Je sais en « Qui » j’ai cru, par Chip Brogden

413 lectures, par colibri le 7 septembre 2010 · 1 commentaire

dans la rubrique Christianisme, Christianisme pratique, Edification, Exhortations et sermons, Perfectionnement des saints

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Les Écritures nous exhortent à «grandir en grâce, et dans la connaissance du Seigneur Jésus » Notre croissance spirituelle peut être découpée en trois étapes de développement. S’il vous plaît, n’utilisez pas cet enseignement pour évaluer où en sont les autres, mais utilisez le pour vous examiner vous-mêmes et pour voir si vous êtes réellement en train de grandir et de devenir matures en Christ.

J’utilise les mots «immature» et «enfantillage», mais sans intention de dévaloriser les plus jeunes. Je veux simplement mettre en avant le contraste entre la maturité et l’immaturité, l’âge adulte et l’enfantillage. Mes enfants sont immatures, mais je ne peux pas m’attendre à autre chose tant qu’ils sont des enfants. Je m’implique avec amour dans leur croissance à long terme. De la même façon, ne dédaignons pas la foi des personnes immatures ou celles qui sont faibles dans la foi. Au contraire, la Parole nous dit de les accueillir et de nous occuper d’elles. Car vous qui êtes arrivés plus loin, n’oubliez pas le nombre d’années de travail qu’il a fallu à Dieu pour vous emmener au niveau d’expérience que vous prenez comme acquis aujourd’hui.

Après ces quelques mots d’introduction, regardons la première étape de la vie chrétienne.

L’ENFANT DIT, «JE SAIS EN QUOI JE CROIS»

Au début de notre vie chrétienne, nous sommes en premier lieu concernés par CE EN QUOI nous croyons. Nous dépendons fortement d’autres chrétiens, du pasteur ou de l’église pour nous dire en quoi nous devons croire. Notre système de croyance est fondé sur ce que nous entendons, voyons, apprenons pendant ces années de formation spirituelle. N’étant pas expérimentés dans les voies du Seigneur, nous accordons naturellement beaucoup d’attention à ces chrétiens qui connaissent le Seigneur depuis longtemps et qui peuvent nous apprendre les doctrines essentielles de la foi. Etant des enfants spirituels, l’enseignement que nous recevons de leur part va généralement nous former et modeler ce que nous deviendrons 20, 30 ou 50 ans plus tard.

La participation aux écoles du dimanche, aux études bibliques, l’assistance au culte et aux retraites, conférences et séminaires, est considérée comme une étape souhaitable et nécessaire pour devenir un chrétien fort. Mémoriser un catéchisme, les vérités fondamentales, des positions doctrinales est souvent un pré-requis pour être membre d’une église. Quand le système de croyance particulier est identifié et bien établi, le jeune chrétien peut avoir besoin de s’identifier avec une étiquette comme par exemple Fondamentaliste, Evangélique, Charismatique ou Conservateur. Les étiquettes sont importantes pour les immatures spirituels parce que cela leur permet de réunir toute une idéologie dans un titre succin, ce qui permet ensuite de se reconnaître immédiatement et d’avoir facilement la communion avec ceux qui nous ressemblent. Les Baptistes croient certaines choses, tout comme les Méthodistes, les Presbytériens, les Luthériens, les Catholiques, Les Pentecôtistes, et même ceux qui s’appellent les Sans-Dénomination ou Indépendants. S’identifier à l’un ou à l’autre vous met immédiatement en bons termes, compagnie, et relation avec ceux dont le système de croyance ressemble le plus au vôtre.

Les nouveaux chrétiens (ou ceux plus âgés qui sont restés infantiles) s’intéressent en priorité à CE EN QUOI ils croient, passant en revue tous les détails de leur théologie personnelle. En faisant cela, ils font souvent grand cas de choses qui ont peu d’importance, ils filtrent le moucheron mais avalent le chameau. Les discutions doctrinales et les débats théologiques sont la source de la plupart des paroles et arguments vains, des ressentiments, des blessures, et des attaques.

