La marche du chrétien disciple sur terre

5 lectures, par christian PF le 16 juin 2007 · 0 commentaire

dans la rubrique Exhortations et sermons

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Pasteur Evangéliste Paul BWANA

RCA Bangui, le 15 juin 07

Prologue

L’idée de la marche d’un chrétien-disciple sur terre suppose la vie terrestre de tout être humain croyant qui a accepté Jésus Christ comme son Seigneur et Sauveur et qui est aussi soucieux de rechercher de conformer sa vie à la volonté de Dieu son créateur.

Cette marche implique également la réalité que l’homme soit un jour conçu dans le sein de sa mère, qu’il naisse, qu’il apprenne à faire ses premiers pas, à balbutier ses premiers mots, à cesser de dépendre des autres en devenant adulte jusqu’à donner plus tard lui-même la vie à un autre être humain avant qu’il ne rencontre la mort. Tout dans notre vie s’inscrit donc dans une dynamique évolutive, et rester statique ou immobile dans notre vie chrétienne suppose un état de mort spirituelle qui est du reste nuisible pour tout enfant de Dieu préoccupé par sa croissance spirituelle.

En effet, le chrétien authentique, au même titre que tout être humain d’ailleurs, est soumis à la loi de l’évolution, il doit évoluer pour aller de l’avant, au risque de rétrograder dans ses relations avec Dieu et manquer ainsi la voie du salut après s’être donné toutes les peines du monde pour se rapprocher de son Dieu.

Un jour, l’homme entend parler de la Parole de Dieu, il y croit en intégrant Dieu dans sa vie, passe par la repentance qui le conduit aux eaux de baptême et commence à vivre la vie chrétienne dont il apprend au fur et en mesure à faire la différente avec sa vie passée sans Christ qu’il a eu à mener avant sa conversion à Jésus notre Seigneur.

Tout ce cheminement de la vie du chrétien-disciple est l’illustration de notre intimité avec Dieu pendant tout le temps de notre séjour terrestre. Et c’est déjà une bonne chose que le disciple arrive à ce niveau où il rencontre un jour Dieu son créateur dans sa vie. Mais cependant, il faille de dire que cela ne suffit pas du tout pour hériter de la vie éternelle. Car, c’est une excellente chose que de rencontrer un jour dans sa vie le Seigneur Jésus Christ, mais s’en est encore une autre que de pouvoir cheminer avec lui au travers les méandres de la vie en lui laissant les soins de présider à la destinée de toute notre vie.

Si nous nous nous limitons seulement à rencontrer Dieu un jour nous ne sommes pas différent du tout du diable qui a aussi eu à vivre une intimité avec lui, à le servir d’ailleurs dans beaucoup de choses avant qu’il ne soit précipité sur la terre parce qu’il a eu le toupet de vouloir se mesurer à Dieu. Ayons présent à l’esprit que jadis le diable était appelé ange de lumière, fils de l’aurore dit Lucifer et jouait le rôle comparable à celui du premier ministre de Dieu. Dans sa marche avec Dieu, voyant l’étendu de toute la grâce qu’il avait auprès du Seigneur, il a voulu se mesurer à lui et a été précipité. C’est donc dire que dans la marche du Satan avec Dieu, il a connu un temps de stationnement et de recul, d’où il a subi la rigueur de la loi de Dieu.

Après la rencontre avec Dieu, il nous faut constamment avancer avec lui et se laisser conduire avec l’aide du Saint Esprit afin de parvenir à la stature de l’homme parfait et renouvelé dont Ephésien 4 commente utilement.

Le chrétien est appelé à poursuivre sa marche sur terre jusqu’au bout afin de parvenir à dompter l’homme extérieur illustré par les désirs charnels et toutes sortes de convoitises de la honte poussant l’homme vers le mal afin que l’homme intérieur s’épanouisse au mieux. Ce qui en dernier ressort va lui attirer la grâce divine aussi bien dans sa vie, au tour de soi et qu’à travers le monde qu’il se doit de soumettre à la volonté de Dieu. Telle est la mission confiée par Dieu à tout être humain chrétien disciple à savoir, parvenir à dompter l’homme extérieur et être renouvelé par l’Esprit dans notre intelligence.

