Les gens du temps de Jésus comprenaient très bien les coutumes des fiançailles et du mariage dont ils faisaient mention. Cependant, nous du 20e siècle, avons besoin de regarder ces cérémonies tel qu'elles étaient au 1er siècle pour vraiment comprendre la signification des enseignements de Jésus. Cette présentation non seulement renforce notre appréciation de l’amour de Dieu pour nous, mais nous donne aussi un regard approfondi sur les événements prophétiques et nous réconfortent en ces temps troublants.

"Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste." (2 Corinthiens 11:2)

Le mariage Juif au 1er siècle

Quand un jeune homme juif désiraient marier une jeune fille en particulier, c’était la coutume pour le père du futur époux, premièrement de rencontrer le père de la future mariée pour la demande en mariage. Les deux hommes discutaient de la possibilité de l'union incluant le montant de la dot offerte par le fiancé à la future fiancée. Si le père de la fille était d’accord sur le prix suggéré, les deux hommes scellaient l’accord en buvant une coupe de vin.

Alors, la fiancée potentielle entrait dans la pièce, après quoi le futur époux lui proclamait son amour et lui demandait de devenir sa fiancée. Si la jeune femme désirait devenir son épouse, elle acceptait sa proposition à ce moment-là. La validation de l’accord intervenait dans le couple sur la présentation d’un cadeau par le fiancé. Ceci constituait en soit un engagement final. Il l’offrait en présence de deux témoins, les deux pères. Comme il donnait le cadeau, généralement un anneau, il disait à sa future épouse: "VOIE! Tu es consacré à moi avec cet anneau, en accord avec la loi de Moïse et d’Israël." Cela signifiait que les deux personnes étaient engagées l’une envers l’autre, autant qu’un couple déjà marié. La seule partie du mariage non complétée était la cérémonie du HUPPAH, suivit de leur union physique. Les fiançailles étaient considérées tellement engageantes que la seule façon de la briser était un acte de divorce. (James M. Freeman, Manners and Customs of the Bible (Plaainfield, New Jersey:Logos, 1972), p. 330.)

Les arrangements concernant les modalités du mariage étaient faits à ce moment . Un contrat écrit précisait la date, la place et l’envergure du mariage, aussi bien que l’enregistrement de la dot ainsi que les termes du maintien du mariage. Ce document relié, appelé KETUBAH restait en possession de la fiancée jusqu’à la consommation du mariage. (Référence: Encyclopedia Judaica (Jerusalem: Keter Publishing House 1972), vol.11.,p. 1031.)

Finalement, cette première partie d’une cérémonie à deux volets était conclue par un toast avec une coupe de vin. Toute cette cérémonie était appelée SHIDDUKHIN qui signifie: "l’engagement".

Alors le fiancé quittait, non sans avoir au préalable fait à sa fiancée la promesse de construire une demeure pour elle et de revenir compléter la cérémonie du mariage. Il prenait normalement un an pour préparer une nouvelle demeure, laquelle consistait souvent en un agrandissement de la maison de son père. (Référence: Encyclopedia Judaica vol.11., op. cit. p. 1031)

On s’attendait à ce que la fiancée demeure fidèle à son futur époux pendant qu’elle se préparerait elle-même ainsi que son trousseau. La future épouse vivait pour le jour du retour de son fiancé qui serait annoncé par des cris des membres de la fête du mariage. Le retour éminent du fiancé devait influencer continuellement le comportement de la fiancée pendant la période intérimaire, et donc l'obliger à une fidélité exclusive et totale. Le mariage juif typique avait lieu le soir dès qu’un invité au mariage voyait les torches bouger, signalant l’approche du fiancé. L’écho de leurs cris résonnait à travers les rues: "le fiancé arrive!" ("s’en vient")

L’encyclopédie biblique Wycliffe nous dit: "La réjouissance et l’allégresse annonçaient leur approche aux gens de la ville qui attendaient dans leurs maisons et cela jusqu'à la maison de la fiancée". (Référence: Charles F. Pfeiffer, Howard F. Vos and John Rea The Wycliffe Bible Encyclopedia (Chicago: Moody Press 1975), p. 1082.)

Après avoir entendu l’annonce de la venue de son futur époux, dans une atmosphère de grande excitation, la fiancée laissait toutes ses occupations pour aller mettre sa robe de mariage et faire ses préparations personnelles pour le mariage. Le fiancé n'entrait pas dans la maison de la fiancée: C’est cette dernière qui sortait à sa rencontre. Les deux futurs époux, accompagnés de leurs invités, retournaient ensemble à la maison du père du fiancé pour la cérémonie du mariage.

