la Hongrie, la Roumanie, …). C’est une (r)évolution que notre équipe avait bien anticipée depuis plus de trois ans. Récemment, nous avions même précisé qu’il fallait s’attendre à une évolution rapide de la position de la zone Euro une fois les élections régionales allemandes et l’élection législative britannique passées. Cependant, nous n’avions pas imaginé qu’elle se ferait en quelques heures, ni avec une telle audace quantitative (son montant de 750 Milliards €, soit 1.000 milliards USD) et qualitative (prise de contrôle de l’UE par l’Eurozone (4) et bond en avant en terme d’intégration économique et financière).

Toujours est-il que, sans le savoir et sans qu’on leur ait demandé leur avis, 440 millions d’Européens environ viennent d’entrer dans un nouveau pays, l’Euroland, dont certains partagent déjà la monnaie, l’euro, et dont tous partagent désormais l’endettement et les moyens communs de surmonter les problèmes importants qu’il pose dans le contexte de la crise systémique globale. Les choix budgétaires et financiers effectués lors du Sommet du week-end du 8 Mai en termes de réponse à la crise de l’endettement public européen peuvent être appréciés différemment selon l’analyse que l’on fait de la crise et de ses causes. Et LEAP/E2020 développe ses propres analyses en la matière dans ce GEAB N°45. Mais, il n’est plus discutable qu’une rupture radicale de la gouvernance de l’Europe vient de prendre place: une gouvernance collective continentale vient d’émerger brutalement, ironiquement, 65 ans exactement après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, célébrée d’ailleurs en grande pompe à Moscou le même jour (5) et au moment de la célébration de la fête de la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, l’ancêtre commun de l’UE et de l’Euroland. Cette simultanéité n’est pas une coïncidence (6) et marque une étape importante dans la dislocation géopolitique mondiale et la reconstitution de nouveaux équilibres globaux. Sous la pression des événements déclenchés par la crise, l’Eurozone a ainsi entrepris de prendre son indépendance par rapport au monde anglo-saxon dont les marchés financiers restent encore l’expression. Ces 750 milliards € et cette nouvelle gouvernance européenne (des 26) constituent la mise en place d’un rempart contre les prochaines tempêtes générées par l’endettement insupportable de l’Occident, et qui vont affecter le Royaume-Uni, puis les Etats-Unis (cf. GEAB N°44, créant des désordres dont la «crise grecque» n’aura donné qu’un faible aperçu.


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1 Alexandre 17 mai 2010 à 19 h 35 min

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2 Alexandre 17 mai 2010 à 19 h 49 min

D’après wikipedia :

Caractéristiques du journalisme jaune :

1. Des gros titres qui effraient, souvent écrits en grosse police de caractère
2. Utilisation d’images disproportionnée, souvent des dessins imaginaires
3. Usage de fausses interviews, de gros titres plus ou moins trompeurs, de la pseudo-science, et toute une batterie de fausses explications de la part de « soi-disants » experts

Le journalisme jaune a été « inventé » (ou tout du moins exploité initialement) par le sulfureux William Randolph Hearst dans les années 1920, et a donné naissance à la presse à sensation.

C’est le journalisme sans l’intégrité et la déontologie journalistique…

A méditer pour tous les « sentinelles » qui font passer des infos en veux-tu en voilà…

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3 colibri 17 mai 2010 à 20 h 19 min

Alexandre,
Ce n’est pas si simple et cela peut sembler réducteur de dire tout de go de cette façon que c’est une bonne chose, alors que sur ce sujet plusieurs écoles d’économistes peuvent se trouver en contradiction comme cela s’est toujours produit…
Bien sûr que la chute de l’euro est profitable aux exportations mais la balance commerciale (de l’Europe précisons-le) n’est pas la seule chose qui semble être prise en compte sur un plan global sur ce sujet et cela se comprend aisément.

Quelques liens permettant peut être d’élargir la réflexion dont le 2° parle précisément des avantages et inconvénients de la chute de l’euro:
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100517.OBS4084/qui-perd-qui-gagne-avec-la-baisse-de-l-euro.html

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/l-euro-baisse-t-il-trop-vite_232386.html

Bien entendu, ce n’est certainement pas exhaustif.

