Sauvé de la colère de Dieu.

"Ah s'il y avait un Dieu, il n'y aurait pas tant de misère et de souffrance." C'est la litanie du monde qui ne connait pas Dieu.

Justement, le monde est sous la colère de Dieu. Je vais vous donner une portion du témoignage de ma femme :

Je cherchait à plaire à Dieu avec ce que je connaissais de la religion pendant mon adolescence. Mais par faiblesse je n'y arrivait pas. Un jour, je suis tombée inanimée à cause d'un mal de ventre terrible et j'ai senti que je quittais mon corps et comme je partais j'ai ressenti avec crainte et horreur, la colère de Dieu qui était sur moi, c'était terrible alors j'ai supplié Dieu de me laisser retourner dans mon corps, il me l'a permis et je me suis réveillée. Je n'ai jamais parlé à mes parents de cette effroyable expérience. Je n'étais pas sauvée, je n'étais pas encore prette à rencontrer Dieu.

Sylvette

Et pour quelle raison ?

La colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. Ephésiens 5:6

Heureusement, Dieu se présente ainsi : __L'Eternel, l'Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté et fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient pas le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération.

Exode 34:6 et 7__

L'enjeu pour tout être humain est donc de retrouver l'innocence perdue et d'être ainsi délivré de la culpabilité qui pèse sur lui et provoque la colère du céleste juge.

Le livre de Job aborde merveilleusement le problème de la souffrance de l'homme qui ne comprend pas qu'un Dieu juste, bon et tout puissant puisse permettre des choses aussi cruelles et injustes.

Job était l'homme le plus riche, le plus pieux, le plus généreux de toute sa contrée au temps des patriarches. En un seul jour il perd tout ce qu'il possède et ses enfants avec ! De plus il perd la santé. Trois amis lui rendent visite et cherchent à le consoler. Ce faisant ils se plantent complètement en sermonant Job, ce qui ne fait que l'accabler. Elihu un quatrième ami lui ouvre les yeux sur la grandeur de Dieu et sur la brièveté de la vie de l'homme et Dieu prend le relais avec une voix de tempète.

Ce qui nous intéresse dans ce livre, c'est l'arrière plan spirituel et le conflit d'autorité qui dépasse l'être humain et suscite sa révolte et son incompréhension :

Dieu (le juge) et le Diable (le procureur) se disputent le coeur de l'homme (Où est l'avocat me direz vous ?).

Celui qui choisit de suivre Dieu le fait-il sincèrement ou par intérêt ?

A la fin, les trois amis de Job sont condamnés à payer, par un sacrifice expiatoire, leur manque de droiture. Dieu condamne en vérité les bavardages imbéciles de ceux qui cherchent à justifier Dieu en accusant les malheureux d'être la cause de leur propre malheur : "on n'a que ç' qu'on mérite" disent-ils.

Ce sont des pensées humaines, les pensées de Dieu sont ô combien plus élevées.

Job est rétabli dans son premier état (santé, innocence) après avoir prié pour ses trois amis et se retrouve à la fin de sa vie avec le même nombre d'enfant et deux fois plus de richesses ; ça valait le coup de tenir bon !

Qui peut se vanter d'être aussi juste que Job ?

Pour vous qui par paresse ou par manque de temps n'avez pas le temps de lire le plaidoyer de Job et les réponses inadéquates de ses trois amis, lisez au moins les parole du quatrième ami de Job dans le dix dernière pages de ce livre (Job 32 à 42).

Vous pourez lire :

__{{Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agitter ses os...

Son âme s'approche de la fosse, Et sa vie des mesagers de la mort.

Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre,

Dieu a compassion de lui et dit à l'ange : Délivre le afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; J'ai trouvé une rançon !

Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, Il revient aux jours de sa jeunesse.

__Il adresse à Dieu sa prière ; et Dieu lui est propice, Lui laisse voir sa face avec joie, Et lui rend son innocence.__

Il chante devant les hommes et dit : J'ai péché, j'ai violé la justice, Et je n'ai pas été puni comme je méritais ;

Dieu a délivré mon âme pour qu'elle n'entre pas dans la fosse, Et ma vie s'épanouit à la lumière.

Voilà tout ce que Dieu fait, Deux fois, trois fois avec l'homme,

Pour ramener son âme de la fosse, Pour l'éclairer de la lumière des vivants.}}__

Job 33:19 à 30

Qui a constitué la rançon pour que Dieu la trouve ? Qui est l'ange intercesseur d'entre les mille qui peut intercéder pour vous ?

C'est Jésus-Christ lui-même qui accomplit les deux. Son sacrifice expiatoire nous rend Dieu propice et le juste juge (Dieu le Père) nous est favorable devant l'accusateur (le Diable qui est Satan). Et le diable ne nous emporte pas.

Jésus-Christ est la rançon, d'un prix infini aux yeux de Dieu, qu'il a trouvé, il l'a trouvé parcequ'il s'est présenté devant lui et il a dit : Tu n'as agréé ni holocauste, ni sacrifice pour le péché. Tu m'as formé un corps, me voici ô Dieu pour faire ta volonté.(Epitre aux Hébreux)

C'est la signification de la Cène, le dernier repas du Seigneur que les chrétiens comémorent à chaque fois qu'ils prennent le pain et le vin de la Sainte Cène ou communion.

Et comme il n'est pas de plus grande haine que de conduire à leur perte ceux que l'on hait (Satan déteste l'homme et Dieu qui l'a créé), Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (ce qu'a fait Jésus pour nous par le don de sa vie).

Dieu est donc prêt à nous pardonner mais ce qu'il ne pardonnera jamais, c'est le refus d'accepter personnellement Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur. La vie nouvelle dans sa compagnie vaut bien mieux que ce qu'on abondonne par amour pour lui.

Pour être sauvé il suffit donc d'inviter Jésus-Christ dans ta vie à cet instant présent et de l'accepter devant témoins en prenant le baptème en son nom au sein d'une église.

Bien à vous chers lecteurs.