Cette responsabilité de nourrir son être intérieur, du reste lourde de conséquences, incombe au seul chrétien-disciple qui doit être soucieux de sa marche avec Dieu et sur laquelle il doit scrupuleusement veiller constamment de la même façon qu’il prend quotidiennement soins de son corps physique ou son être extérieur dont il veut coûte que coûte le maintenir en bon état.

Au demeurant, l’important n’étant pas seulement de commencer sur terre un jour une nouvelle vie avec Dieu, mais de parvenir surtout à la fin de sa course avec lui. L’idéal pour tout chrétien devrait être d’obtenir que la fin soit comme le commencement. En effet, au commencement dans le jardin d’Eden, l’homme vivait une intimité totale et parfaite avec son Dieu, et tout lui obéissait et lui était soumis. Depuis la chute de l’homme, au travers du sang de l’agneau immolé, Dieu offre à l’homme chrétien-disciple de nouveau l’opportunité de marcher vers son Dieu afin de rétablir l’intimité perdue avant la consommation du fruit interdit. C’est ça notre héritage que nous devrions reconquérir.

Chapitre I. Du pour quoi de la venue de l’Homme sur terre

S’il y a une bêtise que l’être humain se doit impérativement d’éviter dans sa vie sur terre c’est bien celle de n’avoir jamais eu à chercher à connaître le pour quoi et le comment de sa venue sur terre.

Si déjà dans la vie de communs de mortel on arrive à traiter d’insensé tout adulte qui n’arrive pas à jouer le rôle incombant à son âge mature, quoi de plus normal aussi que pour tout être humain on exige qu’il se découvre afin de vivre utilement su terre.

En effet, quelque soit la couleur de notre peau, notre âge, notre niveau de formation, notre sexe et notre capacité financière… nous devrions nous rendre à l’évidence que l’homme n’a jamais été un produit de l’évolution tel que certains scientifiques vicieux ont eu à le soutenir jusqu’à un certain passé récent. Et encore moins une génération spontanée qui aurait vu le jour par la force de la nature étant donné que la nature elle-même a son créateur à qui elle obéi en tout et pour tout. Et ce, contrairement à l’homme animal qui veut se conduire lui-même et par lui-même comme s’il était un électron libre n’ayant de compte à rendre à personne.

Voyons seulement comment vivent les animaux, quand le soir arrive, ils savent par instinct qu’ils doivent se mettre à l’abri, cela est inscrit en eux. Ceux qui sont dans la nature, le soir venu, cherchent à se mettre aussi à l’abri ou à entrer dans leur tanière. Dans nos résidences, pour ceux qui ont eu à vivre ou à élever des oiseaux tel que les pigeons par exemple, dès que les crépuscules arrivent, d’eux même ils cherchent à rentrer dans leur cage. Et à l’aube, ils se mettent à chanter comme pour dire merci à leur créateur pour le nouveau jour qui se pointe à l’horizon.

En outre, quand le soleil se pointe à l’horizon, la lune d’elle-même doit déjà commencer aussi à se retirer et laisser la place au nouvel astre céleste qui a été destiné à éclairer la terre en ce moment précis de la journée. Et quand vient l’éclipse solaire, tous les animaux cherchent à se mettre à l’abri.

Mieux encore, dans le règnes végétales, les plantes et les fleurs, quand vient le jour et que la rosée du ciel et la fraîcheur matinale les rafraîchit, elles sont toutes splendides et s’affichent avec force pour produire la gaîté et égayer tous les observateurs. Tels les oiseaux et animaux, elles se mettent dans une position où elles donnent à l’humanité ce qu’elles ont de meilleure.

Tout dans la nature obéît à la volonté du créateur, à l’exception de l’homme souvent réfractaire et donnant souvent malheureusement l’impression de vouloir contester avec Dieu son créateur.