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4 Alexandre 17 mai 2010 à 20 h 59 min

J’apprécie le commentaire de colibri, qui n’est pas alarmiste.
Je ne suis pas un lecteur du nouvelobs, trop à gauche à mon goût, mais l’article ne tire pas à boulets rouges sur les patrons, donc c’est lisible sans faire mal à mes yeux. J’oserais dire que le nouvelobs a pondu un article cohérent.

J’en profite pour rebondir sur les sources… Je vois beaucoup de monde (ici sur ce blog et ailleurs) qui citent a bras le corps Jacques ATTALI… Bon, il faut comprendre que Monsieur ATTALI a ses intérêt, qu’il a une voix influente, et qu’il ne va pas se priver se sa voix influente pour influencer dans le sens de ses intérêts.
Ceci peut être transposé à beaucoup de sources que je vois souvent citées…
Vous pouvez me demander mon avis sur des sujets qui touchent par exemple mon domaine d’activité, il est évident que je vais favoriser dans ma vision des choses une approche qui va dans le sens (au minimum) des mes intérêts. Je ne vais pas me tirer un balle dans le pieds en communiquant ma vision des choses

Ca paraît évident… l’inverse à très peu de sens. Tout ça pour dire que beaucoup de sources qui raisonnent comme légitimes sont influencées (non pas par des illumaniti, etc….) mais par la vision des choses de la personne qui a des intérêts.
Cela est normal. Nous avons tous une vision des choses singulière (enfin j’éspère).

Maintenant, trop souvent, les gens s’arrêtent au pied de la lettre, sans chercher à comprendre pour eux même, et vivent sous influence.

Le journalisme et la compréhension journalistique doivent nous donner de la matière pour que chacun arrive à tirer des conclusions, mélangées avec sa vision des choses.
Trop souvent maintenant, je vois beaucoup de gens qui s’arrêtent à ce que untel ou untel dit, sans comprendre que l’analyse de ce untel est déformée pour rejoindre ses intérêts.

Bref, ça limite les débats à des niveaux trés grégaires, et cela alimente la rumeur, les « on dit », etc…
Personnellement, je ne prends, par exemple, pas trop au sérieux les analyses de Monsieur ATTALI…

Ce que je veux dire, c’est que ce n’est pas car untel dit ceci ou cela qu’il faut tout avaler…. La réalité est souvent quelque part entre le blanc et le noir… Et en cela, l’alarmiste (exemple, le titre de cet article) n’arrange rien, en ce qu’il sabote la compréhension: la réponse est donnée avant l’analyse…

Un dernier mot sur le titre « la dislocation géopolitique mondiale »… OK… certes, certes…

Je dois dire que cette approche de l’actualité me fait sourire…

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5 Alexandre 17 mai 2010 à 21 h 17 min

Caché à cause de très mauvaise notes. Cliquer ici pour voir.

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6 jean T 17 mai 2010 à 21 h 25 min

@ Alexandre,

Si j’ai publié cet article c’est que les choses sont beaucoup plus profondes que celà ! Le Ndlr que j’ai écrit traite du sujet qui est important pour nous tous, chrétiens, c’est à dire que tout ce que nous voyons en ce domaine nous évoque un jugement divin sur la folle économie dans laquelle nous sommes. Le but est toujours que les hommes (quelques uns au moins) se repentent et s’attachent à Lui.
Tu vois, mon frère, ça va même bien au-delà d’un basculement prochain d’hégémonie (qques mois ou années ?) mais ça a une dimension biblique. (Dieu est Amour, mais son trône repose sur la justice et à l’évidence le temps de juger est venu. A ce sujet remarques que la Bible elle-même est alarmiste… car on ne peut servir 2 maîtres).

Sur le plan des choses actuelles, effectivement, les exportations sont favorisées pendant peut-être quelques mois… jusqu’à ce que l’euro remonte rapidement quand les USA n’auront plus le choix que de reconnaître leur état réel… voire leur situation de faillite… (d’autant plus qu’effectivement leurs exportations vont accuser le coup contrairement à l’Europe, ce qui pourrait hâter encore plus le mouvement boomerang).

La bête à dix cornes a ses têtes à Rome (ville aux sept collines, Apoc 18), en Europe… il y a encore du temps (début du processus) mais ça semble bien enclenché.

