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"Basculement" : Une prophétesse partage son ressenti sur la crise que nous connaissons actuellement, prélude à un "âge de fer"

1 766 lectures, par nicolas le 25 février 2009 · 10 commentaires

dans la rubrique Prophétisme

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NDLR: Notre soeur Eliane, d’origine guadeloupéenne, a vécu de grands bouleversements intérieurs tout récemment avec la crise aux Antilles. Elle a décidé de mettre par écrit ce qu’elle ressentait concernant notre époque et le déclin du capitalisme, convoquant brillamment l’Histoire séculière et biblique pour remettre notre époque en perspective. Elle nous recommande également de prier instamment pour que la situation de pourrissement que connait les Antilles (où les esprits de morts ont été jugulés par l’annulation du carnaval) ne se transporte pas en France, où elle ferait des dégâts considérables, grâce notamment aux appels d’un Olivier Besancenot ou d’une irresponsable Ségolène Royal, qui invoque les esprits de la Révolution française. Aurait-elle perdu la tête?. Ci-dessus, un tableau de Magritte suggérant les racines de l’ordre ancien féodal, sortant de l’eau…

BASCULEMENT…

Aujourd’hui, le pourrissement de l’ordre actuel commencé au XVe siècle arrive à son terme ; et un vent est en train de souffler pour en disperser les décombres. Le basculement a commencé. Il sera achevé lorsque le dernier débris aura été évacué. Et alors un nouvel ordre sera là pour conduire le monde vers son achèvement conformément aux temps fixés dans les livres de Daniel et Jean.

En 2007 lors des élections présidentielles, au travers de la vision du cheval blanc le Seigneur m’avait montré que quelque chose se bousculait dans l’histoire du monde, certaines pièces se mettant en place sur l’échiquier mondial pour la dernière manche. Ces dernières semaines, j’ai connu un bouleversement intérieur de la part de l’Esprit de Dieu au point où j’ai été malmenée jusque dans mon corps ressentant comme la cassure d’un phénomène qui touchait à son terme. C’était comme s’il y avait un deuil en cours sur quelque chose qui allait bientôt faire partie du passé. La sensation que quelque chose était en train de mourir pour laisser place à quelque chose d’autre. Je me suis sentie moi-même comme en deuil ne cessant de pleurer (même de nuit où je ne trouvais plus le sommeil) sans trop en comprendre la raison sur le moment. Mais je sentais que c’était sur un plan spirituel, j’en étais persuadée sans pouvoir à ce stade l’expliquer plus en avant. J’ai tenté de faire comprendre à des personnes proches ce que je ressentais. Le mot qui me venait de l’Esprit pour expliquer cet état était : « BASCULEMENT ». Et ce mot ne m’a pas lâchée un instant, mettant dans le même temps un poids considérable sur mon esprit. Une des personnes à qui j’en avais parlé m’a dit d’attendre car j’en aurais certainement par la suite une compréhension plus amplifiée. Et ce poids sur mon esprit a commencé à s’estomper à mesure que je recevais la compréhension de ce que je ressentais et qui est en rapport avec un basculement que Dieu ordonne actuellement dans l’histoire du monde pour l’accomplissement des temps.

« Chatouiller le passé » n’est ni vain ni dangereux…

Pour comprendre ce qui se passe dans une société à un moment donné, il ne faut pas avoir peur de faire le voyage qui consiste à remonter aux sources des Mémoires. Malheureusement, certains pourraient être découragés de faire ce genre d’exercice sous prétexte qu’il est vain et dangereux de courir le risque de chatouiller le passé quand on pourrait se contenter de vivre le présent. Mais c’est précisément en entrant dans ce jeu de l’autruche, qu’on prend le risque de voir les fantômes du passé venir nous hanter inopinément. Car le déni posé comme un drap blanc sur la Mémoire, ne saurait conjurer certains démons irréductibles de l’histoire dont je persiste à croire que Dieu les laisse à dessein pour éduquer notre esprit et exercer notre cœur à discerner les temps les saisons et les cycles; ceci afin de ne pas ignorer les interactions qu’il peut y avoir entre des dynamiques spirituelles du monde invisible et les échafaudages historiques qui se développent selon la trame que leur dessine les précédentes.

Quand nous lisons Daniel, nous comprenons que les révélations données par message d’Ange sur les 4 bêtes sortant de la mer (Daniel 7), sont là pour montrer ces interactions. Et certainement nombreux sont ceux qui aujourd’hui cherchent à percer leur mystère pour comprendre où nous en sommes dans l’échéancier des temps fixés dont il a été donné connaissance à Daniel.

On a souvent à notre insu sur bien des choses, des idées fausses dont la prolifération est favorisée par nos craintes et nos fantasmes les plus profonds. C’est ainsi qu’il est souvent véhiculé l’idée suivante que le Nouvel Ordre Mondial est quelque chose qui sera imposée par un groupuscule d’hommes de l’ombre sous la force d’une sorte de dictature. Si une partie de cette assertion n’est certainement pas loin de la vérité, je crains qu’une autre partie soit erronée ou pas très bien perçue. Car s’il est possible que ce N.O.M soit mis en place par un groupuscule, il faut bien comprendre aussi qu’il le sera à la demande du plus grand nombre. Et ainsi, ce N.O.M sera la résultante des aspirations d’un monde à la fois meurtri et essoufflé, à plus de justice plus de paix et de joie. C’est-à-dire quelque chose qui ressemblera à ce qui fait l’essence même du Royaume de Dieu (Romains 14. 17), mais sans Dieu bien évidemment. Car nous savons qu’il a été prophétisé que dans les derniers temps les hommes irréligieux et arrogants, se détourneront du vrai Dieu et de plus en plus seront attirés vers le mal. Or il est bien évident qu’en dehors de la personne de Jésus-Christ, les hommes ne peuvent voir ces choses s’installer dans leur vie alors que c’est une aspiration que Dieu lui-même fait naître dans le cœur des hommes.

