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« Extrait du livre: Israël et les Nations »
Ndlr : ces pages furent écrites en 1945, c’est-à-dire avant la création de l’Etat d’Israël
Le peuple d’Israël est souvent comparé par les prophètes, et par le Seigneur Jésus lui-même, à une vigne choisie et plantée sur une terre fertile, entourée d’une haie et gardée par le veilleur de la tour, — une de ces tours de garde, bâties au milieu du vignoble, comme on en voit encore si souvent en Palestine (Ndlr: l’Etat d’Israël n’existait pas à l’époque de rédaction du livre) et en Syrie.
Le maître de la vigne s’attendait à ce qu’elle portât de bons fruits, et voici, elle n’en produit que de mauvais.
L’admirable prophétie d’Isaïe, le Cantique de la vigne, est bien suggestive:
« Je chanterai à mon bien-aimé
Le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne.
Mon bien-aimé avait une vigne
Sur un coteau fertile.
Il en remua le sol, en ôta les pierres,
il y mit un plant délicieux;
Il bâtit une tour au milieu d’elle
Et y creusa aussi une cuve.
Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins,
Mais elle en o produit de mauvais.
Maintenant donc, habitants de Jérusalem et hommes de Juda,
Soyez juges entre moi et ma vigne !
Qu’y avait-il encore â faire â ma vigne
Que je n’aie pas fait pour elle?
Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins,
En a-t-elle produit de mauvais ?
Je vous dirai maintenant
Ce que je vais faire à ma vigne !
J’en arracherai la haie, et elle sera broutée ;
J’abattrai sa clôture et elle sera foulée aux pieds ;
Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée, ni cultivée
Les ronces et les épines y croîtront ;
Et je commanderai aux nuées,
Afin qu’elles ne laissent plus tomber de pluie sur elle.
La vigne de l’Eternel des armées, c’est la maison d’Israël,
Et les hommes de Juda sont le plant qu’il chérissait.
Il s’attendait à la droiture, et voici du sang versé,
A la justice, et voici des cris de détresse »
(Isaïe 5. 1-7).
De quels soins le Seigneur n’a-t-il pas entouré le plant choisi ? Ce symbole de la vigne convenait particulièrement au peuple mis à part. En Orient, parmi les cultures, seules les vignes sont séparées et protégées par des haies ou des murs ; elles sont gardées avec soin. Ainsi l’Eternel avait entouré Israël et, de la tour de garde, il veillait sur lui (Is. 27. 2-5).
Lui-même, il parle à sa vigne et il l’interroge dans la prophétie de Jérémie :
« Je t’avais plantée comme une vigne excellente
Et du meilleur plant ;
Comment as-tu changé,
Dégénéré en une vigne étrangère ? »
(Jérémie 2. 21).
Comment ? Pourquoi cette dégénérescence d’Israël ? Le prophète Osée nous donne la réponse, à la fois la plus concise et la plus frappante :
« Israël était une vigne féconde
Qui rendait beaucoup de fruits.
Mais :
Plus ses fruits étaient abondants,
Plus il a multiplié les autels. »
Il s’agit des autels idolâtriques, consacrés, sur les hauts lieux, aux divinités étrangères (cf. Osée 8. 11).
« Plus son pays était prospère,
Plus il a orné ses statues. »
Oui, les statues de Baal se sont multipliées dans tout le pays, comme si l’idole donnait le pain et l’eau, la laine et le lin, l’huile des olives (Osée 2. 7-15).
« Leur cœur est partagé; ils vont en porter la peine.
L’Eternel abattra leurs autels, détruira leurs statues.
(Osée 19. 1-2).
«LEUR COEUR EST PARTAGÉ». Voilà l’essentielle réponse au « pourquoi ». L’expression est très forte en hébreu. Oui, leur cœur était partagé ; le peuple au cou roide, si constamment disposé aux murmures, ce peuple que Moïse trouvait très lourd à porter, voulait bien être à part des nations pour les privilèges que comportait cette séparation, nais il regimbait quand il s’agissait des commandements à observer, de la loi à accomplir, pour mériter ces privilèges.
Leur cœur était partagé entre l’Eternel qui les avait arrachés à la dure servitude de l’Egypte, conduits vers une terre choisie, admirablement fertile, et les cultes idolâtriques des Baals et des Astartés, les deux divinités protectrices des champs, des récoltes, de la fécondité des troupeaux.
Israël offrait de l’encens à l’Eternel et aux Baals: terrible partage ! Et, remarquons-le, c’est toujours en vue de la nourriture, du bien-être, de la vie plus facile, qu’il agit ainsi. Cependant, l’Eternel, pour éviter tout compromis, tout partage de leur cœur, leur avait fait dire et constamment répéter par Moïse, leur chef, au sujet des populations sataniques de Canaan :
« Tu ne traiteras point d’alliance avec ces nations; tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, car ils détourneraient de moi tes fils qui serviraient d’autres dieux. Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard Vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles et vous brûlerez au feu leurs images taillées » (Deut. 7. 2-5).
Or, c’est tout cela qu’Israël devait faire et n’a pas fait ; il s’est allié à ces peuples criminels au lieu de les détruire, eux et leurs idoles.
Les livres des Juges, de Samuel, des Rois, jusqu’à la captivité babylonienne ne sont que le long commentaire de leur désobéissance, le long témoignage rendu à la vérité de la parole de Dieu, par Osée : «Leur cœur est partagé
Le prophète Elie dira à son peuple : «Jusques à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Eternel est Dieu, allez après lui, si c’est Baal, allez après lui» (I Rois 18. 21).
Et le même avertissement se retrouve dans l’Evangile:
«Nul ne peut servir deux maîtres, dira le Seigneur Jésus, car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon»
(Matth. 6. 24).
Mammon est un mot araméen qui signifie la richesse, personnifiée ici comme une divinité. Qu’en est-il donc advenu pour Israël? Les paroles prophétiques du Cantique sur la vigne de l’Eternel ont déjà annoncé les jugements de Dieu :
« Je vous dirai maintenant
Ce que je vais faire à ma vigne !
J’en arracherai la haie, et elle sera broutée. »
En effet, le peuple d’Israël, sur la terre qui lui était destinée, devait être séparé des nations et gardé par une triple haie.
La première fut celle de la théocratie, celle du Dieu d’Israël, chef et conducteur de son peuple, Dieu des armées et Saint d’Israël.
La seconde fut celle des prescriptions de la loi; prescriptions nombreuses, qui obligeaient Israël à vivre séparé des nations, s’il voulait les observer. Le Temple fut comme la tour de garde, d’où l’Eternel faisait rayonner sa puissance, sa justice et son amour, — seul lieu de la terre où les sacrifices pouvaient être offerts conformément à la loi.
Enfin, la troisième haie fut celle des conditions géographiques d’un pays entouré de déserts, au nord, à l’est, au midi, et baigné à l’ouest par la mer, ce qui rendait difficiles les communications et les rapports avec les nations.
Mais Israël regimba derrière ces haies protectrices.
La première, celle de la théocratie, reçut une large brèche dès la fin de la période des Juges. L’importance de cette rupture est telle qu’il convient de s’y arrêter et d’en bien comprendre le caractère. C’est une des «plaques tournantes» de l’histoire d’Israël.
Samuel était âgé et il perdait son influence ; ses fils surtout, livrés à la cupidité, à l’injustice, le desservaient auprès du peuple.
Les anciens vinrent, un jour, trouver Samuel et lui dirent «Etablis sur nous un roi pour nous juger (gouverner) comme il y en a chez toutes les nations ». Samuel consulta l’Eternel qui lui fit cette terrible réponse : « Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi, afin que je ne règne plus sur eux».
Jusque-là Dieu avait régné sur son peuple ; malgré ses infidélités, il avait usé de patience envers lui et ne l’avait pas rejeté. Or, voici que l’Eternel dit à Samuel : «Ils m’ont abandonné pour servir d’autres dieux. Ecoute donc leur voix; mais donne-leur des avertissements et fais leur connaître le droit du roi qui régnera sur eux». Alors Samuel rapporta toutes les paroles de l’Eternel au peuple qui, par orgueil, voulait avoir un roi qui fut compté au nombre des « Grands », avec le pharaon d’Egypte et le roi d’Assyrie En ce temps-là il y avait « deux Grands » ! Salomon briguera la place de « troisième».
Alors Samuel dit : «Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous.
Vos fils, il les prendra, et il les mettra sur ses chars et parmi ses charriers, afin qu’ils courent devant son char;
il s’en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante. Ils auront à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l’équipement de ses chars. Vos filles, il les prendra pour en faire, des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Vos champs, vos vignes, vos oliviers, il en prendra les meilleurs et les donnera à ses serviteurs. Vos semences et vos vignes, il en prendra la dîme et la donnera à ses eunuques et à ses serviteurs.
Vos esclaves, vos servantes, vos bœufs, vos ânes, il en prendra les meilleurs et s’en servira pour ses travaux.
Votre petit bétail, il en prélèvera la dîme.
Et vous-mêmes, vous deviendrez ses esclaves.
En ce jour-là, vous pousserez des cris à cause du roi que vous vous serez choisi, mais l’Eternel ne vous écoutera pas, en ce jour-là !» (I Samuel 8).
Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel; mais excité par une force de rébellion, il cria: «Non ! Il y aura un roi sur nous et, nous aussi, NOUS SERONS COMME TOUTES LES NATIONS ; NOTRE ROI NOUS JUGERA, IL MARCHERA A NOTRE TÊTE ET CONDUIRA NOS GUERRES».
Les anciens d’Israël viennent de prononcer le mot tragique: «Notre roi conduira nos guerres ». Israël veut la guerre, comme les nations dont Satan est le chef, alors que l’Eternel des armées, son roi véritable, est le Dieu de paix.
Le plus grand conflit de ce temps, entre Israël et Dieu, provient donc de ce fait que le peuple séparé veut vivre à la manière des nations, avoir un roi visible comme elles, et un roi puissant qui prépare et fait la guerre.
Jusque-là Israël n’avait pas eu d’armée. A l’époque de David, fidèle aux vouloirs divins, le roi n’aura pas de chars de guerre, pas de chevaux, mais seulement sa mule. Son fils, Absalon, lors de sa révolte, commencera à posséder quelques chars ; mais c’est Salomon qui, le premier, développera la charrerie, à l’instar du roi d’Egypte dont il briguait la fille et enviait la gloire.
C’est Salomon aussi qui noua les premières relations commerciales avec ses voisins c’est lui qui, le premier, eut une flotte de «navires de Tarsis, qui apportaient de l’or et de l’argent, de l’ivoire, des singes et des paons» (I Rois 10.22).
Israël, qui voulait vivre comme les autres, se fit alors une ouverture à travers la troisième haie, celle qui isolait son pays ; ses navires s’élancèrent sur la mer, et ses caravanes franchirent le désert pour acheter des chevaux en Egypte afin de préparer la guerre (I Rois 10. 28).