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7 Alexandre 17 mai 2010 à 21 h 37 min

Euh, une chose qui me saute à l’esprit en lisant tout ca:

Si tous ces gens qui écrivent et soutiennent ces thèses manichéennes extrêmes étaient aux commandes de l’économie, de la politique, etc… ça ferait longtemps que tout se serait écroulé.

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8 Michel 17 mai 2010 à 21 h 48 min

La Bible dit clairement qu’elle ne peut faire l’objet d’interprétations particulières

Or, tout ce qu’on lit à notre époque concernant le livre de l’Apocalypse, ce sont des interprétations particulières

Le livre de l’Apocalypse a une portée bien plus grande

Je vous exhorte à lire http://www.bibletude.org/index.php?page=apoc_aborder ainsi que l’étude de tous les chapitres de l’Apocalypse (dont vous trouverez les liens dans la colonne de gauche après avoir cliqué sur ce lien)

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 6 -1 3

9 Alexandre 17 mai 2010 à 22 h 04 min

Caché à cause de très mauvaise notes. Cliquer ici pour voir.

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10 Benjamin 17 mai 2010 à 22 h 58 min

@Alexandre

Ça favorise les exportations, tu dis, mais exporter quoi, au juste?

Seule l’Allemagne pourra tirer profit de la baisse de l’euro car derrière la Chine et l’Inde monopolisent les exportations.

Le problème, ici, n’est pas un problème d’exportation mais de solvabilité des états et cet emprunt de 750 milliards d’euros ne va qu’aggraver le passif des états européens.Tu me diras, les Etats-Unis ont fait la même chose, certes, mais les US ont fait tourner la planche à billets à la différence de la Banque centrale européenne qui ne peut pas prêter directement aux gouvernements.

Mais faisons preuve de bon sens… est-ce qu’on peut sauver un pays endetté par l’endettement ou est-ce qu’on peut payer ses dettes en faisant un crédit Sofinco indéfiniment? La réponse est évidente et cela en sera de même pour nos nations.

Le problème est que nos politiques s’entêtent à vouloir sauver des industries improductives, des sociétés proposant des services inutiles/superflus, des gouvernements trop dépensiers, des banques jouant aux kamikazes à la bourse, etc…
Tout cela a un coup, celui de la solvabilité du pays.

C’est pourquoi, il faut suivre Christ qui nous invite à avoir que le nécessaire et l’utile, le reste n’a que peu d’importance: « à chaque jour suffit sa peine ».

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11 Alexandre 18 mai 2010 à 1 h 14 min

@Benjamin

Je suis vraiment d’accord avec l’esprit et le fond de ton commentaire, je m’y retrouve.

Quand je parlais au début des exportations, c’est dans une tentative de ma part de voir le verre à moitié plein, et non à moitié vide. Bien sur, c’est un aspect mineur de toute la problématique..

Tu fais bien de replacer le débat non sur la baisse de l’euro, mais sur le probleme de la dette. La baisse de l’euro, et devrait-t-on dire, les dégringolades diverses de l’euro, des places boursières, avec des envolées historiques (+10% en un jour du CAC) qui cotoyent des dégringolades autant historiques, c’est sur, ne présagent rien de bon à premiere vue. J’ai été le premier choqué vendredi apres midi quand toutes les bourses zone euro se sont à nouveau effondrées (info heureusement peu relayée par les média ce week end).
On a l’impression d’être sur un roller coster si on regarde les cours de bourse, en particulier zone euro, et il ne doit pas faire bon d’etre trader… Je pense que plus d’un jeune trader se fait à la fois des soucis pour les comptes de ses clients, pour sa capacité à tenir, pour son avenir professionnel, etc.

Tout ceci sont des évidences et je suis d’accord avec tout le monde sur la forme. Maintenant là ou je ne suis pas d’accord, c’est de faire le raccourci trés rapide suivant :
« Ca va mal, on est en 2010, ca va aller plus mal, et encore plus mal, et on ne peut rien y faire de toutes façons, tout au mieux se préparer, etc ».

Cette attitude de « spectacteur passif d’un pseudo-monde qui s’écroule » n’est pas de mon ressort.