Le NOM est prévu par Dieu

Un Nouvel Ordre ne pourrait jamais émerger sans que le monde entier dans sa grande majorité ne le demande. La mise en place de ce nouvel ordre s’inscrit dans le cours naturel des choses. Mais c’est aussi le cours de l’histoire du monde tel qu’il est prévu par Dieu qu’il se déroule. Ce déroulement ne peut et ne pourra jamais être le fait du diable ; le croire est penser que Dieu est un « Prince-Consort » aux abonnés absents qui n’exerce aucune souveraineté sur le déroulement de l’histoire du monde. Mais de toute évidence, Dieu est bien le Maître de tout, et fait ce qu’il veut avec ce qu’il décide d’utiliser pour l’accomplissement de son plan. La preuve en est qu’il a donné à un souverain au cœur impie, un songe sur la trame de l’histoire des royaumes du monde et les modalités de leur destruction finale (Daniel 2). Car si c’est Daniel qui a eu l’interprétation du songe sur la statue aux pieds fragiles, c’est quand même à Nébucadnetsar que Dieu a donné ce songe : Daniel 2. 29 : «Sur ta couche, ô roi, il t’est monté des pensées touchant ce qui sera après ce temps-ci ; et celui qui révèle les secrets t’a fait connaître ce qui arrivera ». Verset 45 : « Le grand Dieu t’a fait connaître ainsi ce qui doit arriver par la suite. Ton rêve est une véritable révélation, et son interprétation est digne de confiance ».

Saisir cela, nous permet de comprendre la grandeur de Dieu et sa souveraineté incontestable sur tout ce qui se passe dans le monde. Le diable et les démons même s’ils ont de plus en plus une grande liberté d’action en ces temps d’iniquité, n’en demeurent pas moins des instruments de jugement et de châtiment entre Ses mains et sur lesquels notre Dieu a tout contrôle. A tel point que le Prophète Amos a pu à juste titre poser la question de savoir si une chose arrive sans que l’Eternel en soit l’auteur.

Le nouvel ordre remplace l’ancien après un basculement

S’il est de plus en plus question d’un Nouvel Ordre Mondial (NOM), nous ne devons pas ignorer qu’il ne peut se mettre en place qu’en fonction d’un ordre ancien révolu. Et pour passer d’un ordre à un autre, il faut ce qu’on appelle un « basculement ». Puisque je ne cessais de recevoir ce mot « Basculement », j’ai donc posé la question au Seigneur de savoir quel était cet ordre Ancien ; et en réponse il m’a été donné de remonter la source des Mémoires pour saisir que le mûrissement des choses espérées ne peut jamais se manifester avant que le pourrissement des choses présentes devant être rejetées, n’arrive à son terme. Le Seigneur me montrait que toute la Bible enseigne cette leçon fondamentale. L’histoire du peuple d’Israël y relatée dans l’Ancien Testament est à cet égard très pédagogique pour nous qui sommes parvenus à la fin des temps. Ainsi, lorsque Dieu a fait des promesses à Abraham quant à sa postérité, celle-ci ne s’arrêtait pas à celle de la chair mais englobait aussi celle de l’Esprit à savoir Christ (tous ceux dont la vie serait cachée en Lui). Mais concernant les promesses quant à la postérité charnelle d’Abraham, la révélation englobait déjà une multitude de temps. Ainsi, Dieu lui annonça dès le départ que sa postérité charnelle serait étrangère dans un pays qui l’opprimerait pendant 400 ans. Plus tard, Dieu annoncera à Moïse que le peuple d’Israël ne voudra plus à une époque donnée que Dieu le dirige directement, mais demandera un roi. Et dans le cadre de cette révélation, Dieu a donné à Moïse les principes qui devraient régir à ce moment-là les droits de ce roi sur Israël. Or lorsque Moïse reçut cette révélation, le peuple était loin d’entrer dans la terre promise. Concernant Abraham, Dieu lui a fait les promesses après l’avoir fait quitter sa maison d’Ur en Chaldée pour aller en Canaan : pays que Dieu promettait de donner à ses descendants. Nous savons donc par là qu’Abraham a fait le chemin qui partait de Babylone pour aller en Canaan (Jérusalem). Mais nous savons aussi qu’à cause d’une famine Abraham dut aller en Egypte pour y séjourner puis il dut après cela quitter l’Egypte. Et c’est à ce moment-là que Lot et lui se séparèrent. Lot choisissant la plaine arrosée du Jourdain et laissant à Abraham (certainement sans s’en rendre vraiment compte) ce que Dieu lui avait promis : à savoir Canaan. Nous savons comment par la suite la descendance de Lot (Moabites et Ammonites) s’est opposée à la descendance d’Abraham (par Jacob) dans leur conquête des territoires de Canaan. Mais ce qui est important de noter ici est le trajet global d’Abraham : Babylone-Canaan-Egypte-Canaan. Sa descendance fera les trajets suivants : Canaan-Egypte (Jacob pour cause de famine), puis Egypte-Canaan (Israël avec Moïse pour revenir conquérir la terre promise à Abraham); puis Canaan-Babylone (déportation). Puis Babylone-Canaan (retour de l’exil) ou Canaan-Egypte-Babylone (pour d’autres qui n’ont pas eu au temps opportun la bonne attitude face aux ruines de Jérusalem). Mon propos immédiat n’est pas de mettre en lumière les leçons spirituelles que nous pourrions tirer de ces différents trajets entre ces 3 pôles. C’est un autre sujet qui ne manque certainement pas d’intérêt pratique pour les chrétiens de ce temps présent que nous sommes. Mais ce que je veux toucher en ce moment, c’est qu’au travers des mouvements dans ce temps-là autour de ces 3 pôles (Babylone-Canaan-Egypte), Dieu n’aura de cesse de faire évoluer son peuple dans le sens de son plan éternel conçu dès le commencement, tout en inscrivant cette action dans le cadre d’une évolution de l’histoire des Nations : évolution initiée par Sa propre volonté.

