Quelques précisions sur la nouvelle confession de foi de la FEF et son changement de nom

12 lectures, par nicolas le 12 février 2010 · 13 commentaires

dans la rubrique Actualités des églises, Christianisme, Etat du monde chrétien

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La Fédération Evangélique de France (FEF) change de nom pour devenir le Réseau Fraternel Evangélique de France (RFEF). Constituant l’un des 5 pôles du futur Conseil National des Evangéliques de France, la FEF a voulu ainsi bien marquer sa position spécifique sur les questions éthiques. A cet effet, la confession de foi a été rafraîchie à Paris le 6 février: confession de foi adoptée par l’Assemblée Générale (Pdf).

Le RFEF, qui connaissait une stagnation de sa croissance, vit une assez forte expansion depuis 3 ou 4 ans. Selon son secrétaire général, Clément Dietrichs, cela est imputable à des positions moins intransigeantes qu’auparavant. La FEF était plutôt connue pour les jugements de certains de ses membres et des positions très marquées, notamment sur le baptême du Saint-Esprit.

Sans pour autant afficher l’ouverture de son équivalent suisse, le RFEF, mouvement exclusivement français sans communion avec un mouvement étranger, a précisé en 6 endroits ses positions doctrinales sur la question du Saint-Esprit dans sa nouvelle confession de foi.

Plusieurs églises sont en pourparlers pour rejoindre cette fédération et une dizaine d’admissions nouvelles ont été récemment enregistrées. Le RFEF compte actuellement 378 communautés, en France et dans les Dom-Tom.


{ 13 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 nicolas 16 février 2010 à 20 h 48 min

Merci Scarron, tu as été très clair.

2 Scarron 16 février 2010 à 10 h 19 min

Mon cher Jean,

Je suis sincèrement désolé que tu prennes mes coups de bec comme un « affront » ; ils avaient bien une intention, que je vais te dire, mais certainement pas celle de te rabaisser.

Pour commencer je suis d’accord avec toi qu’afficher son nom sur internet est un choix. Mais pourquoi le choix d’un autre obligerait-il le mien ? C’est tout à fait contraire à l’esprit de liberté ; c’est une forme de chantage ; ce que fais, je te force à le faire aussi sous peine de t’accuser de lâcheté. Regarde, j’ai ôté ma chemise, alors toi tu ne peux pas garder la tienne. Mais moi je veux chanter quand ça me chante et m’habiller comme il me plaît. De plus, reconnais que celui qui prend un pseudo, n’attaque jamais les autres sur cette question. Qui donc respecte le plus la liberté l’autre ?

Maintenant, je vais te parler de frère à frère, sachant, comme tu l’as dit, que tu ne répondras pas. Jean, tu ne te rends pas compte de quelque chose qui apparaît évident à presque tous les autres frères et soeurs quand ils lisent tes interventions relatives au CNEF et tout le tintouin. Sans doute c’est pareil pour moi sur d’autres plans ; on a besoin de temps en temps d’un miroir en pied qui nous renvoie notre image entière telle qu’elle apparaît à autrui. Outre le plaisir d’essayer de rimer, mon petit épigramme, avait réellement pour but de te faire sentir ce que tu ne saisis pas :

Que le CNEF vienne de Dieu ou des hommes, il ne t’a pas été donné la place qui te permet d’en parler sur le mode d’importance ou d’acteur incontournable que tu adoptes. Chacun peux le critiquer à loisir, mais en restant à sa place, sous peine d’encourir un juste ridicule. Moi je peux écrire au Président de la République, mais si je m’étonne que ma lettre n’ait pas été lue en conseil des ministres, et qu’on en a tenu aucun compte, on me sourira doucement. Ton document, tu peux l’envoyer au CNEF ; je ne dis pas que tu n’as pas travaillé pour le produire ; mais il est inapproprié de le citer comme une référence, que chacun aurait dû lire ! Il n’aura pas plus d’effet que ma lettre à l’Elysée. Sois certain que plusieurs éminences de la FEF ont lu tes interventions sur ce blog et ailleurs. Et elles ont dit en elles-mêmes : mais qui c’est cet électron libre ! encore un qui veut faire parler de lui ; un franc-tireur qui met des bâtons dans les roues.