Le livre de GENESE 1 :26-31 reproduit ci-dessous décrit avec force détails les origines de l’homme, sa mission et les attentes de son créateur en tant que fruit de ses mains :

Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme.

Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.

Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.

Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.

Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

Par la lecture de ce passage biblique, il nous faut nous rendre à l’évidence que l’homme crée par Dieu et envoyé sur la terre n’est nullement un électron libre et que les restrictions limitant le déroulement de toute sa vie terrestre sont contenues dans ce texte qui fixent des limites infranchissables au risque de s’attirer la colère de Dieu. Tout ce dont l’homme a besoin lui a déjà été donné au commencement par Dieu. Il ne lui reste qu’à obéir à la volonté de son créateur afin que toutes ces bénédictions deviennent réalités dans sa vie. C’est justement vers cette évidence quant à la nécessité impérieuse de conformer sa vie toute entière à la volonté de son créateur qu’il devrait pencher son cœur.

Crée à l’image de Dieu et selon sa ressemblance, l’homme doté de la quintessence divine ne peut nullement mener une vie sans Dieu.

Autant dans la vie humaine un père médecin attend de son fils qu’il devienne aussi médecin comme lui par conformité au principe populaire qui dit tel père tel fils, nous pouvons aussi arguer que Dieu attend de l’homme crée à son image qu’il fasse sa volonté mieux illustrée dans ce passage du livre de GENESE cité ci-haut.

L’homme a donc été crée par Dieu d’abord pour exécuter le plan de son procréateur qui n’est autre que le Dieu Tout Puissant. Ce plan consiste pour l’homme à ne faire que ce que Dieu lui recommande de faire et à éviter le mal qui provient du diable. L’homme doit faire de tout son mieux pour éviter de poser des actes contraires à la volonté du créateur au risque de rompre l’intimité avec lui et par conséquent devenir la cible facile du diable.

Aussi longtemps que l’homme maintient son intimité avec son créateur, aucun malheur venant du diable ne peut l’atteindre, ni un fléau menacer sa vie. L’important pour l’homme est de ne faire que la volonté divine.

La raison première et unique de la venue de l’homme sur la terre est d’accomplir l’œuvre de Dieu.

II. La marche du chrétien avec Dieu

La marche du chrétien avec Dieu sur la terre se traduit par le déroulement de toute son existence terrestre, partant de la naissance jusqu’au dernier souffle de vie en passant par toutes nos expériences terrestres.

Le chrétien ou l’homme qui accepte de donner sa vie à Dieu est appelé à pouvoir grandir au travers de toutes sortes d’épreuves, des aléas et de faits anodins qui se présentent dans sa vie et qu’il doit accepter de tout cœur sans rechigner. Et ce, en ayant foi qu’en dernier ressort, celui en qui il a cru aura le dernier mot favorable sur sa vie aussi longtemps qu’il se serait efforcé de ne marcher qu’en conformité avec la loi céleste.

Ainsi, la marche terrestre du chrétien est à comparer à une école où l’élève est tenu de faire confiance à son professeur dont il doit être persuadé qu’il lui transfert la connaissance scientifique et qu’à la fin de sa formation, l’élève aurait acquis de nouvelles capacités à même de lui permettre de s’assumer utilement dans la vie comme responsable.

Pareil pour un bébé qui doit faire confiance à sa maman qui lui fait bénéficier de meilleurs soins possibles avant même son premier cri et n’a pour seule et unique préoccupation que son bien être intégral.

Le chrétien doit apprendre dans sa vie de disciple du Christ à avoir foi en Dieu qui au travers de sa Parole nous donne des assurances qu’il n’a pour tout chrétien sincère avec lui que les seuls projets de paix et de bonheur.

Nul autre ne peut être soucieux du bien être du chrétien ou de l’homme que son seul créateur. Les difficultés inhérentes à la vie humaine ne doivent nullement amener le chrétien à considérer une seule fois que Dieu l’a abandonné et ne peut plus rien entreprendre pour lui venir en aide. Chercher à trouver de solutions à ses problèmes en dehors de Dieu conduit à l’interruption de notre marche avec lui en nous mettant par conséquent désormais à la portée de canons du diable qui ne nous veut que du mal.