Tout arrive au temps prévu, pas avant, ni après

Par la bouche d’Abraham, Dieu avait décrété 400 ans pour l’asservissement en Egypte de son peuple. Il faut croire que le mûrissement de la libération ne pouvait s’accomplir avant que le comble soit mis au durcissement du joug contre Israël en Egypte : ce qui s’est exactement passé. Au point où le peuple en était arrivé à crier lui-même à Dieu pour que sa situation change. Un peuple que la proximité des idoles de l’Egypte avait forcé à mettre en oubli la proximité d’une relation d’ami de Dieu que connaissait en son temps chacun de ses pères : Abraham, Isaac et Jacob. Car à chacun de ceux-ci, Dieu s’était à chaque fois présenté personnellement pour une relation d’alliance ; et c’est la raison pour laquelle il était connu comme le Dieu d’Abraham d’Isaac et de Jacob. En effet, si Abraham avait fait alliance avec Dieu à Bethel où il a invoqué pour la première fois le « nom de l’Eternel » (Genèse 12. 8) après lui avoir bâti un autel, Isaac a du pour sa part faire également une rencontre avec ce Dieu qui devait aussi se présenter personnellement à lui. Car jusque là, l’Eternel n’était encore que le Dieu de son père Abraham, pas le sien. Et c’est seulement après cette rencontre où il lui avait été donné de connaître personnellement le nom de l’Eternel, qu’Isaac avait lui aussi bâti un autel au Dieu de son père qui était ainsi devenu le sien (Genèse 26. 23-25). Puis enfin, Jacob n’a pu échapper à cette rencontre personnelle avec le Dieu de ses pères qui s’est présenté à lui une première fois dans un songe pour lui renouveler la promesse faite à ses ancêtres. Mais nous remarquerons que le moment où le Dieu de ses pères s’est présenté à lui dans ce songe, n’est pas celui où Jacob a pu connaître son nom et ceci est très significatif. Car à ce moment-là, il ne s’agissait encore que d’une première visitation de ce « Dieu de ses pères » se présentant à lui pour un rappel des promesses qui devaient s’accomplir en sa postérité. Mais parce que son identité n’avait pas encore été transformée ni son cœur changé, son interprétation de cette visitation en a été quelque peu faussée. Ainsi, il déclare (Genèse 28.17) « C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des Cieux ». Or bien évidemment le lieu de cette première visitation ne pouvait spirituellement être à la fois Béthel (maison de Dieu) et Babel (porte des cieux). Aussi, Jacob a du recevoir une seconde visitation de Dieu à un autre endroit (qu’il nomma Péniel) qui devait symboliser le lieu d’une vraie rencontre frontale décisive avec celui qui devait devenir son Dieu et non plus seulement celui de ses pères, car on notera qu’après la première visitation il s’adressait encore à Dieu en l’invoquant comme le « Dieu de ses pères » et non le sien (Genèse 32. 9 ou 10). La rencontre de Péniel était donc nécessaire car déterminante pour la mise en place des promesses de Dieu. C’est en cet endroit et non à Bethel que le Dieu de ses pères est devenu le sien. En cet endroit, il dut se battre pour incarner en sa personne une bénédiction pourtant déjà promise à ses pères. C’est seulement à l’issue de cette lutte qu’il fut transformé pour devenir Israël. Il dut aussi se battre pour connaître pour sa part le nom de ce Dieu qu’il allait désormais invoquer comme son Dieu.

De même, ce peuple descendu en Egypte et qui en est remonté après 400 ans, a du aussi pour sa part, connaître le nom d’un Dieu qui s’était déjà révélé à ses pères. Et c’est pour cela que Dieu a donné à Israël par Moïse la Loi qui allait rééduquer son peuple dans la connaissance de ce Nom que la proximité des idoles de l’Egypte avait mis en oubli dans le cœur et l’esprit du peuple d’Israël en l’enrobant d’idolâtrie. Il a fallu un pourrissement de la situation de ce peuple en Egypte pour que vienne enfin après 400 ans de servitude, une libération apparaissant comme une réponse de Dieu aux cris des enfants d’Israël. Et pourtant, nous savons aujourd’hui que dès le départ Dieu avait fixé à Abraham ce terme de 400 ans ; et tout est arrivé comme prévu au temps marqué, pas avant ni après.

De même, Dieu avait fixé par la bouche du prophète Jérémie, 70 ans pour la captivité d’Israël à Babylone ; et cela s’est également passé ainsi. Puis, lorsque Daniel l’a imploré au sujet de ce terme fixé de 70 années, Dieu lui a répondu par une signification spirituelle amplifiée de ce nombre d’années. En effet, Dieu lui répondit non pas par rapport aux mêmes70 ans strictement compris comme une période de temps fixée pour le retour du peuple de la captivité à Babylone (précision devant néanmoins être faite que Dieu a été fidèle concernant ces 70 ans stricto sensu), mais par rapport à une période encore lointaine à ce moment-là et pour laquelle 70 semaines spirituelles d’années avaient été fixées pour l’accomplissement des temps pour Israël et par extension pour les Nations puisqu’il s’agit aussi de la fin des temps dans ce monde dans lequel vit non seulement Israël mais aussi les Nations.

La 1ère bête ne sera pas une résurgence de l’Empire romain

Si nous admettons que le livre de Daniel est une révélation prophétique pour la nation d’Israël, nous comprenons aussi que suivant la nature de ces révélations, elles comprennent aussi nécessairement l’histoire finale des nations dont la trame se dessine de plus en plus pour le dernier acte qui doit se mettre en place avec l’apparition de la première bête décrite par le prophète Jean (Apocalypse 13 verset 2) comme ayant aussi l’apparence des 3 premières bêtes vues par Daniel sortant de la mer (Daniel 7). Selon la description que fait Jean de cette bête, nous comprenons qu’il s’agit d’un royaume présentant à la fois des traits caractéristiques du léopard, de l’ours et du lion qui sont des royaumes sur lesquels Daniel avait déjà prophétisé (Apocalypse 13. 2) : « La bête que je vis ressemblait à un léopard, ses pattes étaient celles d’un ours et sa gueule comme celle d’un lion ». Dans le livre de Daniel, il est clair que les 4 bêtes qu’il avait vu sortir de la mer ont en effet régné dans l’antiquité chacune en son temps. Cependant, quand on lit le chapitre 7 verset 11 et 12, on comprend que le 4° royaume représenté par la 4° bête effrayante n’était pas appelée à connaître de prolongation de vie à la différence des 3 précédentes, ce qui explique qu’Apocalypse 13 ne parle pas d’un emprunt de traits caractéristiques à cette 4° bête : « Je continuai de regarder à cause des paroles orgueilleuses et bruyantes que la petite corne prononçait; et tandis que je regardais, la quatrième bête fut tuée, on détruisit son corps en le jetant dans un feu intense. Les autres bêtes furent privées de leur souveraineté, mais on leur accorda une prolongation de vie pour un temps déterminé. » Aussi, il est permis d’affirmer que si la première bête était l’Empire Babylonien, la 2° l’Empire Médo-Persan, la 3° l’Empire Grec d’Alexandre le Grand et la 4° l’Empire Romain, alors la première bête que le prophète Jean a vu sortir de la mer en Apocalypse 13 ne sera pas à nouveau l’Empire Romain, mais bien quelque chose d’autre qui intégrera à la fois toutes ces choses avec une emphase sur des traits caractéristiques des 3 premières bêtes vues par Daniel.