Jean, chacun de nous reçoit du Maître un appel, et les capacités adéquates pour le bien remplir. Le tien n’est pas d’intervenir dans les hautes sphères de la politique évangélique. Je te le dis en toute fraternité.

Reviens à la vocation pour laquelle Dieu t’a formé, et qu’il te bénisse abondamment.

Scarron.

3 Jean Croissant 15 février 2010 à 23 h 39 min

Bonjour Colibri,

« Très cher petit Colibri,
C’est promis, c’est mon dernier cuit-cuit.
Mais il me faut cet hiver, braver cet affront,
Du Moqueur Pivert, au bec de Scarron.
Et après ma langue, sera immobile,
Plus un seul de mes mots, sur ce présent fil. »

Bonjour Scarron,

Ecoutes-moi bien Scarron. Si tu as pu utiliser ; mon Nom et mon Prénom, c’est que j’ai choisi de vivre dans la lumière. Toi, tu ne transmets qu’une tête d’oiseau associée à Scarron. C’est bien toi qui est venu me chercher n’est-ce pas ? Précédemment, je n’ai fais que de transmettre une info sur la FEF. Mais toi, tu es venu me placarder, avec une légère « indécence », une fonction de Président ! Saches une chose, c’est que je ne possède qu’un seul titre : « Serviteur inutile sauvé par grâce » !

Maintenant, si tu veux te confronter à moi par « la lettre », tu es perdant d’avance ! Qui t’as permis de parler de la sorte de mon ex-femme Sylvie ? Et de quelle façon j’ai parlé d’elle ? Parce que tu crois peut-être que « je l’utilise », ou que « j’utilise blogdei » pour lui parler ? Saches donc une bonne fois pour toutes que cette Princesse ne se contente pas du virtuel ! La première fois que j’ai rencontré Sylvie, c’était pour l’accueillir sur un quai de petites barques dans une allée de roses blanches. Avant de l’épouser le 4 Septembre 2004, j’au dû faire un poème à son Père le 6 Juin 2004, il s’intitule « La main de votre fille », ce poème contient 370 mots. Et tout cela, avant qu’elle soit enfermée dans une secte et qu’elle me quitte en Juin 2005. Je suis divorcé depuis 2005 et je n’ai pas de nouvelles d’elle. Sylvie est mon « ex-femme », je n’ai jamais dis que c’était « mon Epouse », j’ai dis que j’attendais « une Epouse », que j’attendais « Le Printemps de Dieu ».

Si tes poèmes, pour moi, n’ont pas la même valeur que la fidélité de mon coeur, l’agilité de ta plume, a peut-être une utilité si tu sais vraiment t’en servir. Et je vais t’en donner l’occasion. N’oublie pas que sur ce fil, nous parlons de la FEF. La ‘Fédération Evangélique de France’, « était responsable » de la (communauté ecclésiastique…) (dont Sylvie fait partie). Elle devient dès lors, ipso facto « irresponsable » ayant changé de Nom pour devenir le ‘Réseau Fraternel Evangélique de France’ ! Mais attention, il n’y a pas que la FEF qui fait voeux officiel d’irresponsabilité ! Depuis l’année 2005, et depuis l’envoi (régulier) du document : (Pour faire face aux Dérives Sectaires : « Douze Propositions pour un CNEF acceptable ») (de Septembre 2009), le seul « remerciement », des (envois de mes documents), provient du Chef de Cabinet du Président de la République ! Et la seule personne qui a désiré me rencontrer est un Conseiller du Premier Ministre ! Depuis bientôt cinq années, personne ne veut prendre ses responsabilités ! Et aujourd’hui, la FEF lève ses voiles pour naviguer ailleurs… La seule question que je me pose aujourd’hui, c’est : Que « sera » et que « fera » le CNEF demain ? N’est-ce pas une question évidente ? Pourquoi le CNEF ?

Voilà Scarron. J’ai remarqué que tu sais bien écrire. Alors prends donc ta plume et va contacter le « Comité représentatif » du CNEF ! Mais je te le demande très fraternellement, arrête donc de parler du haut de ton « Maquis Communautariste », et engage-toi dans l’oeuvre de Dieu, en acceptant la Lumière de Jésus-Christ.