Une fois installés dans ce qu’ils croient, il est presque impossible de les convaincre d’autre chose, et chaque menace qui plane sur leur système de pensée rencontre l’hostilité, la colère, la confusion, et même la dépression. J’ai participé à une étude biblique qui était consacrée à un problème particulier: Une personne posa la question: POURQUOI croyez-vous cela? L’autre répondit, «Parce que la Bible le dit» en présentant à l’appui une référence avec un chapitre et un verset. Comment savez-vous que la Bible dit vraie? Parce que la Bible est la Parole de Dieu. Comment savez-vous que la Bible est la Parole de Dieu? Parce que la Bible le dit. Et voilà, la boucle est bouclée.

Les Chrétiens qui sont à cette étape de la croissance spirituelle ne savent que répondre, à part dire que vous avez juste à le croire par la foi (bien que Dieu ne nous ait jamais demandé de croire quelque chose sans offrir une preuve substantielle, quoique invisible, mais cela est le sujet d’une autre discussion). La personne qui dirigeait cette étude biblique pouvait répondre à CE EN QUOI elle croyait, mais elle ne répondait pas à POURQUOI elle croyait ainsi car son système particulier de croyance ne lui permettait pas une discussion ouverte et franche sur l’inspiration des Ecrits qu’elle venait de citer. Dieu l’a dit (ou le pasteur a dit que Dieu l’a dit), je le crois, et c’est donc ainsi. Fin de la conversation.

On dit souvent aux enfants de faire comme ceci et comme cela, et quand invariablement ils demandent pourquoi, la réponse est d’habitude, « parce que je l’ai dit ». Une telle réponse leur est suffisante à cet âge, mais quand l’enfant devient un adolescent, une simple réponse «Parce que je l’ai di » est équivalent à une insulte. Pour un adulte c’est même offensant. Pourquoi cela? Parce que cela empêche tout dialogue, retour ou question. Qu’y perd-t-on? L’expérience d’apprendre et de devenir mature.

La Bible est elle la Parole inspirée de Dieu? Bien sûr qu’elle l’est. Mais pas parce qu’Elle dit l’être, pas parce que le pasteur l’a dit ou l’église le dit ou je le dis. Savez-vous POURQUOI elle est la Parole inspirée de Dieu? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi? « Parce que la Bible le dit » n’est suffisant que pour un jeune chrétien, mais vous devez aller au-delà des choses élémentaires si vous voulez expérimenter vous-même ou conduire d’autres à la pleine connaissance du Christ.

LE JEUNE ADULTE DIT, «JE SAIS POURQUOI JE CROIS»

Ceux qui savent CE EN QUOI ils croient se sentent toujours menacés par ceux qui savent POURQUOI. Malheureusement certains ne grandissent jamais au point de parvenir au «POURQUOI». Ils ne voient pas le besoin de demander pourquoi, et c’est ainsi que l’on peut expliquer leur perpétuel infantilisme, leur incessant combat charnel et vain babillage. Demander pourquoi, c’est commettre le péché impardonnable! Questionner l’église, le leader ou son enseignement, c’est compromettre son destin éternel! Les gens qui ont la foi ne sont pas sensés demander pourquoi. Les gens qui sont normalement soumis à l’autorité n’ont pas à demander pourquoi. Si vous ne savez pas pourquoi, disent-ils, concentrez-vous sur le QUOI, et ne vous occupez pas du pourquoi.

Permettez-moi de dire aussi clairement que je le peux: décourager la question du POURQUOI c’est arrêter votre croissance spirituelle et celle des autres. Un chrétien immature c’est quelqu’un qui ne s’autorise pas, et qui ne permet pas aux autres, de remettre en question quelque chose appartenant à son système de croyance.