Si nous avons maintenu notre intimité avec Dieu et n’avons pas violé sa loi, ayons foi que quelque soit les difficultés qui peuvent nous arriver dans la vie, et ce que les hommes peuvent penser de nous, Dieu finira aux temps que lui-même a arrêté souverainement, à voler utilement à notre secours.

Et l’apôtre Paul nous en donne même l’assurance dans son épître 2 adressée aux Corinthiens à son chapitre 17 où il considère que le moment de légère affliction produit pour nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire.

Dès le jour où nous avons pris la résolution de donner notre vie à Dieu, toutes les promesses faites à Abraham par Dieu notre Père deviennent également notre héritage spirituel dont nous devrions nous approprier. Désormais, tout dépend de notre propre position par rapport au degré de notre intimité et sincérité avec Dieu.

Pour mieux illustrer l’épineuse question de la vie de l’intimité de l’homme avec son Créateur au travers de sa marche terrestre, nous allons parcourir GENESE 12 :1-9 pour découvrir la vie merveilleuse d’un homme de foi qui est passé par des épreuves les plus difficiles et incongrues, Abraham, mais qui, en dépit de tous ces aléas n’a jamais perdu de vue la promesse lui faite par son créateur parce qu’il connaissait celui en qui il avait cru.

L’Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.

Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

Abram partit, comme l’Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu’il sortit de Charan.

Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.

Abram parcourut le pays jusqu’au lieu nommé Sichem, jusqu’aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays.

L’Éternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu.

Il se transporta de là vers la montagne, à l’orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l’occident et Aï à l’orient. Il bâtit encore là un autel à l’Éternel, et il invoqua le nom de l’Éternel.

Abram continua ses marches, en s’avançant vers le midi.

Ce récit sur la vie de notre père de la foi, Abraham, est tout un excellent enseignement de notre parcours terrestre avec Dieu, mieux encore notre marche avec lui. Nous y retrouvons des franges importantes de promesses de bénédictions et d’épanouissement faites par Dieu au premier homme terrestre, Adam, qu’il a crée et placé dans le jardin d’Eden avant la chute malheureuse à la suite de la séduction du malin et rusé serpent contestataire de Dieu.

Beaucoup de chrétiens aujourd’hui attristent le Saint Esprit, sans s’en rendre compte peut être, par leur découragement face à certaines difficultés de leur vie auxquelles ils sont appelés à faire face. Nous ne pouvons pas chercher à contourner nos difficultés car elles sont pour nous une école par laquelle il nous faut passer afin de parvenir à la maturité, au but de notre marche terrestre.

Par rapport à la durée d’attente de l’accomplissement de la promesse de Dieu dans sa vie, rare seraient les chrétiens aujourd’hui qui auraient affiché le comportement comme celui d’Abraham qui n’a pas eu à regarder aux temps écoulés ni aux circonstances environnementales et encore moins aux saisons.

Abraham a su faire confiance en son Dieu et ce, en dépit de certaines de ses déviations face par exemple notamment à la famine, face au retardement de la conception par sa femme Sarah qui jusqu’à 89 ans n’avait toujours pas de progéniture, et face au vieillissement de son propre corps usé par les années et la dure labeur à laquelle il a été soumis.

Face aux épreuves auxquelles Abraham a eu à faire face, même moi qui vous parle, je dois surtout avouer que sans l’aide du Saint esprit, je n’y serai pas parvenu peut être pas, j’aurai certainement pété le plomb à l’instar de plusieurs d’ailleurs. Seul de gens comme de JOB auraient résisté.

Cependant le chrétien ne doit nullement désespérer et encore moins céder au fatalisme en baissant les bras.

A bien des égards, si jamais les épreuves de la vie d’Abraham sont bien examinées par les enfants de Dieu, tout chrétien sincère et repentant sera appelé à comprendre que l’important dans notre marche terrestre est de maintenir le cap fixé par Dieu.

