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Les grands quiproquos théologiques qui ont tiraillé l’Eglise ont leurs racines dans des lectures partiales ou partielles des Ecritures bibliques. Ainsi, le christianisme s’est développé dans un monde de culture majoritairement gréco-romaine, plutôt que de culture hébraïque, bien qu’il ait été fondé par un juif parmi les juifs. C’est pourquoi la doctrine de l’immortalité de l’âme, très présente dans tout un pan de la pensée grecque, a été un point d’appui à partir duquel les chrétiens et même le judaïsme tardif, ont interprété les Ecritures. Le onzième chapitre de l’évangile de Jean est devenu un point de repère pour cautionner cette représentation : « Jésus dit à Marthe : C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui met sa foi en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et met sa foi en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11,25-26). Le croyant fidèle ne mourrait pas. Pourtant, manifestement, les croyants continuent à mourir…
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En lisant attentivement ce texte, j’ai pensé a trois choses:
1/ Chercher des poils sur un oeuf !
2/ Trop de cervelle nuit a la cervelle !
3/ Qu’est ce que le messieur cherche a nous montrer (ou a nous prouver) par là?
Bonjour Christian…
Oui je pense comme toi… J’ai pu peut-être laisser cette pensée avec le conditonnel que j’utilise.
Si tu connais l’explication de certaines personnes que je nommerai point, qui déplace aussi là, la virgule et font dire au texte, « je te le dis aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis », sous-entend par là qu’il lui dit ce jour là sur la croix, mais qu’il sera donc au paradis plus tard… Là encore c’est ignorer les autres textes sans ambiguités possible…
L’érudition de l’auteur de cet article est riche, et il m’est agréable même de l’entendre dans son église.
Mais pour cette explication, j »avoue émettre des réserves, car s’il est évidant que nous avons une culture Gréco-Romaine, Cartésienne et plus encore…
Nous nous trouvons ici comme il l’explique bien devant un choix , à ma mort suis-je mort, bien mort, inconscient ?
Ou encore en vie d’une autre façon ?
Il me semble que la traduction du texte et l’interprétation que l’on donne en règle générale est juste, même si la question qu’il pose est correcte, mais cela ne fait que souligner la bonne explication que nous avons l’habitude de donner…
Car, lorsque Jésus parle de l’histoire du riche et de Lazare, l’un comme l’autre sont bien conscient de leur état ?
Lorsque Jésus parle du paradis au brigand sur la croix, le paradis serait-il un lieu futur à venir ? Ce qui pourrait nous faire penser que dans l’attente du paradis nous serions dans un dortoir ?
Faudrait-il en relire dans l’apocalypse 6.10, les âmes sous l’autel qui réclament justice ?
Et bien d’autres textes encore vont dans ce sens…
Puis j’aimerai rajouter encore, l’expérience de ceux qui dans notre génération ont vécu un instant de mort et ont été faire un tour au ciel !
Jean Tu dis « Lorsque Jésus parle du paradis au brigand sur la croix, le paradis serait-il un lieu futur à venir ? » Personnellement Jean quand je lis ma bible (version Bible Martin) Luc au verset 43 je n’y vois pas un futur mais un tout de suite.
43 Et Jésus lui dit : en vérité je te dis, qu’aujourd’hui tu seras avec moi en paradis.
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