Oui, il est vrai que beaucoup de ceux qui grandissent dans l’église et commencent à se poser la question « POURQUOI » semblent souvent retomber ou finir par quitter l’église. Ce sain questionnement, et cette recherche de la vérité, Jésus l’appelle « avoir faim et soif de la justice.» La promesse est « ils seront rassasiés.» Ce sont des gens bénis et non des gens en train de chuter. Jésus est simplement en train de les emmener quelque part ailleurs parce qu’Il ne peut pas les remplir là où ils sont. La quête pour la Vérité, et la plénitude qui en découle, ne prend presque jamais place là OU VOUS ETES, mais OU DIEU VEUT VOUS CONDUIRE. Si vous avez faim et soif pour ce qui est juste, pour ce qui est vrai, alors vous serez remplis. La promesse ne dit pas où et comment, seulement QUE vous le serez. Je ne peux prévoir où et comment Il va vous conduire, je sais seulement qu’Il va le faire.

Vous voyez, savoir EN QUOI vous croyez, apporte un sentiment de satisfaction et de sécurité qui est semblable à l’assurance qu’a un nouveau-né sur le sein de sa mère. C’est une première étape importante de la vie chrétienne, mais ce n’est qu’une première étape, un moyen vers un but, mais pas la FIN. Nous ne sommes pas en train de suggérer que vous ne devez pas savoir EN QUOI vous croyez. Nous disons que le vrai progrès commence quand vous commencez à avoir un soupçon de POURQUOI vous croyez. C’est le stade intermédiaire de la croissance spirituelle. Tout comme savoir CE QUE nous croyons, savoir POURQUOI est une étape importante, mais pas la fin en elle-même. C’est plutôt un rite de passage entre l’enfantillage et la maturité. C’est comme l’élargissement de notre capacité pour la Vérité, et bien sûr pour Christ qui est la Vérité. C’est l’équivalent spirituel de la puberté, un temps de grands changements, de croissance rapide, et de grandes agitations émotionnelles et spirituelles.

Une chose excitante commence à arriver dans la vie du Chrétien qui désire grandir et devenir mature. Il est souhaitable qu’après quelques progrès dans les choses spirituelles, après que le nouveau chrétien ait expérimenté quelques défaites et désappointements, il ou elle demande « Y a-t-il plus dans la vie chrétienne que ce que j’expérimente?» Oh, quelle merveilleuse question! Comme Dieu a dû travailler longtemps et durement pour amener le chrétien à ce point! Et la réponse que Dieu désire nous donner est « Oui! Il y a plus à vivre! Tu as juste effleuré la surface!» Cette question arrive souvent au milieu d’un culte, quand tous les autres semblent adorer le Seigneur et prendre du bon temps. Nous essayons de nous joindre à eux mais cette Question continue à nous travailler semaine après semaine jusqu’à ce que nous décidions d’en faire quelque chose.

Mais qu’arrive-t-il d’habitude? D’habitude l’Eglise rassure les bébés en leur disant que tout va bien aussi longtemps qu’ils ignorent leurs ressentis, continuent de venir à l’église, de lire leur Bible, dire leurs prières, etc. Mais qu’importe, Celui qui pose cette question n’abandonnera pas, c’est en effet L’Esprit de Vérité Lui-même qui initie et souffle sur les flammes et désire le conduire vers les profondeurs, les vrais profondeurs de Christ. CE EN QUOI ils croient n’est plus assez bon, ils veulent savoir POURQUOI. Au lieu de décourager cette question, nous devrions l’accepter et l’encourager. Nous devrions même prendre l’initiative de commencer à la poser aux autres.

Au sortir de cette période de recherches, de demandes et d’appels, les valeurs et croyances sont purifiées par le feu ardent des expériences concrètes de la vie, elles ne sont plus enseignées ou apprises depuis un livre de texte ou un cours de catéchisme. C’est la différence entre chanter « Grande est ta Fidélité » parce que nous connaissons les paroles du chant ou parce ce que nous avons réellement expérimenté la grande fidélité de Jésus-Christ. Nous savons CE QUE nous chantons, mais plus important, nous savons POURQUOI nous le chantons. Et POURQUOI nous désirons la communion avec les autres chrétiens. Et POURQUOI la Bible est la Parole inspirée de Dieu. Et ainsi de suite.