A ce propos lui-même Dieu nous enseigne qu’il ne peut permettre des épreuves qui soient au dessus de nos forces. Donc il n’ y a pas d’épreuves qui soient au dessus de l’homme crée à l’image de Dieu. Toutes nos épreuves sont à considérer comme une tempête dans un verre dont nous savons qu’elle va finir par se calmer. En tout et pour tout, Dieu notre Père est au contrôle et il est le seul habilité à dire le dernier mot sur notre vie.

Telle avec la grammaire dont on sait qu’une virgule ne finit jamais une phrase dans un texte, encore moins un paragraphe. Seul le point marque la fin de la phrase. Cela étant, les difficultés de la vie, les aléas, les circonstances désagréables possibles que le chrétiens peut rencontrer dans sa marche avec Dieu, dans sa vie terrestre, ne sont que de simples virgules marquant de points de chute. Le point final ou le summum du chrétien est Dieu le Père tout Puissant qui aura toujours le dernier mot sur la vie de ses enfants.

III. La marche du chrétien face aux difficultés et aux épreuves de la vie

Il est absurde et un non sens d’entendre dans certains milieux religieux pervertis certains fils de la perdition soutenir, faute de la vraie connaissance de la Parole de Dieu pour leur honte d’ailleurs, que quand l’on vient à Dieu, automatiquement notre vie change et nous connaissons l’aisance matérielle, récoltons le succès dans toutes nos entreprises et devenions champion au travers de toute notre vie.

Dieu n’a jamais fait une telle promesse à l’homme et aucun des patriarches de la foi, y compris les apôtres d’ailleurs de notre Seigneur Jésus Christ, n’ont jamais tenu ce genre de propos insensés qui inondent malheureusement les églises qui se réclament du Christ.

Cependant, il est une évidence que quand l’homme prend l’engagement de donner sa vie à Dieu pour devenir fils de Dieu, il devient automatiquement une nouvelle créature.

Toutes les choses anciennes disparaissent, et toutes choses deviennent nouvelles. Par conséquent l’homme connaît une restauration spirituelle, mieux encore une régénération de son être dans son intégralité. Il acquiert effectivement une dimension nouvelle, mieux une nouvelle vie par la venue du Christ dans sa vie. Désormais il a assurément la latitude d’obtenir tout ce dont il a besoin dans sa vie et d’appeler à l’existence tout ce que son cœur désir. Il a aussi le pouvoir de se passer de difficultés.

Et c’est pour la simple raison que désormais son être intérieur est crucifié (péché) et il apprend progressivement à devenir un avec Christ. C’est au travers de cette marche qu’il va commencer à se découvrir certaines nouvelles potentielles. Son attachement à la sanctification l’amene également à voir que certaines mauvaises anciennes pratiques qu’il chérissait, les mauvaises habitudes… ne lui disent plus rien. Et cette dimension nouvelle que nous atteignons avec la venue du Christ dans notre vie est bien décrite dans le livre de GALATES 2 :20

J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

Il y a alors lieu de comprendre ici qu’entant que chrétien, nous avons impérativement un parcours à faire, un chemin à arpenter pour parvenir à ne plus subir les difficultés dans notre vie.

La bénédiction est là, la victoire est là, l’élévation est là, la fécondité est là, la prospérité est là…, mais en toute chose, nous devrions d’abord parcourir le chemin de la vie avec Christ que Dieu a tracé pour nous en vue de notre croissance spirituelle.

Pour tenir devant ces difficultés, il faut avoir grandi aussi dans sa foi. Même les apôtres qui ont vécu avec Jésus Christ n’ont pas commencé à trouver solution à tous les problèmes qui se posaient à eux le même jour, tout vient avec le temps, l’on évolue étape par étape.

Réellement la marche du chrétien sur terre se déroule par étapes. Ces étapes sont pour nous comme de niveaux d’instruction que nous sommes obligés à franchir pendant notre formation pour prouver que nous avons été jugé digne, capable et que nous pouvons passer dans la classe supérieure aux termes des épreuves organisées à cet effet.