Quant à la haie de la loi, constamment transgressée par un peuple infidèle, elle ne fut pas moins violée par Salomon lui-même. Il suffit pour s’en rendre compte de comparer les devoirs du roi, tels qu’ils sont énoncés dans la loi de Dieu Deut. 17. 14-20), aux descriptions des richesses de Salomon, de son harem, formé de femmes étrangères, et du culte idolâtrique qu’il rendit à leurs divinités.
La triple haie protectrice de la précieuse vigne de l’Eternel, en partie abattue déjà, ne tardera pas à être arrachée complètement. Nous savons comment les événements se sont précipités. Après la mort de Salomon, les douze tribus d’Israël furent séparées en deux royaumes. Le royaume du nord, ou royaume d’Israël, dont Samarie fut la capitale, groupa autour de Jéroboam et de ses successeurs dix tribus ; le royaume du sud, ou royaume de .Juda, ne comprit que les deux tribus de Juda et de Benjamin, mais il possédait la ville sainte de Jérusalem, et ses rois étaient les légitimes descendants de David, par Salomon et Roboam, son fils.
Le royaume du nord, livré à l’idolâtrie, au culte des veaux d’or (I Rois 12. 26-33), et qui vit bientôt s’ériger dans sa capitale un temple à Baal (I Rois 16. 32), devait attirer d’abord sur lui les malédictions annoncées par Moïse, selon la parole de l’Eternel. En 721, Samarie, assiégée d’abord par Salmanasar, fut prise par Sargon, et toute la population des dix tribus du nord fut déportée en Assyrie.
Les prophètes reçurent alors la mission d’avertir Juda et Jérusalem du sort qui les attendait, car, chez eux aussi, le culte des Baals et des Astartés, avec les pratiques de l’idolâtrie syrienne et phénicienne, prenait toujours plus d’extension.
Mais «ils se moquèrent des envoyés de Dieu; ils méprisèrent ses paroles et ils se raillèrent de ses prophètes» (II Chron. 36. 16).
Cependant Dieu est fidèle à sa parole; il veille sur elle pour l’exécuter (Jérémie 1. 12). Il avait annoncé par Moïse: «Si tu n’obéis pas à la voix de l’Eternel, ton Dieu…, tes fils et tes filles seront livrés à un autre peuple. Un peuple que tu n’auras pas connu mangera le fruit de ton sol et tout le produit de ton travail, et tu seras tous les jours opprimé et écrasé» (Deut. 28. 15-38).
Ce peuple, cet « autre peuple », ce furent les Babyloniens, devenus maîtres de la Mésopotamie après la chute de Ninive et l’effondrement de l’empire assyrien (612).
Six ans plus tard dès — 606 — ils pénétrèrent en Palestine, sous la conduite de Nébucadnetsar (Nabuchodonosor), alors héritier du trône. Il est vrai que Jérusalem fut épargnée quand Nébucadnetsar apprit la mort de son père, Nabopolassar, et qu’il rentra en hâte à Babylone pour prendre en mains le gouvernement. Toutefois, il emmenait avec lui des otages nombreux pris dans les plus grandes familles.
En 598, il ordonna une nouvelle déportation des Juifs de Jérusalem. C’était le dernier et combien solennel avertissement !
Et voici comment la prophétie de Moïse devient de l’histoire. Contrôlons ses émouvants détails:
«L’Eternel te fera marcher, toi et ton roi que tu auras établi sur toi, vers une nation que tu n’auras pas connue, ni toi, ni tes pères. Et là tu serviras d’autres dieux» (Deut. 28.36).
En 587, Jérusalem fut prise par le conquérant babylonien. Sédécias, dernier roi de Juda, vit ses fils égorgés en sa présence; il eut lui-même les yeux crevés, et fut conduit à Babylone, lié avec des chaînes d’airain.
Alors, le temple, la maison du roi et toutes les maisons de Jérusalem furent brûlés; l’enceinte de ses murailles fut détruite. Toute la population fut emmenée en captivité, sauf les laboureurs et les plus pauvres du pays (II Rois 25).
Moïse n’avait-il pas annoncé:
«Tu engendreras des fils et des filles et ils ne seront pas à toi, car ils iront en captivité» ? (Deut. 28. 36-41).
La prise de Jérusalem, la ruine du temple de Salomon et de la ville sainte de Nabuchodonosor, en 587, marquent le commencement du TEMPS DES NATIONS.
L’Eternel a vraiment abattu la clôture de sa vigne pour qu’elle soit foulée aux pieds, oui, aux pieds des nations (Isaïe 5. 6).
Et c’est à ces paroles que font écho celles du Christ, annonçant un nouveau siège de Jérusalem et une captivité plus étendue et bien plus longue que celle de Babylone :
« Ce seront des jours de vengeance pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit (Deut. 28. 49-57). Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là: car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et JÉRUSALEM SERA FOULÉE AUX PIEDS PAR LES NATIONS, jusqu’à ce que les TEMPS DES NATIONS soient accomplis » (Luc 21. 20-24).
Ainsi donc la prise de Jérusalem, par Nabuchodonosor, en 587, et la captivité à Babylone marquent le début du «temps des nations».
La prise de Jérusalem par les légions romaines de Titus, en 70 ap. J.-C., et la dispersion des Juifs « parmi tous les peuples, d’une extrémité de la terre à l’autre », — en accomplissant exactement la parole prophétique de Moïse (Deut. 28. 64), — en marquent la plénitude.
Lors de la dernière guerre de guerre de l’âge actuel, la prise de Jérusalem par les nations coalisées, après leur victoire d’Harmaguédon, suivie de l’apparition du Christ et de leur écrasante défaite, marquera la fin du « temps des nations ».
Mais qu’est-ce donc que le TEMPS DES NATIONS ?
C’est celui où Dieu permet aux nations de dominer sur Israël, de fouler aux pieds Jérusalem, d’être la verge de sa colère contre son peuple, contre sa vigne, dont il a arraché la haie, abattu la clôture.
Le Temps des Nations, c’est aussi celui du renversement du plan de l’alliance conclue au Sinaï:
Au lieu d’Israël, instrument béni entre Dieu et les nations, les nations deviennent instrument de la colère de Dieu contre Israël; et Dieu fait souvent prospérer ces nations et leurs chefs.
De Nabuchodonosor, de celui qui a pris Jérusalem, brûlé le temple et déporté à Babylone la population Israélite, l’Eternel dit: «mon Serviteur» :
« C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel des armées: Parce que vous n’avez pas écouté mes paroles, j’enverrai chercher Nebucadnetsar (Nabuchodonosaor), roi de Babylone, mon serviteur, je le ferai venir contre ce pays et contre ses habitants (Jér. 25. 8-9). — « Maintenant, je livre tous ces pays entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, mon Serviteur» (Jér. 27. 6).
Israël était séparé des nations et uni à Dieu, maintenant Israël est séparé de Dieu et uni aux nations parmi lesquelles il est dispersé pour son malheur.
Le Temps des Nations continue sous nos avec de terribles persécutions, six millions de Juifs exterminés par Hitler, et il durera jusqu’à ce que la souveraineté nationale d’Israël, sur toute l’étendue de la terre de la promesse, et par conséquent sur la ville sainte, soit rétablie. Peut-être ne sommes-nous pas très loin de ces grands événements?
Le Temps des Nations a été annoncé et décrit par les prophètes Jérémie, Ezéchiel, et surtout Daniel. C’est ce dernier, tout particulièrement, qu’il faut interroger sur les « secrets » de l’histoire, sur «ce qui arrivera dans la suite des temps» (Dan. 2. 28).
De famille noble, si ce n’est royale, Daniel était né en Palestine. Il raconte, au début de son livre, comment il fut déporté à Babylone, comme otage, en 606. Il devait avoir 13 ou 14 ans.
Là, il fut instruit dans les sciences et la langue de la Chaldée, avec quelques autres jeunes Israélites, il entra au service du roi. Il demeura à Babylone jusqu’à l’extrême vieillesse, consolant les captifs et les soutenant dans leur exil. Daniel vit l’écroulement de l’empire babylonien, selon la prophétie de Jérémie (25. 12), lorsque Cyrus, roi des Perses, se fût emparé de sa capitale, en 538. Il avait alors un peu plus de 80 ans. C’est à cette année-là marquée par de grands bouleversements politiques, mais aussi chargée d’espérance pour les captifs qui attendaient leur libération, que le chapitre 9 du livre de Daniel nous reporte.
L’exilé se souvient de la prophétie de Jérémie sur la durée de la captivité:
« Tout ce pays (la terre d’Israël) deviendra une ruine, un désert, et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante et dix ans. Mais lorsque ces soixante et dix ans seront accomplis, je châtierai le roi de Babylone et cette nation, dit l’Eternel, à cause de leur iniquité ; je punirai le pays des Chaldéens et j’en ferai des ruines éternelles » (Jérémie 25. 11-12; cp. 29. 10-14).
Alors Daniel tourne sa face vers le Seigneur, il recourt à la prière et aux supplications pour l’accomplissement prochain de la prophétie. Le décret de Cyrus, autorisant les Juifs à retourner à Jérusalem et à rebâtir le temple (Esdras 1), sera publié deux ans plus tard, en 536, exactement soixante-dix ans après la première déportation, celle de 606. La concordance de la prophétie et de l’histoire est si frappante, qu’elle ne peut pas être «un simple hasard» !
Daniel lit les Ecritures et se sent porté vers la prière. Celle dont il nous donne le texte est un admirable modèle de prière d’intercession pour les temps de détresse et de souffrances nationales.
Daniel prie, non pour lui, mais pour son peuple, pour Jérusalem; non pour la satisfaction des Juifs déportés, mais pour l’amour du Seigneur (v. 17) et pour la gloire de son nom (v. 19). Il s’identifie à son peuple dont il veut porter le péché sans l’avoir commis lui-même. Il ne cherche pas d’excuse, mais la seule compassion et la seule grâce de l’Eternel, son Dieu. La réponse divine à une telle prière ne se fait pas attendre; elle vient avant même que Daniel n’ait achevé (v. 20).
« Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple, Israël, et je présentais mes supplications à l’Eternel, mon Dieu, en faveur de la sainte montagne de mon Dieu34, je parlais encore dans ma prière, quand l’homme Gabriel, que j’avais vu précédemment dans une vision, s’approcha de moi d’un vol rapide, au moment de l’offrande du soir.
«Il m’instruisit, me parla, et dit: Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence. Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie, et je viens pour te l’annoncer car tu es un bien-aimé. Sois attentif à la parole et comprends la vision ! » (Daniel 9. 20-23).
Daniel va recevoir une révélation qui dépasse de beaucoup en importance la connaissance du terme de 70 années, annoncé par Jérémie pour la durée de la captivité. Cette prophétie est apportée par un ange, comme dans les plus grandes circonstances, et par Gabriel, le même qui annoncera à Marie la naissance de Jésus.