Plus important, les chrétiens à ce stade de croissance sont libérés des croyances limitées qui leur étaient imposées par les autres gens, même par les autres bonnes personnes. Les jeunes enfants ont beaucoup d’arguments, d’opinions, de défenses, et pensent comme ceci ou comme cela. Moins ils pensent savoir, plus ils seront facilement déstabilisés. Posez-leur une question qui n’est pas dans leur catéchisme (littéral ou figuré) et ils partiront chercher une réponse dans le but de pouvoir vous impressionner avec la solution la prochaine fois qu’ils vous verront. Ils n’ont pas encore appris qu’il y aura toujours quelqu’un de plus malin qu’eux dans le monde, et qui pourra apporter un meilleur argument, qu’il soit vrai ou faux. Il semble que leur seul but est de confondre le monde avec CE EN QUOI ils croient.

Ce n’est pas le cas des chrétiens plus matures. Les Chrétiens arrivés à ce stade réalisent qu’ils en savent moins qu’ils le pensaient, mais ils comprennent ce qui se passe. Ils ne sont plus en train de filtrer le moucheron et d’avaler le chameau. Ils n’ont plus autant de réponses, mais ils n’ont plus autant de questions non plus. Leur vie spirituelle suit un cours régulier et fluide.

L’ADULTE MATURE DIT, «JE SAIS EN QUI JE CROIS»

Il y a un certain risque lié au stade intermédiaire de la croissance, c’est le danger de s’appuyer sur notre propre compréhension. Maintenant que nous savons POURQUOI, nous croyons que nous sommes aptes à commencer à enseigner les plus jeunes. Les gens vont venir vers nous pour recevoir des réponses. Nous tentons de leur dire tout ce que nous savons, et même plus que ce que nous savons. Nous sommes en danger de devenir la proie d’une foi intellectuelle au lieu de marcher par l’Esprit. Naturellement parlant, les adolescents et étudiants ont beaucoup de connaissances. En fait, selon eux, ils sont plus malins et plus au fait des choses que les personnes de plus de trente ans. Une fois qu’ils atteignent trente ans, ils se rendent compte qu’en réalité, ils connaissent bien peu de choses sur la vie. La connaissance académique ne peut pas remplacer l’expérience, et acquérir l’expérience prend du temps. Dans les choses spirituelles, nous sommes toujours en train de grandir. Même celui qui est mature spirituellement continuera à grandir.

Nous devons considérer que le processus de maturation va jusqu’à son aboutissement. Pour illustrer cela, imaginons que nous sommes sur terre et désirons atteindre la lune. C’est un objectif que nous pouvons voir. Nous pouvons mesurer la distance et faire des plans sur la façon d’atteindre la lune. Pour nous ici sur terre, cela apparaît comme l’exploration la plus lointaine que nous pouvons faire dans l’espace. Alors imaginons qu’un jour nous atteignons la lune. Nous avons juste le temps de nous remettre de cet énorme triomphe que nos yeux aperçoivent le vaste espace encore à explorer avec ses innombrables étoiles, planètes, galaxies, qui s’étendent devant nous sur plus de 0 années lumière, et dont la frontière s’élargie plus vite que nous pouvons le saisir. Nous n’atteindrons jamais la fin de cet univers.

Tout d’un coup nous réalisons que tout ce que nous avons accompli pour atteindre la lune est comme une goutte d’eau dans un seau. Dans l’immensité de l’univers c’est si petit que cela devient infinitésimal. Bien sûr nous n’imaginions pas que l’univers était si grand alors que nous étions dans l’atmosphère terrestre de la terre, mais maintenant, étant allés un peu au-delà, nous découvrons combien il est vaste.

Voilà, en un mot, ce que nous trouvons lorsque nous plongeons dans les profondeurs de Christ. Bien que le bout de l’univers soit hors d’atteinte, il est quand même fini en termes de dimension. Et ce vaste univers est réuni en Christ. Le créateur est plus grand que la création. On peut donc en déduire que plus nous Le connaissons, moins nous croyons savoir. Tout ce que les saints ont compris et expérimenté dans le domaine spirituel depuis la fondation du monde n’est qu’une petite partie des richesses de Christ.