En effet, la marche du chrétien avec Dieu n’est nullement un dîner de gala, non plus une croisière et encore moins une promenade de santé. C’est un véritable parcours du combattant, mieux encore un combat que nous engageons contre notre être extérieur afin de lui ôter la charge de la direction de notre vie que nous cherchons à confier à l’être intérieur.

Si l’être extérieur se nourrit de tous les désirs charnels et autres plaisirs mondains qui déplaisent à Dieu et que nous pouvons expliciter par ces facettes de la vie : le fait d’être étranger à la vie de Dieu, d’endurcir son cœur, l’immoralité, le dérèglement, l’impureté, la cupidité, les convoitises trompeuses, le mensonge, la grossièreté, l’injustice, la colère, le vol, l’infidélité, le viol, les paroles malsaines, l’amertume, l’animosité, la clameur, la calomnie, la méchanceté, la séduction, la fornication, l’inceste, le divorce,l’homosexualité, la haine de la Parole de Dieu, la mauvaise lecture de cette Parole… Aussi longtemps que l’homme n’aura pas compris qu’il doit faire un effort pour s’en départir, il va de lui-même prolonger l’étendue et la durée de sa marche terrestre.

Par contre, l’homme intérieur se nourrit par la sanctification, la piété, la vie de prière, l’amour du prochain, la vérité, la fidélité, les bonnes œuvres, l’attachement et l’amour de la Parole de Dieu… L’homme doit être soucieux de développer en lui ces capacités qui le rendent léger afin de mieux s’épanouir. Quand bien même la grâce divine existe certes, tout fils de Dieu est appelé à faire un choix sur l’être dont il décide souverainement de nourrir dans sa propre vie. La vie et la mort sont placées devant lui et il est le seul maître à pouvoir en décider.

On ne peut mettre la charrue devant les bœufs encore moins inverser les rôles. Même notre Seigneur Jésus Christ de qui nous proviennent toutes grâces parfaites nous a prévenu qu’il nous faut d’abord rechercher le Royaume des cieux et le reste nous est donné par la suite et ce, comme conséquence logique de notre premier acte d’engagement.

Même Judas Iscariote pour accomplir l’oeuvre de la trahison du Seigneur Jésus Christ bien qu’arrêtée d’avance par Dieu lui-même, le même Seigneur l’a invité à vite diligenter ce qu’il devrait accomplir en LUC 13 :27-28 Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le promptement. Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela. Il faut se faire violence si l’on veut évoluer avec Dieu et parvenir à ne plus subir la loi de la nature.

En effet, le parcours ou le déroulement de la vie du chrétien sur terre est à comparer à un voyage que quelqu’un effectuerait par étapes successives et pendant lesquelles il arrive à utiliser plusieurs types de moyens de déplacement. Notamment l’auto, le bateau et l’avion qui, à chaque fois exigent qu’il fasse un transbordement en fonction de l’état de la route et du type d’itinéraires avant d’arriver à destination finale. Le changement de tous ces moyens de transport n’altère en rien la nature du pèlerin encore moins son moral quant à son idéal pour la simple raison qu’il connaît d’où il est parti, quel itinéraire prendre, l’heure à laquelle il arriverait à destination. Et tout ça est soutenu par sa bourse apprêtée à cet effet longtemps en avance et avec au préalable un plan du voyage tracé minutieusement.

Cette bourse qui lui permet de faire face à ces multiples charges est pour le chrétien son attachement à la sainteté, son amour de Dieu, sa piété, bref la recherche constante de conformer sa vie à la volonté de Dieu.

La vie sur terre, comme aussi dans le ciel d’ailleurs est régentée par de lois, de principes sacro saints auxquels il faut obéir si l’on veut évoluer avec son Dieu. Et le tout s’inscrit dans une dynamique de la croissance.

Faute d’observer la loi de la croissance, on court le risque de devenir comme de monstres.

Imaginons un enfant des 8 ans mais qui continue à porter la couche et à trotter sans parvenir à se mettre sur ses jambes, n’est ce pas que sa mère sera inquiète !