« Soixante et dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour clore la transgression et mettre fin au péché, et pour faire propitiation pour l’iniquité, et pour introduire la justice éternelle, et pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. « Sache-le donc et comprends. Depuis la sortie de la parole pour rebâtir Jérusalem, jusqu’au Messie, le Chef, il y aura sept semaines et soixante-deux semaines; la place et le fossé seront rebâtis, et [cela] en temps de trouble. Et après les soixante-deux semaines, (le) Messie sera retranché et n’aura rien» (Daniel 9. 24-26).
Ce texte doit être repris littéralement pour nous permettre d’en comprendre toute la portée.
« Soixante et dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte » (v. 24). La captivité de Babylone devait durer 70 ans, mais Gabriel annonce à Daniel que Dieu a fixé un terme sept fois plus long, pour pouvoir accorder à son peuple l’expiation de son iniquité.
Il s’agit, non plus de 70 ans, mais de 70 fois 7 ans, de 70 septaines d’années, c’est-à-dire de 70 semaines d’années. Nous avons, en effet, l’assurance que c’est bien ainsi qu’il faut compter. Nous savons avec certitude que, dans cette prophétie, un jour correspond à une année et une semaine à sept années.
En effet, nous avons le décompte extrêmement précis de la deuxième moitié de la 70esemaine, qui correspond au temps de la domination impie de l’Antichrist et de la Grande Tribulation.
« Un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Dan. 7. 25 ; 12. 7; Apoc. 12. 14), ou 42 mois (Apoc. 11.2; 13.5), ou 1.260 jour (Apoc. 11.3; 12. 6), soit exactement trois ans et demi.
«Le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie » (Apoc. 11. 6) avait d’ailleurs été donné à Elie pour une même durée de «trois ans et six mois» (Luc 4. 25 ; Jac. 5. 17).
La même manière de compter est explicitement indiquée ailleurs : Nombres 14. 33-34 et Ezéchiel 4. 6, «une année pour chaque jour ».
Le retour de la captivité, pour ceux des Juifs exilés à Babylone et qui voudront revenir à Jérusalem, aura bien lieu au bout de 70 ans, selon la prophétie de Jérémie, mais le rétablissement de la vie nationale du peuple Juif, sur sa terre, demandera un délai beaucoup plus 1ong.
Ne perdons pas de vue, dans toute l’étude de cette prophétie, qu’elle concerne exclusivement le peuple et la ville de Daniel — «ton peuple » et Jérusalem« ta ville sainte >. Les soixante-dix semaines d’années correspondent au temps où le peuple Juif est sur sa terre, autour de ville sainte. Par conséquent le temps de l’Eglise, celui où Israël est dispersé, tandis que Jérusalem est « foulée aux pieds par les nations », n’entre pas en ligne de compte.
La suite du verset 24 indique alors tout ce qui sera accompli après les soixante-dix semaines d’années, qui «ont été fixées»:
1° POUR CLORE (finir) LA TRANSGRESSION ET METTRE FIN AU PÉCHÉ.
Il s’agit toujours d’Israël. Un jour viendra où Dieu ne se souviendra plus de ses péchés (Jér. 31. 31-34; Romains 11. 25-27).
2° ET POUR FAIRE PROPITIATION POUR L’INIQUITÉ.
L’expiation a été faite par le Christ sur la croix, mais l’application à Israël, en tant que nation, est différée jusqu’à sa conversion, jusqu’au jour où les reconnaîtront pour le Messie «Celui qu’ils ont percé» (Zach. 12. 9-10).
3° ET POUR INTRODUIRE LA JUSTICE ÉTERNELLE.
Le texte porte littéralement «la justice des âges». La justice, recherchée et jamais atteinte par Israël au cours de l’âge présent, sera, avec la paix, la caractéristique des âges à venir c’est-à-dire, du Royaume messianique d’abord, auquel le royaume d’Israël, enfin rétabli, sera incorporé, et plus encore de l’âge de la nouvelle terre et des nouveaux cieux.
4° ET POUR SCELLER LA VISION ET LE PROPHÈTE.
Lorsqu’Israël, enfin converti, rempli de la puissance du Saint-Esprit, annonça l’Evangile du Royaume aux nations, il n’y aura plus besoin de ni de prophètes. Souvenons-nous que dans le passé, les visions et les prophéties authentiques, venant de Dieu, n’ont été accordées dans 1’Ecriture qu’au peuple juif ou en vue de ses destinées, comme par exemple dans le cas de Balaam.
5° ET POUR OINDRE LE «SAINT DES SAINTS».
Il s’agit ici du Saint des saints dans le Temple de l’âge à venir, celui qu’a décrit Ezéchiel (ch. 41).
Le Tabernacle au désert avait reçu l’onction ; elle ne fut renouvelée, ni pour le temple de Salomon, ni pour celui de Zorobabel, car ils étaient la continuation du premier tabernacle. Mais quand le Christ-Roi reviendra, quand il s’assiéra sur « le trône de David, son père » (Luc 1. 32), un temple incomparablement supérieur à tous les précédents — et dont l’Eternel, lui-même, a donné tous les plans et la minutieuse description au prophète Ezéchiel -sera érigé.
Dans le Saint des saints, il n’y aura plus d’arche (Jér. 16) elle sera remplacée par le trône du Messie-Roi ( ). Alors le Saint des saints sera oint, comme le Christ est oint.
C’est donc avant que toutes ces choses s’accomplissent qu’il faut compter 70 semaines d’années.
« Sache-le donc, et comprends ! Depuis la sortie de la parole (du décret) pour rebâtir Jérusalem, jusqu’au Messie, le Chef (le Prince), il y aura SEPT SEMAINES et SOIXANTE DEUX SEMAINES ; la place et le fossé seront rebâtis, et [cela] en des temps de trouble. Et après les soixante-deux semaines, [le] Messie sera retranché et n’aura rien.»
Nous reviendrons sur les détails; retenons d’abord le grand énoncé prophétique. Nous nous trouvons en face d’une prophétie chronologique très précise, ce qui est un cas unique, car, ordinairement la vision prophétique est en dehors de tout calcul de temps.
Les 70 semaines sont divisées en trois périodes dont les deux premières viennent d’être indiquées :
1° 7 SEMAINES, pendant lesquelles la place (la ville de Jérusalem) et les fossés sont rebâtis, «en des temps de trouble», les temps difficiles d’Esdras et de Néhémie.
2° 62 SEMAINES, jusqu’à la manifestation du Messie-Chef, OU Conducteur, ou Prince. Soit, pour les deux premières périodes, 69 semaines.
3° Reste UNE SEMAINE, qui sera indiquée au v. 27, et qui conduit à l’accomplissement de toutes les promesses concernant Israël et Jérusalem, telles qu’elles ont été énoncées au verset 24, c’est-à-dire jusqu’à la fin du Temps des Nations.
Le POINT DE DÉPART du compte des 70 semaines d’années est très Précis. Il s’agit du décret d’Artaxerxés 1er–fils de Xerxès, le vaincu de Salamine, — roi des Perses; ce décret est le seul qui concerne la reconstruction de Jérusalem (Néh. 2. 1-8). Il est daté du « mois de nisan, la vingtième année du roi Artaxerxés », soit mars-avril 445 avant J.-C., selon la date admise aujourd’hui par tous les spécialistes de la chronologie biblique.
Le jour du mois de nisan n’est pas indiqué, mais nous pouvons retenir provisoirement le 14 mars de l’année 445 av. J.-C.
Le POINT D’ARRIVÉE, marquant la fin des deux premières périodes réunies (7+62 = 69 semaines d’années), n’est pas difficile à déterminer. C’est la date de la manifestation du Messie, comme Chef d’Israël, c’est-à-dire comme Roi. Il s’agit évidemment du jour où Jésus fit son entrée solennelle à Jérusalem, le dimanche qui précéda sa mort, quand la multitude des disciples saisie de joie, se mit à louer Dieu disant « Béni soit LE ROI qui vient au nom du Seigneur !» (Luc 29. 37).
Or, les calculs et la solide argumentation du R.P. Lagrange, concordant avec ceux de beaucoup d’autres exégètes, ont permis de préciser que le Christ est mort sur la croix, le vendredi 7 avril 30. Son entrée royale à Jérusalem est donc du 2 avril 30, de notre ère.
Ainsi, entre la promulgation du décret ordonnant de rebâtir Jérusalem, en date de 445 av. J.-C., et la manifestation du Messie, Chef d’Israël, il doit s’écouler, selon la prophétie, sept plus soixante-deux semaines, qui se suivent sans interruption.
Mais de 445 avant Jésus-Christ à 30 après, on compte 445 années, plus 30 années, soit 475 ans. Or, 69 semaines d’années donnent 69X7 = 483 ans.
On constate donc une différence de 8 ans entre les 483 ans de la prophétie et les 475 ans de l’histoire. Comment peut-elle s’expliquer?
Cette différence provient de ce que nous comptons les années selon le calendrier Julien de 365 jours, plus un jour supplémentaire tous les quatre ans alors qu’il s’agit ici de l’année prophétique de 360 jours, composée de 12 mois de 30 jours chacun.
Une telle manière de compter ne doit pas nous surprendre. Elle apparaît dès le premier livre de la Bible, dès la Genèse, à propos du Déluge, où 5 mois sont comptés pour 150 jours ; et nous la retrouvons dans le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, pour la durée de la Grande Tribulation, où, comme nous l’avons dit, 42 mois équivalent à 1260 jours.
Donc, d’après la révélation faite à Daniel, il devait s’écouler, entre le décret d’Artaxerxès et l’entrée du Christ à Jérusalem, 69 semaines d’années prophétiques, ou 483 années de 360 jours, soit, au total : 173.880 jours.
Ceci reconnu, nous allons reprendre les années du calendrier julien entre nos deux dates et en établir le décompte en jours.
Il faut tout d’abord remarquer que, du 14 mars 445 avant l’ère au 14 mars 30 après, il ne s’est pas écoulé 445+30 ans, mais 445+1+30 ans.
En effet, l’année de la naissance de Jésus-Christ doit être ajoutée entre l’an 1 avant l’ère chrétienne et l’an 1 après.
Nous obtenons ainsi 476 années du calendrier Julien, donc 476 années de 365 jours; d’où un total de 173.470 jours.
Ajoutons un jour supplémentaire tous les quatre ans (années bissextiles), soit 119 jours.
Enfin, le nombre de jours du 14 mars 30 au 2 avril, soit 20 jours.
Le total général s’élève à 173.740 jours, +119, +20 = 173.879 jours.
Nous voici donc parvenus, à un jour près, au total des soixante-neuf semaines d’années : 173.880 jours. Cette prophétie chronologique est admirable. Nous n’osons pas dire «presque trop admirable » pour notre raison de gens du XXe siècle, mais nous le pensons un peu, notre foi est si faible.
Or, voici que l’on a voulu pousser la précision plus loin encore et faire disparaître l’écart de 1 jour qui subsiste. On a remarqué que les Juifs comptaient chaque jour à partir du coucher du soleil, la veille au soir; nous pouvons donc en tenir compte, et ajouter encore une journée, celle du soir de l’entrée de Jésus à Jérusalem.