En dehors de l’Antiquité, certains détails permettent de penser que notre monde contemporain aussi a connu une expression des 3 Empires ayant précédé l’Empire Romain. Cela s’explique par le fait que ces 3 bêtes n’ayant pas été détruites comme la 4°(Daniel 7 verset 12 cité ci dessus), il était prévisible que leur caractère revienne se manifester dans des formes modernes de gouvernement des Nations. Il ne faut en effet pas perdre de vue que l’activité de ces « bêtes-royaumes » est soutenue par des agents des puissances de l’air qui s’ils ne sont pas neutralisés par Dieu, demeurent à même d’agir (exemple : principautés spirituelles de Perse et de Grèce que l’Ange de Dieu parlant à Daniel dut confronter sur son chemin). Or souvenons-nous que les 3 bêtes qui précédèrent la 4°, bien qu’elles furent privées de leur « souveraineté » ont néanmoins gardé leur puissance d’action spirituelle à cause de cette prolongation de vie accordée pour les temps futurs. Ainsi, le caractère de l’Empire Babylonien de Nébucadnetsar qui est le lion a pu se retrouver dans l’Allemagne Nazie qui a également persécuté les Juifs. Le caractère de l’Empire Médo-Persan (Cyrus Darius etc.) qui est l’ours se tenant sur un côté mais aussi le Bélier à deux cornes de Daniel 8 (Mèdes et Perse) a pu se retrouver dans le régime Communiste qui s’est dressé géographiquement sur le côté cardinal du monde qui est l’Est. On notera pour la ressemblance avec l’Empire Médo-Persan que c’est à l’époque où Staline prend Berlin que les Juifs commencent à retourner en Israël comme du temps de Cyrus. C’est ainsi que le 15 Mai 1947 Andrei Gromyko alors ministre des affaires étrangères de l’URSS fait à l’ONU le discours suivant devant un monde occidental médusé : « Pendant la dernière guerre, le peuple Juif a subi des peines et des souffrances exceptionnelles… Un grand nombre de Juifs survivants en Europe ont été privés de leur pays, de leur foyer et de leurs moyens d’existence…Le fait qu’aucun pays occidental, n’a été en mesure de défendre les droits les plus élémentaires du peuple Juif…explique l’aspiration des Juifs à établir leur propre Etat. Il serait injuste de ne pas le prendre en considération et de refuser ce droit à ce peuple Juif… ». A la vérité, on l’admettra, ce discours n’est pas sans rappeler l’édit de Cyrus puis celui de Darius permettant au peuple d’Israël de retourner à Jérusalem. Cet Ours se tenant sur un côté dont on a pu voir une apparition symbolique dans l’Est contemporain avec son courant de pensée communiste, est donc aussi ce bélier aux deux cornes (puissances territoriales) vu par Daniel (chapitre 8) dont la représentation contemporaine a pu être l’URSS et la Chine. Cette dernière (la Chine) matérialisant la 2° corne surgie en second dans le temps mais plus grande que la première (Daniel 8. 3). Il est dit de ces 2 cornes, qu’un bouc venant de l’Ouest a réussi à briser leur force. Dans l’antiquité ce bouc représenté par le royaume de Javan d’Alexandre le Grand (le Léopard de Daniel 7) est symbolisé dans l’époque contemporaine par les nations modernes occidentales. Je pense qu’en ce qui concerne l’expression contemporaine de ce bélier dans son expansion à l’Ouest (Daniel 8. 4), cela s’est produit au moment où il donnait des coups de cornes dans cette direction pour la prise de Berlin. Nous savons que par la suite, Berlin est devenu un mur séparant l’Est et l’Ouest. Le Léopard ou bouc s’opposant à ce bélier dans son offensive à l’Ouest, est en effet représentatif de la puissance spirituelle de l’Occident symbolisée par l’esprit de conquête de Javan qui domine non seulement en Europe mais aussi aux USA pour être le royaume spirituel dont on peut dire que la corne dirige la dynamique mondiale objet du basculement qui surgit présentement. C’est aussi de ce bloc occidental que sortira la petite corne dont il est dit en Daniel 8 qu’elle surgira dans les derniers temps pour étendre sa puissance vers le sud, l’est et Israël. Cette petite corne est l’homme de péché qui va se dresser dans les temps de la fin pour briser la force du peuple saint.

Ce bloc de nations de l’Ouest domine encore aujourd’hui la dynamique mondiale, en lui impulsant sa vision à la fois dans un modèle global de société et dans un modèle de développement économique globalement de type capitaliste; le modèle communiste ayant quasiment été réduit à l’impuissance dans sa première corne à partir des années 90 après la chute du mur de Berlin ; puis plus récemment par infiltration dans sa deuxième corne. Car si la Chine est peu à peu devenue ces dernières années une puissance mondiale incontournable, c’est bien à cause de l’adoption progressive de certains paradigmes du modèle capitaliste.

La 1ère bête sera un royaume hybride

On notera que conformément à ce qui fut annoncé en Daniel 7. 11 et 12, seule l’antique 4° bête ou royaume (l’Empire Romain) n’a pas eu au jour d’aujourd’hui de résurgence symbolique dans un gouvernement-type des nations du monde contemporain. Et pour cause : il n’est pas compté parmi les 3 bêtes pour lesquelles il a été prévu une prolongation de vie pour un temps déterminé. Et ce « temps déterminé » dont il s’agit, est celui de l’apparition de la première bête vue par Jean, qui présente malgré tout des traits caractéristiques de cette 4° bête vue par Daniel ; ce, à cause de ses 10 cornes qui se retrouvent dans les deux visions (Daniel 7. 7 et Apocalypse 13. 1). Mais à la différence de la 4° bête décrite par Daniel (ce qui permet de dire que ce ne sera pas exactement la même puissance tout en en gardant la typologie), celle vue par Jean possède en plus de ses 10 cornes, « 7 têtes ». Il est ainsi bien clair que cette bête ou royaume d’Apocalypse 13.1 ne sera pas l’exacte résurgence de l’Empire Romain, mais un royaume hybride qui empruntera au caractère de ce 4° royaume antique aussi bien qu’à celui de ses prédécesseurs conformément à la description de la vision donnée au Prophète Jean. Cependant cette première bête d’Apocalypse 13 aura la caractéristique du dernier royaume solide comme du fer et pourtant fragile comme l’argile représenté par les jambes et pieds de la statue du songe du roi Nébucadnetsar. C’est pourquoi le 4° et dernier royaume du songe de Nébucadnetsar est celui des temps de la fin dont l’Empire Romain (pourtant 4° royaume vu par Daniel) n’a pu être l’incarnation.

