Non, je ne vais pas vous raconter « mon » témoignage, mais plutôt tenter de vous redire ce que le Seigneur a fait dans ma vie, me rappelant que ce qui ne pourra jamais être égalé est sa mort sur la croix alors que je ne le connaissais pas. http://www.paroledevie.org/base/articles/html/A441_salut.htm http://www.paroledevie.org/base/articles/html/A375_croix_radicale.htm http://www.croixsens.net/sermons/salut3d.php http://www.bible-ouverte.ch/sauve.htm

Pour ceux qui n’aiment que les résumés, je pourrais dire sans fioriture:

J’étais perdue, Jésus m’a sauvée

J’étais aveugle, Jésus a ouvert mes yeux spirituels

J’étais nue, Jésus m’a recouverte d’un manteau de salut et des vêtements de la délivrance

J’étais désespérée, Jésus m’a donné une véritable espérance

J’étais malade, Jésus m’a guérie

Je ne cherchais pas Dieu, Il s’est laissé trouver

Je ne lui ai rien demandé , Il m’a exaucée!

Pour ceux qui ont le temps:

D’un point de vue humain, on ne peut pas dire que je sois née dans les meilleures conditions, bien que la mienne soit moindre comparée à tant d’autres…

Ma mère avait elle-même été abandonnée à la naissance et placée dans une famille d’accueil où elle fut maltraitée par le fils de la famille à son retour des camps de travail allemands.

Plus tard, le Seigneur nous a révélé que ma mère était l’enfant qu’un allemand nazi avait conçu avec une juive en la violant en 39 .. Ceci explique souvent cela…

Pour se dégager de ses bourreaux, ma mère tenta de se faire une place dans la société, gageant sur ses capacités intellectuelles et physiques, ce qui fut un échec total.

Je suis donc la cinquième née de père inconnu au milieu de frères (inconnus aussi) jusqu’à mes 5 ans, puisque j’avais tout comme eux, été placée dans une famille d’accueil, éloignée de tous, sauf de mon propre jumeau.

Je ne m’attarderai pas sur les années de mon enfance peu glorieuse, mais juste pour remettre dans un bon contexte, on peut résumer par le fait que j’ai toujours été confiée à des personnes athées, voir même communistes pour qui le mot « Dieu » était une grossièreté à ne pas prononcer .

Je suis donc vierge de toute éducation religieuse, ce qui a été en fait un très grand avantage!

A l’âge de 17 ans, je rencontrai celui qui allait devenir mon mari. Il incarnait à mes yeux le père idéal que je voulais donner à mes futurs enfants.

Nous nous sommes mariés à l’aube de mes 19 ans, bien décidés à former un remake de « la petite maison dans la prairie »

Hélas, quel ne fut pas le désenchantement!

Il y a peu de temps le Seigneur m’a rappelé un fait que j’avais complètement occulté toutes ces années: la veille de notre mariage, alors que nous habitions chacun chez nos parents respectifs et que nous avions préparé l’appartement où nous devions loger, ma mère est venue, remplie de bonnes intentions pour « bénir » notre chambre.
Je ne sais plus ce qu’elle y a fait exactement, mais ça ressemblait à des incantations aux quatre coins de la chambre en jetant de la poudre ou du sel (je ne m’en souviens pas, elle non plus d’ailleurs) pour « nous porter bonheur »
Je l’ai laissée faire, amusée par ses croyances, j’étais complètement incrédule (si ça l’amusait ça ne pouvait pas nous faire de mal: erreur grossière!)

D’aussi loin que ma mémoire peut me le rappeler, je ne me souviens pas avoir eu une seule journée de total bonheur avec mon mari!

J’ai découvert un homme aux multiples passions, menteur, égoïste, trompeur, lâche, irresponsable, immature.. (je l’étais aussi)

J’étais toutefois convaincue qu’à la naissance du premier enfant tout allait rentrer dans l’ordre: seconde désillusion: ce fut pire après la naissance de notre bébé.

Je commençais doucement à accumuler de la haine et de la rancune vis-à-vis de cet homme pour qui je croyais avoir tout donné.

La naissance d’une deuxième petite fille n’arrangea rien, bien au contraire…

Cette seconde petite fille connut une rupture de croissance entre l’âge de 6 mois et 9 mois.
Je n’avais pas vu cette anomalie physique, puisqu’elle était si épanouie…
Toutefois, mon médecin s’inquiéta et me proposa de lui faire passer des examens approfondis pour en déterminer la cause.
La veille de l’auscultation médicale dans une hôpital réputé de la région stéphanoise, une tante vint me rendre une visite de courtoisie.
Elle avait à la main une multitude de magasines tels que « Le point » « Le Figaro » « Nouvel Obs » etc etc.
Elle m’en fit « cadeau » pour ne pas les jeter directement à la poubelle.
Très peu intéressée par ce genre de lecture, je jetais toutefois un œil sur certains d’entre eux.
Un documentaire tout en couleur retint mon attention: il y était question d’une « grande avancée médicale » dans le domaine génétique: des chercheurs avaient enfin permis qu’une greffe cœur-poumons puisse être faite une sur fillette atteinte de la mucoviscidose.
Je ne comprenais pas l’exaltation qu’exprimait l’équipe médicale concernée, mais je comprenais que cela devait être très important pour les enfants atteints de cette maladie diabolique que je découvrais à la lecture de ce reportage.