Nous obtenons ainsi 173.880 jours, 69 semaines d’années, — le temps exact annoncé à Daniel, et qui devait s’écouler entre l’édit d’Artaxerxés pour la reconstruction de Jérusalem et la manifestation du Messie-Roi d’Israël.
Une comparaison fera mieux ressortir à nos yeux la valeur de témoignage qu’une telle prophétie apporte à l’inspiration de la Bible, aurait-elle même un écart de plusieurs jours.
Révélée à Daniel en 538 avant notre ère, elle s’est rigoureusement réalisée 569 ans après. C’est comme si, en 1376, sous le règne de Charles V, en pleine guerre de Cent ans, un prophète avait annoncé à quelques jours près, la date de la fin des hostilités en Europe, en 1945.
Ceci correspond à une précision d’environ 5 millionièmes, ce qui dépasse de beaucoup toutes les prévisions qui sont à la disposition des hommes.
Si une telle prophétie concernant le 1erAvènement du Christ s’est réalisée avec une si parfaite exactitude, nous pouvons avoir l’assurance que tout ce qui est dit du 2° Avènement, du Retour du Christ, s’accomplira de même, non en symboles ou allégories, mais à la lettre, bien que les modalités et les temps demeurent voilés pour nous.
Pendant les 69 semaines qui aboutissent au 2 avril 30, le peuple juif a été sur sa terre, autour de Jérusalem, sa ville sainte. Il en sera de même durant la 70° semaine (v. 27). Mais elle est séparée des précédentes par un intervalle qui correspond au temps des Actes et à celui de l’Eglise, « le mystère caché de tout temps en Dieu ».
Israël est actuellement dispersé, et l’accomplissement de la prophétie demeure en suspens. Il reprendra son cours avec la dernière semaine de Daniel, dont nous étudierons les grands traits prophétiques en relation avec les terribles événements dont elle forme le cadre chronologique: le temps de la Grande Tribulation pour Israël et celui de la colère de Dieu sur les Nations.
Alors le Temps des Nations sera parvenu à son terme.
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C’est exactement ça…. L’exactitude de la Bible n’est pas étonnante pour nous, mais elle fait bondir le coeur !!!
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Psaumes 37.21 Le méchant emprunte, et il ne rend pas…
Presque totalement oublié aujourd’hui, Raymond Chasles (1886-1960), fut un catholique marginal intéressé par l’étude de la Bible et des langues orientales. Formé à l’École des Chartres, il en sort à vingt ans en présentant une thèse : l’Oblature dans l’ordre bénédictin. En 1911 il se marie avec Madeleine Défontaine, jeune femme de la haute bourgeoisie, proche du maréchal Foch. Cette alliance lui vaudra d’occuper par la suite toute une série de postes administratifs, qui lui laisseront assez de temps libre pour satisfaire une passion biblique par ailleurs partagée par sa femme. C’est ainsi que dans l’entre-deux-guerres le couple Chasles se fait connaître par de nombreuses conférences sur la Bible, et par des livres, notamment Israël et les nations.
Le millénarisme, c-à-d la croyance à un retour littéral de Jésus-Christ venant régner mille ans sur terre, constitue le côté central de leur enseignement. Et c’est aussi ce qui les place en marge du catholicisme officiel. Car l’église catholique, sans condamner comme hérétique le millénarisme, considère cette doctrine trop incertaine pour pouvoir l’enseigner. Elle mettra ses ouailles en garde contre les écrits des époux Chasles.
Chacun qui a un peu étudié l’histoire de l’Eglise sait qu’en réalité, la croyance au retour littéral de Jésus a toujours été un article fondamental de la foi des premiers chrétiens, et par conséquent des premiers catholiques. Sur ce point, on ne doit donc pas s’étonner qu’un catholique sincère puisse rejoindre ce que croient la majorité des Evangéliques. Par contre, l’exposé de la prophétie des septante semaines de Daniel, telle que la présente R. Chasles dans cet extrait, n’a jamais appartenu au catholicisme, pour la simple raison qu’elle n’a pas vu le jour avant le 19° siècle. En effet, l’idée que l’Eglise du Seigneur Jésus-Christ ne soit dans l’histoire qu’une simple parenthèse, une sorte de plan B, substitué au plan A à cause de l’échec d’Israël, n’est manifestement qu’un subterfuge inventé pour justifier la théorie d’un enlèvement pré-tribulationiste des frères de Plymouth.
R. Chasles aurait-il retrouvé tout seul, en étudiant la Bible, une idée aussi farfelue ? Bien sûr que non. Chacun sait quel succès l’enseignement dispensationaliste a remporté dans la première moitiè du 20° siècle parmi les protestants évangéliques. Chasles a tout simplement « emprunté » aux « Evangéliques » la distinction radicale qu’ils font entre Israël et l’Eglise. Apparemment il a emprunté, et n’a pas rendu. On peut d’autre part s’interroger sur la réalité d’une piété catholique qui fait grand étalage de son amour pour la Parole de Dieu et pour Israël ; mais qui est incapable d’être au clair sur la question beaucoup plus capitale du salut ; incapable du courage de renier publiquement l’idolâtrie mariale et toutes ses autres idolâtries. Belle preuve de l’habitation du Saint Esprit qu’une âme qui prétend comprendre les subtilités de la prophétie de Daniel, mais qui refuse de s’humilier sur l’essentiel !
Mais qu’est ce que empêche, dira-t-on, que R. Chasles, tout en restant catholique, tout en ayant volé son explication, n’ait objectivement raison ? Une simple remarque ruine complètement la théorie qu’il a reproduite : Israël a cessé d’exister comme nation en 70, lors de la destruction du temple, soit 40 ans après la crucifixion de Jésus ! Et qu’on écrive pas qu’aux yeux de Dieu Israël n’existait déjà plus comme nation, car pendant 40 ans par le Saint Esprit n’a cessé d’exhorter Israël à la repentance. C’est là tout le sens de la prédication et du ministère de Pierre.
Qu’on se le dise, quelqu’un prétend vous démontrer la merveilleuse « exactitude mathématique » de la Bible ? inutile d’aller plus loin, il a tout faux. La Bible n’est pas un livre de maths, et ce gars n’a fait que démontrer son incompétence et sa folie.
Le propos peut paraître excessif ; qu’on accuse le soleil qui tape excessivement ici sur le crâne, dans le désert, 45 °C, et plus encore. J’irai moi aussi plus loin : N’y a-t-il que Chasles qui emprunte et qui ne rende point ? Saint Scofield bénisse les évangéliques !! ils lui ont emprunté et refusent de lui rendre.
Je lisais sur un autre fil les indignations dont on agonise Benny Hinn parce qu’il divorce de sa femme pour aller après une autre. Suspecter l’enseignement d’un pasteur adultère, paraîtra une réaction bien naturelle. Mais qu’il s’agisse d’un « saint » de la tradition évangélique, et là c’est deux poids deux mesures !
L’explication de la prophétie des 70 semaines de Daniel, qui met entre la 69 ième et la 70 ième semaine une parenthèse d’une durée de plus de 2000 ans, parenthèse de l’Eglise, ne se déduit pas du texte de la prophétie. Les évangéliques qui le prétendent, n’ont jamais trouvé eux-mêmes cette explication ; ils l’ont emprunté aux nombreux messages qu’ils ont entendus, et aux livres qu’ils ont lus ; et ils refusent de le reconnaître. Or, il est permis d’emprunter à condition de rendre, quand bien même ce qu’on a emprunté ne vaudrait rien.
Encore quelques années et il faudra bien constater que l’emprunt Scofield était autant une escroquerie que l’emprunt russe. Mais reconnaître ce que chacun lui doit, reste une question d’honnêteté.
Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier quadrant.
Matthieu 5.26
On en débat! Et toi, tu en penses quoi? 6 7
Pour information, la foi en un règne de Jésus-Christ sur la terre est très ancien puisqu’il est attesté par plusieurs écrivains chrétiens des premiers siècles.
C’est en anglais:
http://cicministry.org/scholarly/sch008.htm
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Bonjour Colibri,
Désolé que le temps ne t’ait pas permis d’apprécier le charme celtique de Tintagel, c’est toujours le risque quand on s’aventure chez la perfide Albion. Ici c’est le ciel bleu permanent, ou presque.
Je te répondrai très courtemnent, puisqu’un seul bon argument suffit, et qu’il n’a pas été contredit. La cessation d’existence d’Israël en tant que nation, a eu lieu en 70 ; c’est historiquement inconstestable. Soit presque 6 semaines d’années après la crucifixion de Jésus ! Ce fait rend caduque l’explication que Chasles a reproduite.
En passant, les ouvrages de Sir Robert Anderson sont des classiques qu’on trouve dans la bibliothèque de tout bon frère de Plymouth.
Puisse le mois d’août te dédommager des chutes de chats et de chiens que tu as essuyées en juillet !
Scarron.
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Colibri,
Mais c’est très simple !
Suivant l’interprétation de Plymouth, Chasles fait se terminer la 69 ième semaine à la mort de Christ. C’est à ce moment là que, toujours d’après les dispensationalistes, s’arrêterait l’horloge prophétique d’Israël, pour laisser place à la parenthèse de l’Eglise. Or cette vue est tout simplement imaginaire : pendant 40 ans, soit plus de 5 semaines d’années, Israël en tant que nation et l’Eglise ont coexistés ! Les premiers chrétiens étaient citoyens de la nation d’Israël ; la distinction dispensationaliste entre Israël et l’Eglise est une erreur que l’histoire a démenti, et que l’avenir dissipera complètement.
Scarron.
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Colibri,
Je ne crois pas qu’on puisse comprendre la question du rapport entre Israël et l’Eglise en disséquant l’Ancien Testament pour y découvrir ce qu’il faut attribuer à l’un ou à l’autre. Mais la seule bonne méthode me semble passer par la méditation des images que Dieu emploie.
S’agit-il d’un père et de ses fils ? Israël l’aîné, les Gentils le cadet ; et le Père et les fils ne seront parfaitement heureux que lorsque tous les trois auront retrouvé entre eux l’unité familiale perdue.
S’agit-il d’un homme à la recherche de sa fiancée ? Comment en aimerait-il deux ? L’Agneau ne saurait avoir qu’une épouse, celle qu’il n’appelle plus ni Israël, ni l’Eglise, mais sa femme : la Jérusalem céleste.
La distinction Israël, Eglise, n’appartient qu’à la sphère finie de l’histoire, elle disparaît dans l’éternité. Dès lors, pourquoi donc fallait-il qu’après 20 siècles de dispersion nous voyions sous nos yeux la nation d’Israël ressusciter dans son ancien pays ? Ce trait appartient à la beauté et à la majesté du drame écrit par le Rédempteur. C’est là qu’il fut jadis rejeté par les siens, c’est là qu’il devra être accepté, dans les pleurs et la joie. Les peines de coeur nous aident plus à comprendre ces choses que l’analyse.
Scarron.