Nous sommes précisément en train de basculer dans le « temps déterminé » annoncé par le Prophète Daniel. Temps (il convient de le préciser) déterminé par Dieu et non par le diable ou les forces obscures des ténèbres. Mais pour en revenir à la question d’un Nouvel Ordre dans le monde, je disais qu’on ne bascule dans un ordre nouveau que par rapport à un ordre ancien. Or, depuis l’effondrement du mur de Berlin, il apparaît de plus en plus évident que le monde entier a plongé progressivement dans un mode de production des richesses de type exclusivement capitaliste. Et ce n’est pas le fait que la Chine soit encore considérée comme un pays Communiste qui changera cet état de fait économique. Ceci est un constat basé sur un modèle de production et de consommation dans lequel la Chine joue pour sa part, bien que tardivement, une partition de plus en plus accentuée. Mais il est aussi de plus en plus évident que ce modèle de production des richesses arrive à son terme par force d’essoufflement. Il a donné tout ce qu’il pouvait après avoir fait croire qu’il était vecteur de plus de justice, de paix et de bien-être ou de joie et c’est pourquoi les cœurs des hommes, dans lesquels Dieu a inscrit l’aspiration à Son royaume défini par ces choses (justice, paix et joie mais par le Saint-Esprit), appelle plus que jamais à un nouvel ordre mondial. Bien entendu ce n’est pas forcément le nom qui est donné à cette aspiration ou ce cri ; mais cela ne change rien. Car il est indéniable que la majorité aspire à ce que cela change car quelque chose ne joue plus dans l’état du monde actuel. Le monde ne tourne plus rond et même l’alter mondialisme qui rejette le système de production Capitaliste, n’est finalement rien d’autre que l’aspiration profonde à ce type de changement dite de « paradigmes » dans la Société pour plus de justice plus de paix et de bien-être.

Nous vivons la fin de l’ordre féodal ancien qui a perduré

Nous sommes donc à un tournant où tout se conjugue pour un changement de « cycle ». Si on consent à remonter aux sources des Mémoires, on constatera que la fin du XVe siècle a marqué un tournant décisif pour orienter le monde vers l’ordre encore en place actuellement et qui s’essouffle aujourd’hui. C’est le siècle (XVe) où on a basculé dans quelque chose qui a été appelé : « les temps modernes ». Terme qui était un signe démontrant en lui-même que les hommes d’alors avaient senti que le monde passait à un nouvel ordre. Cela avait été le temps des grandes découvertes où des Européens apprenaient que le monde était plus vaste qu’ils ne l’avaient pensé : Christophe Colomb découvrait l’Amérique. C’était aussi le temps de grandes découvertes scientifiques. L’Amérique découverte était d’ailleurs appelé le monde nouveau (alors que l’archéologie prouve des traces très anciennes de son peuplement). C’était incontestablement un temps de « basculement » vers quelque chose de nouveau ; et aussi un temps de grands bouleversements au point que c’était en même temps celui de la Réforme avec Luther et Guillaume Farel. Le vent avait soufflé, amenant un souffle nouveau sur tout ce qui était sur son passage bon ou mauvais. Un pourrissement était arrivé à son terme pour qu’apparaissent les choses qui avaient mûri pour ce temps-là. Le mûrissement de la Réforme par exemple n’avait pu apparaître que parce que le pourrissement d’une église qui se prétendait représenter Dieu sur la terre était à son comble. Il y a eu à cette époque une mutation généralisée des choses, du monde et des mentalités. Le monde en était à un point où il fallait qu’au niveau moral et spirituel il y ait un changement. Et c’est pour cela que par l’effet de ce vent de changement envoyé par Dieu, l’humanisme et la renaissance ont aussi germé sensiblement dans la même période que la Réforme religieuse. Car de même que lorsque la pluie tombe sur un sol elle fait pousser toutes les semences mises en terre bonnes ou mauvaises, le vent agit de même bousculant lorsqu’il souffle, tout ce qui se trouve sur son passage. Cependant, il n’est pas vain d’insister sur le fait que c’est toujours Dieu qui fait souffler le vent sur la mer des Nations pour en faire jaillir des animaux spirituels devant influencer la destinée de ces nations. Mais ce basculement du XVe siècle ne s’était pas limité au niveau moral et spirituel. Le monde avait aussi basculé dans un nouvel ordonnancement économique et politique préparant les bases, sous bassement et colonnes des échafaudages du système Capitaliste qui allait s’installer pour l’enrichissement des nations du bloc qu’il était convenu d’appeler l’ancien monde.

D’un point de vue historique, le système économique capitaliste s’est formé à partir de la crise du système précédent qui était le système Féodal formé lui-même sur les ruines du mode de production Romain. La première crise est apparue quand les seigneurs ayant connu un accroissement considérable de leur propriété, sont rentrés en guerre les uns contre les autres pour acquérir plus de pouvoir et de possibilité de taxation. Le mode de production féodal était parvenu à s’essouffler en ne permettant plus le développement des forces productives car les institutions féodales en place en étaient arrivées à produire elles-mêmes la désorganisation et la destruction partielle de l’organisation économique mise en place, ouvrant ainsi la voie à la formation du nouveau système économique capitaliste. On pourrait se dire avec raison que l’histoire est condamnée à se répéter sans fin jusqu’à son terme puisqu’avec la crise financière actuelle nous voyons se mettre en place la même dynamique de désorganisation et de destruction générée par l’essoufflement du système lui-même.

