Sondage IFOP « Les femmes et l’IVG » : Pour une autre prévention de l’avortement en France

19 lectures, par nicolas le 6 mars 2010 · 0 commentaire

dans la rubrique Bioéthique, Des relations dans l'amour, Décadence, perversion, avilissement, anthropophagie

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Alliance pour les Droits de la Vie (transmis par le CPDH)

A la suite du rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), rendu public en février 2010, l’Alliance pour les Droits de la Vie a voulu connaître l’avis des Françaises sur le sujet sensible de l’avortement, qui la mobilise sur le terrain de l’aide aux femmes enceintes ou ayant déjà vécu l’IVG.

Elle a commandité un sondage détaillé à l’IFOP, réalisé du 19 au 23 février 2010 auprès d’un échantillon représentatif de 1006 femmes âgées de 18 ans et plus.

L’Alliance en tire quatre enseignements majeurs :

1/ L’avortement n’a rien d’anodin pour les femmes : la plupart des Françaises estiment qu’il y en a trop, qu’il a des conséquences difficiles à vivre et aimeraient que la société les aide à l’éviter.

Les Françaises se disent très majoritairement favorables à un « droit à l’avortement » (85%). Ce n’est pas l’avis de l’Alliance qui se retrouve clairement du côté des 7% des sondées qui n’y sont pas favorables. Mais ce constat ne clôt pas le débat, car l’Alliance se retrouve sur d’autres questions avec une nette majorité des Françaises :

- pour 61% des Françaises (contre 33%) « il y a trop d’avortements dans notre pays » ;
- pour 83%, « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » ;
- pour 60% (contre 33%) « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

Pour l’Alliance pour les Droits de la Vie, l’avortement est un drame personnel et un échec social, et les pouvoirs publics ont raison de s’en préoccuper. On ne peut pas se satisfaire que près de 4 Françaises sur 10 aient recours à l’IVG au moins une fois dans leur vie féconde (donnée de l’Institut national d’études démographiques).

A ce titre, les Françaises ne suivent donc pas les associations qui affirment que le fort taux d’IVG ne pose pas de problème et qu’il ne faut pas en faire un drame. Et 54% désapprouvent leur action quand elles « organisent des solutions pour que les femmes puissent avorter à l’étranger au-delà du délai légal ». L’Alliance pour les Droits de la Vie conteste également ces filières d’avortement tardif ouvertement revendiquées, qui ont fait scandale en Espagne ces derniers temps.

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>>> L’avortement et le cancer, première cause de mortalité en Europe


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