Job était sans voix après sa rencontre avec Dieu. Il est rentré en dialogue avec le Créateur pensant savoir de quoi il parlait. Complètement confus et réduit à rien, Job regretta d’avoir parlé de choses dont il ne savait rien. Son idée de Dieu était totalement démolie. Avant il avait entendu parler de Dieu, mais ne l’avait pas vu, et il a réalisé qu’il ne savait rien. Assez ironiquement, la confession de son ignorance fut plus estimable et noble que la démonstration de sagesse de ses conseillers qui disaient connaître Dieu, mais ne l’avaient jamais vu.

Il y a une différence entre la révélation et la connaissance intellectuelle, entre voir par nous-mêmes et simplement entendre parler du sujet. L’homme qui dit « je ne sais pas » commence en fait à savoir. Une fois qu’il peut voir, il peut dire « Je sais en qui j’ai cru » et avoir raison même s’il ne sait pas tout de lui-même. C’est comme ne rien posséder mais pourtant tout avoir. Le Chrétien est pauvre en esprit, mais pourtant il est béni avec toutes les bénédictions spirituelles.

Le Christianisme est un paradoxe spirituel fait pour confondre la sagesse des hommes et les réduire à Christ. Si c’était seulement un enseignement ou une philosophie, ce serait facile à suivre. Mais le Christianisme n’est ni un enseignement, ni une philosophie, c’est un Homme. Enlevez cet Homme et il n’y a plus le Christianisme. Il s’agit en fait d’abandonner sa vie et recevoir la Vie d’un Autre.

Plus j’écris, plus je réalise que je ne sais rien. Un million de mots ne peut pas L’expliquer. Tout ce qui vient de moi n’est que haillons sales et dégoûtants; qui suis-je? Qui suis-je vraiment? Que sais-je sais? Rien, pas une seule chose. Oui, j’ai vu un petit fragment, et je peux difficilement exprimer CE QUE j’ai vu, et encore moins ce qui est au-delà. Je suis un homme avec des lèvres impures, au milieu d’une génération de personnes aux lèvres impures, et comme Job il n’y a rien à faire si ce n’est que de s’asseoir dans la cendre et me détester moi-même. Il y a bien des fois où j’ai posé mon stylo, où j’ai éteins mon ordinateur et je me suis dit que je ne n’allais plus écrire. Je réalisais que tout ce que je croyais comprendre, je ne le comprenais pas. Et ce que je croyais, je ne trouvais pas de mots pour le décrire.

Nous ne connaissons pas ce Jésus que nous pensons connaître. Il est Tout Autre, entièrement, suprêmement, magnifiquement Dieu. Seul Dieu peut rester silencieux pendant que nous prononçons des blasphèmes et des hérésies en Son nom. Il permet à l’humanité de tordre ce qu’Il dit, de mal le représenter et d’emmener les gens jusqu’au désespoir, juste pour qu’Il puisse intervenir et se révéler Lui-même tel Qu’Il est vraiment. Et Il n’est jamais, jamais, jamais Celui que vous croyez. Rien n’est comme on vous l’a dit. Et ensuite, une fois que vous Le rencontrez, vous ne pouvez Le décrire, à part pour dire qu’Il n’est pas comme on vous l’a dit. Il est impossible à décrire.

Quand nous réalisons que nous ne savons pas, alors Christ devient notre Sagesse et ensuite nous POURRONS savoir. Quand nous sommes enfants, nous sommes aptes pour dire CE QUE nous croyons. Alors que nous grandissons et commençons à lutter avec des questions plus profondes et des problèmes de la foi chrétienne, nous apprenons à dire, je sais POURQUOI je crois. Pourtant l’expérience ultime est d’être amené à une place où nous pouvons dire avec confiance, je sais en QUI je crois.

Savoir EN QUOI est le début, savoir POURQUOI est un progrès, savoir EN QUI est la maturité.