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Bonsoir,
Pas facile de tout suivre…
Mais pour moi il est claire que le prophète Daniel en donnant cette prophétie de 70 septaines…. (plus juste traduction que semaines) ne parle pas de l’Eglise, mais parle uniquement dans le cadre Juif et il est envisageable de penser que cette prophétie, s’arrête à la mort de Christ… Pour reprendre à l’enlèvement de l’Eglise… cette période étant invisible dans la parole prophétique de Daniel….
Bref, vous avez déjà tellement écris… que je ne veux pas en rajouter encore… mais je n’ai jamais eu d’autres pensées sur le sujet, Daniel prophète pour les Juifs… ne voit pas et ne parle pas d’autre chose… silence n’étant pas négation… une parenthèse peut s’implement s’y introduire…
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Bonjour Scarron, bonjour Colibri,
On voit les longues années d’étude. On est admiratif et même envieux d’un tel savoir, d’une telle capacité (volumique) d’épanchement.
Alors pourquoi suis-je aussi désespérément triste après lecture de vos « commentaires »?
Probablement parce qu’ils me révèlent la médiocrité du mien (savoir); Ou les limites très ténues de ma propre capacité de compréhension… Vous userez même certainement de termes moins délicats pour qualifier mon niveau intellectuel lorsque vous aurez « à coeur » de répondre à ma modeste contribution. Ne vous en privez surtout pas, je me les suis déjà moi-même infligés.
Mais j’ai une autre hypothèse qui puisse expliquer cette tristesse après vous avoir lus:
Le constat très net d’une certaine absence de contenu. D’une certaine absence de Joie, d’Amour, de Paix, de Tempérance, d’Humilité. D’une certaine absence de Jésus Christ… Cela dit, ce n’était peut-être pas l’endroit, auquel cas pardon de vous déranger dans vos échanges de vues.
Scarron, Colibri, vous portez de si jolis noms.
Puisse le Seigneur nous pardonner nos errances.
Puisse-t-Il dans Sa Grâce nous faire déborder de joie jusque dans la Vie Eternelle.
Rachetons le temps.
Salutations affectueuses et très sincères à tous les frères et soeurs en Jésus Christ.
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Bonjour frère Didier,
Connais-tu l’histoire du millionaire qui vit comme un clochard, parce qu’on ne lui jamais révélé le montant de sa fortune ? Cet homme, c’est toi. Tu te lamentes de la faiblesse de tes capacités de compréhension de la Parole, tandis qu’en réalité tu en sais plus sur l’Evangile que les anges puissants, plus que les anciens prohètes :
« Ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’Evangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »
Oui, l’ange Gabriel en donnant sa prophétie des 70 semaines, distinguait moins clairement la figure et l’oeuvre du Sauveur, que le plus petit dans le royaume des cieux ne le fait aujourd’hui. Chasse donc cette tristesse importune ; ouvrant tes yeux spirituels, réjouis toi de la merveilleuse magnificence du trésor qui est tien en Jésus-Christ.
Ceci dit, s’il y a une chose de laquelle nous devons être mutuellement attristés, je suis parfaitement d’accord avec toi, c’est notre défaut de sanctification. Tu l’évoques assez bien en parlant d’une « certaine absence de Joie, d’Amour, de Paix, de Tempérance, d’Humilité ».
Naturellement, ce sont tes propres déficiences qui t’affligent. Te rappelant la parole du Seigneur sur les pailles et les poutres, tu veux sincèrement progresser dans ce sens. Franchement, je ne sais si je puis t’aider, n’étant pas certain d’avoir moi-même ôté toutes mes poutres. Je te dirai seulement qu’il ne faut pas laisser une tristesse selon la chair te ravir la joie selon 1 Corinthiens 13 :
Je veux dire, en admettant que cette supériorité intellectuelle ou culturelle que tu as cru apercevoir chez d’autres frères en Christ soit réelle (ce que je ne crois pas), ne devais-tu pas plutôt t’en réjouir que t’en affliger ? Ne devais-tu pas plutôt bénir le Seigneur d’avoir donné de tels dons aux membres de son Eglise ? D’où vient donc cette tristesse, sinon de la frustration de la chair, qui voudrait pour soi la supériorité ? Toi et moi, lucides sur les sinusoïtés infinies du péché dans nos coeurs, reposons-nous par la foi sur le pouvoir sanctifiant du Seigneur, qui dissipera d’un seul regard ces vilaines obscurités et insinuations.
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Bonjour Colibri,
Je ne sais pourquoi tu n’as pas saisi ce que j’ai expliqué sur la destruction en 70 de la nation d’Israël. Je le répéterai donc encore une fois, puis je laisse là le sujet.
L’enjeu de cette discussion, le motif pour lequel j’interviens chaque fois que je le peux, c’est la question de la disparition de l’Eglise juste avant la crise finale qui précède le retour de Christ.
L’interprétation de la prophétie de Daniel qui met une parenthèse indéfinie entre la 69 ième et la 70 ième semaine est nécessaire à cette théorie. Elle ouvre la parenthèse au moment où Dieu cesse de s’occuper d’Israël comme nation, elle la ferme au moment où l’Eglise est enlevée, et Dieu reprend ses relations avec Israël en tant que nation.
Quand, selon l’interprétation plymouthiste, reprise par Chasles, la parenthèse a-t-elle été ouverte dans l’histoire ? Réponse : à la fin de la 69 ième semaine, à la mort de Christ. C’est donc aussi à ce moment là que Dieu aurait dû cesser de s’occuper d’Israël en tant que nation. Or ce n’est pas le cas, Dieu a encore patienté plus de 5 semaines d’années envers cette nation, et par le ministère de l’église de Jérusalem l’a constamment appelé Israël à la repentance. Contrairement à la vue dispensationaliste, il y a donc eu coexistence d’Israël et de l’Eglise pendant 40 ans.
Aujourd’hui Israël existe à nouveau comme nation, et l’Eglise n’a pas été enlevée. Il sera répondu que c’est parce que Jérusalem n’est pas entièrement libérée, ou parce que le temple n’a pas été reconstruit. La vérité est plus radicale : c’est parce que l’enseignement dispensationaliste est faux.
Bonne fin de journée à toi aussi,
Scarron.
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Bonjour colibri et scaron,
Houlà, moi j’ai du mal à suivre, car il y a tellement d’argument et les 70 semaines de Daniel, c’est du costaud. (trop de math à mon gout, lol)
Je vous propose une etude que j’avais lu à l’époque sur le site parole de vie, redirigé sur le site : La trompette, catégorie – fin des temps – Enlèvement n° A 285.
Pour peut-être apporté une confirmation ou un autre éclairage des 70 semaines, hônnetement je ne me souviens plus.
Je viens de lire l’etude que tu as mis colibri, et comme cela demande beaucoup d’attention, de recherche et d’inspiration, je la relirais plus profondément quand mon esprit sera plus disposé.
Bonne continuation dans la quête, de l’etude approndit des écritures, avec l’assistance de l’esprit.
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J’écoutai, à l’instant le chant d’un oiseau, particulier et singulier d’un danger à venir. Pas le chant habituel, au lever du jour ou celui des oiseaux à la tombée de la nuit. En écoutant bien, chaque chant est particulier, selon les espèces. Mais ce chant là annonçait un danger immédiat, celui d’un chat tapi, en embuscade dans les fourrés, prêt à bondir.
Tout ça pour dire que nous ne comprenons pas toujours pourquoi les oiseaux chantent, mais en les écoutants, ils nous ouvrent à une compréhension de leur monde intérieur. Si les oiseaux se taisaient, leurs chants manqueraient à l’ordre et l’harmonie de la nature, mais surtout les autres oiseaux ne sauraient plus être protégés des prédateurs.
Alors chante colibri, chante encore et si ton chant semble parfois long, il n’en est pas moins évocateur des temps présents et futurs. Si peu d’oiseaux annoncent le temps qui passe, le rythme des saisons, la tombée de la nuit et les premières lueurs du matin. C’est peut-être pour cela, qu’on entend souvent un même chant conventionnel, uniformisé et finalement monotone. Quand j’entends ton chant, il me dit des choses. Tes questionnements m’interrogent.
Alors chante Colibri, chante encore…
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Bonjour Didier,
Pour ma part je ne me pose même pas la question de mon niveau de compréhension de la Bible, j’ai tout simplement l’impression de rentrer dans une correspondance privé, dont bien des relations, m’échappent, et par respect pour l’intimité des personnes qui discutent ainsi de relations si personnelles devant tous, je m’abstiens de lire, j’aurai certainement de quoi apprendre de la vie personnelle de Scarron ou Colibri, mais y ai je quoi que ce soit à apprendre sur vivre Christ aujourd’hui…..?
Marie Josèphe
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L’un dit : L’avenir, l’oeuvre de Dieu, sera probablement jaune, l’autre dit : non il me semble que ce sera plutôt bleu , et un troisième dit : peut-être bien que sera vert.
En quoi la connaissance exacte de l’avenir serait-elle si vitale ? A quoi cela sert-il de savoir que ce sera précisément de telle ou de telle couleur ?
N’est-ce pas plus important d’être trouvé avec de l’huile dans notre lampe dès aujourd’hui et cela quoi qu’il arrive ?
N’avons-nous pas DÉJÀ maintenant en nous par la foi TOUT l’ ARC-EN-CIEL DE VIE qui nous sauve, nous aime et prend soin de nous ?
A la place ne devrions-nous pas plutôt rendre grâces à Dieu et Le louer avec reconnaissance des profondeurs de notre coeur pour tout ce qu’ Il a fait pour nous à la croix, tout en Lui obéissant avec amour et en suivant humblement Ses précieux conseils :
« Prenez garde que personne ne vous séduise. » ( Matt. 24 : 4 )
« Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. » ( Matt. 24 : 42-43 )
« C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. » ( Matt. 24 : 44 )
« Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. » ( Matt. 24 : 45-47 )
« Si tu es en Christ, tu es une nouvelle créature ( tu fais donc partie de la Nouvelle Création ). L’ancien est passé : tout a été fait ( par Christ ) Nouveau. » ( d’après II Cor 5:17 )
« L’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez à Celui qu’Il a envoyé » (Jean 6. 29)
http://blog-porte-parole.blogspot.com/2010/07/le-but-de-la-louange.html
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La mathématique est faussée par la tradition, en effet Jésus n’est pas mort le Vendredi-Saint comme stipule la tradition !
Jésus est ressuscité à l’aube du 8e jour Voici la préparation de la Pâque par Jésus conformément à la loi mosaïque. Comme nous l’avons écrit ailleurs, le début d’un mois est fixé à l’arrivée de la nouvelle lune. Ce premier mois du printemps a été appelé Nissan, ce qui veut dire “le sacrifice “. Le début de la Pâque commence 14 jours après la nouvelle lune, mais elle est précédée de 4 jours de préparation, entre autres à chercher un agneau d’un an pour plusieurs personnes. Cette année-là, la Pâque juive était un jeudi.
