La Sortie d’Egypte: Fait historique avéré

436 lectures, par jean T le 5 avril 2010 · 11 commentaires

dans la rubrique Archéologie, Bible, Israël, Signes eschatologiques

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Arouts 7

NDLR : Y aurait-il une recrudescence de découvertes prouvant la véracité de la Bible ? La réponse est oui… et ceci est un signe eschatologique de la révélation de plus en plus claire que le Seigneur désire donner à son peuple, tant spirituel que physique (peuple d’Israël). Nombre de découvertes telles des codes dans l’Ecriture mais aussi des relations numériques montrent de stupéfiantes corrélations qui  ne peuvent être le fait des écivains de la Bible et par suite son origine inspirée de Dieu.


Une chronique est parue aux Etats-Unis sur les conclusions d’une recherche qui a durée sept ans. Elle fait état de découvertes archéologiques dans la tentative d’établir la vérité historique derrière l’histoire biblique de la Sortie d’Egypte.

Selon des recherches dans le fond de la Mer Rouge, on a retrouvé des roues de chars antiques qui depuis longtemps sont devenus des récifs de coraux. En Egypte, on a retrouvé une inscription en hiéroglyphes faisant état d’un esclave hébreu croulant sous le joug de l’asservissement. Sur un papyrus, le Pharaon raconte la disparition d’un peuple d’esclaves. Et ce ne sont qu’une infime partie des éléments corroborant avec précision le narratif de la Torah. Juste avant que nous celions la fête de Pessah, pour ceux qui comprennent l’anglais, un petit coup d’œil sur cette découverte….

Suite et vidéo ici


{ 11 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 jean T 5 avril 2010 à 12 h 37 min

Pour plus de détails voir et lire :
http://www.arkdiscovery.com/red_sea_crossing.htm (traduire texte sur google pour français)
Le site et les restes trouvés pour la traversée de la mer rouge sont très convainquants, ainsi que l’époque, 1446 av JC (recoupe bien le texte de 1 Rois 6: 1, début de construction du Temple la 480ème année [soit courant -967] ap. la sortie d’Egypte)
Par contre les généalogies données, en partie probables juste avant l’exode, ne le sont pas pour le fils 1er né de pharaon (Toutankamon vécut plus tard !).

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2 likoa 5 avril 2010 à 14 h 50 min

Petite mise en garde : par rapport au commentaire de Jean T, qui renvoie à un site ventant notamment les découvertes archéologiques de Ron Wyatt.
Ces découvertes si phénoménales au premier abord ( Ron Wyatt ) ont fait l’objet de plusieurs critiques bien documentées sur Internet.

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3 nicolas 5 avril 2010 à 17 h 06 min

Merci du rappel Likoa. Nous avions en effet dénoncé Ron Wyatt en novembre 2006 et en 2004 sur voxdei également (mais les archives ne sont plus dispo…):
https://blogdei.com/index.php/2006/11/25/le-canular-de-l-arche-d-alliance-retrouvee-une-intox-signee-par-un-abonne-du-genre

Jean s’en souvient, bien sûr !! :wink:

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4 Graphou 5 avril 2010 à 17 h 34 min

Attention de ne pas camper le personnage dans le rôle du faussaire impénitent. Il est vrai que les affirmations de Ron Wyatt demeurent controversées. Mais tout le monde peut, éventuellement, faire une découverte importante, même s’il n’a pas les diplômes requis. Il vaut mieux, selon moi, évaluer ses prétendues découvertes à leurs propres mérites. Le site qu’il a proposé pour la traversée de la Mer Rouge a fait l’objet d’une investigation et d’un film intitulé «Exodus Conspiracy», dont on attend la sortie depuis trop longtemps. Il se pourrait, malgré tout, que le site de Nouéba (Égypte) soit le bon.

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5 Rebecca 5 avril 2010 à 22 h 12 min

J’ai tendance à me méfier de tout ce qui est « codes » , numériques ou autres, soit disant contenus dans la Bible ; si Dieu veut nous parler, ne le fait-Il pas « clairement » ??? s’il faut déchiffrer des codes, ça fait un peu connaissances cachées auxquelles seuls des « initiés » peuvent accéder, et non pas tous les chrétiens .. est-ce que ce n’est pas une forme de gnosticisme ???

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6 sakuvangu 6 avril 2010 à 11 h 11 min

Rebecca. La parole de Dieu contient réellement beaucoup des choses difficiles à la capacité déductive de notre intelligence naturelle. Je n´ai pas de réponse sur la question des « codes numériques » dans la Bible mais parfois quand Dieu veut nous parler,Il peut le faire pas « toujours clairement » et aussi « pas toujours de la même manière » ou utilisant un même instrument.

