Une histoire pour sourire et réfléchir: les 11 ânesses

39 lectures, par nicolas le 16 février 2008 · 3 commentaires

dans la rubrique Humour

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L’ânesse de Balaam

Un vieil homme du pays d’Israël avait un troupeau d’ânesses. Et il avait 3 fils. Il décida de léguer la moitié du troupeau à son fils aîné, le quart au deuxième et le sixième au troisième. Et ce qui restera, décida-t-il, ce sera la part de Dieu. Et il mourut. Les trois frères se réunirent pour faire les comptes. Le père avait laissé 11 ânesses…


              

Pour le fils aîné, la moitié du troupeau : 11 divisé par 2 = 5,5 ânesses . C’est ennuyeux !

Pour le deuxième, le quart du troupeau : 11 divisé par 4 =2,75 ânesses. C’est regrettable !

Pour le troisième, le sixième du troupeau : 11divisé par 6=1,83 ânesses. Un vrai massacre ! Quant à la part de Dieu, elle était 0,92 ânesses .

Le troupeau des 11 ânesses commençait à trembler pour sa survie !

Quant aux 3 fils, ils menaçaient de s’entretuer. Le plus sage des 3 frères décida d’aller consulter le rabbin local. Le rabbin lui dit : calmez-vous, j’ai une idée. J’ai dans mon cabanon une ânesse qui ne sert à rien, prenez-là, vous pourrez toujours me la rendre.

Le frère ramena cette gracieuse ânesse à la maison. Avec les 11 autres, cela faisait un troupeau de 12 ânesses !

On recommença le partage.

Pour le fils aîné, la moitié du troupeau : 12 divisé par 2 = 6 ânesses, bien entières !

Pour le deuxième, le quart du troupeau : 12 divisé par 4 = 3 ânesses bien complètes !

Pour le troisième, le sixième du troupeau : 12 divisé par 6= 2 ânesses, avec 8 pattes !

Au total, les 3 frères s’étaient partagé : 6 + 3 + 2 , cela fait 11 ânesses…

Et oui, il en restait une, la gracieuse ânesse du rabbin. Bizarre, bizarre !

L’un des frères la ramena au rabbin en lui disant : « Pfitt, elle ne sert à rien votre gracieuse ânesse, je vous la rends ».

La morale de cette histoire, la voici : la grâce de Dieu, comme l’ânesse, elle intervient… en plus, par surprise, par grâce, gratuitement, sans qu’on s’y attende, sans qu’on l’ait voulu, sans qu’on l’ait décidé : comme surcroît au moment où l’on s’y attend le moins. Comme l’ânesse, elle ne fait que passer, la grâce. Elle rentre par une porte et elle sort par l’autre. C’est un vrai courant d’air.

Apparemment, elle ne sert à rien.

Et pourtant, elle réconcilie les frères séparés et elle permet la survie du troupeau, et en plus, chacun des 3 frères reçoit plus que prévu.


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1 nora 17 février 2008 à 23 h 46 min

si on avais souvent ce genre d anecdotes ca serais bien!!!

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2 Erik 18 février 2008 à 11 h 31 min

Merci Nicolas pour cette histoire. Dans le contexte de ce que je vie aujourd’hui, ça me prêche plus que bien des sermons en apparence plus serieux. Quel encouragement pour ma vie!! Vois-tu, souvent dans mon coeur j’entend l’appel de Dieu à être pret à etre l’annesse de Balaam, et je lui repond que je veux bien être celui là. Et c’est pas toujours facile la vie d’un âne! C’est humiliant . Mais il y à des ânes qui voit la gloire de Dieu manifesté en eux. Rien que pour ça, ça vaut le coup de n’être que l’ânesse de Balaam !!
Je suis certain que ta petite histoire va encourager beaucoup de "serviteurs inutiles"!

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3 jeanne 20 novembre 2008 à 18 h 13 min

tro bien cette istoire =D !!

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