Ce qui est intéressant en lisant les textes ci-dessous, c’est de constater que Jésus a aussi préparé cette Pâque (la sienne) pendant 4 jours et a envoyé ses disciples avant la Pâque pour la préparation. 2 jours avant la Pâque, ils ont aussi choisi un ou deux agneaux d’un an, car ils étaient 13 pour la célébration, donc c’était bien le mardi.
Suivons l’emploi du temps de Jésus dans sa dernière semaine. Selon l’évangile de Marc que nous avons choisi pour nous renseigner. Marc 10- 32 et suivants.
Nous sommes au premier jour de la semaine soit dimanche, qui commence au crépuscule du samedi soir au crépuscule du dimanche soir. Nous nommons ce jour là, le dimanche des Rameaux. Ils étaient en chemin pour monter depuis Jéricho à Jérusalem, Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés, ils le suivaient avec crainte. Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui devait lui arriver : 33, voici nous montons à Jérusalem, et le Fils de l`homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, 34 qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir; et, trois jours après, il ressuscitera etc …. Dès le verset 46 nous apprenons la guérison d’un mendiant aveugle, Bartimée, le long du chemin et au verset 53, Bartimée se mit à suivre Jésus avec les disciples.
Jésus arrive près de Jérusalem dans le courant de l’après-midi (16-17 heures). Il envoie 2 disciples pour chercher un ânon, Jésus le monte et la foule crie Hosanna, bénis soit celui qui vient au nom du Seigneur. Ils jettent leurs vêtements par terre et d’autres coupent des branches aux arbres (donc impossible de faire cela le jour du sabbat). Jésus pleure sur Jérusalem, Luc 19- 41 à 44. L’heure est avancée, Jésus entre dans le temple et ressort pour aller à Béthanie avec les douze. Marc ch. 11- 11. Premier jour écoulé avant sa Pâque
Le lendemain, lundi, ils repartent de Béthanie pour Jérusalem, en passant, Jésus voit un figuier sans figues et le maudit, les disciples l’entendirent 11- 14. Jésus entre dans le temple et renverse les tables des changeurs et les sièges des vendeurs 11- 15 à 18. Jésus donne différents enseignements* : le soir étant venu, ils repartent à Béthanie. C’est ce soir-là que Marie de Béthanie cassa un vase d’albâtre afin d’oindre Jésus. 14— 3 à 9. 2e jour écoulé avant sa Pâque, jour de purification.
Le lendemain, mardi, ils repartent de Béthanie pour Jérusalem, en passant, les disciples remarquent que le figuier est complètement sec. Jésus profite de la question de Pierre pour les enseigner sur la foi. Jésus se retrouve dans le temple, s’y promène et est questionné par les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens 11- 27 à 33. Dans cette journée de mardi, Jésus donne plusieurs enseignements dans le temple et à la montagne des Oliviers (lire les chapitres 12 et 13). Jésus envoie 2 disciples pour préparer la Pâque. 14— 12 à 17 ils achetèrent certainement 1 à 2 agneaux pour le rituel. Le soir étant venu, début de la journée du mercredi, il arriva avec les douze dans la chambre haute. 3e jour écoulé avant sa Pâque, jour de prophéties sur Israël, Jérusalem et sur le monde. Jésus insiste sur la vigilance.
Ils sont donc au soir, début de la journée du mercredi, puisqu’elle commence au crépuscule 14- 18 à 25. Jésus institue la Sainte Cène. Pendant qu`ils étaient à table et qu`ils mangeaient, Jésus dit: je vous le dis en vérité, l`un de vous, qui mange avec moi, me livrera. Ils mangèrent le pain sans levain, l’agneau rôti ou bouilli, il y avait aussi une sauce Jean 13- 26 à 30. Lors de la Sainte Cène, Jésus ne parle pas de la viande de l’agneau, seulement du pain et du vin. C’est Lui l’Agneau de Dieu qui va être immolé sur la croix ! C’est Lui notre vraie Pâque qui supplante la Pâque juive.
Ils chantèrent des cantiques, ensuite ils se rendirent à la montagne des Oliviers 14- 26. Plus tard, Jésus les entraîne dans un jardin appelé Gethsémané afin qu’ils prient tous, ce que les disciples firent à moitié. Jésus fut livré, au début de la nuit du mercredi, il fut molesté, jugé, crucifié le mercredi matin et mis au tombeau le même jour. 4e jour écoulé, Jésus est immolé sur la croix. Comme il l’avait prophétisé (Mat. 12- 40), il fût 3 jours et 3 nuits dans le tombeau.
Premier jour avant sa Pâque, Jésus pleure sur Jérusalem
2e jour avant sa Pâque, jour de purification du temple
3e jour avant sa Pâque, jour de prophéties sur Israël, Jérusalem et sur le monde. Jésus insiste sur la vigilance.
4e jour, Jésus est immolé sur la croix.
Jésus a parfaitement accompli la loi et ceci dans les moindres détails !
Dieu le ressuscita le 1er jour de la semaine suivante = Jésus est ressuscité à l’aube du 8e jour.
Les Israélites devaient choisir un agneau dans le temps de préparation (4 jours) avant la Pâque ; Jésus, l’Agneau de Dieu, a parcouru ces 4 jours, et est allé sur l’autel de la croix pour la purification des péchés de quiconque croit en lui. Sans aucune différence de race, nous devenons favorables à l’Éternel ! Galates 3- 22 à 29 : 22 mais l`Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient.
23 Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée.
24 Ainsi, la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.
25 La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue.
26, Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ;
27 vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.
28 Il n`y a plus ni Juif ni Grec, il n`y a plus ni esclave ni libre, il n`y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.
29 Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d`Abraham, héritiers selon la promesse.
Fraternellement
Roger Brechbühl
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Cher frère Scarron,
Quand tu postules faux, tu conclues faux.
Si je me suis « lamenté », ce n’était pas sur la faiblesse de ma capacité de compréhension de la Parole mais sur la faiblesse de ma capacité de compréhension de tes échanges avec Colibri.
Ce distingo mérite peut-être de ta part une seconde lecture et quelque attention.
Ceci posé, mon commentaire n’attendait pas de réponse, et ma joie, ma paix, sont intactes je te rassure.
Tu te soucies de « m’aider » éventuellement; Ce n’était à priori pas le but de ma remarque, mais quoi qu’il en soit, tu ne pourrais le faire tant que tu réponds avant d’avoir compris les questions, ce qui est le cas, avec moi, dans ton post n° 15.
Quelques observations, malgré tout, sur les éléments de celui-ci:
- Je ne me permettrai jamais, ne te connaissant pas, d’évoquer « notre » sanctification; C’est toi qui emploies le terme, je suis convaincu que c’est une question que tu prends très au sérieux et je m’en réjouis avec toi. elle l’est pour moi aussi. C’est un point (entre autres). de total accord entre nous.
- Je ne trouve pas non plus dans mon texte les mots « supériorité intellectuelle ou culturelle ». Encore un postulat erroné qui montre que tu n’as pas saisi le sens de mon intervention.
- Tu parles plus loin des dons que le Seigneur donne aux membres de Son Eglise.
Si je peux me permettre, tu as absolument raison, oui! je me réjouis à ce sujet encore avec toi très sincèrement qu’il existe dans l’Eglise des membres auxquels le Seigneur a confié l’excellence particulière de docteurs; Et non!, la chair en moi n’est pas frustrée que ce ne soit pas mon cas.
Deux précisions quand même:
1°/ Leur a-t-Il confié pour qu’ils l’exercent entre eux (les docteurs)? Les prophètes vont-ils se prophétiser les uns aux autres? Ceux qui ont le don de guérir, se guérir les uns les autres?
Bien sûr que non. Alors pourquoi, lorsque j’ai l’audace de te dire que tu es incompréhensible ou inaudible pour les « non docteurs », fais-tu la sourde oreille et parles-tu de « vilaines obscurités et insinuations »?
2°/Il est vraissemblable que le sens de tes paroles faisant référence aux dons est: Moi, Scarron, je suis investi du don de docteur par l’Esprit de Jésus Christ.
Et en effet, la qualité de tes discours est impressionnante, je le dis avec sincérité et respect…
…Tout comme celle du discours de Colibri!..
Ne serait-elle pas investie de l’Esprit de Jésus-Christ?
Vos divergences ne semblent pas légères malgré le tact qui vous honore tous deux.
Alors respect pour Scarron;
Respect pour Colibri (je ne suis pas non plus pour que cesse le chant de l’oiseau),
et pourquoi pas respect pour le pauvre auditeur du fond de la salle qui dérange tout le monde (y compris les orateurs) en criant: « on n’entend rien!… le micro n’est pas branché!.. »
Salutations affectueuses sous la Grâce qui est en Jésus Christ et dont nous avons tellement besoin.
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J’avais l’intention de laisser un commentaire comme celui de MJ, mais ça ferait doublon.
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« L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé,
Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés,
Pour publier une année de grâce du Seigneur. » Luc 4 v18-19
Bonjour, Scarron, est-ce que par ces paroles, Jésus, reprenant le passage d’Esaïe 61 v1-2 ne fait-il pas du dispensationalisme (découpage du temps en dispensations par exemple ici le temps de la grâce)?
« Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison.
Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier quadrant. » La balle est dans ton camp! biz
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Domy,
sois rassuré, je sais que tu apprécies l’oiseau; je parlais de l’appréciation du
chant dans le sens où souvent il peut sembler déroutant dans sa spontanéité.
ah c’est que j’oublie de mettre les émoticones de tonalité.
Mais c’est que toi aussi tu es un drôle d’oiseau
dont j’apprécie bcp le chant.
Tiens ton post m’a rappelé un texte de Brogden lu il y a pas longtemps je sais
que les paraboles te parlent et il te parlera je crois.
Pour Didier,
si j’ai mis des éléments privés dans mes posts à Scarron c’est parce que nos familles se connaissent et c’est en passant que je donnais qq nouvelles et en prenait dans la simplicité je suis ainsi aussi.
sinon pour le reste du discours il n’était pas plus privé que lorsque l’un d’entre vous fait un post et que ‘un autre lui répônd et que s’en suit des échanges entre les deux c’est fréquent je n’ai pas à donner d’exemples précis c’st facile à trouver sur ce blog.
Pour la compréhension c’st difficile je sais et c’est pas la première f ois que l’on me le dit. C’est un vrai problème crois bien que cela me chagrine; j’aime à plaisanter mais là je suis sérieuse
ma façon d’exprimer est parfois si imagée que je ne me rends pas toujours compte mais ce que j’ai dit à Scarron sur ce texte concernant nos échanges je ne sais comment le dire plus clairement;
aide moi si tu peux
QDVB tous
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Merci colibri de cette parabole que j’apprécie en effet. Souvent les images parlent plus qu’un long discours.
