Une conclusion hâtive est que si le mal est toléré, c’est que Dieu n’est pas si bon que cela ou pire encore qu’il n’est pas si puissant que cela puis qu’il ne l’empêche pas ! Ou pire encore que Dieu est donc un mythe une invention humaine avec un but peu louable d’ailleurs, donc que Dieu n’existe pas !
Saint Augustin aurait dit : «Dieu a jugé meilleur de tirer le bien du mal que de ne permettre l’existence d’aucun mal». Certains pères de l’église voyaient que Dieu a permis le mal car il pouvait en tirer du bien…

Oui sans doute nous pouvons dire cela… La pensée de ces hommes repose sur l’idée qu’il y a :
-un Dieu infiniment bon,
-un monde ou sévit le mal,
-un nécessaire triomphe du bien sur le mal.

Dans la Bible nous avons encore des réponses plus claires et plus convaincantes.
Nous pouvons constater que l’homme selon la Bible est un être moral.
Car créé à l’image de Dieu, Genèse 1.27 «…Dieu créa l’homme à son image. Il le créa à l’image de Dieu…» Est-ce qu’une créature morale peut l’être sans avoir la liberté de choisir ?

Nous dirons que selon la Bible la liberté est un don de Dieu donné à l’homme:
-liberté de pensée,
-liberté de conscience,
-liberté de choix,
-liberté de décision,
-même si l’homme use de cette liberté pour désobéir à Dieu.

Imaginons un pilote d’avion qui va s’écraser dans une certaine condition, le pilote à deux choix utiliser son siège éjectable, mais alors il comprend que son appareil va s’écraser sur une zone habitée, il a un deuxième choix, piloter l’avion un peu plus longtemps et essayer de sortir de cette zone habitée… Choix qu’il fait mais alors, il n’a plus le temps de s’éjecter et meurt dans ce crash…

A son service funèbre la légion d’honneur est donnée à son avion ? Ou au pilote ? L’avion n’a suivi que les commandes du pilote… mais le pilote a fait un choix… Car lui seul est libre.

Quelle vertu y aurait-il d’obéir à Dieu si dans notre nature nous ne pouvons pas faire autrement ? Mais si de notre propre décision et en opposition à l’attirance de nos sens, ou aux désirs persistants de notre nature, nous obéissons à Dieu, alors voilà une preuve de liberté…

Sans aucun doute Dieu avait prévu que l’homme pécherait. Et il en savait aussi les conséquences. Il savait quel serait le dénouement final. Dieu a pour cette raison prévu Jésus son Fils, Dieu lui-même, pour nous accorder une possibilité de salut, à nous de saisir ce que Dieu offre pour nous sur cette terre et pour l’éternité.

La liberté de l’homme le conduisit a désobéir à la seule interdiction que Dieu semble lui avoir donné Genèse 2 17 «…mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal…» Le début du chapitre 3 nous explique, comment satan sous forme d’un serpent, vint et parla avec ruse pour tromper l’homme et le détourner de Dieu…
Si Dieu n’avait pas donné à l’homme la liberté, il aurait été incapable de choix, il aurait fait de lui un robot… le choix de Dieu pour l’homme est qu’il soit libre de ses choix, libre de son amour pour lui ou non.

Les conséquences immédiates sont les souffrances que l’homme va connaître, lire Genèse 3.16-19 et même la création toute entière va en souffrir, Romains 8.20.

Il est intéressant de découvrir que l’archéologie nous apporté dans ce domaine un appui de taille. Des anciennes inscriptions Babyloniennes font références à un «arbre de vie» duquel l’homme s’est détourné par l’influence d’un mauvais esprit…
Parmi les tablettes se trouve l’histoire «d’Adapa» qui raconte un parallèle étonnant avec l’histoire de la Bible. Il est l’homme sage d’Éridu qui offensa les dieux par le moyen de la connaissance, puis il devint mortel, il ne mangea pas de la nourriture de vie, mais il n’aura point de repos… et ils se vêtirent de vêtements de deuil…

Un sceau qui se trouve au British Muséum est un dessin étonnant qui correspond à la Bible. Au centre ce trouve un arbre, à droite un homme, à gauche une femme cueillant un fruit, et derrière la femme un serpent…
Un autre sceau qui fut daté d’environ 3500 ans avant Jésus-Christ, montre un homme nu et un femme nue qui marchent d’une façon découragée, suivis d’un serpent, il se trouve au Muséum de Philadelphie, aux Etats-Unis.

Nous pouvons dire que ces vieux documents gravés dans l’argile au début de l’histoire dans la patrie originelle de l’homme selon la Bible, sont des preuves dans les grands traits de l’histoire biblique. Car ces évènements sont bien ancrés dans la pensée des hommes de l’époque.

Il est bon de résumer quelques autres traditions concernant ces évènements, relatés comme des évènements du début de l’humanité que nous connaissons :

En Iran, la Perse : nos premiers parents vécurent innocents purs et heureux dans un jardin, jusqu’à ce qu’apparaisse un esprit mauvais.
Inde : les premiers hommes de l’âge d’or, vivaient nus, ne connaissaient pas le mal, ni les difficultés et fraternisaient avec les dieux.
Chine : Souvenir d’un âge heureux, où les hommes avaient de la nourriture en abondance et étaient entourés d’animaux pacifiques.
Presque toutes les races anciennes possèdent des traditions d’un état primitif plus civilisé.

Nous pouvons supposer que l’histoire originale du jardin d’Eden et des évènements que l’homme y a vécu furent sans nul doute racontés par Adam à Metuschélah, celui-ci la raconta à Noé. Qui lui le raconta à ses fils, et toutes les cultures nationales qui en naquirent ont reçu ces évènements en les modifiant de façon plus ou moins importantes.


Si vous avez 5 minutes allez écouter cette vidéo: Albert Einstien


A cause de la liberté donnée par Dieu, aujourd’hui l’homme par ses choix, est bien trop souvent un danger pour lui-même, pire pour les autres aussi…

Puissions-nous faire toujours le bon choix pour nos propres vies et nos semblables !