Et c’est là ou je diverge avec beaucoup (sur ce blog et ailleurs).

1. Je pense en effet qu’il faut etre sage et prendre ses précautions, « au cas ou ». Je suis d’accord avec ca, et j’essaye de prendre les mienne. Je ne suis pas du tout dans une vision « casimir et l’ile aux enfants » de l’avenir.

2. Maintenant, je suis contre le focus sur ces choses. Je pense que le focus eschatologique tel qu’il est présenté par beaucoup (comme dans l’article ci dessus) est une dérive malsaine, qui empeche à la fois l’ouverture aux autres, la mission… Cette dérive complètement malsaine doit etre combattue.
Il n’y a aucun verset qui soutient le fait d’essayer d’analyser de manière amateur et bancale une hypothétique actualité de l’avenir, et encore moins de se concentrer la dessus, comme beaucoup font.
Au contraire, que tout ce qui est honorables, pur, vertueux, digne de louange… soit l’objet de nos pensées.

3. Ces dérives de mauvaises analyses de l’actualité englue les gens, entretient toutes sortes de fausses croyances, sur l’avenir, sur les Etats, sur les hommes politiques, etc beaucoup de raccourcis rapides (= analyse de l’économie en 3 phrases et 2 conclusions hatives, comme l’article ci-dessus) par des gens qui n’ont aucun diplôme dans le sujet, aucune experience professionnelle du sujet, qui n’appartiennent à aucun milieu professionnel dans ces domaines, et qui basent leur constructions idéologiques sur des supposés et présupposés douteux, créant toutes sortes de raccourcis rapides, la plupart du temps à sensations, en surfant sur les préocupations des gens, et donc en exploitant les peurs, qui amorcent les âmes et les intelligences mal affermies et en lacunes de compréhension globale sur le sujet.
Ceci doit être combattu.

4. Des vrais débats constructifs peuvent emerger, une fois que les gens quittent et se débarassent de leur présupposés douteux et obscurs, basés sur un vague article publié sur un « site »….
Une fois que les gens ne s’arrêtent plus à des raccourcis rapides truffés de sensationnalisme, alors des vrais débats peuvent emerger sur le un discours de fond.

5. Ces debats là peuvent être les bienvenus, et selon moi, sont nécessaire, pour avancer dans une compréhension des problematiques, et aboutir sur des solutions.

Car là est le vrai probleme. Parler, parler et parler pour dire que tout va s’écrouler n’a aucun sens. Tout le monde peut le faire. Et tous ces articles (comme ci dessus) qui rabattent, avec comme fond de commerce la peur, l’insécurité face à l’avenir, et les chocs successifs qu’entrainte certains phénomène d’actualités dans la conscience collective, pour ne faire qu’entretenir ces sentiments charnels de peur, d’insécurité, de doute, de méfiance, etc … Tous ces articles donc non seulement ne servent à rien, mais amplifient le problème. On le sait, la crise est avant tout une crise de confiance.

Parler donc pour rabacher que tout va s’écrouler, et que « moi je le sais, je vous l’avais dis ».. N’a aucun sens.
Débattre des problématiques, pour apporter des solutions, cela est different. (et des solutions autres que : barricadez vous avec des reserves de pates et de riz… SVP…)

Voila donc. Dans notre cas, l’article ci dessus se borne à rabacher que tout va de travers, mais en moins bien que le font les medias classiques, avec un raisonnement completement opaque, par des « non professionnels », etc etc etc…

Quoi d’autre à rajouter ?
La fin du commentaire de Benjamin est trés interessante.

Voici quelques causes du probleme, causes que nous pouvons localiser, et les changer dans notre vie.
On sort à ce moment d’un raisonnement fataliste (article ci dessus : tout va secrouler, tant pis pour vous les mecs), et on entre dans un raisonnement qui porte en lui un potentiel de solution et d’espoir : « si on continue comme ca, c’est sur que ca va pas aller fort, mais, voila certaines causes, certains défis à relever, à changer dans nos manières de faire du business, notre rapport à l’argent, etc etc au consumerisme, etc. On en est arrivé là, parce que ceci ou cela. Le défi est de changer ceci ou cela ».

A ce moment on sort d’un raisonnement fataliste et bancal, et on redonne à la génération suivante de l’optimisme.