Je l’ai promis à Colibri, je ne parlerai plus sur ce présent fil.
Affectueusement.

Jean Croissant.

4 Scarron 15 février 2010 à 16 h 41 min

Parler de sa femme sur la place publique,
Est-ce là ce que veut la sagesse biblique ?
Sylvie, criait Jean, par un gourou se voit retenue.
Mais pour la regagner, internet est bien mal advenu.
Car quand l’épouse dans un blog se verra exposée,
Et au cnef bizarrement mêlée, elle en aura la nausée.
Mon propre coeur je sonde, et j’y devine le pli infâme,
Qui pour son ambition, se servirait même de ma femme.

Scarron, sur l’air de Jérémie 17:9

5 colibri 15 février 2010 à 15 h 10 min

Voyons voyons charmants oisillons,
Pourquoi ces chansons ?
Il n’y a vraiment aucune raison
De vouloir jouer aux fanfarons.
Nous sommes encore en hiver
Où Hérons et Piverts
Comme oiseaux en cage
Cessent leurs bavardages.
La forêt n’a pas retrouvé son feuillage
Car la neige et le givre font encore des ravages
Alors de grâce, si vous voulez chanter
Attendez que vienne l’été
Où tous les petits oiseaux
enrôlés dans l’orchestre du très Haut
Tels des Bardes de ses louanges,
Admis dans le chœur des Anges
Feront monter les notes du bonheur
Comme un parfum de bonne odeur
Émanant des jardins du Seigneur.
Mais d’ici là faites-moi une faveur
Usez donc d’un peu de pudeur
Dans vos billets d’humeur
Sinon je finirai par prendre peur
A la fois du Héron rêveur
Et du Pivert moqueur
En attendant que la paix du Seigneur
remplisse vos pensées et vos cœurs

6 Jean Croissant 15 février 2010 à 13 h 50 min

Cet hiver qui est trop long,
N’est pas le dogme à Scarron.
Et l’attente du printemps,
C’est l’Epouse que j’attends.
Alors range ce bavardage,
A Lui Seul est l’Hommage !
Sylvie est dans une oubliette,
Enfermée dans une secte,
C’est toi qui va la libérer ?
S’il te plait, c’est à toi d’arrêter !
Et fait comme les petits oiseaux,
Attends le secours d’en haut,
Et n’oublie pas, un seul honneur :
Jésus-Christ est Seigneur !

7 Simon 15 février 2010 à 9 h 38 min

Ces fédérations, réseaux, conseils etc…montrent que la majorité des églises d’aujourd’hui sont dirigées par les hommes.
En effet, si Christ était réellement à la tête, croyez vous qu’il nous inciterait à nous réunir en fédérations, comme pour être reconnus par le monde ? avons nous besoin d’une quelconque légitimité si c’est par la volonté de Dieu que nos assemblées existent?
A moins que ce ne soit pour nous même, pour mieux nous retrouver aux milieu de nos divisions…
Mais nos églises d’aujourd’hui sont malades, nous avons le syndrome de Genese 11: « Faisons-nous un nom! »

8 Rebecca 14 février 2010 à 14 h 55 min

Puisque les principaux fondateurs du CNEF ( sauf erreur de ma part ?? ) sont l’AEF et la FEF, je pensais, naïvement peut-être, que le CNEF étant suffisant, les deux autres structures disparaîtraient pour éviter de faire « double emploi », et de compliquer encore le monde évangélique par un empilement de structures … je vois que ce n’est pas le cas, pour la FEF en tout cas : elle change simplement de nom ….

9 Jean-Marie C 14 février 2010 à 10 h 07 min

Kric, rien de plus facile pour mémoriser:
Tu n’a qu’à penser au Réseau Ferré Français (RFF) :biggrin:

10 Scarron 13 février 2010 à 19 h 01 min

Lassé par un hiver trop long,
A voix haute, rêvait le héron.
Quand donc viendra le printemps,
Qui rompra ce silence pesant ?
J’aime de mon prochain le ramage,
Et toujours j’en attends un hommage.
Mais quand il chante Schiboleth,
Cela m’irrite autant que Sibboleth.
Et qui saurait rfef rfef répéter ?
S’il vous plaît, il faut arrêter.
Et que tous les petits oiseaux,
Désormais unis en un saint réseau,
Pépient d’un cri charmant :
Jean Croissant, Président !