Après la cérémonie publique, les nouveaux mariés entraient dans leur chambre nuptiale pour un premier moment d'intimité. Après leur union physique, le nouveau marié sortait de la chambre pour annoncer aux invités "notre mariage est consommé!" En recevant cette bonne nouvelle, les invités du mariage commençaient une célébration de 7 JOURS. Cette célébration durait 7 jours, seulement si c’était le premier mariage d’une fille vierge. (Référence: Encyclopedia Judaica vol.11., op. cit. p. 1034)

Pendant ce temps (7 jour), les nouveaux mariés restaient ensemble en intimité, retiré du groupe. À la fin de cette période, le nouveau marié pouvait présenter la nouvelle épouse à toute l’assistance en lui enlevant son voile pour la montrer dans toute sa beauté. Alors les nouveaux mariés joignaient les invités pour la fête.

Maintenant analysons ensembles les parallèles entre les fiançailles juives du premier siècle et la relation entre Jésus et son Église.



Esaïe 54/5:

« Ton créateur est ton époux : L’Eternel des armées est son nom ; Et ton rédempteur est le Saint d’Israël : Il se nomme Dieu de toute la terre »




L'Epoux vient!

Bien chers frères et sœurs en Christ !

La ruine progresse à grands pas, mais le jour s’approche où le Seigneur vient pour ravir les siens.

Pour ces raisons, le temps présent est tellement sérieux que je me sens pressé de vous adresser ces paroles d’exhortation. L’instant s’approche rapidement où les activités actuelles de la grâce prendront fin : manifestement c’est aussi le temps de parler distinctement et de demander : Où en êtes-vous, et qu’en est-il de vous ?

Par une grâce d’autant plus lumineuse que la fin est proche, vous avez été retirés du débordement d’impiété et d’idolâtrie faisant reposer sur le monde la menace d’un jugement plus terrible que celui qui s’abattit autrefois sur Sodome et Gomorrhe.
La question est de savoir si vous connaissez la responsabilité et le privilège béni du terrain sur lequel vous vous trouvez, et si vous marchez comme de tels dont les yeux sont ouverts.
Croyez-moi, il n’y a jamais eu dans l’histoire du monde un temps comme celui-ci, aussi, Satan ne s’occupe-t-il de personne autant que de vous, et son activité est d’autant plus redoutable qu’il agit avec beaucoup de ruse.

Son intention est de détourner vos regards de Christ alors que vous croyez vous tenir sur un terrain solide et pensez que vous n’avez rien à craindre.
Il aimerait vous faire tomber par le moyen de la vérité elle-même, car prenez bien garde : vous vous tenez sur un terrain solide, mais seulement aussi longtemps que Christ est votre tout.
Et c’est précisément le point dangereux que Satan sait bien utiliser pour accomplir ses plans corrupteurs.
Laissez s’introduire quelque chose entre vos âmes et Christ, et votre Philadelphie devient Laodicée, votre terrain solide devient aussi branlant que ce qui porte le nom de Christianisme, votre force s’évanouit, et vous devenez aussi faible que n’importe quel mortel.

Il y a parmi vous des jeunes nouvellement convertis ou nouvellement amenés dans le juste chemin du Seigneur, et qui ne connaissent pas les profondeurs de Satan. (NDLR : l'incrédulité frappe parfois les plus anciens dans la foi)

J’aimerais vous avertir sérieusement du danger qui vous menace afin que quand le malheur vous atteindra, vous ne puissiez alléguer votre ignorance.
C’est sur vous particulièrement que Satan dirige son regard, avec l’intention d’introduire le monde sous quelque forme que ce soit entre vos âmes et Christ.
Tout lui est bon, même la chose la plus insignifiante.
Si vous saviez combien peu lui suffit pour accomplir ses desseins, vous seriez effrayés.
Il ne commence pas avec ce qui est grossier ou nocif.
Cela se développera ensuite, mais ce n'est pas ainsi que commence le mal.
Ce n'est pas par quelque chose qui saute aux yeux que Satan cherche à vous corrompre, mais par des bagatelles, des choses apparemment insignifiantes qui ne choquent personne, ne blessent personne, et qui pourtant, sont le poison mortel et sournois choisi pour corrompre votre témoignage et vous éloigner de Christ.
Vous demanderez : quels sont ces symptômes inquiétants et où se trouvent-ils ?
Votre question elle-même témoigne de l’activité du narcotique.

Frères et sœurs, vous êtes en danger d’être contaminés par l’esprit du monde.
Habillement, manières, conversations, manque de stature spirituelle en sont la preuve.
On se sent oppressé, entravé, et le manque de puissance est aussi clair et perceptible dans les rassemblements que si l’intérieur du cœur était mis à nu et ses pensées révélées au grand jour.

Une forme de religiosité sans puissance commence à se faire jour parmi nous, comme c’est le cas de façon générale dans la chrétienté.
Si l’on se joint au monde, on s’abaisse inévitablement à son propre niveau.
Cela tient à la nature même de la chose.
Il ne saurait en être autrement.
Bien chers frères et sœurs, si vous vous mêlez au monde, la place privilégiée que vous occupez, au lieu de vous protéger, vous exposera à un jugement d’autant plus sévère.