Deux approches aux antipodes l’une de l’autre. L’une détruit, l’autre construit. J’ai choisi mon approche.

Bien à vous.

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 3 -1 5

12 Benjamin 18 mai 2010 à 9 h 12 min

Je me permettrai de te répondre Alexandre, cet article peut paraître fataliste (et il l’est quelque part) mais c’est que dans le fond nous sommes pas passés bien loin de la catastrophe.

La situation dans laquelle nous sommes et tu l’a bien dit, c’est un problème d’habitude face à la consommation, tant que nos habitudes n’auront pas changées et que nos politiciens se battront en s’endettant pour préserver ces habitudes superflues, le risque de crise ne sera pas loin. Du point de vue du citoyen lambda, l’économie repart et les premiers signes se font déjà sentir mais cela n’est qu’une illusion car derrière ce n’est plus le privé qui génère de la richesse mais le public qui endigue la crise à coup de plan de sauvetage massif. Cette année par exemple, le Royaume-Uni connait un déficit de 12% de son PIB et les Etats-Unis de 10%!!!
Combien d’années pourront-ils tenir comme ça avant que les investisseurs demandent des garanties? Même pas une génération.

Ensuite tu dis que ceux qui écrivent cet article ne sont pas compétents… Peut être, mais dis-moi combien de Professeurs d’économie et de Prix Nobel avaient anticipé la crise? Un aveugle peut-il conduire un autre aveugle sans que ces derniers finissent par tomber dans le précipice?
Si tu veux savoir l’avis de celui qui a anticipé en premier la crise, Nouriel Roubini, voici sa récente définition au sujet de la crise:

Une crise financière est un événement qui force les ministres des finances à passer le week-end ensemble pour tenter désespérément d’annoncer un plan de sauvetage commun, et cela pour éviter une panique nationale et internationale juste avant l’ouverture de la bourse le lundi matin lire ici

Beaucoup d’observateurs (dont je fais partie) suspectent la Banque centrale américaine de soutenir artificiellement les marchés alors que les données macroéconomiques sont fondamentalement mauvaises. Ce procédé a le mérite de donner la bonne humeur au peuple mais il ne fait que retarder et aggraver la condition de nos nations.

Il faut savoir et je vais être un peu libéral pour le coup qu’une crise est saine par nature, qu’il s’agit de faire table rase sur les erreurs commises par appât du gain dans le passé. Mais l’erreur est de ne pas vouloir changer sa manière de vivre. Alors, effectivement, ce sont des gens qui vont perdre leurs emplois, moins de richesses, plus de précarités, plus d’impôts, moins d’aides sociales, etc… et donc comme tu dis moins d’optimisme dans l’avenir.
Toutefois, en ce qui me concerne, je n’espère pas dans les richesses éphémères de ce siècle mais celles qui sont éternelles et qui durent aux siècles des siècles.
Car je te le dis en vérité, la crise tôt ou tard éclatera.

Fraternellement.

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13 Alexandre 18 mai 2010 à 11 h 04 min

Je ne peux qu’être d’accord avec toi, Benjamin. Tu as une très bonne logique d’analyse, je m’y retrouve. Je n’ai vraiment rien à rajouter, sinon que j’adhère à ce que tu dis.

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14 jean T 18 mai 2010 à 12 h 24 min

Je suis attristé pour ceux qui pensent que l’info présentée dans cet article était « pour faire peur » : Ne sommes-nous pas confiants dans les promesses du Seigneur ? Ne sommes-nous pas de ses brebis pour avoir peur ?
Il ne s’agit pas de dramatiser donc ni de se lancer dans une analyse économique objective (encore faudrait-il effectivement s’y connaître et… avoir toutes les données), il s’agit seulement de s’aider à distinguer (un peu) en quels temps nous sommes !