Union pour la Méditerranée et retour dans l’OTAN

Avec la découverte du « nouveau monde » à la fin du XVe siècle, il s’est produit dans l’ancien monde un basculement à la fois politique, économique, géopolitique et culturel. Ce basculement marquait aussi la fin d’un cloisonnement d’univers autrefois fermés ou tout juste entr’ouverts pour certains (Europe Afrique Amérique). C’était aussi en ce sens un basculement important dans l’équilibre de ces 3 civilisations : le système capitaliste marchand Européen s’est développé à la faveur de l’apparition d’un système colonial qui allait permettre l’enchevêtrement de ces 3 continents dans un commerce triangulaire autour de ces 3 pôles. Avant ce tournant de la fin du XVe siècle, le centre du monde économique se situait dans l’espace méditerranéen car la plaque tournante des échanges intercontinentaux de l’ancien monde à ce moment-là était le Moyen Orient arabe. L’axe Afrique du Nord-Mer rouge-Moyen Orient, mettait en relation l’Europe (par la Méditerranée), l’Afrique Noire (par le Sahara d’une part, et la côte orientale d’autre part), l’Inde et l’Extrême Orient par l’Océan Indien. Ainsi donc, jusqu’au XVe siècle il existait à ce niveau deux réalités non négligeables :
Premièrement les Arabes étaient les intermédiaires entre les mondes occidentaux, Africains et Orientaux.
Deuxièmement, le nœud géographique des transactions commerciales et des contacts de civilisations était la Méditerranée.
Le basculement du monde à la fin du XVe siècle, à la faveur de la découverte du continent Américain, devait déplacer ce centre de gravité du monde du commerce, de la Méditerranée à l’Atlantique. Le basculement qui surgit présentement intègrera un retour à l’ordre du jour de ces deux points névralgiques (Méditerranée et Atlantique) permettant la mise en relations dans les sens commercial et diplomatique des nations du monde. En ce sens, « l’Union pour la Méditerranée » et le retour envisagé de la France au sein du commandement intégré de l’Otan sont deux gros chantiers initiés par notre Président actuel élu en 2007. Ce deuxième chantier semble surprendre tout le monde en France au point que l’opposition a pu dire que cette décision venait comme un « ébranlement » des fondements même de la politique étrangère Française. Ce mot « ébranlement » est tout à fait évocateur de ce que provoque le basculement actuel. Car c’est précisément l’ébranlement des structures existantes qui est généralement le signe avant coureur de tous les basculements de l’histoire du monde.

Nouvelle époque, nouveaux horizons et… nouveaux goûts !

Le nouvel ordre qui a surgi à la fin du XVe siècle avait fait de l’Occident le nouveau centre du monde en évacuant les deux réalités que j’ai précédemment mentionnées. Mais cet ordre tel que nous le connaissons ne correspond pas exactement à la vision reçue par Daniel concernant l’équilibre qui sera celui des Nations de la fin des temps où les civilisations Méditerranéennes et Orientales sont censées occuper une place que nous ne voyons pas encore toujours aujourd’hui. A l’origine du nouvel ordre surgi au XVe siècle, il ne faut pas oublier de mentionner aussi la rareté naissante de l’or et l’apparition de besoins nouveaux issus des crises du XIVe siècle : la nécessité d’une nourriture plus abondante, meilleure, plus diversifiée mais aussi plus riche en calorie et en valeur nutritive. Parallèlement, les goûts avaient évolué vers de nouvelles demandes qui nourrirent et motivèrent la conquête de nouveaux horizons jusqu’alors inexplorés. D’où les voyages exploratoires à la recherche d’épices et de nouvelles saveurs dont certaines étaient censées apporter un supplément de calories. Il y eut aussi une demande croissante en produits de teintures, en soieries fines ou parfums de plus en plus recherchés par une minorité des classes supérieures de nobles et de bourgeois. Ce commerce de biens futiles fut encouragé par le pouvoir d’état des nations Européennes. C’était le cas du Portugal qui fut la première a donné l’impulsion des voyages de conquêtes (vers l’Afrique pour l’or et les métaux précieux), puis l’Amérique que Christophe Colomb prit pour l’Inde, (pour la recherche d’épices). Mais toutes les grandes nations Européennes ont emboité le pas au Portugal. Ce sont ces voyages de conquêtes qui vont ouvrir la période coloniale florissante qui va asseoir finalement l’essor économique de ces Nations Européennes. Si les découvertes de Christophe Colomb avaient marqué le début de la fin pour les civilisations Autochtones (l’Amérique n’a jamais été une terre vierge), elles avaient en effet aussi permis à l’Europe de basculer dans une Ere de domination qui lui a donné d’asseoir la constitution de vastes Empires coloniaux fondés sur le pillage, les profits commerciaux tirés d’une exploitation maximale des territoires conquis et des hommes. Et c’est en quelque sorte l’émergence des sociétés nouvelles engendrées par le « Fait Colonial » qui a établi les fondements des temps modernes et ses prolongements jusqu’à aujourd’hui.

Le développement du Capitalisme étroitement lié à la naissance de ce « Fait Colonial », a en effet été le point de départ du développement des richesses des Empires Européens. Ce développement s’est fait sur un fondement de triple exploitation ayant pour théâtre les 3 continents mis en relation par le commerce triangulaire naissant. Car en effet, passée l’extase de la découverte du nouveau continent, les velléités clairement manifestées des puissances Occidentales, ont été d’envahir ces nouveaux espaces dans le but de mieux produire et dominer.

Cette triple exploitation s’est exprimée par
1- L’exploitation d’une main d’œuvre docile et bon marché en Afrique.
2- Le pillage des ressources naturelles des pays conquis.
3- Et enfin l’exploitation dans le vieux monde de la force de travail des anciens vassaux du système féodal pour la recherche du profit maximum.

Pourrissement politique, religieux, économique et social avant un nouvel « âge de fer »