11 Jean Croissant 13 février 2010 à 16 h 00 min

Chers frères et soeurs en Jésus-Christ,

Pourquoi la « Fédération Evangélique de France » a décidé de changer de nom et de devenir le « Réseau Fraternel Evangélique de France » ? Pour ne plus être (Fédérative) (de l’Evangélisme) !

Je rappelle à ceux qui sont en possession de mon document « Douze propositions pour un CNEF acceptable », que les pages 15 et 16 – (c’est-à-dire la rubrique « Questions anticipées ») – soulèvent la problématique de l’avenir de la FEF vis à vis de la décision de « l’Alliance Evangélique Française » (AEF), d’abandonner son identité propre lors de la fondation du futur « Conseil National des Evangéliques de France » (CNEF).

A cet égard, mon point de vue précisait que « L’idéal serait de voir la FEF perdre également son identité propre ». En fin de compte, je pensais que la meilleur solution, consistait en la dissolution de la FEF, ce qui aujourd’hui est chose faite, et je m’en félicite.

Maintenant, le plus dur reste à faire, c’est-à-dire construire un CNEF capable d’affronter les dysfonctionnements qui n’ont pas pu être gérer par « l’ex-Fédération Evangélique de France ».

Vous trouverez ci-dessous le texte cité du document de Septembre 2009 : « Question / Réponse »

 » – Alors le fait de voir l’AEF abandonner son identité propre, lors de la fondation du CNEF est pour vous (Jean Croissant) une bonne chose ?

– Ici c’est un autre problème. Je n’ai aucun conseil à donner, mais je remarque une chose : D’un côté, si la FEF n’effectue pas la même démarche, nous risquons de nous trouver devant l’image d’un CNEF à coloration « AEF Bis ». Il existe des sacrifices qui ne sont pas forcément des sacrifices si, en fin de compte, on récupère tôt ou tard ce que l’on a donné. Si j’ai bien compris, l’abandon de cette identité propre est accompagné d’une « contrepartie » ( »à condition que sa vision et ses actions soient reprises par celui-ci » : voir l’accueil du site). L’idéal serait de voir la FEF perdre également son identité propre, afin de partager équitablement les objectifs spirituels. En posant un regard extérieur sur ces deux structures, nous remarquons une image « éthique » qui transparaît au sein de l’AEF et une image « doctrinale » qui transparaît au sein de la FEF. Le partage des rôles, à première vue, paraît simple à résoudre. Mais d’un autre côté, où serait la place du Mouvement des Assemblées de Dieu au sein d’un CNEF à couleur doctrinale FEF ? Si la FEF a vu le jour c’est en partie pour définir une autre doctrine face aux ADD. Si elle dissout sa structure, elle perdra non seulement sa particularité doctrinale face aux ADD (une fédération ADD qui ne bougera pas dans ses objectifs car elle est fédérée au niveau européen et mondial), mais elle perdra également sa spécificité, face à la Mouvance Pentecôtiste et Charismatique et aux évangéliques rattachés à la FPF. Pour ainsi dire, je n’ai pas d’opinion précise face au choix de l’AEF d’abandonner son identité propre. Chaque démarche produit d’autres questions. En fin de compte, le CNEF ne peut être qu’une structure accueillant la diversité. » (Pages 15 et 16 du document : « Douze propositions pour un CNEF acceptable »).

12 michel.r 13 février 2010 à 10 h 01 min

Merci Nicolas pour les précisions.
Bon! pas grand changement…pas grande « ouverture » dans la constitution (blague). :smile:
Kric, je pense que les « gens » continuerons a dire: la FEF, le R ne change pas grand chose.

13 kric 12 février 2010 à 19 h 48 min

je trouve ce changement de nom pas très judicieux. Le nouveau nom et très compliqué on ne le mémorise pas bien. L’ancien nom était plus parlant. Un peu comme le nom des conseils générals qui sont en réalité des conseils départementals.

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