Mucoviscidose: je n’avais auparavant jamais entendu parler de cette horreur.
http://www.med.univ-rennes1.fr/etud/pediatrie/mucoviscidose.htm
Je m’appliquais donc à bien lire et à bien cerner l’ampleur des dégâts occasionnés par cette saleté. Je ne me souviens pas avoir été aussi horrifiée par la lecture du témoignage d’une jeune adolescente atteinte de cette maladie. C’était plus que ce que je pouvais supporter.

Le lendemain, j’emmenais insouciante mon bébé à l’hôpital pour lui faire passer la série d’examens qui allait justifier sa rupture de croissance.

Je « «tempestais » après « ces médecins » qui n’ont rien d’autre à faire qu’à mobiliser une équipe pour vérifier que tout va bien, car j’étais vraiment convaincue que mon bébé était en pleine forme.
Je me suis hasardée à demander à l’infirmière responsable du service:
- « mais, vous lui cherchez quoi à mon bébé? 
- mais Madame, la mucoviscidose! »
J’explosais de rire:
- « mais mon bébé n’a pas la mucoviscidose! Je sais ce que c’est la mucoviscidose: j’ai lu un article sur le sujet hier! »

Le regard renfrogné de l’infirmière me fit comprendre qu’il fallait que j’arrête immédiatement le ton léger que j’avais pris vis-à-vis de cette recherche de mucoviscidose.

Une quinzaine de jours plus tard, je reçu un appel téléphonique d’une infirmière qui me convoquait pour passer une seconde série de tests: ma fille était atteinte de mucoviscidose au plus haut degré!

Cela signifiait qu’impuissante, j’allais regarder ma petite fille grandir et mourir avant son quinzième anniversaire d’une façon indescriptible dans des souffrances innommables.
Cette pensée m ‘était intolérable!
Pourquoi avais-je été informée de l’épouvantable fin que connaissent les enfants victimes de cette atrocité?

Je décidais que ma fille ne devait pas connaître l’agonie prolongée, et que si elle devait mourir, autant que ce soit tout de suite pour lui épargner la douleur insupportable qu’engendre la maladie.
J’avais bien conscience que je ne survivrai pas à la mort de mon bébé.
Une seule solution s’imposait alors à moi: mourir avec mon bébé!

J’ai voulu me jeter par la fenêtre avec mon bébé da ns les bras: si le saut ne nous avait pas tuées, le train qui passait sous notre maison aurait achevé ce que j’aurais raté.

Mais au moment d’ouvrir la fenêtre mes muscles ne répondaient plus: aucune force ne me permettait d’ouvrir le battant. Je m ‘effondrais en larmes en hurlant ma douleur…

Moi, l’incrédule, la rationnelle, l’ignorante, je me suis écriée :

« Si Dieu existe, il est le seul à pouvoir faire quelque chose! »

Quinze jours plus tard, je retournai à l’hôpital pour la suite des examens.
Je demandais alors à la responsable du service:
- «  Combien y a-t-il de possibilité que vous vous soyez trompés? Qu’il y ait une erreur de diagnostic? Une erreur de manipulation? Une erreur de laboratoire? »
Me serrant fortement dans ses bras, et pleurant doucement, elle me répondit
- « Madame, il n’y a aucune possibilité d’erreur »

Les résultats furent… m i r a c u l e u x !!!!

Il n’y avait plus aucune trace de mucoviscidose nulle part!

INCROYABLE!!!

C’était tellement stupéfiant, que le médecins ont quand même cherché pendant près d’une année entière une explication rationnelle à ce miracle, et il me fallu personnellement encore 7 longues années avant de pouvoir dire, convaincue « Oui, c’est Dieu qui a guéri ma petite fille! »

Il ne m’était pas encore possible de dire: « Dieu était intervenu » mais depuis ce jour-là, je ne pouvais plus jamais affirmer avec la véhémence que j’employais autrefois « Dieu n’existe pas »

Mon incrédulité avait été fortement ébranlée, une faille avait été faite dans ma forteresse de scepticisme.

Par sa grâce le Seigneur avait marqué un point !
Il avait été fidèle à sa Parole que je connaissais pas encore:

« Quand un malheureux crie, Dieu l’entend et il le délivre de toutes ses détresses » Psaume 34/7

…/… à suivre