Autre image que celle d’une cour d’école d’où les cris et les rires des enfants se font entendre. Parfois par petits groupes d’affinités, parfois tous ensembles, jusqu’à ce que sonne la cloche, entrant en classe et en silence, à l’écoute de l’enseignant. Eh bien je pense que la cour d’école en dit autant que les carnets de notes sur l’attitude des enfants. Pourtant l’on a jamais songé à noter l’attitude des enfants dans la cour d’école. Triste oubli, qui permettrait pourtant à certains de remonter leur moyenne générale.
Tout ça pour dire que les rires et les pleurs, valent autant que les leçons bien apprises parce qu’elles sont des leçons de vie qui souvent forgeront les affinités. Alors, la prochaine fois que nous passerons devant une école, soyons attentifs aux rires et aux cris des enfants, autant qu’aux leçons bien apprises.
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Bonjour Colibri,
Je pense que tu réponds à MJ dans ton post 26.
Pour ma part, je n’ai pas eu ce sentiment d’échanges privés.
Je m’absente quelques instants et si tu permets je te réponds de manière un peu plus substantielle.
Le Seigneur te bénisse.
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S’il te plait Roger Brechbühl,
A la lumière de ton exposé, je me demande si le terme « sabbat » en Marc 15,42/Luc 23,54/Jean 19,31 est correct.
Peux-tu avoir la gentillesse d’éclairer ce point. Merci d’avance.
Bien fraternellement.
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Pour Colibri,
Didier Rolland est mon prénom et mon nom. Je n’en suis pas fier. Je n’en ai pas honte, c’est juste une vérité. Elle situe l’attitude de coeur qui est la mienne en m’approchant de BlogDéï.
En entrant ici, j’ôte mes chaussures, j’examine ma tenue et je veille sur ma bouche comme dans la présence du Seigneur.
A vous serviteurs de l’Eternel, qui vous tenez dans la maison de Dieu, dans cette chambre qui s’appelle BlogDéï, d’être à la hauteur de la charge pour laquelle vous vous êtes audacieusement portés volontaires.
En fonction de la place qu’occupe le Dieu Vivant dans votre coeur, dans votre vie, vous apprécierez cette petite parenthèse.
Chère Colibri, j’ai déjà trop parlé et beaucoup parler, c’est le risque de beaucoup pécher. Rachetons le temps…
C’est bien volontiers et avec un souci particulier que je vais prier le Père qu’il fasse encore déborder ton coeur de Joie. Et tant pis pour ta difficulté à gérer le classement et l’étiquetage.
Fraternelles pensées dans l’Esprit de Jésus Christ.
A l’Eternel Notre Rédempteur, la Gloire.
Psaume 84.
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En relisant ton post, Carole, à savoir en quoi la connaissance de l’avenir nous est profitable, je pense qu’elle nous est essentielle afin de ne pas être entrainé à tous vents de doctrine. L’onction répandue sur l’Eglise nous conduit non seulement à vivre au présent, mais aussi dans une vision du monde présent et à venir, afin de ne pas avoir cru en vain.
La cosmologie judéo-chrétienne aboutit à la vision du monde fondé par un Dieu créateur, contrairement à celles des nations et des peuples primitifs, les conduisant à adorer les idoles. Une mauvaise eschatologie, également conduit à des dérives, non seulement pour la fin des temps, mais aussi dans le déroulement de l’histoire, permettant à beaucoup de faux prophètes d’entrainer le peuple de Dieu dans des ornières dont nous pouvons constater , aujourd’hui, les effets sur des sujets essentiels, tel que le remplacement d’Israël par l’Eglise, la relation entre Israël et les nations, la vocation et la finalité de l’Eglise.
Une mauvaise compréhension de ces choses conduit aux multiples dérives que notre génération subit, telles que les sectes qui, au nom de leur appréciations de la fin des temps, agissent à contre temps de l’horloge céleste. C’est un mal, dans le présent, que l’Eglise se serve des moyens naturels afin d’être reconnue par le siècle présent et c’en est un autre qu’elle définisse son action à partir d’une eschatologie erronée, d’ailleurs il y a là, une relation de cause à effet.
Daniel savait ces choses et n’agissait et ne priait qu’en rapport à ce qui était écrit par les prophètes et il fut répondu à ces attentes dès lors qu’il chercha à comprendre.
Nous avons besoin de comprendre dans quel temps nous sommes, car notre foi se nourrit des paroles de Dieu concernant nos vies , certes, mais aussi le présent et l’avenir et il faut bien avouer que la parole prophétique fait cruellement défaut . Sans doute est-ce pour cela qu’il y a une multitude de faux prophètes laissant un peuple errant sans connaissance, sans pâturages nourrissants, allant à droite puis à gauche, à la merci des loups ravisseurs. Israël connaissait le nom de son Dieu, comme les chrétiens connaissent le nom de leur sauveur, mais ils ne connaissaient pas Sa voix.
Alors, si des femmes et des hommes, aujourd’hui, cherchent maladroitement à connaitre la voix du berger afin de tracer un chemin divin, chemin prophétique pour l’Eglise, nous devons les encourager, et si ils pensent tout haut dans un langage paraissant obscur, hésitant, balbutiant, viendra le temps ou la formulation exprimera la vision, pour répandre des fleuves sortant du trône de Dieu. Je le crois. Dieu entende nos prières, pour la manifestation de Sa Grandeur.
Et si j’ai mal compris ce que tu voulais dire, alors pardonne-moi. Amitiés à toi et ta famille.
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Didier
je ne souhaitais pas répondre à ces deux posts que tu viens de laisser car j’ai dit que je n’interviendrais plus et je souhaite vous laisser la place puisque je l’ai déjà trop occupé. Mais je me dois malgré tout de ne pas laisser planer de vide car je ne sas que trop comment malheureusement les vides ou silences peuvent être mal compris.
C’est bien à toi que j’ai répondu à ce post ci https://blogdei.com/le-temps-de-nations-les-70-semaines-de-daniel-et-la-rigoureuse-exactitude-des-mathematiques-divines-dans-la-prophetie-r-chasles/#comment-52093
je l’ai lu et y ai donc répondu par le post que tu as lu.
il est vrai que ce ne sont pas des échanges privés mais cela pouvait donner l’impression d’un huis clos ce qui ne l’était pas puisque le frère Jean s’est senti autorisé à l’interrompre et je m’apprêtais à lui répondre qd j’ai décidé de m’arreter sur ce sujet.
Mais saches que malgré son interruption j’aurais très bien pu ne pas lui répondre pour une raison ou u,ne autre sans devoir subir le reproche de ne pas lui répondre car pour faire un post je dois y consacrer du temps et j’ai une famille et pusique on me demande de faire attention l faudra de plus qu’à l’avenir je prenne encore plus de temps ce que je ne fais pas ici donc il faudra être indulgent avec les fautes si il a été décidé de me traquer et de e rien me laisser ( d’ailleurs je ne sais même pourquoi); ensuite je peux aussi ne pas répondre pârce que je ne trouve rien à répôndre mais aussi parce que he bien parfois je ,n’en ai tout simplement pas envue comme maintenant mais je le fais pour que ce soit dit une fois pour toute et clairement.
Je fais des posts longs parce que j’ai toujours à) mon grand regret parfois des tas de choses à dire sur un sujet et dans le temps même ou cela sort ; ainsi j’avais prévu un tas de choses en réponses à frère Jean mais je crois vraiment que je n’ai peut être pas à le s dire te je susi contente vraiment d’avoir lu to,n post à ce moment là crois le ou non.
*
Bien,
je pense que tu as un nom assez correct si tu n’en es pas fier je ne t’en blâmerai pas néanmoins c’est toi et ton nom et ta vie.
Tu as certainement su qui je sus entre le moment ou tu as posté et le moment ou tu m’a réécrit peut etre en voyant le post de Domy et d’ailleurs je lui en ai voulu de faire ce post. Il le dira s’il le veut.
Non âme est la même que je sois colibri ou mon vrai nom je susi pareille je m’exprime pareille et je suis embêtante pareille ‘et je le crois bien plus sous mon vrai nom.
Certainement tu t’es fait une idée de moi je ne sais pourquoi mais elle ne correspond certainement pas à la réalité et je ne suis pas sûre qu’elle me plairait alors je te demande de te la défaire et vite.
Je ne crois pas m’être présentée à toi avec un titre ni au dessus de toi .
Si tu m’ »as mises sur un piédestal gloire à Dieu si il a explosé .
Ceux qui m’aiment et merci Seigneur ils sont nombreux , ne m’aiment pas pour ce qu’ils croient que je suis mais pour mon âme et ce qu’elle est et je crois que moi aussi il m’arive de louer le Seigneur pour cette âme qu’il m’a donnée et que Sa main travaille.
Voilà je vais en rester là
je n’ai pas dit cela pour entrer dans une sorte de dispute ou pour chercher querelle je ne fais que utiliser un droit de réponse pour éviter que l’absence de réponse fasse naître des supputations sur ce que je pense. là j’ai dit ce que je pense et j’ai laissé des fautes car je ne susi que de passage donc indulgence pour ceux qui ont décidé que décidément je ne devas pas êtree une personne normale comme une autre .
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Bonjour Jean-Marie C.,
Le découpage du temps en différentes époques dans lesquelles Dieu révèle plus complètement son plan pour l’humanité et agit différemment avec elle, c’est tout simplement ce qui s’appelle l’Histoire. Le jardin d’Eden, l’humanité avant le déluge, la promesse à Abraham, la loi donnée au Sinaï, le temps de la grâce, le jugement à venir, cette succession de « dispensations divines », constitue la trame même de la Bible. Mais ce n’est pas cette évidence-là, que personne ne conteste, qui s’appelle le « dispensationalisme » !
Avant d’énoncer ce qui caractérise essentiellement cette doctrine, je veux replacer le verset que tu donnes (Luc 4.18-19) dans son contexte.
Jésus lit, dans la synagogue de Nazareth, le passage d’Esaïe qui annonce une année de grâce de la part du Seigneur. Tout le monde comprend qu’il ne s’agit pas ici d’une année littérale mais d’un temps indéfini de grâce. Jésus s’abstient de parler du jour de jugement qui suit, et s’asseyant il déclare : « Aujourd’hui est accomplie cette parole de l’Ecriture ». Jésus est né sous la loi, il a vécu entièrement sous la loi, il a prononcé sous la loi, ces paroles qui annoncent que le temps de la grâce est là !
Le dispensationalisme veut mettre des cloisons étanches entre les différentes parties du plan divin ; il dit : le temps de la grâce, c’est le temps de l’Eglise ; le temps de l’Eglise ne commence pas avant que Dieu ouvre la grande parenthèse, pas avant la mort de Christ. Ce passage que tu cites prouve exactement l’opposé : Jésus dit que le temps de la grâce est là, de son vivant, sous la loi ; continuité sans faille dans l’action de Dieu.
Autre exemple, à la mort de Christ : « les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres, ils entrèrent dans la sainte cité, après sa résurrection, et ils apparurent à plusieurs personnes. »
Nous voyons ici des saints de l’Ancien Testament, qui passent allègrement d’une « dispensation » à l’autre. Ayant vécu sous la loi, ils entrent inconstestablement dans le temps de l’Eglise, quel que soit le sort qu’on imagine ensuite pour eux, qu’ils soient enlevés au Ciel, où qu’ils re-meurent sur terre ! Les dispensationalistes ne savent que faire d’eux !