Il y a un moment dans notre vie où nous pénétrons derrière le voile et dorénavant nous SAVONS En Qui nous avons cru. Ce n’est plus une question de croyance, de raison, argument ou d’opinion. Nous savons simplement.

Quelqu’un dira peut-être, « Attendez une minute. D’abord vous dites que nous ne pouvons Le connaître, et ensuite que nous pouvons Le connaître. Qu’est-ce que cela veut dire? » Tout ce que je peux dire c’est que c’est les deux à la fois.

L’enfant est préoccupé avec le EN QUOI, le jeune avec le POURQUOI, et le croyant mature est uniquement préoccupé avec EN QUI.

Un frère voulait savoir ce qu’était la sainteté. Il trouva plus de 200 passages des écritures sur le sujet, les mis dans l’ordre, et s’engagea à les mémoriser. Pourtant il ne savait toujours pas ce qu’était la sainteté. Il se sentait vide. Finalement il rencontra une vieille soeur âgée, qui était sainte. Il a finalement vu la Sainteté, et cela l’a mis à terre. Il savait, car il avait vu. Ce qu’il a vu n’était pas un concept ou un enseignement, mais la Sainteté vivante à travers cette vieille sainte. Ce n’était pas une vertu ou un code de conduite, mais une Personne, Qui exprimait Sa Sainteté à travers un vase humain.

Un autre frère était dans une situation similaire. Il était fier par rapport à ce qu’il croyait jusqu’à ce qu’il rencontra quelqu’un qui avait de meilleurs arguments que lui. Cela est arrivé un jour où quelqu’un lui a montré plusieurs « erreurs » supposées dans la Bible. Ce frère fut très déstabilisé. Il alla vers la vieille dame et lui parla de ses supposées erreurs car il voulait connaître son opinion. Elle répondit simplement que la connaissance de Dieu ne dépend pas de la réponse à ces questions. Il se dit, peut-être pas pour vous, mais pour moi c’est important! Il passa les années suivantes à faire des recherches sur ce que cette personne lui avait dit et trouva que cela était faux. Mais, s’il avait simplement connu Dieu Il n’aurait pas eu besoin d’étudier toutes ces choses et de se poser tant de questions. La vieille dame avait raison, la connaissance de Dieu ne dépend pas de la réponse à ces questions. Si vous connaissez QUI, connaître QUOI et POURQUOI perd de son importance.

Personne n’illustre mieux cela que l’Apôtre Paul. Quand sa fin était proche, quel fût son témoignage? Il n’a pas dit, « Je sais en quoi je crois.» Pourtant c’était un homme avec une grande intelligence et ayant une bonne éducation, il en savait plus sur le judaïsme et le christianisme que beaucoup de personnes n’en sauront jamais.

Il n’a pas dit, «Je sais pourquoi je crois». Bien évidemment, il savait pourquoi il croyait. Il n’avait pas besoin de le dire. Les années de persécution et de prison ont fait de lui quelqu’un de meilleur et non d’amer. Pour la première fois de sa vie il savait ce qu’était la vraie joie. Même s’il connaissait le QUOI et le POURQUOI, cela n’aurait pas suffi à le faire traverser beaucoup de souffrances.

Quel était son secret? «Je sais EN QUI j’ai cru, et je suis persuadé qu’Il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là.»

Vous pouvez commencer avec EN QUOI, passer par le POURQUOI, mais au final il vous conduira à EN QUI.

EN QUI? EN Christ en tant que «Tout en Tous» ! Tout conduit à Lui. Toutes les questions, toutes les réponses. Tout est réduit à Lui, car Il est la somme de toutes les choses spirituelles. Quand nous serons réduits à Lui, alors nous serons satisfaits. Acceptons de perdre notre vie pour que nous puissions gagner notre Vie et connaître celui EN QUI nous avons cru. Amen!

ConnaitreChrist.net


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Je sais en « Qui » j’ai cru, par Chip Brogden | Chretien contact.Com
7 septembre 2010 à 16 h 18 min

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