Les 6 principes du Méthodisme, par John Wesley

473 lectures, par nicolas le 24 avril 2010 · 1 commentaire

dans la rubrique 18e siècle, Exhortations et sermons, Histoire de l'Eglise

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blogdei / La foi de nos pères

1Nous n’écouterons pas de propos négatifs au sujet d’un frère, et ne chercherons pas volontairement à entendre de tels propos.

2S’il nous arrive d’entendre dire du mal d’un frère, nous ne serons pas prompt à le croire.

3Dès que possible, nous ferons connaître ce que nous avons entendu en parlant à la personne concernée ou en lui écrivant.

4Tant que nous n’aurons pas fait cela, nous ne communiquerons pas un ïota de ces propos à qui que ce soit d’autre.

5Et lorsque nous l’aurons fait, nous n’en dirons pas un seul mot à qui que ce soit.

6A ces règles, il ne sera pas fait d’exception, à moins que notre conscience nous y oblige pour une raison de vie ou de mort.


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1 Michel Pierre 25 avril 2010 à 11 h 04 min

Ces 6 principes du Méthodisme, par John Wesley, me conduisent à relire le troisième chapitre de l’épître de Jacques où il y est question des ravages que notre langue peut parfois causer si elle n’est pas tenue en bride.
Combien de fois n’entendons-nous pas, en l’espace d’une seule journée, des propos blessants et durs, des mensonges, des médisances et des calomnies, j’en passe et des meilleures, si l’on peut dire ainsi. De propos débridés et obscènes, certains médias en ont même fait leur fonds de commerce, sinon leur spécialité.
Parce que le péché de la langue indocile est un péché qui nous afflige tous, Jacques nous exhorte par ces paroles: « Sachez–le, mes frères bien–aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler… » Jacques 1.19
« A écouter Dieu, à écouter sa Parole et à nous écouter les uns les autres. L’homme qui parle sans cesse et écoute rarement est un orgueilleux qui n’attache aucune importance aux pensées d’autrui.
Soyons lents à parler; avant de parler, réfléchissons à ce que nous allons dire. Avant d’ouvrir la bouche, posons-nous trois questions: les propos que je vais tenir sont-ils vrais? Aimables? Utiles? Si je peux répondre par l’affirmative à ces trois questions, je peux donner libre cours à mes paroles. Dans le cas contraire, il vaut mieux que je me taise. » (Commentaires de Hale entre guillemets).

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