C’est Christ ou le monde.

Cela ne peut pas et ne doit pas être Christ et le monde.

La grâce de Dieu vous a sortis du monde alors que vous étiez ignorants, mais Dieu ne permettra jamais que vous abusiez de Sa grâce ou que vous manifestiez de l’indifférence après avoir été séparés du monde.
N’oubliez pas que vous occupez la place et le privilège d’hommes qui prétendent avoir eu les yeux ouverts.
Si, d’un côté, c’est une chose extrêmement précieuse, d’un autre côté, c’est la position la plus sérieuse dans laquelle vous pouvez vous tenir.
C’est vous tenir à la table dans la salle des noces sans être vêtu de la robe de noces requises.
C’est crier : « Seigneur, Seigneur », alors que vous ne faites pas ce qu’Il commande.
C’est exprimer le même « J’y vais, Seigneur ! » que celui qui a promis, mais n’y alla pas.

Bien aimés, je suis convaincu à votre égard de choses plus excellentes que celles dont je vous parle ; et j’ai confiance que vous le remercierez pour ces paroles que je vous adresse en fidélité.
Il n’y a rien de plus glorieux que la position à laquelle vous avez été appelés dans ces derniers jours.
Tant d’enfants de Dieu se sont tenus à la brèche et ont veillé nuit et jour pendant les dix neuf siècles écoulés, et vous, vous n’avez plus qu’à attendre le son de la trompette du Vainqueur pour entrer avec eux dans votre glorieux héritage.
D’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leurs travaux, et cependant vous rabaissez votre dignité jusqu’à celle de pauvres vases d’argile de cette terre qui n’attendent que le bâton du Vainqueur pour voler en éclats.

Réveillez-vous, vous qui dormez !

Ne dormez pas plus longtemps !
Jetez loin de vous vos idoles et vos faux dieux !
Lavez vos vêtements et allez à Béthel où vous rencontrerez Dieu comme vous ne l’avez jamais connu, même dans vos plus beaux jours.
Veillez à vos paroles ; parlez de Christ et de ce qui le concerne, et non, comme c’est si souvent le cas, de toutes sortes de choses, excepté de Lui.

Unissez vos prières à celles des autres croyants dans les réunions de prières !
Jamais cela ne fut plus nécessaire qu’aujourd’hui.
Ne laissez passer aucune occasion de rechercher l’instruction dans cette Parole qui seule peut vous garder des sentiers corrupteurs et laissez votre vie apporter la preuve des trésors que vous amassez lors des prédications, des réunions d’étude, ou dans le secret avec le Seigneur.

Et si vous cherchez une occupation qui vous apporte une riche bénédiction de notre Seigneur bien-aimé, demandez Lui de vous engager dans Son travail.
Vous ne le regretterez jamais, ni dans ce monde-ci, ni dans celui qui est à venir.

Supportez-moi encore, car je suis jaloux à votre égard d’une jalousie de Dieu.
Vous appartenez à Christ et Christ à vous.
Ne déchirez pas ce saint lien.

L’épouse serait-elle infidèle à son Epoux ?

Pourquoi seriez-vous dépouillés et en souffririez-vous la peine ?
Vous récolterez des gousses vides et des fruits amers si vous laissez s’écouler ce temps court et béni sans le mettre à profit.
Au contraire que toutes les distinctions que vous avez acquises dans l’énergie de l’Esprit soient employées à accroître votre beauté et votre charme aux yeux de Celui qui vous a fiancés à Lui-même.
Voulez-vous l’empêcher de trouver Son plaisir en vous ?
Voulez-vous Lui ravir le fruit du travail de Son âme ?
Lui qui, autrefois pendu entre deux malfaiteurs sur la croix de Golgotha, fut fait un spectacle pour les hommes, pour les anges, mais aussi pour vous qui avez oublié – vous ne pouvez tout de même pas avoir méprisé le don qu’Il fit de Lui-même pour vous.
Il aurait pu vous abandonner à vous-mêmes et vous laisser faire votre chemin dans le monde.
Mais ce n’est pas ce qu’Il désira pour vous.
Et maintenant que vous avez été purifiés par Sa mort et Son sang précieux, deviendriez-vous indulgents vis-à-vis du monde alors que Lui, vous le laissez de côté ?
C’est impossible !
Votre pure intelligence n’a besoin que d’être réveillée par le rappel de ces choses.

C’est pourquoi nous désirons prendre courage et accepter cette parole d’exhortation comme étant celle d’un Seigneur fidèle et plein de grâce.
Il veut nous stimuler et réveiller notre énergie.

Ensuite, plus vite le Seigneur viendra, mieux cela sera.

Puissions-nous ne pas être couverts de honte à Sa venue.