Toutes les créatures terrestres sont tenues d’observer la loi de la croissance afin de parvenir à la maturité et connaître ainsi un bel et plein épanouissement. L’observance de cette loi nous amene à un niveau où face aux difficultés de la vie du reste inhérentes à al vie humaine, nous pouvons tenir ferme et ne pas perdre le moral. L’irradiation émanant de notre sainteté et de notre attachement à la vie de Dieu devient notre bouclier face aux difficultés de la vie qui ne peuvent plus nous affecter. Les difficultés peuvent être là, mais nous avons foi que l’homme intérieur qui a été nourri suffisamment nous soutient et nous rendra vainqueur de tout.

V. Obéir a la loi de Dieu pour mieux avancer

Si nous nous sommes accordé sur le fait que marcher avec Dieu implique le strict respect de sa Parole, nous devrions également confesser que le respect strict de sa loi nous ouvre les écluses des cieux et nous permet de bien évoluer sur la terre. Galates 3 : 11 nous dit clairement que quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi et ne le met en pratique est sous la malédiction. Pour être heureux sur terre, nous devrions être amené à aimer la loi de Dieu, à chérir intensément la vie avec Dieu et à aimer le témoigner devant les hommes.

En effet, autant les êtres végétaux, minéraux, que marins indistinctement de leurs espèces respectives et de leurs particularités, sont tous soumis à se conformer à la volonté du créateur divin quant à leur survie. Autant l’homme devrait cesser de mener une vie sans Dieu et revenir à de bons sentiments qui peuvent faire qu’il se rassure de la vie éternelle en évitant le jugement dernier et l’imminente condamnation céleste.

En effet, l’histoire de la création, mieux explicitée nulle part ailleurs que dans le livre de Genèse qui la décrit avec dextérité, quant aux origines de tout l’écosystème, nous renseigne clairement que c’est par la Parole de Dieu que toute l’humanité a été créée et amenée à l’existence.

Si nous sommes d’avis que Dieu est le seul créateur du ciel et de la terre, n’est il pas aussi logique à ce qu’il attende de toutes ces créatures que, nous sommes obéissance à sa Parole et soumission à sa volonté !

Tous les êtres devraient à cet effet s’efforcer dans leur vie de parvenir à maintenir l’harmonie avec l’Etre Créateur Suprême et d’observer ses commandements pour être logique avec soi même. Et ce, notamment en recherchant de voies et moyens pour conformer notre vie à sa volonté parfaite.

Rare sont malheureusement les hommes qui peuvent se nourrir de ce genre d’ambitions car préoccupés pour la plupart de temps par de besoins personnels et égoïstes souvent en contradiction avec la Parole du créateur.

En effet, autant le savant qui a crée l’arme de guerre attend à ce que quand il veut tirer sur son ennemi que l’arme dirige la balle vers sa cible avec précision, autant le physicien en créant la navette spatiale ou la fusée et en la lançant vers le ciel, attend d’elles qu’elles puissent se mettre en orbite ; pareil pour tout parent qui met au monde un fils, il lui fait bénéficier de la bonne éducation et de l’instruction afin qu’à l’âge adulte il devienne responsable en l’honorant.

Bien que pouvant naître directement consacré dès le sein maternel à l’Eternel, la plupart de communs de mortels sont appelés à une certaine époque de leur vie sur terre à faire un choix par rapport à leur acceptation ou non de la présence de Dieu dans leur vie.

Accepter la présence de Dieu dans sa vie est lourd de conséquence car pareil homme est supposé avoir pris l’engagement solennel de renoncer à ses droits les plus légitimes et laisser désormais Dieu seul régenter toute son existence.

C’est quand l’on a atteint le summum de l’intimité avec Dieu que l’homme peut enfin s’estimer heureux sur terre car il est parvenu en ce moment à rentrer à ce qui a été au commencement de sa création, à savoir l’intimité totale et parfaite avec Dieu, mieux encore la complicité Homme-Dieu.