Je suis, pour ma part, et avec ceux qui m’entourent, tout à fait dans la confiance et la paix du Seigneur contrairement à ce que tu sembles penser Alexandre (tu peux le deviner en lisant le dernier article du 15 mai : https://blogdei.com/index.php/2010/05/15/debut-de-lage-de-leglise-ses-vainqueurs-et-sa-fin
et plus encore dans les commentaires d’un concernant les Eglises de maisons le jour d’avant :
https://blogdei.com/index.php/2010/05/14/leglise-de-maison-un-retour-a-la-simplicite-par-guy-zeller )

Matth 24 ne dit-il pas : quand vous verrez ces choses… n’ayez pas peur… relevez vos têtes ? Remaques le « quand vous verrez »… ce qui implique d’être qque peu attentif… d’observer mais sans s’y attacher. Bien au contraire même : de s’y préparer en se laissant perfectionner par Le Bien-Aimé jour après jour, en abandonnant bien des choses de nots moi et de nos concept à la croix, en somme en marchant avec Lui.

Pour ce qui est du Ndlr ou des commentaires des uns et des autres : le temps montrera ce qui est juste, faux, doit être tempéré, etc… pas de position doctrinales là-dessus, ce serait risqué et prétentieux. Tant mieux (quoi que…) si je me trompe ! Par contre sur le passé (événements boursiers de septembre 2008 par exemple) il s’agit d’événements connus et répertoriés que l’on peut parfaitement vérifier… mais vus sous un angle biblique. Bien sûr le chemin peut être plus ou moins long suivant les vallées et les sommets intermédiaires au sommet, plus lointain, entrevu maintenant…

Alors préparons-nous et marchons dans l’amour, le respect et l’obéïssance à notre Dieu. Que la paix soit avec nous tous !

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15 nicolas 18 mai 2010 à 20 h 49 min

(Alexandre, juste pour ton info, le Geab est un groupe composé d’une 50e de chefs d’entreprise et de d’économistes. Je crois que tu es fortement en réaction par rapport à leurs analyses car de par ton métier d’investisseur, tu « paries » si j’ose dire sur la confiance en l’avenir. En cela je trouve louable ton ATTITUDE que tu veux positive. C’est le principe de la bourse que de vouloir être positifs et confiants pour enteriner la valeur…des valeurs que l’on veut soutenir et encourager et que l’on achète Mais d’un autre côté, le Geab, dans son bulletin trimestriel met l’accent sur des réalités qui ont été occultées. Tu ne nieras pas que la crise s’appesantit et qu’elle opère un tri dans les commerces et les entreprise car, manifestement, les choses doivent changer. L’Evangile du royaume consiste à déposer et à investir dans les valeurs auxquelles nous croyons. Le FM investira dans l’humain ou le social, nous aussi d’ailleurs, mais avec la perspective de l’annonce de l’Evangile et de l’instauration du royaume. Le Geab constate seulement l’état de déclin d’un système pourri de l’intérieur, et ceux qui profitent du système, plus ou moins moralement, tirent sur le pianiste qui leur chantent que la fin du jeu est proche! Tout est à inventer! J’aime bien l’investissement horizontal comme sur http://www.kiva.org les connais-tu? Paix sur toi!)

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16 colibri 19 mai 2010 à 12 h 16 min

pour compléter:
Le point de vue d’un autre économiste « Jacques Généreux » :
http://e-s-g.blogspot.com/2010/05/gouvernes-par-des-fous.html
Mais dsl, il est issu d’un parti politique qui n’est pas celui que bcp de chrétiens considèrent comme celui de Dieu (car Dieu est de droite en politique non?) donc c’est possible que ce soit une voix moins autorisée j’aurai prévenu :angel: :
http://www.france-info.com/chroniques-parlons-net-2010-05-14-j-genereux-denonce-l-esprit-de-munich-des-dirigeants-europeens-441912-81-264.html

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17 Jean-Luc B 19 mai 2010 à 13 h 17 min

Un point de vue complètement différent sur le sujet de la crise de l’eurozone :

http://www.voltairenet.org/article165451.html

… mais là aussi, la couleur politique de l’auteur risque de ne pas être en odeur de « sainteté » dans une frange importante des milieux évangéliques.. :angel: :angel:

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18 colibri 19 mai 2010 à 13 h 24 min

heu dsl Alexandre à mon grand désespoir un des articles que je viens de poster parle encore de Jacques Attali je l’avais zappé.