Cependant, ce n’est pas encore le fait de découper le plan de Dieu en parties exclusives qui constitue le coeur du dispensationalisme. Preuve en est qu’il existe plusieurs sortes de dispensationalismes qui ne s’accordent pas sur le nombre de « dispensations ». Classiquement Scofield en a donné sept ; aujourd’hui, ce qu’on appelle le dispensationalisme progressif, en compte beaucoup moins. Le dispensationalisme a évolué, mais il demeure d’accord sur ce qui le définit :
Le dispensationalisme, c’est affirmer une séparation entre Israël et l’Eglise. Israël est le peuple terrestre du Seigneur, l’Eglise est son peuple céleste. Les promesses et prophéties de l’A. T. sont essentiellement pour le peuple terrestre, Israël ; celles du N. T. pour son peuple céleste, l’Eglise.
Pourquoi bien des chrétiens, dont moi-même, réagissent passionnellement contre cette doctrine ? Parce que sous des apparences d’un amour pour Israël, elle le condamne à n’être pour Dieu qu’une épouse de deuxième catégorie ! une sorte de concubine. Comment Israel ferait-il partie de l’épouse sans tache ni ride, si celle-ci est l’Eglise, et qu’il faille séparer Israël et l’Eglise ? Le dispensationalime, qu’il l’admette ou non, implique une sorte de racisme vis à vis des juifs.
Ainsi les conséquences d’adhérer ou non au dispensantionalisme sont loin d’être insignifiantes. Les chrétiens qui reçoivent l’explication à la Scofield des 70 semaines, attendent l’enlèvement avant la conversion d’Israël. Ils ont plus ou moins régulièrement depuis un siècle et demi annoncé cet enlèvement comme imminent, sans jamais se repentir sérieusement de leurs faux scoops. Ils se déclarent grands amis d’Israël, mais l’excluent de la chambre nuptiale, du corps de Christ.
Ceux qui aiment véritablement Israël, à la façon dont Paul l’aimait, lui déclare sans ambages que son malheur lui vient d’avoir rejeté et crucifié le Seigneur. Ces fils cadets n’acceptent pas de partir sans Israël ; ils veulent voir le fils aîné réintégrer la maison paternelle, et se joindre à la fête. Ils savent que selon la Parole de Dieu, Israël sera à nouveau greffé sur son tronc naturel, et que par conséquent la distinction entre l’Eglise et Israël n’est que temporelle.
Jean-Marie C, je ne crois pas comme tu dis, que la balle soit dans mon camp ; parce que depuis plusieurs années maintenant, bon nombre de chrétiens américains se sont aperçus des effets pervers du dispensationalisme et l’ont fait savoir par des livres, et par internet. Or c’est aux américains, encore une fois, que les chrétiens européens avaient « emprunté » le dispensationalisme. Il n’est pas le fruit de leurs propres études de la Bible, mais de leurs lectures d’ouvrages d’origine américaine.
La balle est donc dans le camp de ceux qui sont à la traîne, en prêchant une doctrine empruntée, maintenant dévaluée, à cause de nombreuses fausses prédictions, et à laquelle ils se cramponnent comme en étant propriétaire, de peur d’avoir à avouer s’être trompé pendant toute une vie.
Scarron.
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cqfd Scarron! Sois béni!
« Jamais sans les juifs » devraient proclamer tout chrétien (et que nous otions nos oeillières évangéliques…)
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Ta question est pertinente, cher Didier Rolland, car elle mérite d’être approfondie, c’est même une question piège mais sur la base de ton fil N° 30, je crois à ta sincérité. Donc ma réponse est qu’il y a eu une erreur de traduction par les copistes et modifications des dates par les Pères de l’Eglise.
En effet Marc 15-42 et 43 indique simplement ceci : Le soir étant venu, comme c`était la préparation, c`est-à-dire, la veille du sabbat,
43 arriva Joseph d`Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus.
Luc écrit au 23e chapitre, 50 à 54 : Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste,
51 qui n`avait point participé à la décision et aux actes des autres; il était d`Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu.
52 Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus.
53 Il le descendit de la croix, l`enveloppa d`un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n`avait encore été mit.
54 C`était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer.
Quant à Jean, il précise dans son évangile pour la même scène ceci : chapitre 19, verset 31 : Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, “car c`était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour “ les Juifs demandèrent à Pilate qu`on rompît les jambes aux crucifiés, et qu`on les enlevât.
Il précise donc,, que ce sabbat-là, était un grand jour. La seule explication possible c’est que le jour de la Pâque juive était un grand jour et qu’il y eut confusion dans les écrits.
Car Matthieu nous donne une information très intéressante. Chapitre 27, versets 57 à 66 :
57 Le soir étant venu, arriva un homme riche d`Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus.
58 Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre.
59 Joseph prit le corps, l`enveloppa d`un linceul blanc,
60 et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s`était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l`entrée du sépulcre, et il s`en alla.
61 Marie de Magdala et l`autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.
62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate,
63 et dirent: Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore: Après trois jours, je ressusciterai.
64 Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu`au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple: Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première.
65 Pilate leur dit: Vous avez une garde; allez, gardez-le comme vous l`entendrez.
66 Ils s`en allèrent, et s`assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre.
Premièrement : les principaux sacrificateurs et les pharisiens savaient que Jésus avait dit qu’il ressusciterait le 3e jour, ils en avaient peur d’où leur démarche auprès de Pilate. Officiellement cela corrobore les dire de Jésus : 3 jours et 3 nuits dans le séjour des morts.
Il fallait, même quand Jésus était mort et ensevelit, qu’il soit véritablement bouclé par une grande pierre scellée, avec des gardes. N’est-il pas écrit que le Seigneur rit ? Psaume 2, 4 : Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d`eux.
Deuxièmement : Si Jésus avait été crucifié le jour avant le sabbat, donc le vendredi, il ne serait pas ressuscité le 1er jour de la semaine soit dimanche, mais le 2e, lundi, car il ait écrit 3 jours et 3 nuits.
Troisièmement : on doit tenir compte d’un mot répété “ préparation “. Verset 54, c`était le jour de la préparation. Normalement selon la Torah et le Talmud, les juifs préparaient Pâque pendant 4 jours. Nous savons d’une manière sûre que la Pâque juive était cette année-là, un jeudi.
62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation, donc si je lis bien, le lendemain était Pâque.
Il faut avoir en mémoire que les jours commencent au crépuscule et finissent le lendemain aussi au crépuscule.
Résumons : les journées du mardi et de mercredi sont les jours de la préparation qui se termine aux environs de 20h00.
Pâque commence dès 20h00, c’est déjà jeudi pour les juifs. Au jour de Pâque, les 3 crucifiés ne sont plus pendus aux croix. C’est donc le jour de Pâque que les principaux religieux ont demandé des gardes à Pilate.
La Pâque de Jésus a été célébrée 24 heures avant la Pâque juive, puisque le mercredi a été le jour de son exécution.
Les Pères de l’Eglise ont substitué, modifiés les dates pour séparer le christianisme du judaïsme. La Pâque juive ne correspond pas à notre Pâque. La Pâque de Jésus est l’institution de la Sainte Cène, le mardi soir. Notre jour de Pâque devrait être la fête de la Résurrection.
Je sais que ce n’est pas aussi clair que de l’eau de sources, car la question est difficile. Il y en a d’autres dans les Saintes Ecritures. Seul le Saint Esprit peut nous éclairer au bon moment et de la bonne manière.
Fraternellement
Roger Brechbühl
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Des personnes comme Scofield ou Chafer ont fait beaucoup de mal au christianisme évangélique. Merci Scarron de le rappeler. Et le « dispensationalisme » porte en lui tous les germes de la théologie du remplacement, bien que je ne sache pas que des personnes comme Darby l’ait énoncée.
Citations de Scofield qui montrent quel était son état d’esprit: « Partout les Écritures nous présentent la loi (ie l’ancienne alliance) et la grâce (ie la nouvelle alliance) en contraste le plus absolu. Leur mélange, dans un enseignement fréquent aujourd’hui, les altère tous les deux: car la loi s’y voit retrancher sa terreur et la grâce sa gratuité. »
Ou:
« L’Alliance Nouvelle établie par le Christ n’a donc vraiment rien à voir avec la Vielle, car elle n’est absolument pas posée sur les mêmes fondements. Elle ne vient pas compléter la première Alliance (qui était fondée sur l’application de la lettre de la Loi), mais elle vient l’accomplir pour la remplacer… »
Oui, oui, c’est le genre de trucs qui furent bassinés depuis plusieurs générations aux chrétiens évangéliques de tout poil, formés dans les instituts bibliques de par le monde. Pas étonnant que cela ait marqué profondément les pensées.
Pourtant, une authentique foi en la grâce de Dieu existait au temps de Jésus avant la croix puisque parfois « il ne put faire aucun miracle à cause de leur incrédulité ».
Des croyants de l’ancienne alliance sont donnés comme modèles de foi.
L’Esprit-Saint, s’il n’est pas nommé en tant que tel dans l’AT, est constamment agissant au sein du peuple d’Israël, nommé en tant que « ruah », pas seulement auprès des rois, sacrificateurs et prophètes.
Etc…
Ce qui veut dire que les israélites (B.C.) ont vécu sous la grâce, autant que nous (shocking !)… avec une mission différente: être un peuple, une nation, ce qui ne nous est pas demandé – pour l’instant ? – (ceci dit en passant pour éviter toute velléité de « royaume maintenant »).
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Merci, cher Roger Brechbühl de t’être donné la peine de développer.
Pour ma part, j’ai des « à priori » un peu infantiles sur la préservation et la transmission de l’Ecriture Sainte, mais que je ne suis pas en mesure de justifier autrement que par la foi en un Dieu qui aurait Lui-même chéri et préservé Sa Parole à travers les traductions et les générations. C’est certainement un peu simpliste et élémentaire, mais ça avait suffi à mon niveau de compétence jusque là. Ah! bravo, tu me remets tout en chantier!..
…Non. Sincèrement merci Roger et bon courage.
Bien fraternellement.
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Colibri,
Va doucement s’il te plait. Je ne t’ai même pas demandé un verre d’eau et voila que tu m’en envoies un plein seau à la figure.
Mon premier post était destiné à produire une réflexion ou une réaction qui a bel et bien eu lieu, le reste de tout ce que j’ai écrit n’était qu’encouragement pour toi.
Je ne suis pas quelqu’un de très subtil, donc je ne sais toujours pas qui tu es, c’est très bien comme ça et je ne me suis fait aucune idée de toi, je n’ai donc rien à défaire.
Et par pitié ne m’associe plus à quelqu’un qui aurait eu le désir de t’interrompre. Ce n’est pas le cas.
Je t’adresse de fraternelles et sincères salutations en Jésus Christ.
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