Dieu attend voir l’homme revenir à cette dimension originale car, à ce niveau il ne sera plus question de l’obéissance à la Parole de Dieu, mais plutôt de la vie de Dieu en l’homme, point focal de notre marche avec Dieu sur terre en tant que chrétien-disciple. L’obéissance suppose une soumission, une obligation, mais vivre la Parole de Dieu est une haute dimension qui peut faire déplacer de montagnes en ceci que la loi de Dieu en nous devient comme notre seconde nature et l’être intérieur parvient aussi à mieux s’épanouir.

Conclusion

La vie d’Abraham avec Dieu est l’une de meilleures illustrations qui puissent exister comme modèle de référence de la marche terrestre du chrétien avec Dieu. La conversion de la vie tout être humain face à la volonté de Dieu est à considérer comme une marche à effectuer et pendant laquelle toutes sortes d’obstacles et d’épreuves se signaleront au fur et à mesure de notre progression.

Ne peut prétendre à la victoire sur le diable ou au franchissement de la ligne d’arrivée tracée par Dieu notre Père que le seul fils de Dieu qui aurait compris aisément que dans la vie de tout homme croyant l’important est de maintenir le cap et de fixer nos regards sur la croix du Christ.

Les choses spirituelles ne doivent être confondues ou traitées de la même façon que les choses charnelles ; la vie spirituelle est une vie de privations, de sacrifices, de renonciation et d’oubli de soi mais qui, au bout de comptes conduit droit à la vie éternelle.

C’est la vie éternelle que tout chrétien sincère et consciencieux doit effectivement désirer dans sa vie car de tout ce qui existe sur terre, à la fin de temps rien ne subsistera.

C’est vrai que dans la vie sur terre, le diable aussi offre de solutions à ses adeptes. Mais le grand problème que l’homme doit comprendre est que le diable est un menteur, il donne moins et exige au retour plus qu’il n’a donné. Ses donations se font par la suite accompagner de beaucoup de chagrins et de douleurs.

Abraham qui connaissait bien la loi de Dieu savait pertinemment bien que ce Dieu dans lequel il avait cru ne change pas et ne peut mentir non plus. Ce qu’il déclare, il est également prêt et capable de l’accomplir avec promptitude dans la vie de ses enfants.

Bien qu’orphelin et sans enfants, il a su demeurer fidèle à la promesse de Dieu pour sa vie et à suivre constamment sa marche avec Dieu, par étapes successives bien sûr, parce qu’il avait foi en celui en qui il avait cru. La Bible nous dit d’Abraham qu’il crut Dieu et cela lui fut compté comme justice.

Voilà ce que Dieu attend de tout chrétien repentant et sincère dans sa marche terrestre avec lui.

La souffrance, la maladie, la déception, la haine, la jalousie, l’insuccès, la trahison, l’ingratitude, l’échec… viendront certes dans la vie du chrétien, mais c’est pour un temps et jamais de façon pérenne.

Il nous faut nous rendre à l’évidence que la vie de tout homme sur terre est un parcours du combattant, nullement un dîner de gala ou une croisière de plaisance où l’on aura qu’à obtenir ce que nous désirons tout le temps.

Le chrétien non plus ne doit nullement se soustraire à cette loi qui le fait passer de fois par une espèce de creuser, tel l’or qui doit être éprouvé au feu pour faire éclater toute sa splendeur.

Dieu notre Père n’a que de projets de paix et de bonheur pour ses enfants que sont les chrétiens, nul ne peut le démentir.

La vie du chrétien avec Dieu sur terre est le chemin rassurant qui nous conduit à la meilleure de vies qui puisse s’offrir à l’homme, à savoir la vie éternelle, le règne avec Christ le Sauveur.

Bientôt le diable et ses adeptes seront jugés et jetés dans un étang de feu ardent.

Et quant aux enfants de Dieu qui auraient accepté de marcher fidèlement avec Dieu, de le laisser les conduire sur ce bon chemin de la vérité, ils hériteront eux de la vie éternelle. Les noces de l’Agneau sont une réalité à laquelle seront conviés ceux qui auront vaincu.


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