Mais tu as raison qu’on doit se fiche de ce qu’il pense car il est pas Dieu. Mais lui, il se fiche que nous pensions ça. Lui en libre penseur il continue de penser comme d’habitude avec une longueur d’avance sur son temps;
et ma foi les autres aiment l’entendre penser tout haut. Quels autres? ceux qui dirigent ton pays, pardi! et aussi ceux qui agissent au niveau des instances internationales comme le FMI les G8 ou 20 et puis l’Europe aussi tant qu’on y est.
Ton président le consulte puisqu’il l’a mis à la tête d’une commission de réflexion et bien sûr pas pour des prunes. Mais bien entendu il n’est pas issu du parti de Dieu comme ton Président tout comme le président du FMI qui n’est pas du parti élu d’en haut, mais qui cela intéresse? à quel moment le combat diffère puisque la même logique ultra libérale est là et eux tous le savent; enfin sauf nous bien sûr qui en votant pour eux établissons des différences entre leurs partis sur la base de ce que nous pensons qu’ils sont censés être ou représenter.

Et nous avons peut être raison car que serait la vie si on ne pouvait plus rêver que ce que nous imaginons pouvait être vrai et que très bientôt les hommes vivront heureux et en paix grâce à leurs gouvernants qui font tout ce qu’ils peuvent pour cela?

Moi je rêve aussi d’un demain positif c’est le cas quand on a des enfants qui sont encore jeune n’est ce pas?
Je fais des projets aujourd’hui en perspective de demain; je n’arrête pas même si je sais que je peux mourir ce soir. Alors il fait beau ces temps ci et j’en profite un maximum: je regarde les arbustes qui fleurissent, cela a d’autant plus de prix que cette année le forsythia a fleuri en retard; ce que je ne faisais pas avant je le fais avec attention je sens l’odeur des fleurs qui sortent déjà et je loue le Seigneur.et je constate que je découvre des choses que je n’avais jamais remarqué auparavant ; en fait c’est parce que je ne les regardais pas je savais qu’elles étaient là et c’était bon_
alors j’admire les fleurs de l’aubépine car son fleurissement ne vas pas durer longtemps je le sais.
Ici on n’est pas gêné matériellement par les cendres du volcan au nom imprononçable, mais je sais pour l’avoir déjà vu ce que cela donne sur la végétation quand c’est le cas.
Il n’y a pas longtemps je me suis promenée sur le sable le long d’une plage et j’ai loué le Seigneur parce que l’eau était belle on pouvait apercevoir les poissons et j’ai loué le Seigneur pour ces petites bestioles dont il a peuplé les eaux pour nous. Je pense que ceux qui subissent la marée noire Outre-Atlantique ne pourront en voir comme cela un bon bout de temps.
Alors cela a l’air bête, vu comme ça, mais je me dis que si je n’ai pas de prise sur demain, car je sens bien que cela ne va pas en s’améliorant, je peux encore me réjouir aujourd’hui de ce que Dieu met devant mes yeux, même les plus petites choses qui m’ont semblé insignifiantes aupararavant, je les vois désormais différemment comme autant de bénédictions auxquelles je ne prêtais pas attention : je les trouvais normales comme devant faire partie de ma vie : c’était logique je n’y réfléchissais pas que je sache; alors aujourd’hui je les regarde comme si c’était la dernière fois que je les voyais et je les vois différemment.

Et c’est pareil pour ceux qui m’entourent je me dis c’est peut être la dernière fois que tu les vois et alors je pense à ce qu’on fait quand on pense que c’est la dernière fois qu’on voit une personne et qu’on a envie de lui dire quelque chose d’important qu’on n’aura peut être plus jamais l’occasion de lui dire.
J’avoue que cela change complètement ma perspective.

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19 Alexandre 21 mai 2010 à 2 h 41 min

Un bon article qui résume le même problème, qui peint un tableau assez sombre mais réaliste, mais avec la déontologie journalistique incluse :

Merci les marchés – lemonde.fr

Je préfère de loin cette présentation, même si les conclusions sont similaires. Je dirais que la différence se note aussi dans « le style » et « la plume » journalistique, et le choix des conclusions appartient au lecteur, et ne sont pas « jettées dans la marre » à son visage, en l’éclabousant. Le style à son importance.