Aujourd’hui, nous assistons précisément à un rejet caractérisé de cette triple exploitation qui a servi de fondement au capitalisme en tant que système. C’est incontestablement l’avènement simultané de ce triple rejet qui explique la force de l’ébranlement du système. Car ce sont ses fondements même qui se trouvent remis en cause. Beaucoup de bouleversements politiques, économiques doublés de troubles sociaux et ébranlements sociétaux montrent que ces assises et fondements que l’on a crus inébranlables pour le monde occidental sont en train de vaciller. Et l’émergence de ce phénomène semble avoir comme point focal de départ précisément ce continent dont l’histoire s’est tissée à la faveur du « Fait Colonial ». Et en retour ces bouleversements viennent percuter le vieux continent à la manière d’une véritable une onde de choc s’exprimant en écho-boomerang comme un nécessaire rappel des stigmates laissées par l’histoire créée de ses propres mains. Et tous les fondements en sont ébranlés : fondements économiques, fondements religieux, sans oublier les fondements politiques et moraux ayant jusque là su définir et contrôler (aux USA par exemple) les termes du jeu sociétal censé permettre la cohabitation d’un peuple issu à la base de ces 3 continents autrefois cloisonnés entre eux, et dont l’histoire s’était chargée de mêler les destins par de tristes rapports de domination d’une race sur l’autre. Tels qu’ils étaient définis au départ après la disparition du Fait Colonial, ces fondements politiques avaient été formulés pour permettre malgré tout d’assurer la prééminence d’un des peuples afin d’éviter l’explosion de l’équilibre voulu. Mais aujourd’hui, avec l’accession au pouvoir aux Etats-Unis d’Amérique d’un Président Métis non issu clairement du peuple majoritairement prééminent dans ce pays, nous sommes manifestement devant le renversement de ce fondement politique et moral qui se produit simultanément avec la survenance de l’ébranlement économique que l’on sait. Cet ébranlement conduit progressivement au renversement mondial de la donne économique impulsée par le modèle capitaliste. Il est clair qu’un bouleversement a également fait bouger les lignes de la donne sociétale puisque l’élection de ce Président est aussi le signe d’une évolution non négligeable des mentalités 40 ans après l’assassinat d’un homme réclamant la fin des injustices liées aux stigmates encore bien présentes du Fait Colonial alors que les Empires Coloniaux avaient pris fin. Ce type d’évolution des mentalités préside à tous les changements de cycle dans l’histoire comme vu précédemment pour la situation à l’aube du XVe siècle. Notons bien que si le système capitaliste est remis en cause, il n’est malgré tout pas du tout sûr que le système qui le remplacera soit un système exclusivement marxiste. Car celui-ci a aussi fait la preuve de son incapacité à juguler les incohérences du système capitaliste en plus du fait qu’il sera rejeté par les déçus du système actuel moribond en sa forme actuelle. Le système qui remplacera ce système capitaliste sera lui aussi hybride, à l’image du dernier royaume qui se mettra en place et qui rassemblera en un les caractéristiques des 3 précédents. Or parmi ces 3 royaumes précédents, dans leur expression contemporaine, il y a eu une expression de Marxisme qui n’a su bien évidemment chaque fois se mettre en place que sous forme de régime dictatorial ou totalitaire (Russie, Chine, Cuba, Corée du Nord) ce qui sera aussi selon la Bible une des caractéristiques de ce royaume à venir « dur comme le fer ».


              

Aujourd’hui, le pourrissement de l’ordre précédent arrive à son terme, et un vent est en train de souffler pour en disperser les décombres. Le basculement a commencé. Il sera achevé lorsque le dernier débris aura été évacué. Et alors un nouvel ordre sera là pour conduire le monde vers son achèvement conformément aux temps fixés dans Daniel et Jean. Mais l’achèvement du temps du monde signifie aussi la venue de la saison de Dieu pour ceux de Ses enfants qui s’y préparent.


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1 did 1 mars 2009 à 15 h 22 min

Merci pour ce brillant partage. Très pertinent. Un élément qui jouera un rôle important n’a pas été mentionné dans ce tableau qui nous est peind. Le XVe siècle a vu l’explosion d’une invention majeure : l’imprimerie. Elle a jouée un rôle phénoménale dans la communication, tant par l’impression de la Bible et sa diffusion aux peuples, que par l’impression de multiples mensonges qui se sont répandues avec facilité. Aujourd’hui, au carefour où nous sommes, une nouvelle invention apparait, qui risque de jouer un rôle tout aussi important, dans les deux sens également, positif et négatif : Internet.

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2 Sébastien 18 mars 2009 à 3 h 15 min

Cet enseignement m’a été instructif, notamment sur les 4 bêtes,j’ai découvert un autre aspect de l’histoire que j’ai appris a l’école,je remercie Dieu et le responsable du blog,que le Seigneur Dieu Tout Puissant,que Dieu vous bénisse

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3 Sophia 25 juillet 2009 à 15 h 22 min

A lire : Le président de l’Iran annonce un grand «bouleversement» sur le monde.

https://blogdei.com/index.php...

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4 robert 27 juillet 2009 à 15 h 34 min

oui Sophia mais il est difficile de comprendre ce qu’Amadi a voulu dire avec ce grand bouleversement annoncé

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5 déborah 10 septembre 2009 à 17 h 54 min

ce n’est un secret pour personne que nous arrivons sûrement à la fin des temps et nous devons nous préparer en restant dans la Vérité – demandons au Seigneur de nous donner le discernement afin de ne pas tomber dans l’apostasie qui est pour le moment sournoise

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6 Rachetee de JC 5 avril 2010 à 20 h 39 min

Vraiment cette prophetie m’eclaire plus sur le metissage de la bête d’apocalypse 13 et vient aussi confirmer un reve que le Seigneur m’a donné il a 2 semaines. En faite je ne peux pas raconter le rêve se sera trop long mais ce que j ai compris m a amenée que le N.O.M est  » et faisons nous un NOM » de Genese 11 verset 4. Cela m’a fait penser à Nimrod qui est consideré comme le createur de la franc maçonnerie. L’élection d’Obama d’origine africaine est elle symbolique? Pour marquer le debut de ce nouvel âge…Le soutien des USA pour Israel ? et le debut de la construction du temple de Jérusalem qui est censé être le centre religieux mondial qui accueillera disait le presentateur toutes les religions ( l oecuminisme) ? MARC 13 VERSET 14 … En faite toutes les propheties de la Bible sont entrain de s’accomplir sous nos yeux mes bien aimer et ce qui prouve que le Seigneur n’est pas loin …Soyez benis

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7 Rebecca 5 avril 2010 à 22 h 18 min

Rachetée de Jésus Christ, le jeu de mot « N.O.M. » ( Nouvel Ordre Mondial ) et « faisons nous un NOM » ( dans Genèse ) ne fonctionne peut-être qu’en français : en tout cas, en anglais ça ne fonctionne pas : New World Order ( NWO ) et « name » …..
Il faut se garder d’arriver à des conclusions trop rapides à partir de rapprochements très aléatoires de ce genre …

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8 FortheSon 22 avril 2010 à 21 h 34 min

@ Rebecca

J’aurais pourtant tendance à adopter la vision de Rachetée…
.
Serait ce parce que la langue française puisse être une langue appropriée à la révélation que le monde veuille tant la faire disparaître au profit de l’anglais simpliste ?

allez savoir :)

que Christ nous bénisse.