Dieu parle cependant tantôt d´une forme tantôt d´une autre…Dieu nous demande à renouveller notre intelligence et à demander le don du discernement. Le Seigneur Jesus parlait dans un langage courrent et employant souvent le méthode d´ enseignement par figures paraboliques,personne ne le comprenait.C´est Lui même qui devrait expliquer et simpliflier ses propres messages pour que le peuple (même ses disciples) puisse comprendre.

La communication de Dieu à ses enfants s´est toujours faite de manière diversifiée voire même par des formes codées.

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7 jean T 6 avril 2010 à 23 h 45 min

Quelques réponses aux questions soulevées dans les posts :
1) Sur Ron Wyatt : il est réputé avoir souvent exagéré et surtout ne pas avoir prouvé ses découvertes, souvent contestables, c’est vrai. (Mais il faut aussi faire la part des choses avec un corps académique qui n’aime guère les franc tireurs, amateur de surcroît, apportant des hypothèses novatrices : argumentation critique assurée).
Dans le cas du passage de la mer rouge cependant la topographie est bien celle qui ressort d’une lecture attentive de l’Exode. Quelques remarques
- pour l’article ci-dessus : Recherches effectuées lors de 7 années précédentes… Wyatt était déjà mort… mais ils confirment ces dires.
- De plus les roues de chars et fémurs entourées de récif de coraux (qui prennent du temps à pousser) tendent dans le même sens. Les roues dorées à fleur de sable, ça c’est plus surprenant, il faut envisager qu’elles aient été longtemps enfouies dans le sable (étude des courants et des objets en question, pas mentionnées).
-La Parole parle bien (galates par exemple) du mont Sinaï « en Arabie »… et les inscriptions/dessins trouvés à proximité sont aussi cohérente avec Elle.
En conséquence : c’est probablement le bon lieu (pas si profond 500-600 pieds (moins de 200 m) au terme de pentes douces de quelques kilomètres de chaque côté. Alors personnelleent je suis assez convaincu.

2) Sur les codes et autres choses trouvées dans la Bible : Oui il y a une immensité de faits non directement accessibles, mais qui peuvent ressortir grâce à des études spécifiques sous tel ou tel angle de recherche. Je suis d’ailleurs assez occupé dans mes loisirs à faire de telles études, sous l’angle de dates citées en clair dans la Parole (pourquoi autrement mentionner souvent « l’année n du roi xx » si ce n’est pour nous inciter à les lister et voir ce qui en ressort ? J’ai d’ailleurs publié l’une d’elle dernièrement sur ce site : https://blogdei.com/index.php/2010/03/15/6970... Les sages juifs (même anciens) disaient disaient que toute l’histoire du monde était écrite dans la Thora ! C’est prodigieux : aucune lettre n’est au hasard et des alignements en tous sens peuvent être effectués… on ne peut voir celà par une simple lecture !

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8 Jean-Luc B 7 avril 2010 à 7 h 38 min

Rebecca,

Il est exact que la Bible « en clair » nous apporte une nourriture spirituelle capable de nous affermir et de nous édifier. Mais ce n’est pas pour autant qu’il nous faut rejeter une étude plus approfondie. Il y a des choses cachées dans la Bible que nous ne pouvons découvrir qu’en examinant les Textes avec d’autres outils que la lecture en français courant.

Prenons par exemple le procédé « Atbach » qu’emploie Jérémie à plusieurs endroits dans son livre. Dans le chapitre 25 au verset 26, il est question du « roi de Chechak », un mot que l’on ne trouve qu’ici et au chapitre 51, verset 40, (ce verset montrant « en clair » dans la suite de la phrase de qui il est question).

Pour comprendre quel est ce procédé « Atbach », je reproduis la note que l’on peut trouver dans la Bible d’étude à la Colombe:

(Chechak désigne Babel selon un procédé de lecture qui consistait à remplacer la 1° lettre de l’alphabet par la dernière, la 2° par l’avant-dernière, etc. Ce procédé s’appelle « Atbach ».)

On trouve un autre emploi de ce même procédé dans Jérémie 51, verset 1, dans le mot « Leb-Qamaï ». Je cite aussi la note de ma Bible d’étude :

(Cette expression qui signifie « coeur de mes adversaires », désigne les chaldéens selon le procédé « Atbach » employé déjà dans 25, 26 et expliqué dans la note.)

Ne me demande pas pourquoi Jérémie a employé ce procédé secret pour parler de Babel, car je n’en sais rien, cependant on peut constater simplement que la Bible est remplie de choses qui ne sont pas forcément faciles à comprendre (Es. 45. 15 – 2 Pierre 3. 16.), mais que « celui qui cherche trouve ».

N’oublions jamais néanmoins la mise-en-garde de Paul sur les risques « d’obésité » consécutifs à une connaissance qui serait assimilée à doses excessives sans être suivie par une sérieuse mise en pratique :

« La connaissance enfle, mais la charité édifie. Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui–là est connu de lui. » (1 Cor. 8. 1 à 3.)