Mon probleme avec les articles de sites opaques alternatifs de l’article de ce fil de discussion est qu’ils ne laissent pas le lecteur penser par lui meme, ils lui imposent des conclusions, des points de vue, et une vision déja pré-machée, pré-digérée, et préte à « avaler » tout cru, un peu semblable à ces petits pots pour bébés.
Beaucoup trouvent la facilité de se nourrir de ces « petits pots pour bébé » de conclusions et d’analyses pré-machées, résumant une vision trés subjective, étriquée, souvent fausse, et enlevant en tout cas au lecteur sa capacité à tirer ses conclusions.

J’ai fais quelques recherches sur ce site, le « GEAB », et à aucun endroit est publiée la liste des « soi disant chef d’entreprise » qui participent à ca…

De plus, beaucoup de leurs articles et soi disant « prévisions » sont totalement délirant…
Par exemple ce « communiqué de presse » où ils ont annoncé de facto la cessassion de paiement du gouvernement americain en été 2009.. …. LOL .. Excusez du peu…

Autres informations interessante concernant ces « soi disant experts », un forum que je lisais par le passé, assez connu et respécté, bulle-immobiliere.org, démonte systématiquement chacun de leur communiqués, avec beaucoup d’ironies, et un poil de moquerie…

Exemple ici

ou aussi ici.

Pourtant, le forum bulle-immobiliere.org croit dur comme fer à une chute plus ou moins générale, mais en gardant les pieds sur terre… Et même eux, parlent du GEAB en ces termes :

- Merci d’éviter de m’envoyer également ce genre de propagande apocalyptique.

- C’est vrai que recevoir un torchon pareil pour noel dans sa bal serait franchement mal venu

- Sont toujours pas calmés ceux-là

- J’ai hâte de ne pas le lire.

Citations tirés des liens ci dessus… a consulter

Nicolas, tu dis que ce soit disant site est tenu par des soi disant « chefs d’entreprise ». Je serai curieux d’avoir leur noms, ainsi que le nom des entreprises qu’ils dirigent…. Je serai curieux de chercher le bilan de ces entreprises, si elles existent…

Pourquoi je dis ca?

Car je doute fort qu’il soit possible d’obtenir la vraie identité de ces gens. Il me semble que ce genre de site est tenu par quelques maniacs, déconnectés de la réalité, et surtout de la vie économique… Bien souvent, les gens qui publient de telles choses ont pu etre en effet chef d’entreprises, « économistes » ou que sais-je dans une vie anterieure, mais suite à des mauvaises experiences, échecs, etc sont devenus amers et aigris, et ont perdu pieds avec la réalité…

Franchement, je ne comprend pas comment des gens peuvent lire des truc pareil…

J’ai lu quelque chose récemment :

« La paranoïa peut se définir par le fait de raisonner juste sur des prémisses fausses. La schizophrénie par le fait de raisonner faux sur des prémisses justes. »

Je vois donc un peu trop de paranoïa à mon goût. Il ne suffit donc pas de raisonner juste, mais de raisonner juste sur les bonnes bases. C’est pour ca que je maintient qu’il est eminement dangereux de raisonner, même juste et correctement, sans l’appui et l’encadrement de professionnels, mais en restant dans des eaux amateurs, car on a vite fait de construire toutes sortes de raisonnements, même corrects, sur des mauvais présupposés, entrainant de facto un décalage avec la réalité, et toutes sortes de paranoïa.

« Au début du XXIe siècle, dans un sens dérivé, le langage commun ou journalistique utilise le terme « paranoïa » pour rendre compte d’états comme la méfiance, la suspicion ou le scepticisme, qui ne sont pas pathologiques »

J’en reviens au final à mon article sur lemonde.fr.
Cet article je le trouve assez intéressant, car il soulève ces problèmes, mais avec une approche « saine » ;)

Je m’inquiète juste de voir de plus en plus de gens que je connais tomber dans les psychoses et les paranoias de ces sites opaques et délirants… Mais bon, peut etre cela correspond t-il à exutoire pour évacuer les peurs refoulées des gens sur l’avenir. La ca aurait du sens pour moi. Des communautés sociales baties autour du besoin d’évacuer les peurs et les craintes nourries par l’info. Des communautés se rejoignant sur les meme craintes et peurs… Je ne vois que cette explication pour élucider l’attrait grandissant des gens pour ces sites complètement tordus..
Franchement … :)

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