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Témoignage d’Alexander (Sandy) Carson
Depuis mon enfance jusqu’à ma quarante-quatrième année (et cette période comprend dix-sept ans de sacerdoce catholique romain), j’avais vu dans l’Eglise catholique « la colonne de la vérité », le guide infaillible pour me conduire à Dieu. Or cette « colonne de la vérité » catholique romaine n’a pas pour seul fondement l’Ecriture infaillible; elle repose également sur des « traditions » humaines étrangères à l’Ecriture. Celles-ci passent pour être des révélations divines, mais en réalité elles contredisent et contrecarrent les enseignements limpides de la Bible.
Du vivant des Apôtres, au premier siècle, on prêchait la vérité dans les rues de Jérusalem et dans le Temple. Par la suite, cette prédication devait constituer le contenu du Nouveau Testament. Au chapitre 6, verset 7, le Livre des Actes témoigne de cette prédication: « La parole de Dieu se répandait plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi. » Pour ces prêtres juifs de l’Ancienne Alliance, le prix à payer était considérable: il leur fallait tout quitter pour suivre Jésus. Le cœur transpercé par la vérité, cette « épée à double tranchant » qu’est la Parole de Dieu (Hébreux 4:12), ils laissaient tout et suivaient le Seigneur. Tout ancien prêtre catholique qui est entré dans cette « obéissance de la foi » se reconnaît certainement dans ce verset, depuis Wycliffe, Jean Hus, et Luther jusqu’à ce jour. A différentes époques et de différentes manières, Dieu S’est servi de Sa Parole écrite pour libérer des hommes, même des prêtres catholiques! « Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32). C’est en 1972, pendant mon ministère dans la paroisse catholique du Sacré Cœur à Rayville en Louisiane aux USA, que pour moi la grâce et la vérité du Seigneur sont devenues aussi claires que de l’eau de roche. Voici comment cela s’est passé.
Mon baptême, ma première communion, et ma confirmation
En 1928, à ma naissance, j’ai été introduit dans l’Eglise catholique romaine par le baptême. J’avais à peine plus d’un an lorsque ma famille a quitté l’Etat de New York pour s’installer dans le Connecticut, où j’ai été élevé dans la foi catholique. Je croyais de tout mon cœur à toutes les pratiques et à tous les articles de foi de l’Eglise catholique; je prenais très au sérieux ma relation à l’Eglise et à Dieu. Ma première communion et ma confirmation ont été pour moi des événements décisifs. Après mes études secondaires, je suis entré à Tufts College à Boston pour me préparer à devenir médecin, dans l’espoir d’obtenir un jour un doctorat en médecine comme l’un des mes oncles que je respectais beaucoup. Toutefois, après deux années d’études, j’avais un réel désir de devenir prêtre, car je trouvais qu’il était encore plus urgent d’offrir à mon prochain un secours spirituel qu’un secours médical.
Au Séminaire
En septembre 1948, j’ai commencé mes études en vue de la prêtrise à St. John’s Seminary, à Brighton dans le Massachusetts. Combien j’ai aimé ce séminaire! Là-bas, tout était tellement imprégné de « sainteté ». Cependant je l’ai quitté au bout de ma première année. J’avais l’impression que jamais je ne pourrais être à la hauteur de la prêtrise, car il s’agissait, j’en étais convaincu, de la plus haute des vocations possibles pour un jeune homme. J’ai donc poursuivi d’autres études à Boston College, chez les Jésuites. Presque chaque matin je servais la messe dans un monastère catholique avoisinant. C’est là, au cours de l’automne 1949, que Dieu m’a sauvé par Sa grâce (et la grâce est le seul moyen de salut!) à une époque où je connaissais encore bien mal la Bible. Jésus sauve celui qui se repent et qui croit, même s’il est encore, dans une certaine mesure, dans la confusion et dans la nuit. En ce temps-là, je n’étais pas sûr de ma relation à Dieu, mais j’aspirais ardemment à le devenir.
Une confession pas comme les autres
Un soir je suis allé m’agenouiller dans un confessionnal, et j’ai confessé tous les péchés que je me souvenais d’avoir commis tout au long de ma vie. Quand je me confessais, c’était toujours premièrement à Dieu que j’avouais mes péchés, bien que ce fût en présence d’un prêtre qui m’accordait « l’absolution ». « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 9). Après avoir déclaré que je me repentais, tout en écoutant le prêtre qui m’accordait « l’absolution » rituelle, j’ai crié à Dieu dans mon cœur: « O Dieu, si Tu me pardonnes tous mes péchés, Tu seras le Souverain de mon cœur, et je Te servirai tant que je vivrai! » « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10:13). En quittant ce confessionnal et en traversant le transept de l’église, j’ai ressenti une immense paix, et le cri « Abba, Père ! » a retenti dans mon cœur. J’ai su que j’avais une relation personnelle avec Dieu! Cela n’avait rien à voir avec la présence du prêtre ni avec la formule liturgique, mais cela s’est produit à cause de la présence de Jésus-Christ, notre Souverain Prêtre qui a intercédé pour moi et a fait de moi l’objet de Sa grâce, de Sa miséricorde, de Sa compassion. « En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce. …Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu…afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 1:7 et 2:8-9).