Jean-Luc B

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9 likoa 7 avril 2010 à 13 h 31 min

A jean T,
Les critiques que l’on trouve ne serrait-ce qu’en liens dans l’article Wikipedia sur Ron Wyatt, sont consistantes. Voyez par exemple ici : http://www.andrews.edu/archaeology/archive/merling/

En particulier, l’argumentation développée en faveur de la traversée du bras Ouest, plutôt qu’Est de la mer morte est la suivante :

Plusieurs versets bibliques permettent de localiser le désert de Shur entre l’est de l’Egypte et le sud-ouest de la Palestine.
(à l’Est de l’Egypte (Ge 25:18), près de Kadès (Ge 16:7 et Ge 16:14), près de Guérar donc Gaza (Ge 20:1), au sud-ouest de Juda le long de la méditerranée jusqu’à l’Egypte (1Sa 27:8)).

Or les Israëlites marchèrent vers Shur après le passage de la mer morte.

Ex 15:22 Puis, Moïse fit partir les Israélites de la mer Rouge, et ils tirèrent vers le désert de Shur; et ils marchèrent trois jours dans le désert, et ne trouvèrent point d’eau

Si le bras de la mer morte traversé par les israélites était bien le bras Est, ce n’est pas la référence à Shur qui serait mentionnée en Ex15:22, mais bien une référence plus proche tel le désert de Paran ou Edom.

Salutations

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10 likoa 7 avril 2010 à 14 h 04 min

Oups : j’avais écrit « mer morte » que je remplace ci-dessous par « mer rouge »
j’ai fait trop vite, excusez-moi

A jean T,
Les critiques que l’on trouve ne serrait-ce qu’en liens dans l’article Wikipedia sur Ron Wyatt, sont consistantes. Voyez par exemple ici : http://www.andrews.edu/archaeology/archive/merling/

En particulier, l’argumentation développée en faveur de la traversée du bras Ouest, plutôt qu’Est de la mer rouge est la suivante :

Plusieurs versets bibliques permettent de localiser le désert de Shur entre l’est de l’Egypte et le sud-ouest de la Palestine.
(à l’Est de l’Egypte (Ge 25:18), près de Kadès (Ge 16:7 et Ge 16:14), près de Guérar donc Gaza (Ge 20:1), au sud-ouest de Juda le long de la méditerranée jusqu’à l’Egypte (1Sa 27:8)).

Or les Israëlites marchèrent vers Shur après le passage de la mer rouge.

Ex 15:22 Puis, Moïse fit partir les Israélites de la mer Rouge, et ils tirèrent vers le désert de Shur; et ils marchèrent trois jours dans le désert, et ne trouvèrent point d’eau

Si le bras de la mer rouge traversé par les israélites était bien le bras Est, ce n’est pas la référence à Shur qui serait mentionnée en Ex15:22, mais bien une référence plus proche tel le désert de Paran ou Edom.

Salutations

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11 Graphou 7 avril 2010 à 15 h 58 min

@ likoa

Votre argument en faveur d’une traversée à l’ouest de la péninsule du Sinaï est incontournable. Exode 15.22 vient témoigner contre une traversée à l’est, dans golfe d’Aqaba.

Toutefois l’orientation dans un texte ancien en est une à dimension humaine. Certains exégètes, par exemple, ont reproché à l’évangéliste Marc d’avoir une piètre connaissance de la géographie d’Israël (cf. 7.31). Évidemment, ces exégètes ont une carte géographique moderne sous les yeux, et ils attendent de l’évangéliste qu’il parle de la géographie d’Israël comme s’il en avait «une vue du ciel», ce qui est impossible. Les hommes de l’époque se représentaient leur géographie à partir de leur expérience de l’orientation, des routes les plus empruntées et de la marche à pieds. Ainsi Babylone est-elle au nord d’Israël, puisque c’est par la route du nord (par Damas) qu’on rejoint l’Euphrate et qu’on suis son cours jusqu’à Babylone. Un géographe moderne avec une carte précise sous le nez serait plus nuancé.

Chose étonnante, il a fallu que la précision des cartes géographiques se développe beaucoup pour qu’on réalise enfin que la Mer Rouge se divisait en deux bras, formant la péninsule du Sinaï. Toutes les cartes anciennes ne représentait qu’un bras. Voir à cet effet la vidéo du géographe sur le site d’Exodus Conspiracy. Peut-être est-ce dû au fait qu’en suivant la route des Philistins, en longeant la côte de la Méditerranée, entre Israël et l’Égypte, on ne croisait pas la Mer rouge (il aurait fallu descendre beaucoup plus au sud). Il se pourrait bien qu’en raison de cette expérience de la géographie du Sinaï, deux déserts différents aient porté le même nom. Ça reste à voir.

DNYM

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