(un petit tour sur Bible et Nombres, ou Bible et decouvertes, vous fournira peut-être quelques pistes…. )

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9 achel 20 août 2010 à 9 h 48 min

Cet impressionnant panorama historique ne semble pas donner d’importance à l’ISLAM lequel est pourtant le facteur dominant des bouleversements mondiaux.
Mais peut-être n’ai-je pas bien lu ?

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10 Eliane C 20 août 2010 à 13 h 07 min

Non Achel, vous n’avez pas mal lu : l’Islam n’est pas nommément cité.
Je suppose que pour vous cela signifie que ce qui est écrit dans ce texte n’a dès lors aucun sens vue ce qui se passe !
Un frère avait écrit un livre dont le titre comportait un mot faisant référence à Israël, une dame très amoureuse d’Israël, et intéressée par ce livre l’a contacté pour se le procurer tout en lui disant :
« j e suppose que ce livre parle en particulier d’Israël ! De toutes façon il ne peut en être qu’ainsi et pas autrement. »
Le problème est qu’il en était autrement car ce mot n’avait été utilisé dans le titre du livre qu’en référence à quelque chose de spirituel. La dame a forcément été déçue.

Pour ma part cela fait un moment que j’ai cru comprendre que je ne pourrai satisfaire tous les chrétiens selon ce qu’ils pensent que je devrais faire ou dire.
Lors de la parution de mon premier livre qui traite du chapitre 34 d’Ezéchiel j’ai bien compris à un moment qu’il me faudrait définitivement abandonner l’appui de la chair et du sang pour faire ou dire ce qu’il me semble devoir dire ou faire pour ma part. J’avais parlé au début du manuscrit à deux pasteurs que j’avais eu dans le passé (avant la parution du livre je l’avais fait lire aussi à tous les autres pasteurs qui m’avaient accompagnée dans ma vie spirituelle) Parmi ces 2, l’un m’avait encouragée (c’est sa femme qui m’avait préfacé l’ouvrage) et l’ autre qui était un ami m’a étonnée par sa réponse : il ne souhaitait pas la parution du livre ; il m’a dit que je devrais abandonner cette idée car cela ferait désordre dans l’église et que les pasteurs n’avaient pas besoin de cela ; que l’idée était bonne mais je devrais plutôt distribuer le manuscrit nommément en main propre à certains pasteurs. Le problème est que ce livre je n’avais pas été poussée à l’écrire pour les pasteurs puisqu’il n’y avait qu’une partie qui les concernait. Bref c’était clair qu’il avait peur (pour une raison obscure) des retombées : à l’époque ceux qu’on appelle les SEF n’étaient pas bien vus et les pasteurs étaient plutôt considérés comme leur souffre douleur. Je l’ai écouté sur le moment car c’est quelqu’un que j’avais en haute estime du coup j’ai carrément abandonné le livre considérant que je m’étais trompée sur le fait que le Seigneur m’avait demandé de l’écrire ; les deux années qui ont suivi ne m’ont laissée de paix à aucun niveau jusqu’à ce que je comprenne que je devais reprendre ce livre et c’était à la fin de l’année 2002. Alors j’ai pris la décision de le diffuser et là j’ai eu la paix.
Mais alors je n’ai pas trouvé une seule maison d’édition prête à accepter de le publier : ce livre ne cadrait pas avec ce qu’attendaient les églises des maisons d’édition et on m’a dit que le monde de l’édition chrétienne était en grande difficultés et que le marché était en plein essoufflement : les livres avaient du mal à être placés et il fallait donc que je fasse un livre sur un autre sujet qui cadre avec les attentes de la multitude car au-delà du spirituel le monde de l’édition a à faire face aux mêmes contingences du monde économique : en gros c’est du business il ne faut pas se fermer les yeux parce qu’on est chrétien.
On m’a alors dit ce qui marchait à l’époque et parmi les thèmes il y avait la prospérité et le bien être matériel ou spirituel : mon livre n’était pas positif. A l’époque ceux que l’on appelle les SEF (terme dont je ne comprends toujours pas la pertinence puisque je ne conçois pas un chrétien comme étant en dehors de l’église) ne comptaient pour rien dans la « clientèle » ils étaient mal vus c’était presque des parias : les minorités invisibles sur lesquels les assemblées organisées en structures jetaient l’anathème. Ne tenant pas compte des réflexions qui m’étaient faites par les maisons d’éditions, j’ai décidé d’éditer moi-même.
Quelques temps après, les livres qui ont abordé ce thème d’Ezéchiel 34 ont fait un carton dans l’édition chrétienne et même des pasteurs s’y sont mis : cela correspondait à un moment ou les SEF ont commencé à se faire entendre et montrer leur existence si gênante soit elle.
Dès lors qu’il y avait un public intéressé, les maisons d’éditions suivaient.
Mais depuis ce moment là je crois que j’ai compris que je ne devais pas me fier à ce qui marche en fonction de ce que les gens souhaitent lire. Ça c’st la loi du marché n’est ce pas ?
Peut être est-ce naïf mais je ne crois pas que ce soit une façon de fonctionner du royaume de Dieu, sinon tout ce qu’on est amené à dire ou à faire ne serait qu’une question de mode ou de circonstance.

Alors concernant le fait que ce texte ne parle pas de l’Islam, j’admets que c’est certainement problématique puisque tout en ce moment tendrait à montrer que l’Islam est de nature à être la force religieuse et politique à devoir et pouvoir tout contrôler prochainement n’est pas ?
surtout qu’on ne saurait trop affirmer que ce n’est pas une religion qui nie que le Christ est le Messie promis. Sans compter qu’elle n’apprécie ni les chrétiens ni les Juifs..

Achel j’aurais très envie d’apporter une réponse à ce questionnement sous jacent dans votre post et d’ailleurs je le trouve des plus intéressants ; mais je me demande si je ne ferais pas mieux de dire simplement d’attendre de voir le déroulement des évènements.
Mais vous ne seriez pas satisfait n’est ce pas ? Si cela peut vous consoler dites-vous que de toutes façons ma réponse n’aurait pas plus de chance de vous satisfaire. De plus cela risquerait de faire long.
Donc en deux mots : « attendons voir »… sachant que le Dieu de la Prophétie biblique est Celui de l’Histoire or l’histoire ne ment jamais.

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