L’année suivante, je suis revenu au Séminaire pour achever mes études en vue du sacerdoce; en effet à cette époque-là, je pensais que c’était ce que je pouvais faire de mieux pour servir Dieu. J’ai été ordonné par l’Evêque Lawrence Shehan à Bridgeport dans le Connecticut, le 2 février 1955, et j’ai commencé mon ministère de prêtre séculier diocésain dans le Diocèse d’Alexandria en Louisiane. Après quelques années, l’enthousiasme et la joie que j’avais connus dans ma situation privilégiée ont commencé à décliner; j’avais beau essayer de tout faire du mieux possible, tout cela était devenu un rituel vide et futile.
Une nouvelle norme : la Bible En 1971, après plusieurs années passées à implorer Dieu pour qu’Il m’accordât une vie plus profonde, mon immense faim a commencé à s’apaiser. Jésus et la Parole de Dieu, c’est à dire l’Ecriture, avaient pris une grande place dans ma vie. Parce que « l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs » (Romains 5:5), le Saint-Esprit m’a amené à juger la théologie catholique romaine à la lumière de la Bible, alors qu’auparavant, j’avais fait l’inverse, jugeant la Bible à la lumière des doctrines et de la théologie catholiques. Désormais la source de l’autorité, dans ma vie, n’était plus du tout la même.
Un dimanche soir au mois de juillet 1972, j’ai commencé à lire l’Epître aux Hébreux dans le Nouveau Testament. Cette Epître exalte Jésus, Son sacerdoce et Son sacrifice au-dessus de tout ce que connaissait l’Ancienne Alliance dans l’Ancien Testament. Voici un des passages que j’ai lus: « Il Jésus n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, et ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même » (Hébreux 7:27). Cela m’a fait sursauter, et j’ai commencé à éprouver un grand malaise. Pour la première fois, j’ai compris que le sacrifice de Jésus a consisté en une seule et unique offrande, faite sur le Calvaire, une offrande pleinement suffisante par elle-même pour me réconcilier avec Dieu et avec tous ceux qui se sont repentis au long des siècles. J’ai vu alors que le « saint sacrifice de la messe » que j’offrais chaque jour (tout comme des milliers d’autres prêtres catholiques) était chose fallacieuse, sans rapport aucun avec la réalité. Si donc le « sacrifice » que j’offrais quotidiennement était dépourvu de sens, alors mon « sacerdoce », dont la raison d’être était précisément d’offrir ce « sacrifice », était également dépourvu de sens. Bientôt cette prise de conscience a été clairement confirmée par la lecture du chapitre 10 de la même Epître: « Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu; il attend désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (versets 12-14). « Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché » (verset 18).
Sauvé par pure grâce
Cette nuit-là, l’Eglise catholique romaine a perdu toute crédibilité à mes yeux, car ce qu’elle disait être la vérité était contraire à l’Ecriture. Désormais, l’Ecriture serait pour moi le seul critère de vérité, et j’ai cessé de considérer le magistère (c’est à dire l’autorité enseignante) de l’Eglise catholique comme normatif. Dans ma lettre de démission, j’ai fait savoir à l’Evêque que je quittais la prêtrise parce que je ne pouvais plus offrir la messe, car elle était contraire à la Parole de Dieu et à ma conscience. Nous étions alors en 1972. Peu après, j’ai été baptisé par immersion, je me suis consacré à l’étude de la Bible, et j’ai été ordonné ministre de l’Evangile. Cela fait plus de vingt ans que je marche dans cette liberté dont parlait Jésus: « Et il dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32). « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8:36).
Alexander (Sandy) Carson Jusqu’en 1994, son ministère a consisté surtout à organiser des séminaires, à évangéliser et à prêcher en Floride aux USA. En 1995 il a prêché dans de nombreuses églises en Europe de l’Est. En mars 1996, il est allé faire une tournée de six semaines pour apporter la Parole de Dieu en Sibérie. A la suite d’une émission radiodiffusée (un entretien avec Bob Bush) un chrétien russe séjournant en Californie a pris contact avec lui. C’est ainsi qu’Alexander Carson est resté en Russie pour y annoncer l’Evangile.
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Alléluia! la miséricorde de Dieu est grande!!!
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continue ,michoud ,1 sur 2 ,c est le + utile
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Hello Jean Claude,
Mon prénom, ce n’est pas Michoud mais Myriam.
Merci de tes encouragements mais ce n’est pas mon blog non plus et il en faut pour tous les goûts : informations, exhortations …
Bonne journée à toi !
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